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Les programmes d'été sur France Culture    Page 18 sur 40

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Nessie 


171
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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Mer 21 Mai 2014, 11:02

Nessie a écrit:[...] Les Nuits de France Culture nous ont déjà servi deux numéros de cette série : celui du 8 aout 95 (Bruno Lussato) et celui du 22 août (Philippe Séguin).
[...]
Autre qualité de cette émission : elle ne tapait pas dans le haut du panier de la notoriété médiatisée. Très peu des personnes invitées étaient des stars dans leur catégorie ou des stars tout court : Amélie Nothomb (Japon), Philippe Séguin, Arielle Dombasle (Mexique). Au contraire, la plupart étaient honnêtement placés dans le milieu du tableau : Coatalem (Tahiti), Moses (Israel), Marcel Bénabou (Maroc), Martial Solal (Alger - lui c'est un très grand, mais sa gloire n'est sûre que chez les initiés), et donc ce soir Claire Denis. Et aussi, pour les auditeurs qui appréciaient la vie comme elle allait, signalons qu'il y eut même un épisode avec Etienne Gruillot (Cameroun, lui aussi).

Eh bien nous aurons bientôt un 4e numéro de la série : Arielle Dombasle racontera son enfance au Mexique et au micro de la Francesca.

Ce sera dans la nuit du 25 au 26 mai soit dans moins d'une semaine. On peut espérer continuer à en recevoir régulièrement un épisode dans les Nuits...

Nessie 

Nessie

172
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Pastorales - Michel Bichebois (été 1975) - Jeu 05 Juin 2014, 11:53

Pendant l'été 1975, Michel Bichebois produisait une quotidienne de 15 minutes, insérée dans les Après-midis de France Culture sous le titre de "Pastorales". ll faut remercier Tewfik Hakem qui en exhumait un numéro, dans "Un autre jour est possible", le 12 septembre dernier. Ecoutons : [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2013/09/s37/RF_F123CEDE-CC6D-4F83-A756-022350AD7AD6_GENE.MP3" debut="01:20" fin="19:02"]

La série fut courte, mais elle connut plusieurs postérités : elle revint à l'occasion de quelques périodes de vacances, en fin de cette même année 1975, puis pendant 2 semaines en février 76. Elle connut bien d'autres postérités, qui mériteraient un exercice d'analyse comparée :
- Jean-Claude Bringuier dans "Nous tous chacun", de 1979 à 1985 , tendait le micro à des personnes dont il ne donnait que le prénom. C'était, comme "Pastorales", une émission de témoignage sur le quotidien. A la fois captivante et sans pathos.
- Sonia Kronlund en 1999 créait 'Les pieds sur terre' avec l'objectif affiché de donner la parole à ceux qui en sont privés. Or les premiers numéros de "Pastorales" étaient présentés avec le sous-titre "Des français qu'on n'a pas l'habitude d'entendre". Cela dit, en 1975 le générique plaçait l'émission sous le sceau du vécu, et non dans le créneau de la revendication sauciale, comme le fait la première minute des Pieds sur terre avec extrait de Godard et sons de manife.

De fait, la série de 1975 donnait à entendre la parole de gens du cru, souvent des gens qui n'étaient même pas humbles car le mot n'aurait guère eu de sens pour eux : c'étaient des gens à la fois ordinaires et vrais, et surtout ils il étaient à la fois profonds et simples. En 1975 le calcul idéologique n'était pas encore de mise, et France Culture était loin de récupérer leur parole au service d'un combat politique. La radio de Michel Bichebois en 1975 (ainsi que celle de Bringuier dans 'Nous tous chacun') est tout simplement pétrie d'humanité.

Pour le dire autrement : avec Pastorales et Nous tous chacun, on était plutôt chez "Terre humaine", alors qu'avec LPST on est chez Maspero.

Comme toujours, on se dit que la bonne vigie se doit de surveiller le programme des Nuits de FC. En 2004-2005  les nuits de FC nous avaient donné quelques numéros de "Nous tous, chacun". Le "Pastorales" de Tewfik Hakem ayant été exhumé à l'occasion de l'opération spéciale du céquantenaire (comme il dit) de France Culture, ça veut dire que le paquet d'archives est remonté à la surface est qu'à force de dériver il pourrait rencontrer la gaffe d'un des Garbit 's boys or girl.



Dernière édition par Nessie le Jeu 14 Aoû 2014, 12:37, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

173
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8 semaines de programme d'été en 2014 - Lun 16 Juin 2014, 12:30

8 semaines de programme d'été en 2014

[nolettrine]Well, le programme d'été vient de tomber dans nos boîtes. Anattendant de le trouver dans le labyrinthe du site de FC, relayons ici ce document avant même de l'avoir ouvert :

Pour l'obtenir en téléchargement, clicker sur ce lien : http://www.mediafire.com/view/?wcvpu6cq8ew8cwx (et pour le mode d'emploi, voir le post suivant )

En premier lieu, on constate que ce programme durera 8 semaines. Le crooner de supermarchés qui dirige la station d'une voix vaselinée n'y justifie guère ce choix sinon par son habituel graissage pour dire que ça sera mieux ainsi puisqu'il fait tout -enfin lui et "les équipes"- afin que ce soit "mieux pour l'auditeur". Pourquoi mieux ? Question qu'il vaut mieux ne pas se poser trop longuement. Après tout, a-t-on jamais vu un camelot argumenter en profondeur ? Réponse  : non. Puisque France Culture nous est désormais fabriqué par des professionnels du baratin creux et vendu par un camelot, il nous reste à croiser les doigts en espérant que sa camelote ne sera pas une daube.

De fait, rien ne le dit, ni ça ni le contraire.
Et malgré la signature d'Olivier Poivre d'Arvor qui entache ce programme, il pourrait contenir d'excellents moments.

De ces moments je veux dire les uns et les autres je veux dire le meilleur comme le pire on parlera dans ce fil. Et on en trouvera encore dans quelques autres fils de discussion :
- Des idées sous les platanes
- Les matins de France Culture : à partir de ce post
- Les conférences de Michel Onfray : de remarques sur le cycle 2014 à partir de ce post
- Du grain à moudre pour l'été : dans le sujet Grain à moudre, à partir de la page 3
- La chronique 'mythologiques' de Catherine Clément (une bonne surprise)

Si toutes les émissions (sauf quelques unes) restent disponibles à la réécoute pendant 1 000 jours, les liens qui permettent de les atteindre ont disparu des menus présentés sur le site de la chaîne. On trouvera l'intégralité de ces liens sur notre forum, à cette page



Dernière édition par Nessie le Mer 13 Mai 2015, 11:50, édité 8 fois

Nessie 

Nessie

174
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Comment obtenir le document détaillé de la Grille d'été - Lun 16 Juin 2014, 12:40

Voici un mode d'emploi pour obtenir le PdF de cette grille d'été, puisque FC n'est pas capable de l'afficher directement sous son onglet "Programmes". C'est que cet onglet, décrété de myopie temporelle depuis sa naissance, ne vous donne jamais à voir plus de quelques journées toujours assez peu et cela on ne sait pourquoi, sinon par cette raison essentielle : quoiqu'occupée à leur cirer les pompes, France Culture ne connait ni ne comprend les besoins de ses auditeurs.

0./ Clicker sur le lien http://www.mediafire.com/view/?wcvpu6cq8ew8cwx
1./ Patienter 5 secondes sur l'écran intermédiaire.
       Tout en haut à droite, observez le compte à rebours puis
       une fois parvenu à Zéro, clicker sur :
2./ <<  Passer l'annonce >>
3./ Vous arrivez sur la page de Mediafire où j'ai déposé le Pdf
       Le document s'affiche en lecture
4./ Pour plus de confort, vous pouvez le télécharger en clickant sur Download
       (en haut de votre écran, à environ 1/3 du bord droit, entre "Share" et "Sign up"



Dernière édition par Nessie le Jeu 31 Juil 2014, 13:07, édité 2 fois

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

175
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Pages de l'année - Mar 01 Juil 2014, 17:04

Quel est votre pronostic sur l'accès aux pages des émissions de l'année et des archives durant ces huit semaines et après ? On a déjà connu une disparition complète des pages d'émission durant l'été empêchant de connaître le contenu des podcasts. Ces pages sont déjà tellement mal organisées, en 1,2,3, etc, au lieu d'une recherche par dates ou par un simple menu déroulant sur une page.

Nessie 

Nessie

176
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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Mar 01 Juil 2014, 17:39

Ah oui bonne idée. Cette année encore nous risquons l'effacement. Car le service public a autre chose à faire que de se préoccuper de la demande du public.

Les années précédentes, toutes les pages d'émission demeuraient accessibles à condition de disposer de la ligne de commande à placer dans le navigateur d'un coup de copié-collé. On peut parfois en trouver quelques unes sur sa propre bécane, dans la mémoire du navigateur. Certains trouvent ces URL par google mais je ne me souviens plus si l'accès était direct ou s'il fallait ruser pour accéder au cache.

Un service que notre forum pourra rendre, c'est de fournir pendant ces 2 mois la liste des liens donnant accès aux émissions de l'année écoulée. La collecte et la réalisation de la page/post prendra moins d'une demi-heure. Ensuite pour qu'elle demeure visible on peut la placer dans un de nos 4 sous-forums, punaisée pour rester en haut de sommaire.

Nessie 

Nessie

177
Répondre en citant  
Re: Les programmes d'été sur France Culture - Mar 01 Juil 2014, 18:23

./...

En attendant, on constate que les futures émissions ont dores et déjà leur page disponible sur le site de FC. Dans le tableau d'ensemble qui est disponible en clickant sur ce lien on les remarque grâce à un petit fanion mis en médaillon sur la gauche de l'image d'illustration. Et bien sûr pour chacune on trouve l'accès en clickant.


Par exemple, rien que pour la lettre A :
- A première vue
- L'atelier du politique

On remarque d'ailleurs que les rediffusions de l'année conservent leur page mais gagnent un fanion.
Ainsi, pour les amateurs de radio croquignolette : L'atelier intérieur

Nessie 

Nessie

178
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La peinture les yeux fermés - Ven 04 Juil 2014, 00:59

A la demande de Fred Kassak, les nuits de FC nous proposeront ce week-end un numéro d'une série insolite qui vécut pendant la dernière semaine du programme d'été 1989. Le titre en était : "La peinture, les yeux fermés".

Le dispositif est le suivant : un spécialiste d'art -un critique, un conservateur- accompagne au musée l'intervieweur pour lui décrire un tableau que lui seul peut voir, mais l'intervieweur non. Car cet homme qui a produit l'émission avec Marie-Dominique Arrighi, c'est Evgen Bavcar, peintre et photographe, aveugle depuis l'âge de 12 ans. La tâche du spécialiste est de décrire le tableau, et parfois même sans en donner le titre, ni dévoiler le nom de l'artiste. Bavcar confronté à cette vision et s'efforçant de lui ouvrir un chemin vers sa galerie intérieure, est l'âme du questionnement : tout aveugle qu'il soit, il veut en savoir plus sur les couleurs, sur la lumière, sur la matière , sur les détails de l'image, sur la composition. A son tour le guide ne peut manquer d'interroger le regard, puis l'acte même de la description, puis les limites même de la parole. C'est ce que sauront faire notamment René Passeron, et Jean Clair qui dans le premier numéro, déplore que les descriptions de tableau ne soient souvent que des descriptions d'image.

Au fil des émissions, le dispositif mute : le titre du tableau et le nom de l'artiste ne sont pas toujours cachés, parfois seul l'auditeur en sera privé ; parfois ce sont deux médiateurs différents qui décrivent plusieurs tableaux, du même artiste ou non. Dans le 4e numéro, le dialogue se fait autour de sculptures. Dans certaines des émissions, Marie-Dominique Arrighi complète après-coup le dispositif, interrogeant à son tour Evgen Bavcar. Le montage final nous propose en parallèle le dialogue devant le tableau, et le débriefing en contrepoint. Dans le 3e épisode, celui que les Nuits de FC ont programmé pour Fred kassak, l'un des deux regardeurs est âgé de 12 ans, à la demande d'Evgen Bavcar qui s'en explique et sa justification mérite d'être entendue.

Voila une expérimentation radiophonique, à n'en pas douter. Le risque n'était pas nul, de n'offrir à l'écoute qu'un gadget de plus, finalement stérile. Car là est bien le danger du gadget, danger dont le programme de France Culture en ce vendredi 4 juillet pourrait bien nous fournir un exemple supplémentaire. En l'occurrence, le trick exploité par Bavcar & Arrighi n'est pas inédit : des procédés voisins avaient été exploités à la télévision, pour le meilleur par Pierre Dumayet avec "Questions sans visage", pour le pire par Gérard Miller avec "Le goût du noir". Ici, le pari est gagné, peut-être parce que très vite le gadget et l'anecdote sont dépassés, quand la parole est mise en cause, au moins autant que la vision. Et pour l'auditeur, ce dialogue devient une leçon, un apprentissage du regard.

Est-il permis d'espérer une rediffusion complète ? Après tout il n'y a que 5 numéros. 5 fois 30 minutes dans les nuits, ça devrait pouvoir se trouver : la rediffusion serait aussi encombrante qu'un A voix nue. Mais elle apporterait un à la fois un contrepoint et un démenti sérieux à l'exercice proposé chaque samedi par Jean de Loisy dans Les regardeurs.

Les 5 visites d'Evgen Bavcar : diffusées du 28 août au 1er septembre 1989
1 - Balthus, avec Jean Clair
2 - Max Ernst, avec René Passeron (et la voix d'Olivier Messiaen)
3 - Georges de la Tour, 2 tableaux décrits séparément par Pierre Rosenberg et Mathieu Gibson (12 ans)
4 - Sculpture, avec Michael Gibson et Alain Kirili
5 - Kandinsky avec Georges Boudaille ; Jackson Pollock, avec Pier Paolo Piccinato

L'aimable 

L'aimable

179
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Eté de grandes conférences - Mar 08 Juil 2014, 00:15

"nous visiteront Paris"
Disposons-nous à pardonner ce que nous considérerons comme une étourderie à l'auteur de la page de présentation du programme estival, probablement Philippe Garbit lui-même, étant donné la belle perspective que nous offre l'émission  "Grands écrivains, grandes conférences" dès aujourd'hui.
Le programme est ici : http://www.franceculture.fr/emission-grands-ecrivains-grandes-conferences-0

"Doublement littéraire : puisque nous passerons une heure chaque après-midi à [...]"
J'ai peut-être tort, et j'invite ceux d'entre les pointures de ce forum passés maîtres en grammaire à infirmer ou confirmer mon sentiment, mais il me semble que "puisque" et les deux points font double emploi.

Je m'acharne peut-être, mais j'ai dû m'y reprendre à deux fois pour comprendre ceci : "Shakespeare-tel qu’il fut traduit, trahi, retraduit, bref lu et joué en France-Corneille [...]". Les tirets ne doivent-ils pas être longs et séparés de part et d'autre par des espaces ? Et cette occurrence n'est pas la seule du texte en question, qui malmène les incises entre tirets. D'ailleurs, pourquoi les tirets de façon systématique ? N'a-t-on pas, en français, de virgules jolies ?

Tombé-je de la lune pour ne pas saisir une possible allusion à une évidence ? "La quatrième semaine - du 28 juillet au 1er août - étudiera, via les écrivains, comme il se doit l’histoire de Paris". Pourquoi "comme il se doit", qui, en outre, n'est pas séparé du COD par une virgule ?

J'écouterai plusieurs de ces émissions, à défaut de toutes, mais j'espère ne pas entendre une autre fois "puis" ! Huit occurrences en onze lignes de texte, c'est trop pour moi !

Mais le contenu fleure bon, je me délecte à l'avance !

Nessie 

Nessie

180
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Amateurisme plein pot sur la fréquence - Mar 08 Juil 2014, 16:38

En ce moment même (16h15 au beffroi) si vous vouliez être médusés, il fallait écouter France Culture. Vous auriez pu entendre ceci : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2014/07/s28/NET_FC_2bdc836a-223d-4614-8db0-f696ebf0de8c.mp3" debut="10:40" fin="12:15"] [« Continent musique », Brésil, un portrait en musique (2/5) 08/07/2014].

De quoi s'agit-il ? D'une émission musicale où, entre deux interprétations des chansons d'Antonio Carlos Jobim, une animatrice improvise maladroitement un commentaire ; ou bien elle lit laborieusement un texte qui n'a pas été écrit par des professionnels de la radio ni de la télé ni d'aucune discipline requérant l'exercice de l'oral. Mais ce texte n'est pas mauvais, bien au contraire : dans les moments où il n'est pas haché, il en devient même un peu trop littéraire. Au point qu'on pourrait le croire puisé dans l'ouvrage d'un journaliste moyen s'essayant à la rédaction d'une monographie de musique populaire. Après quelques minutes d'écoute, il semble que la prestation emprunte aux deux formules : il y a probablement des parties rédigées, et d'autres improvisées (celles qui sont farcies de clichés - le cliché est à la fois la roue de secours et le boulet de l'improvisateur pas doué).

Mais surtout, c'est affreusement mal lu et mal dit. Dans l'extrait mis ci-dessus en pastille d'écoute, on remarque outre une sur-interprétation du récit digne d'un débutant, un gentil massacre des noms étrangers (Maille Sdévisse pour Miles Davis, Jean Gilberto pour Joao Gilberto, Djerry Mullingan pour Gerry Mulligan et puis une floraison de silences parasitaires. Voila un bel exemple d'élocution erratique, d'ailleurs comment en faire reproche : lire ou improviser un texte à voix haute devant un micro, c'est un métier. Si la personne qui officie ne possède pas le métier, on ne s'étonne plus des fautes ni de ces silences récurrents qui signalent on ne sait trop quoi : la journaliste cherche un truc à piocher dans une  feuille parsemée de notes, ou alors en lisant une belle formule préparée elle rencontre un méchant saut de ligne (véritable obstacle pour les néo-lecteurs), ou bien un nom étranger aperçu de l’œil droit pendant que la langue fourche sur le début de ligne, ou alors plus simplement, elle bute sur un mot difficile. Oui chers forumeurs là je sais que ça va être difficile à avaler : mais saperlotte qu'est-ce donc qu'un mot difficile ?

Alors voici : à France Culture radio d'élite, un mot difficile c'est soit un mot de plus de 12 lettres, soit un mot de plus de 4 syllabes : tel est le plafond de difficulté sur lequel viennent se fracasser les animateurs, producteurs, et même certains comédiens-lecteurs.
Il y a 50 ans, l'école primaire formait des personnes capables de lire à voix haute sans buter, sans ânonner, sans hésiter, y compris quand on tombait sur un mot inconnu. Aujourd'hui, l'enseignement supérieur produit des adultes qui n'en sont pas toujours capables, et c'est à ces personnes qu'on donne l'accès au micro. Cherchons l'erreur.

Devez-vous en conclure que "c'était mieux avant" ? Mais non voyons certainement pas. Vous seriez aussitôt taxé de nostalgique !

Je ne veux même pas savoir le nom de la personne qui présente ce numéro de "Continent musique", ah oui entre temps j'ai consulté la page de l'émission tout en continuant à écouter et ça ne s'est pas arrangé. J'ai seulement pu comprendre que c'était un robinet à musique, ce qui explique en partie le peu de soin accordé aux intermèdes de baratin.



Dernière édition par Nessie le Mer 10 Juin 2015, 10:07, édité 4 fois

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

181
Répondre en citant  
Une tranche du pire - Jeu 10 Juil 2014, 00:03

Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t644p170-les-programmes-d-ete-sur-france-culture#18818) a écrit:En ce moment même (16h15 au beffroi) si vous vouliez être médusés, il fallait écouter France Culture. Vous auriez pu entendre ceci : [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/static/culture/sons/2014/07/s28/NET_FC_2bdc836a-223d-4614-8db0-f696ebf0de8c.mp3" debut="10:40" fin="12:15"] [« Continent musique », Brésil, un portrait en musique (2/5) 08/07/2014].
(...)
Mais surtout, c'est affreusement mal lu et mal dit. Dans l'extrait mis ci-dessus en pastille d'écoute, on remarque outre une sur-interprétation digne d'un débutant, un gentil massacre des noms étrangers (Maille Sdévisse, Jean Jilberto, Djerry Mullingan), et une floraison de silences parasitaires. Voila un bel exemple d'élocution erratique, d'ailleurs comment en faire reproche : lire ou improviser un texte à voix haute devant un micro, c'est un métier. Si ce métier n'est pas celui de la personne qui officie, on ne s'étonne plus des fautes ni de ces silences récurrents qui signalent on ne sait trop quoi : on cherche un truc à piocher dans le feuille parsemée de notes, ou alors en lisant une belle formule préparée on rencontre un méchant saut de ligne (véritable obstacle pour les néo-lecteurs), ou bien un nom étranger aperçu de l'oeil droit pendant que la langue fourche sur le début de ligne, ou alors plus simplement, la lectrice bute sur un mot difficile. Oui chers forumeurs là je sais que ça va être difficile à avaler.

Alors voici : à France Culture radio d'élite, un mot difficile c'est soit un mot de plus de 12 lettres, soit un mot de plus de 4 syllabes : tel est le plafond de difficulté sur lequel viennent se fracasser les animateurs, producteurs, et même certains comédiens-lecteurs.
Il y a 50 ans, l'école primaire formait des personnes capables de lire à voix haute sans buter, sans ânonner, sans hésiter, y compris quand on tombait sur un mot inconnu. Aujourd'hui, l'enseignement supérieur produit des adultes qui n'en sont pas toujours capables, et c'est à ces personnes qu'on donne l'accès au micro. Cherchons l'erreur. (...)
C'est affreux. Votre constat est on ne peut plus juste. Quand va-t-on faire appel à des personnes formées pour parler derrière un micro ? Cette séquence est à comparer avec le diptyque d'Alain Gerber sur le même sujet, diffusé à l'été 1998 sur France Musique : parfaite narration et texte de qualité.



Dernière édition par Philaunet le Sam 16 Oct 2021, 21:58, édité 1 fois (Raison : Réactivation de la pastille sonore)

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182
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Re: Les programmes d'été sur France Culture -

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