Au cours du dernier lavage, les confettis ont encore rétréci. Mais quelle idée de laver des confettis, je vous le demande, moi !
Par conséquent, de « billets » qu’ils étaient au départ, ils sont devenus des atomes. Pour les décrypter, il faut maintenant un méga microscope super puissant.
J’ai.
Après réglage, voici ce qu’il en sort. Pas grand-chose, mais ce sont des atomes ne l’oubliez pas, il faut faire preuve d’indulgence.
Ce texte est garanti sans citation, afin de gagner en lisibilité.
On commence par
l’atome Popo 1ier, qui ouvre le bal des atomes. Oh mon Dieu si vous voyiez ce bal, comme ils sont mignons à danser comme ça les uns autour des autres comme les boules du loto juste avant le tirage, que de poésie ! Mais vous n’avez pas de microscope super puissant.
Moi, j’ai.
Popo 1ier, dit aussi Bonjour-Guillaume-Erner-il-est-sept-heures mais comme c’est un peu long on abrège en Popo 1ier, avouez que l’on y gagne car du coup le texte est plus court, mais là d’un coup en écrivant cette phrase j’ai un léger doute, eh bien voilà, début de phrase et déjà perdu, alors on va mettre un point, considérer que cette phrase est complètement foutue, et on recommence.
Popo 1ier revient à une obsession toute récente qu’il souhaite exploiter un maximum, faute d’idée, avec citation popo à l’appui, sans ça je rappelle qu’il tombe. Vous vous rappellez cette histoire de chevaliers et de bourgeois ? Non ? Comme vous avez de la chance. Il avait comparé le monde d’antan (les dates changent d'un atome à l'autre) à celui de la chevalerie et celui d’aujourd’hui à celui de la bourgeoisie. Ça marchait avec les djihadistes, avec l’armée, et maintenant avec un pilote de formule 1.
Alala ! Que c’était le bon temps que celui de la chevalerie à moteurs qui puent et qui polluent ! Alors que maintenant avec ces moteurs électriques, nous sommes devenus de gros bourges garantis 100 % sans cojones ! Mais là j’ai un doute, l’électricité, elle vient d’où ?
Oh punaise mon Dieu, que ce monde est compliqué ! Merci France Popo de nous le simplifier un max pour qu’on comprenne bien tout ! Alléluia Popo !
On passe sur
la mamate, consacrée aux mouvements populistes en Europe avec nuée de popos remontés comme des coucous. La question est tout simplement géniale : ont-ils des liens entre eux ?
A mon avis, non. Je doute même de leur existence, puisque je doute déjà de la mienne. Concentrons-nous sur les atomes au lieu d’écrire n’impoporte quoi. Un peu de sérieux et de discipline.
L’atome popolitique, par Fabrice à Waterzooï.
L’atome se demande pourquoi. Oui, pourquoi les popolitiques veulent relire leurs interviews avant publication ? Oui pourquoi ? Ce n’est pas juste. Ils se relisent, ou alors c’est d’autres qui prennent les choses en main, et c’est le BHV. Il faudrait pas. A ce point je ne sais plus quoi ajouter car Fabrice n’en a pas dit plus. C’est frustrant, ça partait bien. Il faudrait qu’il prenne des leçons auprès de Popo 1ier afin d’apprendre à mieux partir en vrille, parce que là, cela nous oblige à passer direct à l’atome suivant, alors qu’on était si bien au chaud lovés dans ce paragraphe qui aurait pu être consacré à l’excellente cuisine belge.
L’atome culturel par The Voice.
Les clichés sont des idées répétées de dedans lesquels il faut sortir après les avoir bien maîtrisés comme Don José dans l’arène qui prends garde à toi !, prends garde à toi ! Don José il maîtrisait les taureaux, il était invincible, mais il savait pas que l’amour est enfant de bohème qui n’a jamais connu de loi, et ça c’est vachement problématique.
On me signale que je viens d’effectuer une sortie de route de type Niki Lauda. Classique.
De toute façon on parle romantisme à Paris, avec tous les clichés qui s’imposent, et un catalogue de noms et de faits mais on apprend quand même que Hugo (Victor) était à lui seul le salon de la voyance : oui, il a senti l’arrivée du hipster, qui n’est pas un biscuit apéritif contrairement aux apparences, et des gilets jaunes, qui ne sont pas rouges contrairement aux apparences aussi.
L’atome se termine par l’évocation émeuvante de l’indicible, que l’on eut aimé entendre durant ces trois minutes d’atome, car l’atome se mesure maintenant en minute.
Je crains qu’il ne faille passer à l’atome ultime car là ça sent méchamment la sortie de route.
Explosion atomique par M’sieur Clu.
Où M’sieur Clu nous raconte toute son ascendance, descendance, la voiture étant incluse dans le package familial.
Où M’sieur Clu avoue sa passion pour sa femme. Les beautés étrangères, c’est mieux que les boudins blancs de France. M’sieur Clu, il candidate pour les Grosses Têtes ? Pour les Grandes Gueules ? Parce que M’sieur Clu est prêt, il coche toutes les cases pour y entrer.
Où M’sieu Clu nous parle du dernier livre qu’il a lu, « Qui est Charlie ? ». Mais bon Dieu de bon Dieu, il va nous le dire qui est Charlie ? Nous on n’en peut plus, le suspense est insoutenable !
Où M’sieu Clu raconte une fête étudiante où il a dragué comme un malade. En plus il a même pas pécho. Quel dommage.
Où M’sieur Clu raconte sa vie dans un studio à Paris où le M’sieur commençait déjà à se foutre de la gueule de ces provinciaux qui ne pensaient qu’à faire des tournois de belotes basques (pour le jeu de mots, c’est fait) et aux prévisions météo parce que c'est vrai il fait un peu frisquet pour la saison et puis on a eu la pluie toute la semaine quand même tout fout l’camp c’était pas comme ça l’année dernière.
Où M’sieur Clu raconte sa vie chez sa grand-mère, celle du côté de son père c’est très important parce que l’autre c’était pas pareil forcément ce sont deux personnes différentes et là je m’arrête ça sent encore la sortie d’autoroute.
Où M’sieur Clu raconte les choix professionnels de son paternel. Vous ne comprenez pas qu’en nous parlant de lui, c’est de nous tous qu’il parle, que tout ça c’est de l’universel, que c’est aussi de notre époque dont il est question présentement, et que c’est un peu comme les Essais de Montaigne ?
Enfin un peu.
Où M’sieur Clu nous dit qu’en fait il voulait appuyer, non sur le champignon comme Niki Lauda, mais sur l’importance con, si, dé & rable de la Grande Distribution. Que ça a changé no(s) life.
M’sieur Clu son pays d’origine c’est Carrefour je positive, et pas la plouquie.
Où M’sieur Clu évoque avec une émotion sincère les figurines des Schtroumpfs que lui achetaient ses grands-parents dans la ville où est né Jean Chouan, dit le Schtroumpf Noir.
FIN DU MONDE