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La Grande table - Tirons la nappe !    Page 43 sur 47

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Philaunet 


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421
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Un singulier rapport à Proust - Mer 27 Nov 2019, 11:27

Christian Boltanski, vous savez, c'est cet homme qui écoute France Culture comme un CD d'ambiance de chez Nature et D.  C'est pourquoi FC est une grande radio, elle ne prend pas trop la tête.

Dans le même numéro, le descriptif se fait un plaisir de nous apprendre que CB a un "rapport à" Proust assez original (soulignements ajoutés) :

"Boltanski est lecteur de Proust. Ce qu’il aime en lui, c’est que cette galerie de portraits d’individus singuliers renvoie aux connaissances singulières de chacun des lecteurs et qu’en en parlant, l’auteur de la Recherche du temps perdu parle de nous. Il essaie d’effectuer le même chemin, du particulier au collectif, dans son travail".

Le patron de tout descriptif est là, Richeux s'en sert quotidiennement : "singulier" / "parle de nous" / "du particulier au collectif".

Manquent à l'appel : "intime" / "ensemble" / et quelques autres.

La littérature, "c'est pour parler de ''nous''"...

Philaunet 

Philaunet
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422
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Mythologies de France Culture : la cabane - Ven 06 Déc 2019, 12:01

Il y a des auteurs  qui ont de la chance : ils sont invités à promouvoir leurs livres dans plusieurs émissions ou se voient promus dans de prétendues émissions d'analyse (cf. "l'excellent" Avis critique). Ainsi d'un certain Philippe Artières qui est prévu (rien n'est sûr, because grève) pour le numéro d'aujourd'hui de La Grande table idées (quelles "idées" ?).

Et quelle est la réalisation architecturale la plus vue désormais sur le site de la radio parisienne ? La cabane.

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La cabane, lieu de résistance "au monde", tout un programme (d'urbain gâté, comme Philippe Tesson) ! Une cabane sans électricité, on suppose, sans téléphone, sans eau courante (l’assainissement de l’eau, c'est "le monde", et capitaliste, en plus), sans médicament, sans dentiste à proximité (un cabinet équipé est aussi tout un "monde" industriel), sans vêtement de ce monde et que du lin filé sur place, etc.). La cabane ! Thoreau for ever !

La cabane et... Foucault ? France Culture incarnée ! Fou-cault, le dieu, bien plus haut dans la hiérarchie divine que Raphaël Bourgois, si je peux oser cette contradiction.

De fait, Philippe Artières le connaît "un peu", en tant qu'historien, directeur de recherches du CNRS à l’EHESS-Paris, président de l’Association pour le Centre Michel Foucault de 1995 à 2013  (18 ans quand même, ça marque...)

Son travail : Une enquête qui n’est pas sans rappeler _La vie des hommes infâmes, livre écrit par Michel Foucault,

Mais attention, attention, on apprend à la fin de l’ouvrage que le mystérieux dossier constitué par Foucault est un leurre, un faux constitué, néanmoins, d’archives bien réelles.  

Maintenant, attention au projet intellectuel (il fallait peu ou prou s'y attendre) : "Inventant la fiction-archive, Philippe Artières a ainsi monté de toute pièce ce manuscrit trouvé, s’adonnant, écrit-il, à un usage ludique de la fiction qu’il rapproche de l’histoire contre-factuelle, autant pour éclaircir [sic] autrement l’œuvre de Foucault que pour reconstituer ce que la lecture de l’assemblage de ces "Vies sauvages" provoquerait chez lui."

Well, ce midi BBC 3 diffusera, à la même heure que l'émission prévue, le quatuor Albion et le pianiste Charles Owen au Belfast International Arts Festival 2019. Franchement, y a pas photo...

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Philaunet 

Philaunet
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423
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Une leçon de sciences politiques et de droit constitutionnel - Mar 10 Déc 2019, 21:45

Cette leçon de sciences politiques et de droit constitutionnel, c'est celle que donne à Olivia Gesbert et Stéphane Robert, le député européen LREM, Gilles Boyer, qui "a été l’un des plus proches collaborateurs d’Alain Juppé, trésorier de la campagne présidentielle de François Fillon et conseiller d’Edouard Philippe à Matignon pendant 2 ans" dans Premier ministre face à la contestation, mission impossible ? le 09/12/2019.

Si l'on juge cet entretien dans le contexte franco-français, il est possible de le qualifier de bon. On imagine mal en effet d'autres stations prendre le temps d'entendre Gilles Boyer développer son propos sans l'interrompre.  Stéphane Robert écoute sans la ramener, Olivia Gesbert, à part quelques sous-entendus militants, reste dans le cadre du sujet, peut-être parce que d'emblée elle se fait "recadrer" tranquillement sur "la contestation" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-09.12.2019-ITEMA_22224756-1.mp3" debut="04:28" fin="05:23"]

Dans un autre univers intellectuel, des questions pertinentes et précises auraient été posées en relance et non, comme c'est fait là, des affirmations qui débouchent sur du vent. Exemple de l'art de la question par Olivia Gesbert, il y en a pour deux minutes, un peu de patience : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12360-09.12.2019-ITEMA_22224756-1.mp3" debut="11:46" fin="13:41"]

Le descriptif est honnête et la seule faute qui l'émaillait a été corrigée (un /s/ ajouté à "voler de ses propres aile"). En revanche le "relecteur" a conservé "l’hôtel servait d’ambassade à la Autriche-Hongrie".  

Curly 

Curly

424
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Jean Echenoz contre la Tablinette Infernale (1/2) - Mer 15 Jan 2020, 15:15

Afin d’admirer le travail admirable de la passeuse de plats méridiens, voici un bout à bout de ses interventions. Elles sont toutes rigoureusement authentiques, ne vous pincez pas dès le début sinon vous allez finir aux urgences. A noter que les réponses de l’invité sont laconiques, courtes.
Présentation dans le pur style hôtesse d’accueil avec un beau texte dans le pur style Pariscope.
Prenons le fil au moment où l’on parle du personnage du roman...

...blablabla à qui il va arriver le pire plutôt que le meilleur. Le romancier Jean Echenoz est lui aussi pour le meilleur et pour le pire -et pour le meilleur j’espère surtout- notre invité, à écouter tout de suite sur France Culture (sourire forcé qui s’entend bien) ou plus tard si vous le souhaitez sur France Culture point éffère.

Mais qu’ils sont dlkgldsm ! Si on l’écoute là c’est qu’on l’écoute maintenant, et si on l’écoute plus tard, cette phrase est encore plus sdklfoifkjmru !
Allez maintenant musique d’ascenseur dans le pur style casse-bonbons et une belle voix de steward nous dit que nous écoutons bien ce que nous sommes en train d’écouter.

Bonjour Jean Echenoz…


Vie, au singulier, de Gérard Fulmard, pourquoi ce titre ?


Celle (la vie) du compositeur Ravel dans le livre euh éponyme, celle de l’athlète Émile Zatopek dans Courir, celle de l’inventeur Nicolas Tesla dans Des éclairs et aujourd’hui celle donc de Gérard Fulmard. Quand est-ce qu’une vie mérite à vos yeux d’être racontée Jean Echenoz ?
Intervention d’Echenoz : Pour ces trois livres auxquels vous faites allusion...
Et qui sont de vous j’ai oublié de le préciser.

Est-ce qu’il y a des avantages pour un écrivain à raconter euh la vie euh d’un inconnu euh d’un homme sans qualité comme euh celui de ne pas être déçu peut-être pour vous ?

Alors est-ce que les personnages réels vous déçoivent plus souvent que les vrais personnages de fiction, que ceux que vous inventez entièrement ?

Le travail consiste à rendre un personnage attachant (tactique dans le pur style de ‘’je reprends la dernière phrase de l’invité et je demande la définition d’un mot un peu au pifomètre’’), qu’est-ce qu’un personnage attachant pour vous Jean Echenoz, parce que Gérard Fulmard il est pas euh tout d’suite attachant quand même ?

Vous vous êtes amusé à l’imaginer, amusé à le dessiner ?
L’invité souffle, n’y arrive pas alors la passeuse de plats termine sa phrase : Je ne suis jamais surpris en train de ...

...de sourire en lui ajoutant (elle parle par dessus l’invité) des kilos euh en lui retirant des centimètres euh en lui dressant un destin euh euh sss sans gloire euh ?

Han… Il devient détectivre (sick) secret votre personnage Gérard Fulmard, métier humble euh mais qui a surtout le mérite à ses yeux de pouvoir rémunérer d’asseoir aussi un peu un homme si on pense au port d’armes, aux opportunités sexuelles que ça peut ouvrir et euh ça il le dit pas mais on l’pense, de permettre de vivre d’autres vies que la sienne peut-être, et puis c’est un métier d’atmosphère aussi détective agent secret hein, extrait de « Polar », un film de 1984 de Jacques Bral d’après « Morgue plaine » de Manchette sorti lui en 73.

Extrait donc de quelques secondes
Tarpon ancien gendarme dev’nu détective qui s’installe lui euh dans le quartier des Halles à Paris euh votre ville, en tout cas le cadre de ce nouveau roman euh Vie de Gérard Fulmard, Jean Echenoz, que vous publiez aux éditions de Minuit. Y’a un cousinage entre ces personnages ?
La question est tarte à la crème, alors oui, on ne sait pas pourquoi Fulmard a quitté le métier de steward, on peut imaginer ce qu’on veut…
Vous avez une hypothèse d’ailleurs ?
Non, aucune, mais si Madame Tablinette en a une…
(Rire forcé) C’est trop tard le livre est terminé en plus. (On ravale sa salive, un peu de sérieux) Du coup cousinage – non, fraternité entre les deux hein ? (Jean Echenoz répond mais la dame continue à parler par dessus alors on comprend que dalle) Aux innocents les mains pleines, ils vont aussi avoir euh quelques difficultés à trouver de la clientèle à partir du moment où ils vont décider d’ouvrir euh chacun cette agence hein? Jusqu’à c’que …

Vous êtes ou vous étiez, vous, Jean Echenoz, un grand lecteur de de séries noires euh ?
Re-tarte à la crème
C’est une forme riche. Là où pourtant euh Jean-Patrick Manchette dont on parlait, lui parlait d’une forme euh pauvre, en tout cas dans la perception qu’on en avait, écoutez (On écoute l’archive)
Vous dites que vous êtes un peu euh vous vous en êtes vous êtes un peu lassé d’cette littérature de de de ce genre euh, peut-être à tort euh, quitte à y rev’nir bientôt euh. Vous jouez justement aussi dans dans Vie de Gérard Fulmard avec les codes euh du roman policier euh vous vous en jouez et vous vous en amusez c’est-à-dire que parfois vous-même vous vous soulignez euh ce genre vous surlignez ce genre sous contrainte euh avec euh un sentiment d’attendu un peu trop euh récurent euh vous écrivez par exemple (lecture d’un extrait)
Il y a des attendus dans le roman policier ?
Réponse : c’est une forme riche et pauvre paradoxalement…
Mmm, entre les deux. Quand on...
mais Jean Echenoz la coupe, c’est pas ce qu’il a dit, il a dit « les deux », pas « entre les deux »

Fontaine 

Fontaine

425
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Lèche-nose ou la radio comme un tire-jus. - Jeu 16 Jan 2020, 07:52

Suite à un passage du précédent poste :

Vous êtes ou vous étiez, Curly,  grand criticateur-rigolateur euh ?  C'est une forme riche là ou pourtant euh, Fontaine, dont on ne parle jamais, lui parlait d'une forme euh pauvre, en tout cas dans la perception qu'on en avait, écoutez (on écoutera pas l'archive, il n'y en a pas).

Réponse : c'est une forme riche et pauvre paradoxalement...

Mmm... , entre les deux. Quand on ....
Mais Curly la coupe, c'est pas ce qu'il a dit, il a dit les deux, pas entre les deux

Et nous les auditeurs qu'est-ce qu'on a entre les deux oneilles en écoutant france imposture ?

NB : de retransmettre littéralement les paroles d'une personne, aussi jolie soit-elle, avec les euh-les en fait-les voilà et tout et tout, est un exercice impitoyable qui pourrait donner à certains ou certaines l'envie de la fermer. Embarassed

La culture causée vous tienne en joie.

Curly 

Curly

426
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Jean Echenoz contre la Tablinette Infernale (2/2) - Jeu 16 Jan 2020, 09:58

Est-il nécessaire d’avoir lu la première partie pour comprendre la seconde ?
Non, et la tablinette est ainsi conçue : vous pouvez prendre l’écoute à n’importe quel moment, vous comprenez tout, parce qu’il n’y a rien à comprendre.
Nous reprenons avec une question précise, magnifiquement posée, qui souligne, comme vous l’avez compris à la lecture de la première partie, l’extrême densité de cette déambulation tablinatoire.

Han han...Quel que soit l’genre que vous détournez vous restez fidèle Jean Echenoz à la forme romanesque, vous l’évoquiez en ouverture sur la question des vies euh entre celles euh de de de Ravel euh de la trilogie han que vous avez écrite et celle aujourd’hui euh de Fulmard euh euh jusque dans vos récits de vies de personnages euh ayant euh existé. Pourquoi la la fiction autoriseuh beaucoup plus euh que euh la la biographie que la description simpleuh deuh du réel tel que on peut le documenter pour vous ?
L’invité rame parce qu’il en a déjà vaguement parlé tout à l’heure, que ça avance pas, qu’il se passe rien, qu’on tourne en rond. Conséquence : les questions sont cinq fois plus longues que les réponses.
Mmm… Sans en dire plus euh il finira d’ailleurs comme il a commencé euh Gérard Fulmard. Des personnages qui ne se distinguent ni par leur héroïsme ni par leur grandeur ou la grandeur de leur chute euh en tout cas euh et pourtant est-ce que vous diriez que vous écrivez avec euh un sens du tragique ? Est-ce que vous cherchez sss à être guidé par ce sens-là, cet instinct-là ?

Mmm… Quel est pour vous la la le plus grand maître de la tragédie euh en littérature ?
Réponse rapide qu’on en finisse : Racine, et la tablineuse est très déçue, elle pensait tenir cinq minutes avec ça, alors…
Oh vous êtes pas obligé euh…
Si si faites pas chier, Racine et pis c’est tout.
Vous pouvez en trouver d’autreuh ! Hein ?

Vous ne cessez de réveiller l’espoireuh d’un rebondissement euh dans dans ce livre, ça fait partie peut-être aussi euh euh de des ressoreuh de de du tragique euh d’un rebondissement ou d’une prise en main par lui-même par ce personnageuh Gérard Fulmard. (Lecture de quelques fins de chapitres) Vous êtes un peu passé maître aussi du cliffhanger comme on dit hein euh. Est-ce que euh sur ce ces retournements d’fin d’chapitres espérer, cet espoir que vous suscitez chez votre lecteureuh là encore vous vous êtes euh inspiré plutôt euh d’un Hergé dans dans Tintin ou euh des scénaristes euh américains euh de séries qui sont passés maîtres en la matièreuh ?
Réponse un peu à côté, forcément.
Vouuuuuuus avez déjà dit que vous n’souhaitiez pas euh réaliser euh tourner euh parce que là ça impliquerait un travail d’équipe et vous êtes vous un un solitaire euh l’écrivain Jean Echenoz donc le cinéma c’est toujours pas pour demain pour vous ?
Non.
Mais c’qui était intéressant dans cette exposition euh qui vous était consacréeuh par le Centre Georges Pompidoueuh la Bpi du Centre Pompidoueuh Roman, rotor, stator on voyait bien cette dimension visuelle euh de votre écriture mais surtout de votre fabrique du du roman de la construction du récit avec des sortes de story-boards où où où où où vous montriez le les chemins de fer hein de de votre pensée heu narrative. Vous avez aussi travaillé comme ça euh pour Vie de Gérard Fulmareuh. Il y a avait euh au moment où vous avez commencé l’écriture déjà un début et une fin ?
Silence hésitation oui, non, mais finalement non, il a plus besoin.
Mmm mmm ça veut dire que vous avez dû apprendre quand même ?

Et aujourd’hui vous avez travaillé comment pour celui-ci ?
Il en a déjà parlé, avec en plus certains lieux qui font penser à des personnages.
On y r’vient à cette géographie parisienne euh Jean Echenozeuh, vous êtes l’auteur de Ravel on l’disait dans lequel vous retraciez les les dix dernières années d’la vie du compositeur, les petits travers euh, les les manies de cet homme. On va proviter (sick) de votr’présence pour euh rendre au maître du Boléro un peu d’sa grandeur avec ce presto de son concerto pour piano en sol majeur, et il est dans l’actualité.
Musique : pendant ce temps, les rameurs posent leur rame.
Le doigté agile et virtuose du pianiste espagnol Javier Perianes avec à la direction euh Josep Pons de l’Orchestre de Paris extrait d’un disque qui vient de paraître chez Harmonia Mundi consacré donc au français Ravel. Boléro le refrain du monde c’est aussi un documentaire que j’vous invite euh par ailleurs à revoir sur Arte, un documentaire consacré à ce tube de la musique classique multi repris et détourné partout dans le monde. Il a été diffusé là tout début janvier et il est donc visible en VOD. Ravel qui disait Jean Echenoz euh avec ce Boléro j’ai commencé tout petit euuuh on commence tout petit pour finir énorme. Sur cette question de la proportion, ça marche bien avec ce morceau…
Jean Echenoz essaie d’en placer une quelques secondes par dessus la voix qui brasse du vide en pilotage automatiqueuh : Il confirme et ajoute que Ravel détestait ce morceau...
Mais qui a fini par faire sa renommée…Ouais… Ça ça vous embêterait d’avoir le le plus grand dédain pour un d’vos livres et qu’ce soit lui qui qui finisse pareuh faire votre notoriété. Ça pas été l’cas avec le celui qui vous a valu un Goncoureuh…
Je vous passe la réponse, il y a plus de souffle embarrassé dans le micro qu’autre chose. Alors histoire de dire un machin, il va dire que non, il a tendance a pas trop relire ses précédents livres.
C’est d’la vraie ou d’la fausse humilité ça ?

On part euh marcher dans les pas euh d’un d’vos camarades euh écrivain, Patrick Modiano. C’est Paris pour lui aussi son Paris imaginaire et intemporel. Extrait où Modiano confirme que Paris gnagna imaginaire gnagna intemporel.
Est-ce que vous diriez pareil de votre Paris euh Jean Echenoz ?

Les lieux produisent de la fiction ils ne sont pas de simples décoreuh pour vous euh Jean Echenoz. Ça a été l’cas avec cette rue Erlanger qu’on retrouve dans dans Vie de Gérard Fulmareuh il y a eu deux faits divers hein qui s’y sont euh situés. C’est ça qui ont donné euh à à cetteuh rue ce ces possibles ficti...fictionnels pour vous ?

Oui
Vous ressentez pareil dans ce studio dans la Maison d’la Radio ? Vous pensez qu’c’est un lieu qui peut produire du fait divers aussi ?
Pourquoi pas enfin boh faut voir
Ah ah ah (La réponse était tordante parce que c’était la dernière et qu’il faut montrer qu’on s’est bien fendu la gueule pendant 6 heures 3 heures 1 heure 1/2 heure) merci beaucoup à vous Jean Echenoz d’être passé sur de cette grande table. Vie de Gérard Fulmard votre nouveau roman vient de paraître aux éditions de Mini Minuit, merci beaucoup.

Philaunet 

Philaunet
Admin

427
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Le communisme is the answer (pour Badiou/FC) - Lun 20 Jan 2020, 11:09

Merci pour les deux volets de tablinette avec, ou plutôt sans, Jean Echenoz. Du beau travail de transcription et de mise en forme !

Et aujourd'hui, l'invité ? Du gâteau (on a failli écrire "du gâteux") pour la rebelle de pacotille : le multi-invité Alain Badiou, communiste tendance maoïste revendiquée. Tout va bien à France Culture, on ne change pas de cap.

"Professeur émérite de l’École normale supérieure, romancier, dramaturge, passionné de mathématiques, Alain Badiou est l’un des principaux philosophes français contemporains et une figure majeure du champ intellectuel français à l’étranger. Défenseur du communisme, il est considéré comme une véritable une icône de la gauche radicale."

Il aurait été dommage de ne pas se faire son porte-voix une énième fois !

Le sujet ? "Aujourd’hui dominerait l’idée qu’il n’y a pas de choix global, mais seulement une voie unique : celle du capitalisme mondialisé. ". On se croirait, sur aoc, pardon, on est sur aoc, version podcast !

Développement écrit par Bourgois ou Bourmeau ou Broué ou Gesbert ou Rocquigny ou Rousset ou etc :  "Dans ce monde dominé par ce ''monstre'' qu’est le Capital, où l’on n’est rien si l’on n’est pas capitaliste, salarié ou consommateur".

Le projet porté par France Culture, non, par Alain Badiou ou les deux, on ne sait plus tant bonnet blanc et blanc bonnet : "Une Idée dont les principales articulations sont celles que défend le communisme (refus des inégalités et de la propriété privée, refus possible des frontières…) et qui doivent servir à un ''protocole de jugement'' pour la future ''Révolution''. Celle-ci ne pouvant marcher dans le système politique actuel, système à une seule voie, il s’agit, nous dit Alain Badiou, de la construire à l’extérieur. "

Le midi, c'est révolution communiste. France Culture, c'est aussi le podcast du journal l'Humanité.

Philaunet 

Philaunet
Admin

428
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Les communiqués communs de fc/aoc/lfi - Mer 29 Jan 2020, 20:07

"Elle s’adonne à la défense d’un comparatisme apte à rapprocher les expériences minoritaires dans leur diversité, dans l’idée que l’humanité est une et plurielle." Du franceculture.fr pur jus... (ce jour dans la Gt "idées").

Davantage ici avec énorme soupir La vie des idées n°189 :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t893p180-la-vie-des-idees#34779) a écrit: (...) ...Nicole Lapierre montre que deux types de société sont fondés sur la ressemblance dont aucune n’accepte les minorités telles qu’elles sont.  La première, (...) certains régimes nationalistes qui uniformisent leur population par la langue ou par les noms, notamment. L’autre, (…) des régimes démocratiques suggérant l’assimilation pour le bien des minorités (...)
Toutes deux baignent dans l’obsession de la visibilité des différences pour mieux s’en distinguer et l’exclure. Elles remontent les généalogies pour trouver une "goutte de sang noir", cherchent dans les noms de famille… dans une tyrannie du regard qui recréé un monde sans nuance. »
Les employésFC établissent quotidiennement l'équivalence entre régime nazi et régime démocratique à travers le management selon l'idole Chapoutot (les fans ne s'embarrassent pas de nuances et font le rapprochement souhaité : management moderne = nazisme, France actuelle = 3e Reich).

Idem dans ce numéro de la Gt I.  Le processus "totalitaire" d'un côté  :  "Nicole Lapierre montre que deux types de société sont fondés sur la ressemblance dont aucune n’accepte les minorités telles qu’elles sont.  La première, radicalement excluante, impose le rejet des minorités ou, dans un processus totalitaire, leur destruction. "

De l'autre... l'inclusion autoritaire  "qui implique la disparition de l’autre", Et qui la pratique ? La France pardi !  "L’autre, autoritairement incluante, prône l’assimilation des groupes minoritaires. Il s’agirait des régimes démocratiques  (...) ils défendent néanmoins un projet de domination culturelle et sociale qui implique la disparition de l’autre en tant qu’autre, au nom d’une vision dit progressiste."

France Culture dans ses descriptifs politiquement motivés et délirants. Dans 20 ans, certains se demanderont comment cet obscurantisme a pu prospérer si longtemps sur cette chaîne.

Philaunet 

Philaunet
Admin

429
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Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Jeu 30 Jan 2020, 09:56

Quand France Culture est mentionnée dans la presse (c'est rare), cela doit faire plaisir à la direction, Alain Badiou et le communisme: on oublie les morts et on recommence! * :
Peut-on imaginer un intellectuel participer à une émission sur France Culture et soutenir que «l’hypothèse nazie» est la meilleure solution pour la France d’aujourd’hui?
Son appel à «l’hypothèse communiste» sur France Culture - pourquoi faut-il qu’une radio publique, financée avec l’argent des contribuables, diffuse ce genre d’idées? - s’inscrit dans la continuité de son militantisme révolutionnaire.

* "Invité sur France Culture, Alain Badiou a proposé de «ressusciter l’hypothèse communiste». Nicolas Lecaussin dénonce l’aveuglement idéologique du milieu intellectuel français quant aux crimes commis au nom du communisme."

antonia 


430
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Re: La Grande table - Tirons la nappe ! - Ven 31 Jan 2020, 19:42

Une vie cachée.
C'est drôle, on a parlé d'Auschwitz  toute la semaine, mais on n'a pas trouvé moyen de parler de ce superbe film sorti dernièrement qui raconte comment Franz Jägerstatter, un homme jeune, autrichien, paysan des montagnes, chrétien, refuse de dire oui à l'Anschluss, seul de son village, puis refuse de combattre sous Hitler, est emprisonné, torturé, puis guillotiné. Il est soutenu jusqu'au bout par son épouse qui est l'objet de réactions haineuses des autres villageois et qui élève leurs trois petites filles.
Sans doute, l'héroïsme n'est-il pas une des valeurs mises en valeur par France Culture. Et puis, c'est un catho....alors, il ne compte pas. Il a été béatifié en 2007.

Philaunet 

Philaunet
Admin

431
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France Culture en relais d'apologie de crimes contre l'humanité - Sam 01 Fév 2020, 09:53

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t337p420-la-grande-table-tirons-la-nappe#34785) a écrit:Quand France Culture est mentionnée dans la presse (c'est rare), cela doit faire plaisir à la direction, Alain Badiou et le communisme: on oublie les morts et on recommence! *  (...)
* "Invité sur France Culture, Alain Badiou a proposé de «ressusciter l’hypothèse communiste». Nicolas Lecaussin dénonce l’aveuglement idéologique du milieu intellectuel français quant aux crimes commis au nom du communisme."
Badiou avait une passion pour les Khmers rouges responsables de plus d'1,5 million de morts, France Culture en 2020 continue à donner une tribune à celui qui prône le communisme sur les trois modes, léninisme, maoïsme et "polpotisme". Cent millions de morts ne sont apparemment rien pour Olivia Gesbert qui interviewe complaisamment l'impénitent maoïste.

La Grande table - Tirons la nappe ! - Page 43 Scree728

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Re: La Grande table - Tirons la nappe ! -

La Grande table - Tirons la nappe !     Page 43 sur 47

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