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BBC Radio 3 & Radio 4    Page 44 sur 101

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Ivan Turgenev, On the Eve / A la veille (1859) - Dim 23 Juin 2019, 10:11

Comment remettre la radio culturelle à l'endroit ? En diffusant de belles adaptations radiophoniques littéraires et en en donnant le goût par une promotion active sur les ondes.

En 1993, BBC 4 produisait une mise en scène radiophonique de On the Eve ["A la veille"] d'Ivan Tourgueniev en deux fois une heure.

Qu'en dire ? C'est très bien joué et la création du climat sonore de l'été dans la première partie (oiseaux, insectes) est une grande réussite. S'écoute évidemment au casque.

Vu que Tourgueniev met une femme, Elena, au centre de son intrigue, on pourrait imaginer que France Culture adapte et même adaptât cette œuvre d'autant que l'auteur est, comme l'écrivait Le Point en mai 2018, le plus français des auteurs russes. Ce ne serait néanmoins pas sans risque vu le niveau affligeant des lectures/spectacles données en public et diffusées secondairement à l'antenne (cf. Gatsby le kéké à fond les manettes et La fiction, n°302).

4 Extra Debut. Set on the eve of the Crimean war, an upper-class Russian woman falls for a Bulgarian revolutionary. Stars Amanda Root.

Who will Elena fall in love with? The artist, Shubin or the philosopher Bersyenev? Then she meets a real hero, Insarov.

Dimitri Insarov disappears suddenly having fallen in love with upper class Russian Elena.

Insarov's sudden disappearance is bewildering to Elena. But she is determined to love him, whatever the cost.


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Toby Stephens, grand lecteur de ''The Good Soldier'' de Ford Madox Ford - Sam 29 Juin 2019, 08:38

Voici une lecture qu'il faut écouter dans le silence ("faut-il" écouter quoi que ce soit dans le bruit ?), car l'interprétation de Tobie Stephens est du grand art et la description psychologique que fait l'écrivain des relations entre les deux couples est fine et méticuleuse. Dix fois 14 minutes pour faire le tour de ce roman qui a fait l'objet d'une belle recension dans Libération sous la plume de François Rivière le 19 janvier 1995 "Le bon soldat"": Don Juan gentleman :
Le Bon Soldat, un livre paru en 1915 (...) dont Graham Green prétend qu'il fut «le meilleur publié depuis la mort d'Henry James». Etude de moeurs impitoyable, échappant miraculeusement au glamour parfois éprouvant du roman édouardien, le Bon Soldat a conservé par-delà le temps sa force et sa singularité. Le narrateur est américain et son ton détaché, empreint d'ironie, déroule sous nos yeux le drame de la trahison conjugale (...)
Ce joyau de fiction né de la plume d'un ardent groupie des plus grands écrivains du début de ce siècle réussit le tour de force de ne ressembler à aucun autre, voire même d'en enfoncer plus d'un, par sa modernité et son cynisme impudent.
Ford Madox Ford - The Good Soldier Episode 1 of 10 - Tue 18 Jun 2019.

A tale of a friendship between two seemingly happily married couples and the web of deception woven around a long-standing affair.

Set in early 20th century Europe, Ford Madox Ford's classic tale of passion and deceit abridged in ten parts by Lu Kemp.


Read by Toby Stephens. Producer: Kirsty Williams. First broadcast on BBC Radio 4 in 2008.

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L' étourneau de Shakespeare - Lun 01 Juil 2019, 22:33

Shakespeare's Starling* 01-07- 2019



Une petite demi-heure follement originale entre ornithologie et théâtre, entre acclimatation d'une espèces naturelle, dégâts pour l'agriculture et beautés de l'oiseau. Zoë Comyns, "Multi award-winning radio producer"   réalise un documentaire très stimulant. L'on y entend tous les intervenants ci-dessous, un étourneau répéter les mots qu'il a appris, un acteur jouer la scène de Henry IV où l'étourneau est l'instrument d'une vengeance**.

Le genre de production qui ne viendrait pas à l'esprit de France Culture. Forcément cette émission a été produite par l'une de ces multiples boîtes de production indépendantes qui nourrissent si richement l'antenne de la BBC, ici la maison New Normal Culture. À Radio France, où l'on se croit comme dans Avis critique, "Carrément Dieu", les personnels se braquent contre une réforme de l'audiovisuel qui permettrait cet apport d'oxygène. Voilà pourquoi les auditeurs français doivent se taper des productions maison d'un conformisme et d'un ennui mortels.

* How did Shakespeare's single starling take down a passenger plane and wreak environmental havoc across America?
There are hundreds of references to birds in Shakespeare's work, some many times over. But the starling is only mentioned once - in Henry IV Part 1 - and yet this speckled bird is now one of the most hated birds in the US. Multi award-winning radio producer Zoë Comyns explores how one man's Shakespeare-inspired folly continues to have a dire ecological impact more than a century later. (...)

The programme features:
Professor James Shapiro from Columbia University,
Professor Paul Menzer of Mary Baldwin University,
the cast of the American Shakespeare Center - including KP Powell as Hotspur,
Joe di Constanzo from the American Museum of Natural History,
Dan Rausch from Washington DC Department of the Environment,
environmental historian Harriet Ritvo,
and pet shop owner and nature educator Laurel Zoet.
It also includes Laurel's pet bird Pip the starling, who has quite a lot to say for himself.

**Henry IV Part 1 Act I, Scene 3
Hotspur (Henry Percy). Nay, I will; that's flat:
He said he would not ransom Mortimer;
Forbad my tongue to speak of Mortimer;
But I will find him when he lies asleep,
And in his ear I'll holla 'Mortimer!'
Nay,
I'll have a starling shall be taught to speak
Nothing but 'Mortimer,' and give it him
To keep his anger still in motion.

Curly 

Curly

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Percussion at lunchtime - Mer 10 Juil 2019, 13:53

Percussion explorations with the Colin Currie Quartet :

Trois pièces récentes constituent l'attraction principale de ce concert, suivies de la première partie de Drumming de Steve Reich composé au tout début des années 70. 

- "Mallet Quartet" de Joseph Pereira (2013)




- "4 marimbas" (2016) de Kevin Volans, compositeur sud-africain. Musique minimaliste, qui rappelle un peu celle de Morton Feldman, en fortissimo toutefois, Feldman étant adepte des ppp (molto pianissimo).
- "Vibra-Elufa", une des dernières compositions (2003) de Stockhausen, pour vibraphone seul. 

Hormis la pièce de Reich, compositeur peu apprécié par l'auteur de ces lignes, c'est un petit concert plus attachant qu'il n'en a l'air au premier abord. Preuve qu'à l'heure du lunch il est possible de passer de la musique plus "contemporaine". Ceci dit pour France Musique qui aime bien cloisonner les genres. 
Pour rappel, il est fréquent que les orchestres intègrent des créations ou des pièces récentes dans un programme constitué de pièces plus anciennes, créant des liens entre des musiques d'époques différentes.



Dernière édition par Curly le Mer 17 Juil 2019, 11:13, édité 1 fois

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Honni soit qui Mallet pense - Mer 10 Juil 2019, 19:57

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t13p430-bbc-radio-3-radio-4#33446) a écrit:Percussion explorations with the Colin Currie Quartet :

Trois pièces récentes constituent l'attraction principale de ce concert, suivies de la première partie de Drumming de Steve Reich composé au tout début des années 70.
Merci pour cette recommandation. Le programme des ''Lunchtime concerts'' de BBC3 mérite d'être régulièrement consulté.

À propos du percussionniste, voir la recension de la série ''Percussion Century'' par Colin Currie
Merci encore pour cette information complémentaire. La naïveté de la phrase introductive au projet de Joseph Pereira (né pourtant en 1974) peut donner à sourire (au minimum) : "I have always found it fascinating to discover ways to manipulate sound-how notes are played and more importantly what happens after you play them and how they resonate or speak in different ways".

La séquence de concert pose question : le quatuor et le chef savent qu'ils sont filmés. Donnent-ils un spectacle ou font-ils de la musique, ou les deux ? Que vaut cette pièce écoutée sans les images ? Je "verrai" plus tard en marchant avec le concert. À suivre...
(...) Pour rappel, il est fréquent que les orchestres intègrent des créations ou des pièces récentes dans un programme constitué de pièces plus anciennes, créant des liens entre des musiques d'époques différentes.
Vaste sujet de discussion.

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Marimba et autres percussions - Jeu 11 Juil 2019, 15:49

Suite du post 435 concernant
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t13p430-bbc-radio-3-radio-4#33446) a écrit:Percussion explorations with the Colin Currie Quartet :

Trois pièces récentes constituent l'attraction principale de ce concert, suivies de la première partie de Drumming de Steve Reich composé au tout début des années 70.

- "Mallet Quartet" de Joseph Pereira (2013)
Comme je le supposais, la pièce s'apprécie mieux sans les images. Peut-être la plus intéressante des quatre. Mi-sérieusement, je dirai qu'elle permet de se réconcilier avec le bruit fait lors du rangement d'assiettes en faïence dans un placard et avec le transport de bouteilles vides vers un conteneur de recyclage. Les "performances" sonores contemporaines ont cela de positif qu'elles vous font découvrir le monde sonore qui vous entoure.
- "4 marimbas" (2016) de Kevin Volans, compositeur sud-africain. Musique minimaliste, qui rappelle un peu celle de Morton Feldman, en fortissimo toutefois, Feldman étant adepte des ppp (molto pianissimo).
Mortel ennui. Et ce n'est pas dû au marimba, car on se souvient d'Adélaïde Ferrière suite.
- "Vibra-Elufa", une des dernières compositions (2003) de Stockhausen, pour vibraphone seul.
Stockhausen a la chance de s'appeler Stockhausen, c'est probablement pour le son de son nom (chtokaozen) qu'on se rappelle ses productions.
Hormis la pièce de Reich, compositeur peu apprécié par l'auteur de ces lignes, c'est un petit concert plus attachant qu'il n'en a l'air au premier abord. Preuve qu'à l'heure du lunch il est possible de passer de la musique plus "contemporaine". Ceci dit pour France Musique qui aime bien cloisonner les genres.
La pièce de Reich que Sarah Mohr-Pietsch, habituée aux jugements emphatiques, trouve "utterly fascinating"  est elle aussi d'un ennui à mourir. Redonnez-nous "Different trains" ! Fred de Rouen sur Steve Reich.
Pour rappel, il est fréquent que les orchestres intègrent des créations ou des pièces récentes dans un programme constitué de pièces plus anciennes, créant des liens entre des musiques d'époques différentes.
L'idée est surtout  de faire connaître ou d'imposer un répertoire contemporain à un public qui n'en est pas friand. Les liens entre répertoire classique occidental et contemporain (les 30 dernières années) sont souvent ténus.

Curly 

Curly

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Réponse percussive - Jeu 11 Juil 2019, 17:53

Une réponse lapidaire concernant le compte-rendu lapidaire du concert de percussion Percussion explorations.

Je réponds aux citations tirés des deux posts précédents.

Concernant Mallet Quartet de Joseph Pereira : 
La vidéo n'a rien de particulier.
"Donnent-ils un spectacle ou font-ils de la musique, ou les deux ? "

Les deux : c'est un concert.

"Mi-sérieusement, je dirai qu’elle permet de se réconcilier avec le bruit fait lors du rangement d’assiettes en faïence dans un placard et avec le transport de bouteilles vides vers un conteneur de recyclage. Les « performances » sonores contemporaines ont cela de positif qu’elles vous font découvrir le monde sonore qui vous entoure."

Retour du cliché n°1, sur la musique du XXème siècle (oui car même les œuvres  Stravinsky sont du bruit pour pas mal de monde...)


"Mortel ennui."

Ou musique minimaliste, cela dépend de l'écoute que l'on en fait.
Piano & string quartet de Morton Feldman est à mon humble avis magnifique, mais il ne s'y passe pas grand chose. Et c'est dans ce "pas grand chose" qu'il faut se laisser embarquer.

On continue, cliché n°2, Stockhausen, le compositeur qui arrache les tympans.


"Stockhausen a la chance de s’appeler Stockhausen, c’est probablement pour le son de son nom (chtokaozen) qu’on se rappelle ses productions."

Étrangement, sa musique est toujours jouée. 
Retour à Stravinsky : du bruit. Mais avec du bruit, on peut faire de la musique.

Steve Reich 
"La pièce de Reich (...) est elle aussi d’un ennui à mourir. Redonnez-nous « Different trains » "
Drumming est une pièce majeure de Reich. Mais on passe d'une musique minimaliste à une musique répétitive que je trouve agressive. Le principe du déphasage est la seule idée de toute l'œuvre de ce compositeur. Elle passe néanmoins mieux sur ses œuvres percussives. "Different Trains", c'est de l'art pompier : l'écriture pour cordes, académique, est d'une grande pauvreté.

Et pour finir,
"L’idée est surtout  de faire connaître ou d’imposer un répertoire contemporain à un public qui n’en est pas friand. Les liens entre répertoire classique occidental et contemporain (les 30 dernières années) sont souvent ténus."

Cela reste de la musique écrite occidentale. Et suivant les compositeurs, les liens ne sont pas toujours aussi ténus. Le programme d'un concert n'est pas un mélange de n'importe quoi. Et le public peu friand, c'est celui qui ne supporte pas Stravinsky, voire Debussy. Le public de concert classique est essentiellement conservateur. 
Après il existe des programmations entièrement "contemporaines". 
La création de "Déserts" de Varèse avait fait scandale car l'essentiel des spectateurs était venu voir/écouter la 1ère symphonie de Tchaïkovsky. C'est dire le malentendu.

Après, cela reste l'avis d'un pauvre petit amateur de musique.

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''Celebrating a summer of love with songs and dances of...'' - Dim 14 Juil 2019, 21:12

Loin de la musique de notre temps discutée dans les quatre posts ci-dessus et auxquels j'ai donné une suite dans La contemporaine, voici un programme classique pour une émission (''Early Music Late'', essentiellement le XVIIe s.) qui propose chaque semaine le meilleur des concerts de musique ancienne, commentés ou non, Summer Early Music Festival, Prague 30-06-2019.

Belle présentation de Simon Heighes (qui ne fait pas le clown comme un Clément Rochefort à France Musique) qui traduit les titres et résume les poèmes chantés. Compositeurs au programme : Andrea Falconieri, Giovanni Maria Trabaci, Stefano Landi, Barbara Strozzi, Jowan Merckx, Francesca Caccini, Ano Nymous, Alonso Mudarra, Adriaan Willaert

* Celebrating a summer of love with songs and dances of late-Renaissance Italy in a concert given at Prague's Troja Castle. Soprano Lore Binon, recorder player Jowan Merckx, lutenist Sofie Vanden Eynde and harpist Sarah Louise Reidy bring us the full gamut of love, from the cicada who hopes to die singing in the heat of the day to the tears of an abandoned lover. Simon Heighes presents

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Le résultat d'un coaching vocal : Hannah French métamorphosée - Lun 15 Juil 2019, 11:28

Il avait été question de la présentatrice Hannah French et de sa voix dans ce post d'il y a deux ans, Cipriano de Rore (1515 ou 1516-1565), par Hannah French. La voix et le ton d'un ou une guide d'émission étant ce qui me fait suivre cette dernière ou non, j'avais abandonné toute écoute des programmes de cette présentatrice.

Et voilà qu'Hannah French, on se prend à douter que ce soit effectivement elle, revient, vocalement métamorphosée, dans "The Early Music Show" pour Leonardo: Music and Science. Elle a dû énormément travailler son art de la présentation et la BBC lui dire qu'on ne l'avait pas embauchée pour ses beaux yeux (contrairement à ce qui se fait à France Culture).

Je rêve qu'un formateur comme le baryton Jean-Philippe Lafont (cf. ''Le baryton Jean-Philippe Lafont raconte comment il a coaché la voix d’Emmanuel Macron'') réunisse les présentatrices de France Culture pour leur donner de vigoureux conseils en matière de débit, d'articulation, de modulation et d'accentuation. Et qu'au final un test soit réalisé à l'issue duquel ce serait réussite ou dehors. Vu le travail qu'elle a à faire, Olivia Gesbert serait sans doute l'une de celles que l'on n'entendrait plus à l'antenne...

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Ces Anglais sont fous ! - Mar 16 Juil 2019, 10:30

Au lieu de diffuser matin, midi et soir de l'actualité sociopolitique, de la catastrophe imminente, du féminisme à tire-larigot, de la corruption à tous les étages (sauf à France Culture qui est un modèle de vertu en tous domaines), la BBC programme des émissions scientifiques tantôt avec une chimiste astronome, Ewine van Dishoeck on cosmic chemistry, tantôt avec une généticienne, DNA detective Turi King ou encore aujourd'hui, le pire du pire : une géologue ! Katherine Joy on moon rock.

Le délire radiophonique se poursuit (voilà qui doit les éloigner des 4% d'audience visés par Mme Treiner en France) avec une présentation des créateurs de parcs urbains, dans la série Parkmasters en rediffusion John Claudius Loudon and the Derby Arboretum ou encore avec une mise en ondes du livre du dermatologue, Monty Lyman, The Remarkable Life of the Skin.

Question : comment avec ça les auditeurs britanniques peuvent-ils comprendre le monde contemporain, s'interroger sur la société et se mobiliser en vue de sa refondation ?

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Dominique Boutel, virée de France Musique, retrouvée sur la BBC... - Sam 20 Juil 2019, 08:09

Il y a quand même beaucoup d'ironie à voir que de grandes pointures de la radio culturelle française, virées au profit de médiocres animatrices, se retrouvent sollicitées par des radios étrangères. Ainsi de Gilles Cantagrel, ex producteur des Contes du jeudi de France Musique, invité sur Radio Canada ou encore de François Hudry retourné à la Radio Suisse, par exemple.

Ce n'est donc pas sans plaisir que l'on écoute Dominique Boutel traduire en anglais les propos de la violoncelliste française Marie-Thérèse Grisenti dans le passionnant numéro de Sunday Feature Cristiani and Her Cello*.


* Dr Kate Kennedy explores the life of pioneer 19th-century cellist Lise Cristiani and investigates the profound bond she developed with the instrument she called 'husband'. Perhaps the first female cello virtuosa, Dr Kennedy finds out what makes her a trailblazer from her playing position to the extraordinary journey she undertook through some of the most remote areas of Russia.

Very little is known of Lise Cristiani's life, but tantalising references remain. She is the person to whom Mendelssohn's Song Without Words for cello and piano was dedicated, and her 1700 Stradivarius still bears her name. Dr Kennedy travels to Paris, the city of Cristiani's birth, and to Cremona, the city of her cello's birth, to help piece together the life and artistry of this remarkable woman.

Dr Kennedy, herself a cellist, speaks to Julian Lloyd-Webber and Natalie Clein, as well as to the luthier Charles Beare. In Paris, the cellist Marie-Thérèse Grisenti and the journalist Dominique Boutel, who have become fascinated by Cristiani, explore her life and also her repertoire. In conjunction with the pianist and Mendelssohn historian Prof. Larry Todd, they discuss the power and the significance of Mendelssohn’s Song Without Words, and thanks to Larry Todd, we hear for the first time another piece, still unpublished, that is dedicated to her. Throughout the programme we hear a wide variety of music from Bach, Chopin, and Mendelssohn, to Delius and Bloch.

We hear Cristiani’s voice through her letters, and Dr Kennedy tries too to find the voice of her cello, asking whether an instrument can tell us anything about the player who spent so many emotional and life-changing experiences with it.

Producer: Philippa Geering

A 7digital production for BBC Radio 3

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