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Accueil / France Culture

La Compagnie des auteurs    Page 2 sur 5

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Re: La Compagnie des auteurs - Jeu 21 Avr 2016, 21:24

Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t747-la-compagnie-des-auteurs#25570) a écrit:En fait, Sandrine Treiner n'est que directrice des programmes de France Culture, et à voir sa tête on se dit qu'elle doit se promener un peu trop près des rayonnages encombrés de lourds volumes, car elle arbore un magnifique coquard à l'oeil droit.

Plutôt l'œil gauche, me semble t-il (quoique le droit ne paraît pas totalement indemne non plus), ce que le cruel cameraman n'a pas manqué de mettre en valeur avec un très, très gros plan à la Sergio Leone...

La Compagnie des auteurs - Page 2 Captur12

L'image qu suit l'intervention de Sandrine :

La Compagnie des auteurs - Page 2 Captur10

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Merci pour vos précieux éclairages - Le reste est silence - Mar 26 Avr 2016, 16:17

Rowan(https://regardfc.1fr1.net/t747-la-compagnie-des-auteurs#25578) a écrit:
Plutôt l'œil gauche, me semble t-il (quoique le droit ne paraît pas totalement indemne non plus), ce que le cruel cameraman n'a pas manqué de mettre en valeur avec un très, très gros plan à la Sergio Leone...

L'image qu suit l'intervention de Sandrine :
La Compagnie des auteurs - Page 2 Captur10

Ah ah excellent !! Ayant visionné le truc à la sauvette (d'ailleurs accroché uniquement par la présence de Chaliand) je n'avais point remarqué cette cocasse conjonction de coordination.

Merci en tous cas du tuyau, et d'avoir réussi à récupérer l'émission. Je ne peux pas la visionner because mon PC est vraiment pourri. Mais je me souviens distinctement que c'est le gonflement sous l'oeil droit de Sandrine qui était sérieusement assombri dans le tout premier plan ou elle apparait (cadrage quasi 'plan américain"). De près, on dirait bien que l'effet s'inverse avec ce gros plans sur un regard ravageuré qui a de quoi inquiéter Laureen Bacall herself. Est-ce une facétie de l'éclairage ?


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Re: La Compagnie des auteurs - Mar 26 Avr 2016, 16:52

Il y a une demi-heure en attrapant au vol la fin du deuxième numéro de cette semaine, j'entends Bébé-Mathieu qui s'interroge sur le style de Jules Verne. Première nouvelle : il connait le mot. Avouez qu'il y a de quoi être surpris. Après la longue lecture d'un extrait (moment fort agréable, surprise inattendue sur cette radio du gloussement) suit l'analyse du style de Jules Verne. Un style relativement impersonnel que l'invité -on trouvera son nom dans les fiches- qualifie de 'mat'. C'est plutôt une bonne formule je crois : un style sans effets c'est tout de même un style, dit-il, et en plus c'est moderne. Là il est un peu gonflé de qualifier de 'moderne' un style sans effets ; c'est même de sa part prendre un risque sur une radio où l'on abuse des effets de manche et où l'on ne se refuse aucune facilité. Donc jusque là après 3 minutes d'émission je me sentais plutôt d'accord.

Malheureusement ça se gâte quand dans le même souffle, l'invité ne trouve comme référence comparable -style mat, merci de suivre- que : Lautréamont et Houellebecq. Pas de chance : le premier est un grand délirant qui abuse des images stupéfiantes, tandis que le second écrit comme  un cochon, torchonné donc pas mat du tout. Comme un cochon oui j'insiste, Houellebecq écrit comme un cochon sauf quand il se paye le luxe de parodier Lautréamont, justement ; c'est le cas dans Extension du domaine de la lutte avec sa fameuse fable du teckel mis à mort par les sauvages. Hormis ces brillants exercices de style qui parsèment ses romans, chez Houellebecq on a plutôt l'impression de lire du premier jet jamais rectifié, jamais remis en forme. Peut-être est-ce volontaire, contrairement à Marie Darieussecq, qui elle aussi rédige comme un lycéen un peu imaginatif qui s'essaierait à l'écriture. Bref pour la forme, Houellebecq c'est pas du style mat c'est du style brouillon. Et Lautréamont c'est carrément un baroque, et démesuré même. Non, s'il fallait citer un auteur d'envergure capable à la fois de faire jeu égal avec Jules Verne et de s'exploser dans le style mat, il aurait été plus juste de signaler un Simenon, ou éventuellement si l'on est contraint par le cahier des charges de la maison, disons Dgeorges Perec dont le style n'est pas logé dans la rédaction mais tout entier dans la démarche intellectuelle.

Un peu déçu donc je m'apprête à couper pour ne pas entendre les dernières minutes et aussi pour ne pas voir débarquer à 16h pétantes le producteur-toubib toujours aussi mal coiffé, quand soudain j'entends les derniers pépiements de Bébé-Mathieu tentant de comprendre pourquoi l'invité -on trouvera son nom dans les fiches- qualifie de 'narcissique' cette ambiance intellectuelle qui réunit Darwin, et la psychanalyse. Mais pourquoi la psychanalyse est-elle narcissique, demande à plusieurs reprises le digne rejeton de cette maison dont les deux piliers intellectuels sont Marx et Freud. J'ai bien dit piliers intellectuels, et non piliers idéologiques. Car France Culture reste imprégnée de l'intellect des années 60 et 70, quand on prenait encore ces deux charlatans pour des grands savants, quand même on ne s'imaginait pas qu'il pût se trouver dans leur travaux quelque débordement idéologique que ce soit. Demander sur un ton quasi-offensé pourquoi la psychanalyse est narcissique, voila quel fut aujourd'hui juste avant le coup de sifflet de l'arbitre, le dernier tir au but de Bébé-Mathieu dont la fiche wikipedia dira probablement un jour qu'il a été nourri au sein les jours impairs par Laure Adler et par Jean Lebrun les jours pairs.


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Philaunet 

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Récupération de Nicolas Bouvier - Jeu 19 Mai 2016, 20:46

Puisque France Culture met en haut de page avec grande photo le portrait de Nicolas Bouvier, voyons ce que nous dit le second épisode (le premier a été mentionné ici). Attention, prenez une respiration avant de lire : "Nicolas Bouvier a parcouru les routes tout au long de sa vie et traversé de longues aventures, qui se sont retrouvées inscrites au cœur de ses romans et récits comme ses plus fameux L'Usage du Monde d'abord publié à compte d'auteur en 1968, Chronique Japonaise en 1975, Le Poisson Scorpion en 1982 publié chez Gallimard jusqu'à Histoire d'une image en 2001, des romans tous réunis dans la collection Quarto de Gallimard en 2004."

Passons sur l'écriture complètement déstructurée et voyons le fond (si l'on peut dire) : "des romans tous réunis dans la collection (...)".

Nicolas Bouvier n'a écrit aucun roman. Mais un descriptif d'émission dédiée à la littérature (plutôt à la vie d'auteurs) se devait de parler des "romans" de Nicolas Bouvier...

Nicolas Bouvier 2/4

Il avait été question sur ce forum de Nicolas Bouvier suite à une très belle émission de la RTBF, billet Les îles d'Aran - le Dim 15 Nov 2015

Philaunet 

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Marie Richeux a un jumeau sur France Culture... - Jeu 16 Juin 2016, 19:31

Il semble évident que personne n'écoute La Compagnie des auteurs... Et pour cause. Reste que j'y ai fait une découverte aujourd'hui : le Marie Richeux masculin ("fluidité des genres" oblige...). C'est... Matthieu Garrigou-Lagrange, dit Bébé Mathieu (chez Nessie).

Écoutons cette question à la mode Richeux, c'est-à-dire improvisée et vide de sens, mais qui tente de faire croire à une signification en donnant du tonus au mot "pensée" grâce à un inesthétique accent tonique sur la première syllabe du  mot : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-16.06.2016-ITEMA_21011591-1.mp3" debut="09:06" fin="09:28"]

Matthieu Garrigou-Lagrange pense également, dans le grand mouvement nombriliste de la station, que si un chercheur fait un travail, c'est d'abord parce qu'il est touché (l'émotion d'abord) et non par défi intellectuel ou pour présenter un travail à un public :  [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-16.06.2016-ITEMA_21011591-1.mp3" debut="05:49" fin="06:18"]

On remarque à chaque fois combien l'intervenant est gêné pour répondre, ici, son euhhhh semble signifier "Mais qu'est ce que c'est que cette question d'ignare !". Parce que pour Matthieu Garrigou-Lagrange, la correspondance ne peut être que "la vie quotidienne" ou "la chronique de l'actualité" (MGL lit trop d'auto-fictions et de blogs d'infos...) [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-16.06.2016-ITEMA_21011591-1.mp3" debut="20:20" fin="20:47"]. Le producteur ne doit pas avoir comme livre de chevet  la correspondance entre Sand et Flaubert dans laquelle ceux-ci échangent leurs convictions sur l'art littéraire...

C'était George Sand 4/4 Dix-huit mille lettres!

Avec, dans le descriptif,: "Pour ce dernier temps consacré à la romancière George Sand (1804-1876), nous nous plongeons dans les nombreuses correspondances, qu'elles soient intellectuels, politiques ou amoureuses, (...)" ["des correspondances intellectuels", ben voyons !]

Philaunet 

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Voyage avec un âne dans les Cévennes - Ven 08 Juil 2016, 21:39

Une belle maîtrise de l'entretien, une évidente préparation et un intérêt non dissimulé, voilà les qualités de Mathieu Garrigou-Lagrange (outre son beau timbre de voix) dans le dernier numéro de la Compagnie des auteurs consacré à Robert-Louis Stevenson : "En première partie, nous voyageons dans les Cévennes, sur les traces du roman Voyage avec un âne dans les Cévennes, premier récit de voyage de R.L. Stevenson publié en 1879, qui l'initiera à la marche et qui fera date au point de devenir une randonnée célèbre, intitulé Le Chemin de Stevenson avec Eric Poindron, écrivain, auteur de Belles étoiles, avec Stevenson dans les Cévennes, Flammarion (2001), il vient d’écrire la préface de l’ouvrage 76 Clochards Célestes ou presque aux éditions Curiosa & Caerera"

J'ai beaucoup aimé le propos d'Eric Poindron même s'il surévalue quelque peu la qualité littéraire du récit de voyage du jeune écrivain. Il a réellement approfondi le sujet littéraire et humain et ne joue pas au vain imitateur. Sont ajoutées des réflexions intéressantes sur l'art du récit de voyage, notamment sur l'écart ou non entre la réalité vécue et le récit. Mathieu Garrigou-Lagrange relance l'écrivain avec discrétion et pertinence, jamais en prenant sa place (on ne veut pas penser comment le Gilles Lapouge voyageur serait intervenu pour faire de l'émission sa propre tribune comme c'était autrefois le cas à Agora - avant n'est pas toujours mieux...).

Petit regret, mais le temps imparti était-il peut-être trop court, l'absence dans la discussion des dessins de voyage de l'écrivain. Il aurait fallu rappeler que Stevenson était un bon dessinateur qui, à l'instar de Victor Hugo pour  Le Rhin, illustrait ses pérégrinations (voir par exemple les vues inspirantes du Château Beaufort de Goudet sur Loire et du village de Lantriac*).

Merci à  Mathieu Garrigou-Lagrange pour ce moment de qualité.  

*Robert-Louis Stevenson, The Cevennes Journal, Notes on a Journey Through the French Highlands, Mainstream Publishing Company, 1978, page 80.

La bibliographie aurait pu ou dû contenir l'indispensable Journal de Route en Cévennes des éditions Privat/Club Cévenol (1978)

Philaunet 

Philaunet
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Miguel de Cervantès, France Culture se repose sur les archives - Sam 20 Aoû 2016, 08:59

Le médiateur n'a pas répondu à cette accusation portée sur France Culture et publiée le 2 mai sur son site. Il en avait pourtant les moyens et aurait pu ainsi informer les lecteurs et auditeurs de la chaîne. Le courrier fulminant :

"Et Cervantès ?
Isabelle TAILLANDIER 02/05/2016 à 10:57:16 France Culture
Je vois la quantité d'émission consacrée à Shakespeare et me demande... où est passé Cervantès dont on commémore aussi les 400 ans de sa disparition. Est-ce parce qu'il est moins objet de scandale (on est sûr que c'est lui qui a écrit les oeuvres publiées sous son nom) ou est-ce une fois de plus la preuve d'une culture scandaleusement monothématique ? Que je sache, le Quichotte est le livre le plus lu et vendu dans le monde après la Bible ; Cervantès est considéré comme l'inventeur du roman moderne (relisez votre Marthe Robert et son Roman des origines et origines du roman). Je n'ai rien contre Shakespeare que j'aime beaucoup mais, en VRAIE littéraire, je m'intéresse à TOUTE la littérature, pas à l'image de la culture qui ne met au firmament que quelques noms et qui de fait met seulement en évidence que la pauvreté culturelle des journalistes qui font les programmes. Pour une radio qui s'appelle France Culture, c'est franchement problématique. D'autant que les trois émissions que j'écoute régulièrement me satisfont pleinement. Alors là, vous avez été complètement à côté de la plaque et oui, je suis en colère car vous n'avez pas été à la hauteur."


Il suffit pourtant de faire "France Culture/Miguel de Cervantès" pour trouver un paquet d'émissions diffusées durant le premier semestre 2016 : Miguel de Cervantès .

À quoi l'auditrice pourrait répondre : oui, mais la plupart sont des émissions d'archives diffusées la nuit par maître Garbit et l'on ne trouve qu'une création documentaire de 2016 à la Compagnie des Auteurs : Cervantès, une vie de l'épée à la plume.

Que vaut-elle, d'ailleurs cette série de quatre fois 55 minutes sous la houlette de Mathieu Garrigou-Lagrange ?

NB. La présence, dans le numéro 2, de la traductrice Aline Schulman est certainement la garantie de propos intelligents (l'introduction de sa traduction au Seuil est passionnante).

Philaunet 

Philaunet
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« Cervantès, une vie de l'épée à la plume » - Lun 29 Aoû 2016, 16:13

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t747p10-la-compagnie-des-auteurs#26573) a écrit: (...) l'on ne trouve qu'une création documentaire de 2016 à la Compagnie des Auteurs : Cervantès, une vie de l'épée à la plume.

Que vaut-elle, d'ailleurs cette série de quatre fois 55 minutes sous la houlette de Mathieu Garrigou-Lagrange ?

NB. La présence, dans le numéro 2, de la traductrice Aline Schulman est certainement la garantie de propos intelligents (l'introduction de sa traduction au Seuil est passionnante).
[/i]
Désolé de faire les questions et les réponses... Le premier numéro Cervantès, une vie de l'épée à la plume mérite vraiment l'écoute grâce à l'érudit, au savant, au passeur, "Jean Canavaggio, Professeur émérite de littérature espagnole de l’Université Paris X Nanterre, éditeur de la Pléiade Cervantès et traducteur et auteur d'une biographie éditée en 1986, rééditée en 1997 chez Fayard". Les interventions de Mathieu Garrigou-Lagrange sont très honorables, il garde une certaine distance et une fois encore a préparé son sujet.

Avec Jean Canavaggio, on est en très bonne compagnie.

Nessie 

Nessie

19
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Canavaggio de nuit - Mer 31 Aoû 2016, 14:52

Philaunet a écrit: Le premier numéro Cervantès, une vie de l'épée à la plume mérite vraiment l'écoute grâce à l'érudit, au savant, au passeur, "Jean Canavaggio, Professeur émérite de littérature espagnole de l’Université Paris X Nanterre, éditeur de la Pléiade Cervantès et traducteur et auteur d'une biographie éditée en 1986, rééditée en 1997 chez Fayard". Les interventions de Mathieu Garrigou-Lagrange sont très honorables, il garde une certaine distance et une fois encore a préparé son sujet.

Avec Jean Canavaggio, on est en très bonne compagnie

Si j'ai bien compris l'organisation de La compagnie des auteurs, on change de sujet tous les lundis et d'invité tous les jours (et de caleçon tous les mois ?).

J'en conclus que Jean Canavaggio aura cette semaine 3 occasions de se faire regretter, et Philaunet 3 occasions de pester contre la rotation des invités. Les 3 autres seront-ils aussi bons ? Moins bons ? Une fois l'un une fois l'autre ?

Anattendant que Philaunet aille s'acheter un karcher pour rincer les plus mauvais des 3 restants, je conseille  à ceux qui voudraient retrouver Jean Canavaggio.... d'aller le chercher dans une récente Nuit spéciale. De Nuits spéciales Cervantès, France Culture en fait une tous les 10 ans. Jean Canavaggio était de la dernière avec Roger Chartier pour des entretiens plutôt instructifs (dont voici le troisième) d'ailleurs même Christine Goémé en a oublié d'être lourdingue, c'est dire !!  

On pouvait aussi entrer dans la série d'entretiens par le début mais ensuite couic on était dans l'impasse. Ne me demandez pas pourquoi l'une des trois pages donne les 2 liens vers les autres tandis que la page 1 n'envoie pas vers la 2, ne me le demandez paaaaaas j'ai trop peur de connaître la réponse pour cette raison je n'ouvre même pas la 2, trop peur qu'elle me pète au nez ce site est trop mal foutu.


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julie31 


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Jean Canavaggio - Mer 31 Aoû 2016, 17:07

Merci pour les bons tuyaux! Je vous suis avec intérêt et reconnaissance, cela m'évite d'écouter le direct...
Pour les podcasts, j'ai trouvé tout - ou au moins il me semble - ici:
http://radiofrance-podcast.net/podcast09/rss_13915.xml
D'ailleurs, une raison pourquoi je préfère personnellement les podcasts RSS plutôt qu'iTunes

Philaunet 

Philaunet
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Aline Schulman et Florence Delay évoquent l'oeuvre de Cervantès - Mer 31 Aoû 2016, 19:09

Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t747p10-la-compagnie-des-auteurs#26683) a écrit: (...) Si j'ai bien compris l'organisation de La compagnie des auteurs, on change de sujet tous les lundis et d'invité tous les jours (et de caleçon tous les mois ?).
Exactement (mais le descriptif est défaillant à propos du caleçon).
Nessie a écrit:J'en conclus que Jean Canavaggio aura cette semaine 3 occasions de se faire regretter, et Philaunet 3 occasions de pester contre la rotation des invités. Les 3 autres seront-ils aussi bons ? Moins bons ? Une fois l'un une fois l'autre ?
Une de mes plus grandes lectures des 20 dernières années est la traduction de Don Quichbotte par Aline Schulman en 1997 avec un très belle introduction de sa part. Aussi, mieux vaut la  lire attentivement que d'écouter les 50 minutes de ce 2e volet Cervantès au présent.

La traduction d'Aline Schulman  date d'il y a 20 ans. Elle dit avoir traduit une page par jour pendant plusieurs années (dans les années 1990, donc), on comprend qu'en 2016, elle soit un peu lasse de répondre toujours aux mêmes questions. D'autant que Matthieu Garrigou-Lagrange (MGL) pousse le zèle à faire voir qu'il connaît mieux le sujet que son interlocutrice, voire davantage qu'elle le contenu du livre qu'elle a écrit (c'est le cas avec Florence Delay dans le 3e volet, et ce n'est pas très poli de faire remarquer le manque de mémoire).

Nous avons un autre problème, et pas des moindres, avec les archives sonores (non répertoriées sur le descriptif) : les propos de Michel Foucault, de Jean Giono, de Marthe Robert sur Cervantès sont assaisonnés d'envahissante musique de fond hispanisante au point qu'on ne sait plus quoi écouter des deux trames sonores. On en perd le fil.  Mais une parole d'archive sans fond sonore ajouté, vous n'y pensez pas !

Et puis, il y a la promo de 15h30 ("En Compagnie des revues") qui tombe comme un cheveu sur la soupe. Bon, avec le MP3, on avance de 4 minutes et c'est bon, mais quand même, le rythme et la logique sont cassés.  

Une émission littéraire servie par une description de mauvais élève, on est habitué : "Comment traduire une œuvre datant de 1605, sans en dénaturer sa langue initiale ?". D'abord "la" pas "sa", mais passons. Que veut dire cette question ? Rien. Mais le quota de mots est là.

Pour la 3e émission, ça se corse (je ne sais pas, Nessie, comment vous avez deviné que ça ne pouvait aller que de mal en pis). Y est face au néo-savant MGL, Florence Delay membre de l’Académie Française, traductrice, agrégée d'espagnol auteur notamment de Mon Espagne Or et Ciel, chez Hermann en 2008.

MGL ne se laisse pas démonter quand il est indirectement traité d'imbécile, le montage coupe opportunément certains échanges.  Il faut dire que Florence Delay (née en 1941)  n'est pas une cliente facile. Elle aime le silence, ou plutôt les silences : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-23.03.2016-ITEMA_20943688-1.mp3" debut="11:11" fin="11:21"] et[son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-23.03.2016-ITEMA_20943688-1.mp3" debut="18:58" fin="19:25"]

Finalement, ce qui est agréable chez Schulman et Delay, envers qui MGL montre une patience relative, c'est de les entendre parler espagnol.

Descriptif "L’œuvre de Miguel de Cervantès (1547-1616) (...) s’inscrit au XVIème siècle, Siècle d'Or espagnol, charnière pour sa grandeur artistique et économique." Elle s'inscrit, oui...

"dans cette œuvre romanesque s'insère des nouvelles ainsi que des pièces de théâtre". Pas "s'insèrent" par hasard ?

Avec Aberto Manguel (4/4), je crains le pire (vu l'invité). Les trois premières minutes donnent à entendre Matthieu Garrigou-Lagrange demander à l'écrivain de décrire le théâtre où ils se trouvent, l'émission étant réalisée à Nantes. Parfaitement inutile (et mauvaise prise de son). On y reviendra...

\"Nessie a écrit:Anattendant que Philaunet aille s'acheter un karcher pour rincer les plus mauvais des 3 restants, je conseille  à ceux qui voudraient retrouver Jean Canavaggio.... d'aller le chercher dans une récente Nuit spéciale. De Nuits spéciales Cervantès, France Culture en fait une tous les 10 ans. Jean Canavaggio était de la dernière avec Roger Chartier pour des entretiens plutôt instructifs (dont voici le troisième) d'ailleurs même Christine Goémé en a oublié d'être lourdingue, c'est dire !!  

On pouvait aussi entrer dans la série d'entretiens par le début mais ensuite couic on était dans l'impasse. Ne me demandez pas pourquoi l'une des trois pages donne les 2 liens vers les autres tandis que la page 1 n'envoie pas vers la 2, ne me le demandez paaaaaas j'ai trop peur de connaître la réponse pour cette raison je n'ouvre même pas la 2, trop peur qu'elle me pète au nez ce site est trop mal foutu.
Merci pour toutes ces informations !



Dernière édition par Philaunet le Jeu 01 Sep 2016, 08:12, édité 1 fois

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Re: La Compagnie des auteurs -

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