Philaunet a écrit:(...) Quand je la [Laure Adler] compare à d'autres intervieweurs français, anglais ou allemands, je crois qu'elle est loin de faire partie des meilleurs professionnels.
Je serais très heureux d'être détrompé à l'occasion et tout exemple d'émission intéressante ou des extraits de qualité que vous pourrez signaler sont d'ores et déjà les bienvenus.
Bon, eh bien personne ne s'étant dévoué, il a fallu que je me détrompe moi-même à l'occasion de ce très beau numéro avec Amos Gitaï.
Je l'ai écouté suite à cette recommandation dans le présent fil le Jeu 19 Déc 2013 :
Nessie a écrit:(...) Et puis hier soir, ô surprise on n'osait plus l'espérer mais il est arrivé dans nos boîtes : l'entretien avec Amos Gitaï, qui avait été annoncé le 23 mai dernier et déprogrammé au dernier moment pour rediffuser un Hors-Champs avec Djeorges Moustaki disparu dans la journée. Depuis ce jour et comme il est d'usage dans le tableau des podcasts, on a vu s'afficher une bonne douzaine de fois "Amos Gitaï" alors que c'étaient d'autres invités qui étaient au rendez-vous. Il y a une paille dans l'envoi des titres de FC à votre I-Tunes, envoi apparemment dissocié de l'envoi des MP3. Ceux qui attendent Amos Gitaï depuis Juin et qui sont excédés de l'avoir vu tant de fois annoncé à tort depuis, vont pouvoir combler leur frustration.
Je n'avais jamais écouté ce cinéaste, ne connaissant que son nom. Je n'étais donc pas de ceux qui attendaient cet entretien avec impatience. Mais maintenant je comprends les propos ci-dessus en raison de l'intelligence et du ton de l'invité, qualités qu'il faut, contre toute attente, attribuer ici à Laure Adler qui fait un quasi sans faute. D'ailleurs on reconnaît à peine sa voix, tant elle semble reposée et maître de l'entretien.
L'émission est très bien réalisée, extraits de film bien placés, questions pertinentes (que je juge telles comme profane). Laure Adler connaît bien le cinéma et son invité (c'est dans ses domaines d'intérêt qu'elle est à son meilleur, voir l'entretien avec Louis Mermaz) et est visiblement émue à la fin de l'entretien.
La réponse d'Amos Gitaï à la première question laisse immédiatement augurer le meilleur. On ne décroche plus ensuite.