Dans la nuit de mercredi à jeudi, Laure Adler recevait ou plutôt discutait ou plutôt échangeait des questions et des réponses avec le photographe Martin Parr. Avec l'intermédiaire d'un traducteur, ce qui, comme on l'a déjà relevé dans ce fil, donne à l'entretien un ton quelque peu hâché. Cela dit, l'émission est loin d'être inintéressante, malgré le sentiment qui nous envahit parfois d'assister à un simulacre quand les questions de l'intervieweuse s'enchainent, le plus souvent sans suite logique comme si elle les tirait au sort dans une boite ou comme si elle faisait défiler une liste préparée d'avance.
Les réponses ont leur sens. Ceux qui s'intéressent au travail de photographe et qui n'ont pas peur d'écouter des propos étranges d'Henri Cartier-Bresson (en archive) pourront bien s'amuser à découper les épisodes hors-sujet et à conserver les moments d'intelligence du métier. Ils conserveront ainsi entre la moitié et les deux tiers de l'émission.
Le reste ne manque pas d'intérêt mais pour d'autres raison. Comme au début de la 37e minute quand Laure Adler lui demande : "Pourquoi vous ne parlez pas des malheurs du monde ?" (je vous jure que je n'invente rien). Il répond qu'il ne parle pas parce qu'il fait des photos et d'ailleurs justement ses photos le montrent, le malheur du monde. Qu'en conclure, sinon que la question était inepte ; ou bien peut-être que Laurette ne comprend pas grand chose à ce que fait son invité.
Cela dit, on comprend mieux l'erreur de la productrice une minute plus tard quand son interlocuteur lui déclare qu'elle est pour lui un sujet de choix en tant que bourgeoise d'âge avancé, comme il en a cliché des tapées (probablement dans ses séries sur les riches ?). En toute cohérence on apprend de la bouche du photographe invité qu'un documentariste est toujours de gauche, ce qui a certainement fait plaisir à Joelle Gaillot et achève de classer Laure Delair dans le camp des bobos.
Les réponses ont leur sens. Ceux qui s'intéressent au travail de photographe et qui n'ont pas peur d'écouter des propos étranges d'Henri Cartier-Bresson (en archive) pourront bien s'amuser à découper les épisodes hors-sujet et à conserver les moments d'intelligence du métier. Ils conserveront ainsi entre la moitié et les deux tiers de l'émission.
Le reste ne manque pas d'intérêt mais pour d'autres raison. Comme au début de la 37e minute quand Laure Adler lui demande : "Pourquoi vous ne parlez pas des malheurs du monde ?" (je vous jure que je n'invente rien). Il répond qu'il ne parle pas parce qu'il fait des photos et d'ailleurs justement ses photos le montrent, le malheur du monde. Qu'en conclure, sinon que la question était inepte ; ou bien peut-être que Laurette ne comprend pas grand chose à ce que fait son invité.
Cela dit, on comprend mieux l'erreur de la productrice une minute plus tard quand son interlocuteur lui déclare qu'elle est pour lui un sujet de choix en tant que bourgeoise d'âge avancé, comme il en a cliché des tapées (probablement dans ses séries sur les riches ?). En toute cohérence on apprend de la bouche du photographe invité qu'un documentariste est toujours de gauche, ce qui a certainement fait plaisir à Joelle Gaillot et achève de classer Laure Delair dans le camp des bobos.