Vous êtes sur France Culture (nom alléchant).
Illustration à une heure de grande écoute entre 19h et 19h15, un mardi 15 mai 2012 : LG : "Maintenant les brèves avec X. Alors, ça donne quoi ? "
Bon, on ne lui demandait pas, quoique..., de dire "Quelles sont-elles ? " Mais par exemple "Dites-nous tout" ou encore "On vous écoute /Nous vous écoutons", ou même mieux : RIEN. Car le remplissage pour ne pas laisser un quart de seconde de silence est un manque de professionnalisme et une faute radiophonique qui mène à du n'importe quoi langagier.
Illustration suite : "Pour l'investiture de François Hollande, on apprend que dans sa play-list (sic, voire sick), on trouve Marin Marais, Lully, Mozart (...)". Comme c'est spirituel (et très Libé talk) ! Donnez-nous, s'il vous plaît, Liszt, au lieu des zozos archi-nuls de cette émission faite par des adolescents attardés.
Illustration fin : s'ensuit un échange incompréhensible avec les invités Combas et Wampas parlant loin du micro, articulant difficilement quelques phrases du comptoir de chez Dédé en réponse à la question " Vous en pensez quoi de cette investiture ? "
Voilà, vous étiez sur (le très mauvais) France Culture.
Pour le très bon, voir "Théâtre et compagnie" du 13 mai 2012. 1h40 de dialogue quasi ininterrompu entre deux comédiens interprétant magistralement un texte de Jean-Noël Jeanneney :
http://www.franceculture.fr/emission-fictions-theatre-et-cie-l-un-de-nous-deux-blum-et-mandel-27-28-juin-1944-de-jean-noel-jeann