Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

On aime ou non Thierry Genicot, après une longue période d'adaptation, j'ai fini par l'aimer... Une nouvelle émission dans les locaux du Musée Royal de Mariemont, De lin & de laine.

Excellente idée que d'enregistrer un guide de l'exposition et en regard de faire entendre le directeur du musée et la responsable de la fondation Roi Baudouin. Il est vrai que les paroles sont assez fragmentées, mais on suit et le format est agréable (on a vu pire dans des numéros d'"Une vie une oeuvre" sur FC en matière de montage serré des paroles).

L'émission (deux expositions) : Thierry Genicot nous donne des échos de deux expositions centrées sur le textile. Au Musée de Mariemont : « De lin et de laine ». Textiles égyptiens du 1er millénaire, fruit de la donation à la Fondation Roi Baudouin de la collection de Maria Luise Fill et de Robert Trevisiol ; visite de la belle exposition et rencontre avec les donataires… Au Musée d’Art et d’Histoire à Bruxelles, avec l’exposition intitulée « Inca Dress Code » le Monde Invisible découvrira l’art de textile précolombien au travers de pièces rarissimes par la voix d’Anne-Françoise Martin…

Il faut chercher pour trouver quoi que ce soit sur le site pourri de la RTBF, mais bon on trouve à la fin : De lin & de laine. Textiles égyptiens du 1er millénaire, au Musée royal de Mariemont et Inca Dress code Direction : les Andes précolombiennes. Le Musée Art et Histoire au Cinquantenaire à Bruxelles présente une exposition consacrée à l’art du textile dans les civilisations précolombiennes qui ont essaimé dans cette aire géographique, les Incas, mais aussi les cultures qui les ont précédés.

Le textile plus précieux que l’or est un art majeur, plus important que l’architecture. Le mur d’un palais est envisagé comme la projection d’un tissu et de sa composition architecturée. Le textile sert à se vêtir, car la nudité est un déshonneur dans la société inca, mais il est un symbole fort du pouvoir. Le dress code inca renvoie à une codification des motifs et des couleurs réservés à l’élite. Les tokapu, blasons des régions conquises, figurent sur les textiles impériaux. La couleur de l’empereur est le noir. La couleur du clergé est le rouge. Le lama, l’alpaga et la vigogne fournissent les fibres animales qui entrent dans la confection du tissu. La fibre très fine de la vigogne, lama sauvage, est destinée à l’empereur. (...)

Voir aussi INCA Dress Code Textiles et parures des Andes.

Ne cherchez rien d'équivalent à France Culture, on y mouline des choses bien plus importantes : des idées. Ce qui montre qu'en France on est vachement plus intelligent qu'ailleurs et qu'on se pose des questions réellement fon-da-men-tales. Par exemple le midi : "Entre nous, l’égalité peut-elle s’imposer ? " ; "Les Blancs ont-ils une histoire ?" ; "La souveraineté est-elle une affaire d’Etat ?" ; "Affaire du siècle : la justice sauvera-t-elle la planète ?", etc.

Par Ouï-Dire, une émission à suivre (un numéro sur cinq, au mieux).

Disalvo(https://regardfc.1fr1.net/t337p400-la-grande-table-tirons-la-nappe#33490) a écrit:Et pour faire autre chose que casser du sucre je vais tenter d'être constructif, je propose par contraste dans la rubrique écoute comparée un épisode de Par Ouï-dire dont j'ai gardé un excellent souvenir: le numéro du 5 juin 2018 "une vie partagée avec les abeilles", le travail sur le son, en particulier, était remarquable, les récits humains assez touchant. Quant à récupérer le podcast les choses se compliquent (une fois de plus "félicitations" à cette usine à gaz qu'est la Rtbf, pardonnez-moi je les ai en grippe depuis bien longtemps)

Vos conseils inspirants sont des ordres ! Une vie partagée* ("Le labo", 26.03.2017). Émission téléchargeable. Grand merci pour cette nouvelle ouverture après ''Ciel et Espace radio''.



* Myriam Lefevre nous fait entendre les voix de ceux qui, par la qualité de la relation avec leurs abeilles, nous amènent à nous interroger sur notre relation au monde animal, à notre environnement, à la science et, en fin de compte, à nous faire réfléchir à notre humanité.

Augusta était apicultrice et avait un secret. Lorsqu'un essaim sortait de la ruche, elle venait silencieusement s'asseoir à proximité et déposait un panier devant elle. Après un temps plus ou moins long, l'essaim prenait son envol et les abeilles, par milliers, entraient dans son panier. A présent disparue, personne ne sait comment elle procédait. L’essaimage, c’est ce moment particulier où la moitié des abeilles d’une colonie, accompagnée par la reine, quitte la ruche pour trouver un autre abri où la colonie pourra à nouveau se développer. Aujourd’hui encore, les apiculteurs et les scientifiques n’arrivent pas à percer l’entièreté de ce mystère.

"Une vie partagée" est la chronique de cette période d'essaimage.

Un documentaire de Myriam Lefevre
Prise de son: Yves Robic, Bastien Hidalgo Ruiz
Montage: Myriam Lefevre et Yves Robic

Une production du Sonoscaphe en collaboration avec l'acsr et le soutien du FACR de la Fédération Wallonie-Bruxelles.
Dans le cadre des échanges entre la RTBF (Pascale Tison, Par Oui-dire) et la RTS (David Collin, Le labo).

Une vraiment belle réalisation dans la série Par Ouï-dire : A vue de truffe - Les chiens d'assistance du 14.06.19 (pour l'écoute et le téléchargement, c'est par ici.

Beaucoup de sensibilité dans le choix des témoignages, dans le montage et l'accompagnement sonore. Pour avoir connu une de ces familles d'accueil de chiens d'assistance qui, durant deux ans, hébergent un chien comme le leur et le forment avec l'aide de moniteurs puis le passent à une personne "malvoyante, en chaise roulante, ou encore épileptique ou autiste" qui va retrouver autonomie et sécurité, je dois dire que c'est un des plus beaux actes d'altruisme que l'on peut faire. Le reportage est tout empreint d'humanisme et mérite un prix radiophonique.

* Ils sont les yeux ou les jambes de leur maître. Un compagnon de vie, un support tant physique que moral, mais aussi un ami affectueux et loyal en toutes circonstances. Chiens-guides pour les personnes malvoyantes, chiens d’assistance pour les personnes en chaise roulante, ou encore épileptiques ou autistes, en Belgique, 9 associations forment des chiens pour aider des personnes atteintes de handicap. Des hommes et des femmes qui, grâce à leur chien, retrouvent leur autonomie et leur joie de vivre. Nous allons visiter deux de ces associations : Les Amis des Aveugles, près de Mons, et l’asbl Os’mose, dans la région liégeoise.

Le niveau de niaiserie atteint par les Nicolas Martin, les Richeux, les Broué et leurs clones qui répondent peu ou prou sur Twitter aux "On vous aime, on ne peut pas vivre sans vous" par des "Nous aussi, dites-nous pourquoi vous nous aimez" est atterrant. Quoique... cela fait des années que sont pointés sur ce forum l'infantilisme et le sentimentalisme, il faut bien que cela éclate davantage quand les employés anticapitalistes de FC croient pouvoir dire ce qu'ils veulent sur le réseau social Twitter (siège San Francisco, Capitalisation : 30 070 millions de dollars en octobre 2019 ; Chiffre d'affaires : 3 042 millions de dollars en 2018 ; Résultat net : 1 206 millions de dollars en 2018).

À la RTBF, les employés ne sont pas moins enfermés dans leur bulle et leur idéologie. Aussi n'est-on pas surpris de voir programmée, le mardi 10 décembre 2019, sur La Première, une émission de la série "Un jour dans l'histoire" qui n'a pas de titre (sauf une longue citation à la FC), mais dont le sujet est la mise en valeur du roman graphique L’Anarchie. Sauf qu'ici l'émission d'histoire est menée par l'invitée dans une langue claire et avec des informations qui retracent (quoique avec des clichés) l'histoire de l'anarchisme à travers ses "grands hommes" (ils n'auraient pas aimé ce qualificatif...) : Proudhon, Stirner, Bakounine, Kropotkine.

Le présentateur laisse la philosophe (qui n'est pas ainsi présenté de nos jours ?) filer son discours durant une bonne demi-heure. C'est agréable à écouter. L'ajout d'une voix discordante (celle d'un communiste par exemple, ça doit se trouver...) aurait sans doute permis de porter la contradiction à la vision idyllique de cette nébuleuse à laquelle l'auteur relie les actuels zadistes, gilets et black b.

Points positifs : un présentateur qui ne bégaie, ni ne s'esclaffe ; un déroulé chronologique clair sans interruption intempestive ; pas de commentaires engagés, sauf un virulent à la toute fin, mais on pardonne tant c'est outré ;  deux extraits de films.

La durée de l'émission est indiquée quarante minutes. En fait le sujet dure 33 minutes, à la suite de quoi on passe sans transition à quatre publicités commerciales (voiture, photo, parfum, film), à une chanson de Sylvie Vartan et re-pub. J'ai coupé. Cette "surprise" est moins irritante à la fin d'un sujet qu'au début comme le fait Radio France en vous balançant des pubs lourdissimes en début de podcast des Nuits ou de certaines émissions de France Musique.


* Des théoriciens de l’anarchisme aux événements majeurs de l’Histoire (révolution mexicaine, révolution russe, guerre d’Espagne…), les grandes idées et les conquêtes de l’esprit libertaire sont convoquées par Véronique Bergen, dans une BD intitulée L’Anarchie, parue aux Éditions du Lombard. Mouvement occulté et méconnu, l’anarchie connaît un regain d’intérêt dans notre monde contemporain en crise.
Entre les théoriciens et les acteurs des principales révolutions, il existe une mosaïque de pensées anarchistes. Le roman graphique L’Anarchie retrace l’histoire de l’anarchie et de l’anarchisme, illustrée par le dessin mordant et génial de Winschluss (...)

À quoi sert d'enregistrer (quand il n'est pas possible de télécharger) et de conserver des émissions de radio ? Posez la question à n'importe quel membre de l'ANPR et il vous regardera avec un soupir (mais sans gémissement !).

Suite à l'écoute d'une émission de Radio Classica (Radio Nacional Espana), La hora de Bach dont il sera question dans un autre fil, je suis retourné à mes enregistrements de la série Au choeur de Bach de la RTBF (2013-2015). Lothar Seghers y proposait l'écoute d'une cantate précédée d'une sobre présentation.

Le dimanche 30 novembre 2014, le programme comportait la cantate de Bach BWV 13, celle faisant l'objet de ce post dans le fil France Musique : ''Meine Seufzer, meine Tränen'' à l'écoute des présentations de Corinne Schneider.

Écoutons (ce n'est plus possible) Lothar Seghers présenter la cantate * avec une citation de Gilles Cantagrel et comparons avec le 19 janvier 2020 de FrMus... "L'Évangile du jour racontait les noces de Cana (...) Ainsi, écrit Gilles Cantagrel, dans la détresse du chrétien sur Terre, celui-ci s'adresse à Dieu qui peut lui apporter le secours. Il croit l'appeler en vain, l'heure n’est pas encore venue, mais le secours déjà lui est promis".

Voilà qui tranche avec l'interprétation exclusivement doloriste de France Musique où, le dimanche matin, l'éveil de l'intelligence et la force du savoir ne semblent pas au programme.

* Version choisie :  Johann Sebastian BACH. - Meine Seufzer, meine Tränen BWV 13. Sandrine Piau, soprano - Bogna Bartosz, alto - Paul Agnew, ténor - Klaus Mertens, basse, Choeur et Orchestre baroque d'Amsterdam - Ton Koopman. CD Antoine Marchand 72217.

Votre père a été conscrit en Algérie ? Votre mère compagne d'un appelé entre 1954 et 1962 ? Ni l'un, ni l'autre ? Ce documentaire vous intéressera : "Algérie, Elle et Lui", produit par la RTBF et diffusé initialement dans Par Ouï-Dire sur La Première le 16.12.19, il vient d'être diffusé par la RTS le 16.02.2020 : Algérie, elle et lui "Le labo" (58 min).

Le descriptif de Par Ouï-Dire :

Photo Pascale Tison, RTS .

1954-1962 : Guerre d'Algérie. LUI, comme 1 343 000 jeunes hommes français dans la vingtaine, est mobilisé en Algérie pour son service militaire. Durant des mois, ELLE reste seule, de l’autre côté de la Méditerranée : tout juste fiancée, jeune mariée ou jeune mère. Privés d'amour à 20 ans, livrés à la guerre. Eux, qui n’ont pas connu de guerre, Jean-Baptiste Bonnet et Laurine Estrade racontent cette jeunesse fracturée à travers une parole chorale, recueillie dans plusieurs régions de France, auprès de femmes et d’hommes qui ont accepté de se replonger dans les premières années de leur amour, et dans le souvenir encore vif de ce qui a été leur guerre d’Algérie.

Un documentaire monté avec finesse (marge de progression possible), des paroles qui sonnent juste, quelques notes de musique. C'est sobre, sans pathos et honnête. C'était il y a environ 60 ans, hier presque. Une leçon d'histoire et d'humanité.

Le jeudi 30 avril 2020, sur La Première de la RTBF : Entrez sans frapper



Avec un bémol... "Si l’imminent scientifique ne manque pas de clairvoyance, il ne peut prédire l’avenir."  Ça alors ! Il est pourtant "imminent" !

C'est d'ailleurs pourquoi il est une des voix entendues et citées à France Culture et qu'il va se voir offrir le micro dans diverses émissions dès le retour à la normale, quoique l’astrophysicien écologiste militant ne souhaite guère un tel retour, car "Nous sommes en train d’aller droit dans le mur." Rien moins.

Les clichés abondent tellement dans le résumé de cet entretien que c'en est amusant : "La terre respire et les animaux comme les végétaux reprennent leurs droits."

Question où l'on voit que le "repensage" et la "réinvention" ne sont pas l'apanage de la seule radio généraliste d'information française (France Culture) : "L’occasion inespérée de repenser le monde, de réinventer des lendemains meilleurs avec de nouvelles priorités. Une utopie ? "

"(...) il applaudit l’engagement écologiste de la jeune génération portée par la suédoise Greta Thunberg pour qui il éprouve une profonde admiration."

Il ferait mieux de citer les garde-forestiers assassinés en Afrique, en Amérique du sud  ou en Europe pour avoir voulu protéger les forêts contre la déforestation illégale et le braconnage.

Disalvo(https://regardfc.1fr1.net/t454p90-radio-belge-francophone-rtbf#35763) a écrit:Bonsoir,

Il y a quelques semaines s'est éteint Stephane Dupont, figure marquante du paysage radiophonique belge. Marquante par sa voix si particulière, des émissions qui étaient un peu à la radio ce qu'André Dhôtel était à la littérature. Comparaison un peu facile qui me vient à l'esprit, je n'ai pas eu la chance de suivre régulièrement ses émissions mais certaines m'ont marqué par la qualité du travail sur le son, notamment le fameux reportage sur le brame du cerf. Heureuse coïncidence cette archive a été proposée en rediffusion grâce à Pascale Tison (voir le podcast Par Ouï-Dire). Je vous en recommande l'écoute.

Un grand merci pour cette recommandation. La page très fournie rendant hommage à Stéphane Dupont : [A REECOUTER] Stéphane Dupont nous a quittés Retrouvez-le pour quelques escapades dans La quatrième Dimension. La voix du producteur radiophonique belge n'est pas sans rappeler celle de Claude Mettra.

Sinon que dire, je ne passe pas souvent mais je salue les membres de ce forum, leur cœur à l'ouvrage, je suis admiratif et reconnaissant que certains ici continuent de se révolter alors que j'ai personnellement baissé les bras, n'attendant plus rien des cendres de France Culture.

Merci de l'exprimer. Pendant ce temps-là un employé de la station use de son compte officiel pour calomnier et invectiver les participants à ce forum dont le seul souci est d'obtenir ce pour quoi cette station a été créée et qui a été complètement dévoyé afin de  satisfaire l'agenda politique  de la direction.

"Una risata vi seppellirà" : autrefois France Culture avait le don de me faire éclater de rire tant elle tournait à la parodie... or à présent je ne ris plus, je suis résigné, je ne l'écoute plus  et ils ont gagné en ce qui me concerne...

"Ils" n'ont rien gagné du tout, au contraire ils ont perdu. Il faut voir leur réputation dans les cercles d'auditeurs éclairés et comment "ils" se font massivement dézingués sur Twitter (hors cour de flatteurs sur les comptes personnels). C'est là que se joue la réputation de la station et elle n'est pas brillante.

Sinon qu'ajouter à cette brève visite en vos murs... :pour revenir dans le vif du sujet (la RTBF), je ne peux que conseiller comme antidote à l'air du temps des rediffusions du dossier Léopold 2 sur anpr, tirés de l'excellente (et regrettée) émission Mémo... une joie d'écouter parler posément des historiens de ces sujets aujourd'hui impossibles à aborder sans sombrer dans l'anachronisme et l'hystérie la plus belliqueuse (la colonisation, Morton Stanley etc.)

Merci de rappeler le conservatoire ANPR où œuvrent de véritables saints qui ne comptent pas leur temps à conserver la radio patrimoniale et à la mettre à disposition des auditeurs déçus des orientations idéologiques collées sur la majorité des émissions d’aujourd’hui.

Que l'été vous soit fécond. Bonne semaine à tous

Merci de votre bienveillance. Nous vivons une époque de grande richesse radiophonique, France Culture n'en fait pas partie qui a été autrefois un modèle. Il faut se tourner vers le passé ou vers nos amis du monde entier dont nos voisins d'outre-Manche ou d'outre-Rhin. Et là, c'est Byzance !

Alain Machefert(https://regardfc.1fr1.net/t454p60-radio-belge-francophone-rtbf#26320) a écrit:YouTube souvent à la rescousse. Entre autres : Et Dieu dans tout ça (La Prem1ère, RTBF) Thomas More.

L'émission du 7 février 2016 : Jean-Pol Hecq reçoit Daniel Charneux. Ils évoquent Thomas More et son Utopie à propos de l'ouvrage de Daniel Charneux, "More".

Merci (un peu tardif !) pour cette référence à l'émission mise en ligne sur la chaîne YouTube de l'invité deux semaines après sa diffusion et fort heureusement, car l'émission n'est plus disponible via la RTBF. C'est un pur régal pour l'esprit. Histoire, politique, religion, philosophie : en moins d'une demi-heure, voilà brossé avec clarté le tableau d'une époque, d'un homme et d'une œuvre. Un coup de maître !



Il est significatif de noter que la vidéo, au montage recherché et instructif, ne comptabilise que 176 vues en plus de sept ans. L'utopie, déclarée ou en filigrane de nombreux discours, est pourtant un des grands sujets de notre époque. Si la culture était une réelle préoccupation de ceux qui disent la défendre, ce sont 176 000 vues que devrait compter cette émission.




Daniel Charneux, "More"

(...) Né en 1955, Daniel Charneux vit à Dour, entre Mons et Valenciennes. Licencié en philologie romane de l'Université de Liège, venu à l'écriture narrative au tournant du millénaire, il a publié sept romans, un recueil de nouvelles et deux de haïkus. Le thème du vide, du manque est pour lui obsessionnel et se retrouve dans tous ses écrits. « Écart » et « trace », ces mots anacycliques résument les deux axes de son écriture : fantaisie, jeu, création d'un univers imaginaire, d'une part ; retenue, gravité, exploration de destinées humaines réelles, d'autre part. Il a obtenu le prix Charles Plisnier pour Norma, roman. Nuage et eau, l'histoire du moine bouddhiste Ryokan et de la nonne Teishin, a été finaliste du prix Rossel 2008 et lauréat du prix de l'Association des Écrivains de Langue Française.