On voulait signaler pour
Fontaine un passage de l'émission du 24 mars dernier consacrée à Alexandra Soumm dans
Le parti d'en jouer.
Ce passage se trouve entre 45'50 et 50'50. Il y a du Ferré dans l'air, et c'est bien amené.
On voulait aussi ajouter que la poésie dite plus tard par la violoniste Alexandra Soumm est très au-delà de ce que l'on peut entendre dans la déballage de bibi-yotek de Richeux.
On aurait aimé renvoyer vers la page de cette émission avec la réécoute.
Oui, mais...
France Musique a rénové son site à la manière du bombardement de Dresde : on a tout rasé.
Absence d'émissions en écoute au-delà des dernières, absence de descriptifs des émissions que des auditeurs auront podcastées, donc plus aucune référence, plus aucun lien vers des pages personnelles d'invités, plus de bibliographie. Elle est pas belle la vie pour l'auditeur de France Musique après la tabula rasa ?
On offre toute notre reconnaissance à qui met la main sur la page de cette émission (après la reconstruction du site en 2014 ou 2015 ? On se demande par ailleurs si France Musique ne serait pas en procès avec l'équipe qui a détruit le précédent site de grande qualité pour en faire un magazine glamour online...)
On voulait aussi nuancer notre jugement vis-à-vis d'
Edouard Fouré Caul-Futy qui désormais sous-chancellise, ricane et réussit à dire une quinzaine de fois « votre papa » et pas une seule fois « votre père » en s'adressant à son invitée de 24 ans (on n'a pas compté les « votre maman »).
Les questions bêtes, la syntaxe pauvre, l'élocution précipitée, les reformulations inutiles après une question au lieu d'attendre la réponse, les interruptions de l'invitée, la voix enrouée, tout cela signe un phénomène bien connu et observable à France Culture (on pense, entre autres, à Emmanuel Laurentin en 2012) : la fatigue due au surmenage.
Ne pas savoir dire non est difficile quand on est demandé, mais la grande quantité d'engagements se fait toujours, sans exception, au détriment de la qualité. Être professeur, producteur de plusieurs émissions, présentateur de concerts, musicien, rédacteur, etc, c'est admirable, mais si c'est pour en arriver à des entretiens radiophoniques qui frisent de plus en plus le ridicule, il faut lever le pied, Edouard Fouré Caul-Futy.