Je signale le feuilleton de la semaine passée : Jean Zay, solitude et souvenirs. Pages arrachées à un journal de captivité. Du 25 au 29 mars 2013.
Bon ça n'est pas le sommet de la nouveauté comme thème ni même dans le thème : on a déjà eu Soljénitsyne, David Rousset. Et non plus c'est pas marrant mais au moins grâce à la gravité du sujet, on échappe à la niaiserie maison. Et surtout c'est fort bien fait, notamment grâce au personnage principal on échappe à la garderie d'enfants qu'est devenu le collège des comédiens de la maison.
Une curiosité : ce feuilleton est réalisé en direct. Raison de plus pour en tester la qualité. Moi je ne suis pas déçu. Le contrepoint au piano de François Couturier est impeccable de sensibilité et de retenue ; je suppose que c'est le Couturier qui a longtemps travaillé avec Janneau et Jean-Paul Céléa, formant avec eux le noyau de plusieurs trios ou quartettes qu'on a beaucoup entendu chez Yvan Amar .
L'ensemble est signé d'un orfèvre de la maison : Marguerite Gateau. Voici la présentation qu'on peut lire à la page du premier épisode de cette série de 5 :
<< En 1932, Jean Zay, jeune avocat au barreau d’Orléans, est élu député radical du Loiret. En 1936, à 32 ans, il se voit confier par Léon Blum le ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le musée de l’Homme, le festival de Cannes, le musée d’Art moderne et l’ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits des écrivains. Il est sans relâche violemment attaqué par l’extrême-droite française comme ministre du Front populaire, antimunichois, Juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l’armistice, il est l’une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné jusqu’à son assassinat par la milice française, le 20 juin 1944. Il a 39 ans.
Souvenirs et solitude est l’œuvre à laquelle, de 1940 à 1944, Jean Zay, malgré la dureté de ses conditions de détention, consacre l’essentiel de ses forces. >>
Bon ça n'est pas le sommet de la nouveauté comme thème ni même dans le thème : on a déjà eu Soljénitsyne, David Rousset. Et non plus c'est pas marrant mais au moins grâce à la gravité du sujet, on échappe à la niaiserie maison. Et surtout c'est fort bien fait, notamment grâce au personnage principal on échappe à la garderie d'enfants qu'est devenu le collège des comédiens de la maison.
Une curiosité : ce feuilleton est réalisé en direct. Raison de plus pour en tester la qualité. Moi je ne suis pas déçu. Le contrepoint au piano de François Couturier est impeccable de sensibilité et de retenue ; je suppose que c'est le Couturier qui a longtemps travaillé avec Janneau et Jean-Paul Céléa, formant avec eux le noyau de plusieurs trios ou quartettes qu'on a beaucoup entendu chez Yvan Amar .
L'ensemble est signé d'un orfèvre de la maison : Marguerite Gateau. Voici la présentation qu'on peut lire à la page du premier épisode de cette série de 5 :
<< En 1932, Jean Zay, jeune avocat au barreau d’Orléans, est élu député radical du Loiret. En 1936, à 32 ans, il se voit confier par Léon Blum le ministère de l’Education nationale et des Beaux-Arts. Il démocratise et modernise le système scolaire français. Il crée le CNRS, le musée de l’Homme, le festival de Cannes, le musée d’Art moderne et l’ENA. Il favorise la création artistique. Il défend les droits des écrivains. Il est sans relâche violemment attaqué par l’extrême-droite française comme ministre du Front populaire, antimunichois, Juif et franc-maçon. En 1940, hostile à l’armistice, il est l’une des premières cibles du régime de Vichy. Après un simulacre de procès, il est emprisonné jusqu’à son assassinat par la milice française, le 20 juin 1944. Il a 39 ans.
Souvenirs et solitude est l’œuvre à laquelle, de 1940 à 1944, Jean Zay, malgré la dureté de ses conditions de détention, consacre l’essentiel de ses forces. >>