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Accueil / France Culture

La Fiction à France Culture    Page 24 sur 45

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Philaunet En ligne


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231
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Le direct en public donne rarement de la bonne lecture radiophonique - Mar 19 Sep 2017, 12:18

"En direct du studio 118, de la maison de la radio".

Cela ne présage rien de bon.

Et en effet Gustave Flaubert, George Sand : correspondance (1/5) qui précédait d'une semaine l'adaptation appréciée* de Madame Bovary en dix épisodes louée ci-dessus (ritournelle au piano trop présente néanmoins), cette lecture à deux voix n'atteint pas le niveau de qualité que l'on est en droit d'attendre. Si Olivier Claverie est impeccable, Chantal Neuwirth a une élocution discutable. On ne peut pas être tous les jours en forme, et l'on peut être dérangé par le public. C'est pourquoi il est impératif de faire ces lectures en studio et de les monter, et non d'en faire un événement public sans intérêt. D'autant que plusieurs des échanges sélectionnés n'ont aucun intérêt et ne sont pas faits pour être lus à haute voix.  Qu'en penseraient les auteurs, surtout Flaubert, on n'ose l'imaginer...

La correspondance de Flaubert est pour certains son œuvre magistrale. Je ne suis pas loin de souscrire à ce jugement.

*  Merci
Marie-Pierre Griffon 18/09/2017 12:37 Radio France
Un grand, grand merci pour les sublimes moments passé à l'écoute du feuilleton "Madame Bovary". J'ai écouté l'interprétation et la musique avec une immense émotion !
Quelle chance nous avons !


Service Radio France : Merci pour votre message.

masterkey 

masterkey
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232
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L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune - Mar 19 Sep 2017, 14:12

En septembre 2009, France Culture a donné, lors d'un samedi de Fictions, une représentation enregistrée à la Maison de la radio de la pièce de Jean-Claude Brisville L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune.

C'est à la vérité le message d'un certain Nessie for Ever (connu autrefois dans ces murs sous le nom d'Antoine Arnoux) qui m'a remémoré cette pièce magistrale, affublant l'actuel président, dans un trait se voulant satirique, du sobriquet de M. François Hollande le Jeune (on mesure aujourd'hui la justesse de cette flèche).

L'œuvre interprétée ici par Daniel Mesguich (René Descartes), alors directeur du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris, et son fils William Mesguich (Blaise Pascal) figure la rencontre qui aurait réuni les deux philosophes, le 24 septembre 1647. De cette entrevue l'on ne sait rien de plus que sa tenue, laissant toute latitude aux imagination fertiles pour en meubler le contenu. Jean-Claude Brisville ne s'en est pas privé, qui a tissé pour nous conter la chose un dialogue convaincant, édifiant, qui alterne habilement un rappel des idées de ces deux êtres d'exception - en reprenant parfois un peu lourdement, il faut le dire, certaines des formules célèbres qu'on leur doit - et la  confrontation imaginaire de leur point de vue.

Mesguich Daniel et William brillent par leur interprétation, avec une grande finesse pour Mesguich père/Descartes , et une grande inquiétude sombre incarnée par Mesguich fils/Pascal. Les accents désespérés - quant à la vie charnelle - de Pascal me restent à l'esprit, longtemps après l'écoute de cette pièce.

Il faut signaler qu'elle avait été montée initialement une vingtaine d'années auparavant sous la direction de Jean-Pierre Miquel et jouée par Henri Virlogeux dans le rôle de Descartes et le même Daniel Mesguich, cette fois dans celui de Pascal.

Voici la pièce empastillée : [son mp3="http://longpontdemain.fr/descartes-pascal.mp3" debut="00:00" fin="61:01"]

On peut enfin en trouver l'enregistrement vidéo en quatre parties sur Dailymotion, les voici :









PS : Un grand merci à Philaunet d'avoir signalé l'adaptation de Mme Bovary que j'aurais sinon ratée

http://www.regardfc.com

Philaunet En ligne

Philaunet
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233
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Chef-d’œuvre radiophonique : « Madame Bovary de Gustave Flaubert » - Jeu 21 Sep 2017, 21:08

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t452p220-la-fiction-a-france-culture#28873) a écrit:"Nous étions à l’Etude, quand le Proviseur entra, suivi d’un nouveau habillé en bourgeois. Ceux qui dormaient se réveillèrent, et chacun se leva comme surpris dans son travail.".

Madame Bovary de Gustave Flaubert (1/10)

La Fiction à France Culture - Page 24 Z
Madame Bovary de Gustave Flaubert• Crédits : @Yaël Mandelbaum - Radio France

(...)  Un premier numéro et une réussite totale dans tous les domaines de la réalisation. Visez un peu l'équipe ci-dessous, il faut la saluer chapeau bas. (...)
Les épisodes 5 (les comices), 6 (l'opération d'Hippolyte) et 7 (la lettre de Rodolphe et le malaise d'Emma)  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11495-12.09.2017-ITEMA_21432008-0.mp3" debut="09:35" fin="15:19"] vous laissent pantelants d'admiration et d'émotion.

Cette interprétation est vraiment un chef-d’œuvre. Voix du narrateur, jeu des acteurs, bruitage, accompagnement musical. La réalisation radiophonique témoigne d'un très grand professionnalisme. Faut-il mentionner le texte admirable de Flaubert ?

Madame Bovary de Gustave Flaubert (7/10) La malle et le manteau.

Adaptation Pauline Thimonnier
Réalisation Laure Egoroff
Conseillère littéraire Katell Guillou

Bruitage Benoit Faivre et Patrick Martinache
Musique Originale et piano Mathieu Lamboley
Avec le Quatuor Hanson et Thomas Stantinat à la contrebasse
Prise de son montage mixage Claude Niort, Manuel Couturier, Eric Villenfin
Assistante à la réalisation Yaël Mandelbaum

Philaunet En ligne

Philaunet
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« L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune », suivi - Lun 25 Sep 2017, 12:12

Pour gagner du temps, je remplace bishop par masterkey dans le message de Fred de Rouen :
fred de rouen(https://regardfc.1fr1.net/t824p20-les-concerts-remarquables#28966) a écrit:Merci à Bishop pour ce billet très riche  (...) Voilà une contribution qui illustre avec générosité et passion les potentialités de ce forum. (...).
car la recommandation ci-dessous vaut de l'or :
masterkey(https://regardfc.1fr1.net/t452p230-la-fiction-a-france-culture#28906) a écrit:En septembre 2009, France Culture a donné, lors d'un samedi de Fictions, une représentation enregistrée à la Maison de la radio de la pièce de Jean-Claude Brisville L'entretien de M. Descartes avec M. Pascal le jeune. (...) L'œuvre interprétée ici par Daniel Mesguich (René Descartes), alors directeur du Conservatoire national supérieur d'art dramatique de Paris, et son fils William Mesguich (Blaise Pascal) figure la rencontre qui aurait réuni les deux philosophes, le 24 septembre 1647. De cette entrevue l'on ne sait rien de plus que sa tenue, laissant toute latitude aux imagination fertiles pour en meubler le contenu. Jean-Claude Brisville ne s'en est pas privé, qui a tissé pour nous conter la chose un dialogue convaincant, édifiant, qui alterne habilement un rappel des idées de ces deux êtres d'exception - en reprenant parfois un peu lourdement, il faut le dire, certaines des formules célèbres qu'on leur doit - et la  confrontation imaginaire de leur point de vue.

Mesguich Daniel et William brillent par leur interprétation, avec une grande finesse pour Mesguich père/Descartes , et une grande inquiétude sombre incarnée par Mesguich fils/Pascal. Les accents désespérés - quant à la vie charnelle - de Pascal me restent à l'esprit, longtemps après l'écoute de cette pièce. (...)

Voici la pièce empastillée : [son mp3="http://longpontdemain.fr/descartes-pascal.mp3" debut="00:00" fin="61:01"]
(...)
Un très grand merci de permettre l'écoute via cette pastille. C'est une interprétation mémorable. Voilà comment il faudrait faire connaître la philosophie, l'art oratoire et les enjeux religieux du XVIIe siècle aux lycéens d'aujourd'hui. Et puis quelle langue !

Sur Jean-Claude Brisville, un entretien du 1er mars 2006 (il avait 84 ans) : Entretien avec Jean-Claude Brisville qui se conclut ainsi :
Que voulez-vous dire lorsque vous affirmez que «la langue française aujourd'hui râle au fond des bibliothèques» ?
J.-C.B. Je reprends l'expression de Huysmans qui disait: «Le latin râle au fond des bibliothèques.» Il me semble, hélas, que le français est aujourd'hui atteint du même mal que celui qui frappa le latin à la fin du XIXe siècle. Je crois, oui, que la langue française est en train de se défaire. Le vocabulaire se restreint de façon spectaculaire chez les écrivains. Qui pense à la syntaxe, aujourd'hui? C'est pourtant la moelle épinière de l'écriture. Je ne suis pas de mon époque. Le XVIIIe siècle m'aurait parfaitement convenu.

et un livre mémorable : Je me souviens (1925-1945) dont le titre et le contenu ont évidemment beaucoup à voir avec  le "Je me souviens" de Georges Perec.

masterkey 

masterkey
Admin

235
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Re: La Fiction à France Culture - Mar 26 Sep 2017, 20:09

Merci pour ce compte-rendu d'écoute, c'est très agréable de voir partager ses sentiments sur ce que l'on apprécie grandement.

Un deuxième remerciement pour cet entretien de Jean-Claude Brisville. Je suis très surpris d'y lire que l'auteur n'était pas un familier de Descartes ni de Pascal. On ne peut qu'être admiratif devant sa capacité d'avoir tiré d'une lecture récente de ces auteurs - et de leur biographie - une aussi saisissante figuration. Comme vous le dites, tout cela est fait dans une langue et avec un humour pleins de saveur.

http://www.regardfc.com

Fontaine 

Fontaine

236
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Re: La Fiction à France Culture - Mer 15 Nov 2017, 17:57

Je profite de ce forum monolithique pour vivement vous conseiller la rediffusion  du feuilleton « pages arrachées à Nicolas Bouvier »  toute cette semaineà 20h30 avec rattrapage possible en peau de caste comme le disait P . Meyer. Sons, voix, musiques impeccables qui nous plongent dans un monde maintenant usagé et qui ne sera plus jamais (sauver quelque chose du monde où l'on ne sera plus jamais comme l'écrit Annie Ernaux dans « les années »), de quoi rêver, s'évader avec la littérature de Bouvier.

Autre sujet : France Culture l'esprit d'ouverture,Culture l'esprit d'ouverture,France Culture l'esprit d'ouverture,Culture l'esprit d'ouverture,France Culture l'esprit d'ouverture,Culture l'esprit d'ouverture,France Culture l'esprit d'ouverture,Culture l'esprit d'ouverture...cette rengaine trop de fois répétée chaque jour produit le même effet qu'un goutte à goutte sur le front d'un prisonnier attaché et ne pouvant remuer la tête .C'est énervant et contre-productif, même. Il ne s 'agit plus à ce niveau d'ouverture mais d'orifice...bref Sam Va pas

De plus : les paradise paperasses ont fait un gros flop, pourquoi une radio s'engage-t-elle là dedans pour un tel résultat ? La paperolle la plus rigolote est celle du chanteur Bono devenu  investisseur dans un centre commercial sans plus de précisions (est-il humanitaire?)

Que sont ces blogueurs devenus
Que j'avais de si près tenus et tant aimés
Ce sont amis que vent emporte
Et il ventait dans la radio,
Culture est morte.
Et droit au cul quand bise vente
le vent me vient et je  m'évente
Culture est morte
L’espérance de lendemains
Il n'en est rien.

Salut N.  A. et    A.A.  

Après mon  pouet pouet  vous pourrez à  28mn 47s écouter un joli poème sur Staline dans la Fiction/Théâtre et Cie du dimanche 22octobre intitulée Lénine-Staline et la musique. La fiction du 15 Octobre est bien aussi.( Marina Tsvetaieva  et Boris Pasternak)

Le communisme du futur vous tienne en joie  La Fiction à France Culture - Page 24 0223
Bonne écoute.



Dernière édition par Fontaine le Jeu 16 Nov 2017, 13:58, édité 1 fois

Fontaine 

Fontaine

237
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Ah si vous Bouvier égoutter Fanze Gulture - Jeu 16 Nov 2017, 13:56

Après être resté une heure immobile dans un coin de terre  où le monde de l'anecdote était comme oublié Nicolas Bouvier a écrit :
« Ce jour là j'ai bien cru tenir quelque chose et que ma vie s'en trouverait changée mais rien de cette nature n'est définitivement acquis. Comme une eau le monde vous traverse et pour un temps vous prête ses couleurs puis se retire et vous replace devant ce vide qu'on porte en soi devant cet espèce d'insuffisance centrale de l'âme et qu'il faut bien apprendre à côtoyer, à combattre et qui paradoxalement est peut-être notre moteur le plus sûr. »

Cette semaine à 20h30 sur FC : Pages arrachées à Nicolas Bouvier, réalisation Michel Sidoroff   - ce soir : Ceylan.

France Culture est bien décevante avec cette rentrée 2017 déjà bien avancée:aucune prise de risque,
aucune création originale véritablement culturelle. Heureusement il existe le changement d'horaire pour produire du nouveau et le plus mauvais exemple est celui de l’émission les papous dans la tête qui se retrouve raccourcie de 30 mn sauf cas d'enregistrement public (2h) pour nous refiler la semaine suivante les déchets de cet enregistrement public (1 h), c'est bafouer le cahier des charges de ses créateurs et j'y ai une fois surpris la promo d'un bouquin de G. Mordillat (c'est humain le copinage)comme quoi certaines têtes pensantes sont aussi muées par l'intérêt.
Pour 2018 je suggère de déplacer les nuits de France Culture à 12 h.      La Fiction à France Culture - Page 24 Idee-puis-non

Fontaine 

Fontaine

238
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Ils n'arrivèrent pas tous à la fin du voyage... - Sam 18 Nov 2017, 12:53

La cinquième partie de pages arrachées à Nicolas Bouvier (Japon) est pour moi la plus captivante, superbement équilibrées entres les écrits de voyages et les pensées philosophiques de Nicolas.La qualité sonore de tous les épisodes est constante et jamais une musique ou un bruit d'ambiance ne couvrent la compréhension du texte.
Pour  Nicolas Bouvier l'écriture et le voyage sont une disparition dont de but est d'atteindre la légèreté de la cendre.

« Le voyage où petit à petit tout nous quitte est aussi un apprentissage de la mort.Le but de l'état nomade n'est pas de fournir au voyageur trophées ou emplettes mais de le débarrasser par érosion du superflus c'est dire de presque tout.....On se retrouve réduit et allégé pour un temps seulement.La légèreté est aussi volatile que précieuse et exige d'être courtisée et reconquise chaque jour. De retour à l'état sédentaire il faut veiller à ne pas reprendre cette corpulence et cette opacité qu'on se flattait d'avoir perdues.
L'écriture lorsqu'elle approche du vrai texte auquel elle devrait accéder ressemble intimement au voyage parce que comme lui elle est une disparition.Cette disparition est un exercice d'humilité et  d'escamotage assez ardu et parfois périlleux mais auquel il n'est pas interdit de se livrer avec humour, le but ultime étant de devenir plus léger que cendre».


Le feuilleton se termine par une lettre adressée à son complice Thierry Vernet:
« Je continue à prendre des leçons de ciel, c'est chaque jour plus étonnant»

J 'aime le passage dans lequel Bouvier après 20 km de marche  dans la ville s'endort dans un bar.Il est réveillé à  heure du matin par le patron qui l'invite à passer la nuit sur une table en lui offrant un verre de lait. Ce dernier lui montre où sont les toilettes referme la porte et s'en va.

Sur France Culture les invitations au voyage sont de plus en plus rares. Le voyageur des ondes est traité en vache que l'on trait à coups de jingles et de coupures ridicules en pleine diffusion qui énoncent le titre de l'émission en cours comme embringuant un pèlerin dans un magasin à touristes en  ne pensant  qu à faire grimper la vente (l'audimat) ce qui n'a à voir avec la qualité des propositions radiophoniques.
Ainsi va l'usage des ondes.

Votre passeport vous tienne en joie          La Fiction à France Culture - Page 24 Dos-elephant

Philaunet En ligne

Philaunet
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239
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''Qu'est-ce que ça pourrait bien dire de vous ?'' - Dim 19 Nov 2017, 14:20

Fontaine(https://regardfc.1fr1.net/t452p230-la-fiction-a-france-culture#29456) a écrit: (...) Sur France Culture les invitations au voyage sont de plus en plus rares. Le voyageur des ondes est traité en vache que l'on trait à coups de jingles et de coupures ridicules en pleine diffusion qui énoncent le titre de l'émission en cours comme embringuant un pèlerin dans un magasin à touristes en  ne pensant  qu à faire grimper la vente (l'audimat) ce qui n'a à voir avec la qualité des propositions radiophoniques.
Ainsi va l'usage des ondes. (...)

[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14487-03.11.2017-ITEMA_21483512-0.mp3" debut="17:53" fin="19:56"]

Poésie et nuit persane avec le philosophe et écrivain Daryush Shayegan.

+ "Vous frottez Khayyâm et Nietzsche"
+ "Ce choix-là qui a été le vôtre (...) qu'est-ce que ça pourrait bien dire... de vous ?"

Philaunet En ligne

Philaunet
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240
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Prendre les auditeurs pour des faibles d'esprit - Lun 20 Nov 2017, 22:35

Une seconde réponse à
Fontaine(https://regardfc.1fr1.net/t452p230-la-fiction-a-france-culture#29456) a écrit: (...) Sur France Culture les invitations au voyage sont de plus en plus rares. Le voyageur des ondes est traité en vache que l'on trait à coups de jingles et de coupures ridicules en pleine diffusion qui énoncent le titre de l'émission en cours comme embringuant un pèlerin dans un magasin à touristes en  ne pensant  qu à faire grimper la vente (l'audimat) ce qui n'a à voir avec la qualité des propositions radiophoniques.
Ainsi va l'usage des ondes.
Le médiateur a une réponse pour vous après la remarque de cet auditeur :
Rappels incessants du titre de l’émission qu’on écoute
François Villoz 13/11/2017 15:25 France Culture
Bonjour,
Toujours très heureux d'écouter France-Culture...
Mais pourquoi ces rappels incessants du titre de l'émission qu'on écoute?
Jusqu'à trois fois en une heure... Vraiment exaspérant.
Et peu digne du respect que votre chaîne sait avoir de ses auditeurs. (...)

"Médiateur" : La réponse est simple, d’autant que cela fait partie des principes de base de la radio et, justement, du respect des auditeurs : leur dire ce qu’ils écoutent. La majorité des auditeurs ne « se branchent » pas au début d’une émission et n’en connaissent pas forcément le programme. Ils n’écoutent pas non plus en permanence d’une manière attentive. Rien n’est plus frustrant de se mettre à l’écoute et de ne pas comprendre de quoi on parle ni qui sont les invités. Il est vrai qu’avec les écrans numériques et le RDS, des informations s’inscrivent, mais tous les auditeurs n’en sont pas équipés et toutes les informations ne sont pas transmises.

Il a donc fallu presque 70 ans d'histoire de la radio pour que ces principes de base de la radio soient découverts par France Culture en insérant de force des jingles ? Et les auditeurs sont vraiment des imbéciles de ne pas comprendre une chose aussi "simple". Chez le médiateur, on a le respect de l'auditeur (comme chacun sait après avoir vu ce dernier prendre les auditeurs à partie). Par ailleurs, les auditeurs de France Culture ne sont pas tous "attentifs" et il sont très "frustrés" de ne rien comprendre à ce qui est dit : leur faculté de compréhension est finalement fort limitée...

Étrange, durant des décennies, une émission de discussion citait les noms des invités en leur donnant la parole, et le présentateur rappelait de temps à autre le sujet (voir le Panorama dans les années 1980). Personne ne se plaignait. Ce dont les auditeurs sont mécontents aujourd'hui  (mais le médiateur préfère noyer le poisson et répondre à côté comme toujours en insinuant un certain degré d'imbécilité chez son interlocuteur critique), c'est la répétition des jingles qui coupent artificiellement une émission, en cassent l'atmosphère et ressemblent à des annonces promotionnelles entendues dans les grands magasins. Leur but ? Installer une marque sur le produit podcast. Et ensuite France Culture érige en mère la morale Naomi Klein (encore récemment invitée) qui se bat contre les logos dans son livre No Logo. Pas à une contradiction près à France Culture/Radio France...

Philaunet En ligne

Philaunet
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241
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''Un Long dimanche de fiançailles'' de Sébastien Japrisot - Mar 16 Jan 2018, 21:57

Dans la case du soir "Fictions / Le Feuilleton", Un Long dimanche de fiançailles de Sébastien Japrisot (1/10) : Le Sergent Espérance 01/01/2018  

Sujet :  Un soir de janvier 1917, cinq soldats français, condamnés à mort en conseil de guerre, sont jetés dans la neige, les bras liés dans le dos, entre les deux tranchées ennemies.

Un premier numéro qui donne envie d'écouter le suivant, même si l'on a le droit de n'être qu'à moitié convaincu par l'interprétation de Mathilde (et très peu par celle des soldats condamnés). En revanche, beau travail de François Siener en Daniel Esperanza, soldat gazé sur son lit d'hôpital qui narre le premier épisode. On y croit. La suite... au prochain numéro. En tous les cas, une fiction de circonstance pour rappeler le centenaire de 14-18.


Août 1919. La guerre est officiellement terminée depuis neuf mois, mais elle dure encore dans tous les esprits. Alors que Mathilde est sans nouvelle de son fiancé Manech depuis plus de deux ans, elle reçoit une lettre de Daniel Esperanza, ancien sergent dans la territoriale. Mathilde y apprend que Manech, que l’on appelait là-bas « le Bleuet », faisait partie des cinq soldats condamnés à mort en conseil de guerre en janvier 1917. Cinq soldats qu'on a jetés un soir dans la neige, les bras liés dans le dos, entre les deux tranchées ennemies, pour qu’ils soient tués.
Avec l’énergie de ses vingt ans, et malgré son handicap physique, Mathilde est bien décidée à découvrir toute la vérité sur cette ignominie. Aidée de Sylvain, son père d’affection, de son parrain, Pierre-Marie Rouvière, et de Germain Pire, détective fouineur et cocasse, elle va traverser la France des Années folles à la recherche de son amour disparu. Des plages rieuses des Landes aux plaines glacées de Picardie, entre les roulements de tambour et les riffs de jazz, son enquête éperdue sera pour elle comme une manière de fiançailles. De longues fiançailles. Mathilde y sacrifiera ses jours et, malgré le temps qui passe, malgré tous les secrets et les mensonges, elle ira jusqu'au bout de l'espoir insensé qui la porte.


Adaptation Katell Guillou
Réalisation Jean-Matthieu Zahnd
Conseillère littéraire Emmanuelle Chevrière

Avec
Rebecca Stella  ( Mathilde)
Dominique Parent  ( Sylvain)
François Siener  (Daniel Esperanza)
Juliette Croizat  ( Sœur Marie De la Passion)
Clément Lagouarde   ( Manech)
(...)

Bruitages Bertrand Amiel
Equipe de réalisation: Sébastien Labarre, Manuel Couturier
Assistant à la réalisation Vivien Demeyère

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Re: La Fiction à France Culture -

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