Jean-Luuc a écrit:Rappelé à l'ordre ce jour samedi 25 juillet 2015 par l'article de Télérama subtilement intitulé "Quand les ados se rebifflent" (originellement publié le 18 juillet 2015), je m'en vais lire la présentation du 3è numéro avant écoute.
La page de l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-le-bel-age-les-jeunes-et-la-sexualite-2015-07-25
D'abord dans le chapô : Egalité et la sexualité font-elles au bout du compte bon ménage… ?
Ne choisissez pas entre : L'égalité et la sexualité font-elles (...) ou Egalité et sexualité font-elles (...), mais prenez les deux (bis repetita ci-dessous).
Un texte comme on les aime avec une première phrase costaude qui sait annoncer son sujet :
- Dans ce nouveau volet de notre émission nous allons aborder la question de la sexualité et de l’identité sexuelle : le le rapport précoce au savoir sur les questions liées à la sexualité, l’afflux de représentations érotisées, l’accès très précoce à la pornographie modifie-t-il la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les filles et les garçons ?
(...)
Tout n'est pas si mauvais dans ce "Bel âge". En regardant attentivement la petite image que des facétieux infographistes ont concoctée pour l'onglet "Podcast", on notera le montage du visage d'un enfant hilare, légèrement édenté, auquel se sont ajoutées une paire de lunettes de soleil et une casquette portée de travers. Sur la casquette on peut lire : "C'était mieux avant". (...)
Comment avez-vous fait ? Je veux dire pour lire l'inscription riquiqui sur la casquette de travers du garçon édenté en étiquette de podcast ? Chapeau, si je puis dire ! Il fallait une nature (et des moyens) d'enquêteur pour lire le message qui, effectivement, est un slogan à valeur ironique affiché par les tenants de la bien-pensance.
De fait, ce qu'on entend dans cette émission laisse pantois. Je suis tombé par hasard (eh oui, on écoute aussi "à l'aveugle") sur cette émission à un moment où étaient évoquées les diverses formes du triolisme et de mélangisme par une brochette de commentateurs connaissant pour une fois le sujet... Peu de temps après, Sophie Bober : la connaissez-vous ? Forcément, via ses clones Mathilde Wagman (« les animaux »), Marie Chartron (« Villes-Mondes », terribles, terribles numéros sur Odessa), les Laurentin girls, les Van Reeth girls, Marie Richeux, etc *).
Nous avons une rubrique « L'art de l'entretien » sur ce Forum, on pourrait y commenter l'affreux manque de tact et la bêtise des questions (« cornichonnesques" dixit Nessie ailleurs), mais on ne va pas perdre son temps, quoique... une pastille, qui sait.
Cette émission est du remplissage de temps d'antenne et de la perte de deniers publics au profit de l'amusement de quelques-uns, je parle de ceux qui réalisent l'émission.
On appréciera, ou non, l'illustration de la page, semble-t-il inspirée des peintures pornographiques japonaises anciennes.
Sinon, avant de supprimer les remarques que j'avais préparées pour un post sur ce descriptif et que vous avez devancées ici (merci), je signale également la formule « Notre société s’était organisée depuis la nuit des temps sur une complémentarité bien huilée en matière de comportements sexuels » (honni soit qui mal y pense ?)
« C'est l'été sur France Culture »...
* Olivier Poivre d'Arvor a bien joué en faisant embaucher un grand nombre de jeunes femmes à France Culture : si l'on dit que la bêtise et l'ignorance crasses s'incarnent quasi systématiquement dans de jeunes intervieweuses, on va se voir envoyer des accusations de machisme, de misogynie, de ringardise, etc.
PS. Le titre exact de Télérama est « (...) quand les ados se rebiflent » (un/f/). Peut-être « se rebifler » est-il un néologisme ? C'est l'été au magazine culturel partenaire et à la succursale rédactionnelle de France Culture (la rédactrice bientôt chez Richeux ? À lire son papier, on n'en doute pas)...
Après lecture du papier ramesque : son titre était un très mauvais jeu de mots avec un néologisme.
Dernière édition par Philaunet le Dim 26 Juil 2015, 16:09, édité 1 fois