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Errare France Culture est    Page 64 sur 92

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Philaunet 


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France Culture et Télérama, mêmes préoccupations - Dim 26 Juil 2015, 09:52

Jean-Luuc a écrit:Rappelé à l'ordre ce jour samedi 25 juillet 2015 par l'article de Télérama subtilement intitulé "Quand les ados se rebifflent" (originellement publié le 18 juillet 2015), je m'en vais lire la présentation du 3è numéro avant écoute.

La page de l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-le-bel-age-les-jeunes-et-la-sexualite-2015-07-25

D'abord dans le chapô : Egalité et la sexualité font-elles au bout du compte bon ménage… ?

Ne choisissez pas entre : L'égalité et la sexualité font-elles (...) ou Egalité et sexualité font-elles (...), mais prenez les deux (bis repetita ci-dessous).

Un texte comme on les aime avec une première phrase costaude qui sait annoncer son sujet :

- Dans ce nouveau volet de notre émission nous allons aborder la question de la sexualité et de l’identité sexuelle : le le rapport précoce au savoir sur les questions liées à la sexualité, l’afflux de représentations érotisées, l’accès très précoce à la pornographie modifie-t-il la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les filles et les garçons ?
(...)

Tout n'est pas si mauvais dans ce "Bel âge". En regardant attentivement la petite image que des facétieux infographistes ont concoctée pour l'onglet "Podcast", on notera le montage du visage d'un enfant hilare, légèrement édenté, auquel se sont ajoutées une paire de lunettes de soleil et une casquette portée de travers. Sur la casquette on peut lire : "C'était mieux avant". (...)

Comment avez-vous fait ? Je veux dire pour lire l'inscription riquiqui sur la casquette de travers du garçon édenté en étiquette de podcast ? Chapeau, si je puis dire ! Il fallait une nature (et des moyens) d'enquêteur pour lire le message qui, effectivement, est un slogan à valeur ironique affiché par les tenants de la bien-pensance.

De fait, ce qu'on entend dans cette émission laisse pantois. Je suis tombé par hasard (eh oui, on écoute aussi "à l'aveugle") sur cette émission à un moment où étaient évoquées les diverses formes du  triolisme et de mélangisme par une brochette de commentateurs connaissant pour une fois le sujet... Peu de temps après, Sophie Bober : la connaissez-vous ? Forcément, via ses clones Mathilde Wagman (« les animaux »), Marie Chartron (« Villes-Mondes », terribles, terribles numéros sur Odessa), les Laurentin girls, les Van Reeth girls, Marie Richeux, etc *).

Nous avons une rubrique « L'art de l'entretien » sur ce Forum, on pourrait y commenter l'affreux manque de tact et la bêtise des questions (« cornichonnesques" dixit Nessie ailleurs), mais on ne va pas perdre son temps, quoique... une pastille, qui sait.

Cette émission est du remplissage de temps d'antenne et de la perte de deniers publics au profit de l'amusement de quelques-uns, je parle de ceux qui réalisent l'émission.

On appréciera, ou non, l'illustration de la page, semble-t-il inspirée des peintures pornographiques japonaises anciennes.

Sinon, avant de supprimer les remarques que j'avais préparées pour un post sur ce descriptif et que vous avez devancées ici (merci), je signale également la formule «  Notre société s’était organisée depuis la nuit des temps sur une complémentarité bien huilée en matière de comportements sexuels » (honni soit qui mal y pense ?)

« C'est l'été sur France Culture »...


* Olivier Poivre d'Arvor a bien joué en faisant embaucher un grand nombre de jeunes femmes à France Culture : si l'on dit que la bêtise et l'ignorance crasses s'incarnent quasi systématiquement dans de jeunes intervieweuses, on va se voir envoyer des accusations de machisme, de misogynie, de ringardise, etc.

PS. Le titre exact de Télérama est « (...) quand les ados se rebiflent » (un/f/). Peut-être « se rebifler » est-il un néologisme ? C'est l'été au magazine culturel partenaire et à la succursale rédactionnelle de France Culture (la rédactrice bientôt chez Richeux ? À lire son papier, on n'en doute pas)...
Après lecture du papier ramesque : son titre était un très mauvais jeu de mots avec un néologisme.



Dernière édition par Philaunet le Dim 26 Juil 2015, 16:09, édité 1 fois

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Invité

632
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Pléonasme à la puissance deux - Dim 26 Juil 2015, 15:03

Effacé par l'auteur.



Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 12:35, édité 1 fois

Jean-Luuc 


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633
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Re: Errare France Culture est - Dim 26 Juil 2015, 17:27

Philaunet a écrit :

PS. Le titre exact de Télérama est « (...) quand les ados se rebiflent » (un/f/). Peut-être « se rebifler » est-il un néologisme ? C'est l'été au magazine culturel partenaire et à la succursale rédactionnelle de France Culture (la rédactrice bientôt chez Richeux ? À lire son papier, on n'en doute pas)...
Après lecture du papier ramesque : son titre était un très mauvais jeu de mots avec un néologisme.


C'est exact, merci pour la correction. J'aurai dû être plus explicite à propos du titre de Télérama "Quand les ados se rebiflent"  que j'avais ironiquement qualifié de subtil.

Après écoute de l'émission, je partage votre avis, peu d'éléments à relever (aucun en fait), des témoignages, la lourde présentation systématique de "Christian Spitz-le-doc" qui ne parlera qu'à une génération d'auditeurs écoutant une certaine radio (il vient apparemment remettre ça 20 ans après sur la même radio depuis 2013).

Et puis une formule : Une telle, vous prendrez le fauteuil de la jeune fille du siècle. (4'09''). Quelque chose m'échappe.

Enfin, je reviens sur cette casquette, dont en effet on voit très mal l'inscription "c'était mieux avant", et sur laquelle un doute est finalement permis. J'ai entrepris de télécharger le podcast pour avoir une image plus grande, mais la vignette de l'émission est différente dans Itunes : c'est un transat (hé oui, c'est l'été).

Donc, en bon enquêteur (deux clics), j'ai cherché cette casquette sur gogolimages. La dite casquette "c'était mieux avant" n'existe pas, car elle a été photoshopée à partir d'une autre portant l'inscription : "Le rap c'était mieux avant". On voit nettement comment avec l'image ci-dessous :

Errare France Culture est - Page 64 390590lerap

Mais il faut croire que "le rap" collait mal aux sujets profonds de l'émission. A propos des commentaires/analyses ont-ils déjà été faits à l'endroit de ces malheureuses vignettes qui depuis plusieurs années signent "l'identité visuelle" des émissions de FC ? Pourquoi donner de l'argent pour des montages débiles qui souvent ne prennent aucune distance avec le titre de l'émission ? (et pour cause, produire une image pour une émission dont on n'a jamais entendu le contenu ne peut conduire qu'à ces impasses).

PS (Rien à voir) :  On a pu entendre dans la nuit du 18 juin 2015 une émission de M. Polac et M. Vianey intitulée Histoire sans images sur J.-L. Godard (27 août 1966) dans laquelle j'ai relevé ceci :

Parlant de R. Leenhardt (1h43'55''), utilisé par Godard comme un diplodocus dans notre monde contemporain. Il considère Leenhardt comme un des derniers représentants d'une race en voie de disparition, c'est-à-dire les hommes qui savaient parler. Et je (M. Polac) dois dire qu'il a tout à fait raison. Nous appartenons à une génération qui par le cinéma, la radio et le mode de vie décontracté que nous avons adopté, ne savons plus parler, sans faire des "euh", des bafouillements, comme nous en donnons sans doute l'exemple pendant cette émission même, et évidemment nous sommes pleins d'admiration pour Godard pour un homme comme Leenhardt qui a improvisé devant sa caméra, sans hésiter une seule fois, sans faire une faute de français très certainement et en exprimant avec une clarté extraordinaire ses idées. Et il faut bien le dire, nous sentons nous, nous appartenons à une génération qui arrive après ces grands dinosaures, d'une race splendide, car les diplodocus avaient des cerveaux trop petits, mais là, c'est plutôt le contraire, c'est nous qui avons les cerveaux trop petits peut-être par rapport à une race d'hommes qui appartenaient à la race des grands humanistes.

Et en 2015, sur F.C. ?

Philaunet 

Philaunet
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634
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« Voilà » (what else?) - Dim 26 Juil 2015, 18:58

Jean-Luuc a écrit: (...)
Et puis une formule : Une telle, vous prendrez le fauteuil de la jeune fille du siècle. (4'09''). Quelque chose m'échappe. (...)

[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/07/s30/NET_FC_7a28f743-58e9-4f3a-8b31-c27738702cd1.mp3" debut="03:52" fin="04:11"] dans Les jeunes et la sexualité

Vous vous posez encore des questions ? Le lavage de cerveau du France Culture diurne n'a pas encore fait son effet. Continuez à écouter Hefetz, Richeux etc, et arrêtez les archives de la nuit.

C'est « le fauteuil de la jeune fille du siècle », c'est tout. « Voilà » (« je passe à France Culture, waow ! »). Il n'y a strictement rien à comprendre. « Comprendre » n'est pas de mise. Ce qui l'est, c'est absorber les consignes de pensée de France Culture/Télérama*

* Télérama (enfin sa "rédactrice") qui écrit : « France Culture prend le contre-pied de cette décharge médiatique stigmatisante ». « décharge » ?  Je ne comprends pas non plus. Effet de con-texte, peut-être ?
Autre citation "« L'idée qu'on leur laisse un monde pourri dont ils ne pourront rien faire est pessimiste, écœurante, elle empêche toute forme de créativité et d'initiative », soupire le producteur" '(c'est-à-dire Serge Hefetz, l'année prochaine aux Assises de la bien-pensance  à Montpellier ?)
« Monde pourri », la France en 2015 ?  « Monde pourri » ? C'est sûr que c'était mieux avant pour les jeunes (12-20 ans ?), surtout pour les jeunes filles. Mais quand ? En 1970 ? En 1940 ? En un siècle antérieur ? Quand, M. Le-décliniste-en-chef ? Quand ?

Philaunet 

Philaunet
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635
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Rôder et roder, du pareil au même à FC - Lun 27 Juil 2015, 13:33

À propos de Maître corbeau, oiseau de malheur ?, dans son érudite contribution qui remet les choses en place (cf. 635 ci-dessus)
Antoine Arnoux a écrit: (...)
A propos de la même émission, Mme Wagman s'illustra « doublement ». Il est en effet un tour pléonastique dont aime à user la dame : « (…) c'est d'un volatile dont il sera question (...) » (première minute).
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14388-26.07.2015-ITEMA_20778454-2015C23583E0003-21.mp3" debut="00:55" fin="00:58"]
« (…) c'est d'la baleine dont il sera question la semaine prochaine » (dernière minute).
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14388-26.07.2015-ITEMA_20778454-2015C23583E0003-21.mp3" debut="29:32" fin="29:37"]
Mme Wagman ressemble à ce prince qui, dans Le côté de Guermantes, « ne sachant pas prononcer le mot archéologue (c’est-à-dire comme si c’était écrit kéologue), ne perdait jamais une occasion de s’en servir ». (...)
Le descriptif (lu également) n'est pas mal non plus (outre la voix horripilante et ses tics) : « [le corbeau] est paré de toutes les tares ». Je croyais qu'on était paré de vertus. Mais de « tares » ?

« il rode autour des cimetières ». Il rode quoi ?

Et cette phrase où la logique est plus que bancale puisque ne sont pas mis en opposition des éléments, mais énumérés des faits de même valeur, avant la conclusion : « Qu'il rode autour des cimetières, pille les champs ou se fasse dénonciateur anonyme, c'est en tout cas presque toujours sous les traits d'un oiseau de malheur qu'il est évoqué ». Évidemment...



Dernière édition par Philaunet le Lun 09 Sep 2024, 09:12, édité 2 fois (Raison : Réactivation des pastilles sonores)

Philaunet 

Philaunet
Admin

636
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Fût pour fut, pas fut' fut' - Lun 27 Juil 2015, 22:53

Le descriptif de Norodom Sihanouk, numéro de Une vie une oeuvre déjà mentionné dans le fil idoine laisse songeur...

C'est assez fréquemment que l'on voit la forme du subjonctif imparfait du verbe être (avec accent circonflexe)) où la forme du passé simple était celle recherchée (sans accent).  On apprend la différence au collège (ou on l'y enseigne). Malgré cela :

celui qui fût successivement
Celui qui fût l’ami


On apprend aussi à l'école ( ? ) que le verbe « s'ensuivre » ne se coupe pas  L'Académie française le rappelait le 03 décembre 2012 à son article s’ensuivre (le verbe S’ensuivre signifie « découler, résulter ». On ne doit pas écrire s’en suivre en trois mots (...) )

Et pourtant :  la terrible et meurtrière alliance avec les  Khmers rouges qui s’en est suivie

Une curiosité : « laisser les brides d'un pays » dans
[Sihanouk] laissant en héritage à son fils Sihamoni, qu’il installe sur le trône en 2004, les brides d’un pays ; la rédactrice a peut-être opté pour ce mot ne sachant quel homonyme choisir parmi "rennes/rênes/reines/  ? Les curieux se feront un avis en consultant "Bride"

Puis
une succession d’odes à son peuple adoré et à sa muse, sa lyre, son inspiratrice,
La femme de Norodom, une « lyre » ? On ne sache pas qu'elle ait été musicienne. Délire ?

Ici on passe aux choses sérieuses :
Maintes fois menacé et critiqué pour ses accointances démoniaques, Norodom Sihanouk

C'est Pol-Pot qui est ainsi décrit ? Ou les autres khmers rouges, dont Sihanouk dit dans l'émission qu'ils étaient très gentils avec lui durant sa résidence surveillée à Phnom Penh, lui apportant le beurre et le foie gras dont il raffolait (a-t-il vu avant sa mort en 2012 "S21, la machine de mort Khmère rouge" de Rithy Panh ?)

Norodom Sihanouk reste pourtant et sans aucun doute, le roi le plus insubmersible des têtes couronnées .  L'adjectif est-il approprié ? Quelque chose est insubmersible ou ne l'est pas. On ne peut l'être plus ou moins. Autres avis bienvenus !

Philaunet 

Philaunet
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637
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Re: Errare France Culture est - Mer 12 Aoû 2015, 22:05

Martin Quenehen écrit dans un style au "subtil" raccourci : « Puis c'est en cuisine que l'on s'est rendu apprécier quelques produits du Gers ». (en page d'accueil du site de FC à propos de « Les saveurs du jazz à Marciac - La Grande table d'été - 12.08.2015). Si l'on peut « aller apprécier qch », peut-on « se rendre apprécier (ou tout autre verbe) qch » ? Des exemples ? C'est dans ce studio que je me suis rendu écouter une interview ?

Martin Quenehen qui a voulu jouer le mariole lors de la prise de relais après le journal : sa question stupide (« Le prochain journal à 18h, Mathieu ? » a été reçue dans un long silence, le journaliste (de bon aloi d'ailleurs) ayant déjà coupé le micro. Très bien.

Philaunet 

Philaunet
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638
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Re: Errare France Culture est - Jeu 13 Aoû 2015, 22:33

Apparemment Marie Richeux (ou l'une de ses clones) est revenue de vacances et travaille comme rédactrice de l'ombre pour Un Été d'écrivains. Ici le 5e numéro d' À voix nue *, prévu le  14 août, mais les quatre premiers ne sont pas piqués des hannetons non plus !

(NB pour éviter le reproche fait une fois dans ce fil de citer un texte sans indiquer ce qu'on y trouve de fautif ou de carrément mal exprimé, certains passages sont ici soulignés, ce qui permettra aussi aux rédacteurs de France Culture de faire le nécessaire, car il faut leur mâcher le travail...)

Il porte l'étiquette d'"écrivain de bonheur". Jean d'Orlesson propose son regard sur la littérature française et étrangères d'aujourd'hui. Il parle de sa discrétion quant à ses bleus à l'âme, sa longue maladie, son admiration pour le système hospitalier français, son rapport à la mort, sa foi, son admiration pour les gens qui se disent athée et qui font du bien aux autres.

Jean d'Ormesson se définit comme gaulliste européen, de droite mais qui croit en l'égalité des gens, catholique agnostique, de droite mais proche des gens de gauche. Ses hallucinations à l'hôpital ; le scénario idéal pour sa mort ; sa période mondaine, ses voyages en Italie, son amour pour Rome. Il nous confie ses quelques réflexions sur la vérité, sur l'idée de progrès. Même s'il déplore l'absence de mémoire longue et d'espérance en l'avenir des Français, il croit en l'amour, le "ciment du monde".


Niveau ? Secondaire tout en étant primaire.

Allez on ne résiste pas au numéro 4 : De son poste de directeur au Figaro en 1974 à sa relation avec Raymond Aron, il avoue ne pas avoir de convictions politiques très marquées à cause de sa faiblesse pour les adversaires, comme par exemple pour les communistes qui sont devenus ses bons amis

Au numéro 3 :  Aujorud'hui Jean d'Ormesson raconte  / Socialement, il est de gauche, il se bat pour l'égalité des chances

Au numéro 2 :  sa formation à Hypokhâgne / La famille d'ORMESSON a toujours été au service de l'état / Aujourd'hui Jean d'Ormesson raconte ce qui l'a fait vibrer : (...) son attente des catastrophes, son désir de ne rien faire

Au numéro 1 : Jean d'Ormesson le sait, par son père il a vécu dans les privilèges républicains et de sa mère, dans le luxe aristocratique du château. / Jean d'Ormesson vecu chez ses parents jusqu'à l'âge de 37 ans. / Jean d'Ormesson se rappelle aussi de ses huit années passées en Allemagne [se rappeler qch - se souvenir de qch]

PS On a diffamé MR, cet A voix nue étant une rediffusion de 2014... un des trois ci-dessous a dû griffonner ces notes entre deux stations de métro...

Par Sébastien Le Fol. Réalisation : Anne Depelchin. Attachée de production : Claire Poinsignon.

Philaunet 

Philaunet
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639
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Pas de changement dans la continuité - Mar 25 Aoû 2015, 19:22

La culture selon la nouvelle directrice de France Culture : « Au-delà de la rupture avec Olivier Poivre d’Arvor, la confiance a été donnée à une solution de continuité. » (in Jean-Luuc) :

Académie française : « Emplois fautifs Solution de continuité :  Pour ne pas être employée fautivement, cette locution doit être rapportée au sens étymologique du mot solution : séparation des parties, destruction, désagrégation, sens qu’a pris aujourd’hui le mot dissolution.

Une solution de continuité est donc une rupture, une interruption de ce qui doit être continu. Une cassure, une fissure, une lacune est une solution de continuité dans quelque corps.

Dire, figurément, Il y a dans son raisonnement, dans cette politique, une solution de continuité signifie qu’on y cherche en vain la continuité, la cohérence, la permanence souhaitées. »

Ça commence bien...

PS. N'avais pas encore remarqué, ni lu votre remarque, J-L :
Jean-Luuc a écrit: (...) Assez marrante cette phrase :

Au-delà de la rupture avec Olivier Poivre d’Arvor, la confiance a été donnée à une solution de continuité.
Donc à une rupture en somme.

Peut-être changer la police de couleur quand on copie-colle un long texte ? Je vais faire un test.

Philaunet 

Philaunet
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640
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Re: Errare France Culture est - Mar 01 Sep 2015, 09:20

La Fabrique de l'Histoire
"Grand entretien avec Patrick Boucheron, pour sa nomination au Collège de France à la chaire «Histoire des pouvoirs en Europe occidentale (XXIIIe-XVIe siècle)»". Déjà au paléolithique supérieur...

Philaunet 

Philaunet
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Bien écrire n'est pas en vogue (bien-penser l'est) - Sam 05 Sep 2015, 20:48

France Culture qui n'est pas la culture de la France, mais un shaker d'opinions en vogue,  vous offre ses écrits à la syntaxe fautive, à la grammaire erronée, à l'orthographe ignorée (on passe sur les contenus "leçon de morale et lavage de cerveau").  

On ferme les yeux, on pioche au hasard (on a retiré Richeux fait par Jean-Luuc, et qu'on copiera ici plus tard) et l'on tombe sur... La Grande table (2ème partie) avec un titre comme Nessie les aime De quoi le souverainisme est-il le nom?

Cela donne ceci :

« Il semble que dans le cadre d'une journée consacrée aux idées en vogue dans la société en cette rentrée, la question du souverainisme soit fondamentale, dans la mesure où ce concept fonctionne comme une critique radicale du système à droite comme à gauche. Est-ce à dire que la différence entre des partis opposés sur un certain nombre de valeurs fondamentales tendent à se rapprocher? Ou bien le souverainisme a-t-il tout simplement deux visages, irréductibles l'un à l'autre? ».

Ah oui, la ponctuation ? Ne la demandez pas, personne  n'en connaît les règles à France Culture. La typographie de base (espace avant signe en deux parties, comme le point d'interrogation), non plus. Les mots abstraits, les formules, le flou, en revanche, il y a en magasin.

« La différence (...) tendent à se rapprocher », Oui, bon, on ne va pas en faire un plat. Sachant qu'il n'y a pas un descriptif de France Culture, sauf rare exception, exempt de fautes de français, celui-ci s'inscrit dans la normalité.

Il faudrait quand même réécouter Nella Bielski, émigrée russe à l'âge 20 ans ayant appris le français avec Proust et Mallarmé, nous disant en 1980 que nous les Français sommes mauvais en grammaire parce qu'on l'abandonne comme matière au lycée, tandis qu'en Russie c'était matière obligatoire jusqu'au bac. C'était en 1980, que dirait-elle en 2015 ?

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Re: Errare France Culture est -

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