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Invité
621Etymologie populaire - Dim 19 Juil 2015, 13:52
Modifié par l'auteur.
Philaunet
Admin
623Re: Errare France Culture est - Jeu 23 Juil 2015, 12:54
Antoine Arnoux a écrit:Dans « Les matins d'été », la pénultième partie (vers huit heures et demie) s'intitule de manière fort étrange « L'invité culture ». Outre une indifférence certaine à la langue française, ce titre laisse entendre que la partie appelée « L'invité des matins » (à sept heures et demie) ne concerne aucunement la culture. Ce matin, l'avant-dernière tranche de ces « Matins d'été » portait sur feu Jean Lacouture. Voici la première (et la plus étendue) des deux phrases par lesquelles est présentée l'émission : « Nous voulions rendre [sic] ce matin à Jean Lacouture, journaliste, écrivain, biographe de génie [!], qui nous a quitté [resic] jeudi dernier à l'âge de 94 ans... »
http://www.franceculture.fr/emission-l-invite-culture-hommage-a-jean-lacouture-voyage-a-travers-60-ans-de-journalisme-et-d-histo
« une indifférence certaine à la langue française », plutôt qu'une certaine indifférence, en effet. Jamais de relecture non plus, la phrase citée reste en l'état. C'est afligeant.
La juxtaposition de deux substantifs (noms), dont le second s'entend comme un adjectif et qui est souvent plus court que ce dernier est devenue une forme de la communication contemporaine. Deux mots indépendants dans une sorte de bégaiement plutôt qu'un enchaînement logique. La construction (régulière), voilà l'ennemie...
Philaunet
Admin
624FLE - Jeu 23 Juil 2015, 13:05
Dans le fil Programmes d’été 2015
Alain Kruger fréquente visiblement beaucoup de Français, aussi ne peut-on craindre un mimétisme de fautes syntaxiques venant d'étrangers. Vous relevez d'ailleurs une faute que les étudiants de notre langue font en raison de leur insécurité linguistique concernant les prépositions. Malheureusement les livres contemporains pour un public d'apprenants du Français Langue Étrangère (FLE) sont souvent dépourvus de suffisamment d'exercices structuraux. Une tendance depuis 30 ans : peu d'exercices, mais beaucoup de blabla tiré des médias, NouvelObs, Télérama, etc, à commenter. Il faut dire que les rédacteurs de méthodes sont de cette génération de lycéens, et surtout de lycéennes, pour qui la répétition et le travail acharné pour assimiler une connaissance sont plutôt rares. De fait, il est plus facile de pratiquer « l'échange avec le voisin » dans un baragouin, le but étant de « libérer » la parole (comme à Montpellier...)
Nessie a écrit: (...) Rêveur, je laisse défiler la suite du programme et j'entends Alain Kruger introduire son émissions ainsi "J'ai beaucoup de chance que je suis à table avec deux invitées....".
Formule intéressante, peut-être gagnée au contact exclusif d'étrangers migrants inscrits en FLE ?
Alain Kruger fréquente visiblement beaucoup de Français, aussi ne peut-on craindre un mimétisme de fautes syntaxiques venant d'étrangers. Vous relevez d'ailleurs une faute que les étudiants de notre langue font en raison de leur insécurité linguistique concernant les prépositions. Malheureusement les livres contemporains pour un public d'apprenants du Français Langue Étrangère (FLE) sont souvent dépourvus de suffisamment d'exercices structuraux. Une tendance depuis 30 ans : peu d'exercices, mais beaucoup de blabla tiré des médias, NouvelObs, Télérama, etc, à commenter. Il faut dire que les rédacteurs de méthodes sont de cette génération de lycéens, et surtout de lycéennes, pour qui la répétition et le travail acharné pour assimiler une connaissance sont plutôt rares. De fait, il est plus facile de pratiquer « l'échange avec le voisin » dans un baragouin, le but étant de « libérer » la parole (comme à Montpellier...)
coultoure
Invité
625L'invité inculture - Jeu 23 Juil 2015, 14:53
Bien loin des sphères culturelles,une enseigne de la grande distribution a fait encore
mieux que l'expression "invité culture":
CARREFOUR, J'OPTIMISME (février 2015)
Pub, conso, culture, tout dans le même caddie.
Hagège, ils sont devenus créatifs.
mieux que l'expression "invité culture":
CARREFOUR, J'OPTIMISME (février 2015)
Pub, conso, culture, tout dans le même caddie.
Hagège, ils sont devenus créatifs.
Yann Sancatorze
626Re: Errare France Culture est - Jeu 23 Juil 2015, 19:23
Il faudrait collectionner les accroches que nous propose FC sur Facebook pour ses programmes :
"Mohamed Ali, Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson... autant de personnalités promues au rang de Dieux humains par leur public… Que notre mémoire collective retient-elle de ces personnes devenues personnages ? Dans quelle mesure nous aident-ils à nous construire à travers leur image ?"
(c'était pour une Grande Table )
Dans quelle mesure faudrait-il renvoyer cette forme de présentation aux disserts de lycée ?
"Mohamed Ali, Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson... autant de personnalités promues au rang de Dieux humains par leur public… Que notre mémoire collective retient-elle de ces personnes devenues personnages ? Dans quelle mesure nous aident-ils à nous construire à travers leur image ?"
(c'était pour une Grande Table )
Dans quelle mesure faudrait-il renvoyer cette forme de présentation aux disserts de lycée ?
Philaunet
Admin
627Re: Errare France Culture est - Ven 24 Juil 2015, 09:29
Yann Sancatorze a écrit:Il faudrait collectionner les accroches que nous propose FC sur Facebook pour ses programmes :
"Mohamed Ali, Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson... autant de personnalités promues au rang de Dieux humains par leur public… Que notre mémoire collective retient-elle de ces personnes devenues personnages ? Dans quelle mesure nous aident-ils à nous construire à travers leur image ?"
(c'était pour une Grande Table )
Dans quelle mesure faudrait-il renvoyer cette forme de présentation aux disserts de lycée ?
J'aime particulièrement la nouvelle forme de la question : « Que notre mémoire collective retient-elle de ces personnes devenues personnages ? »
Sinon, « Dans quelle mesure nous aident-ils à nous construire », « ils » étant Mohamed Ali, Janis Joplin, Jim Morrison, Michael Jackson, pour ma part, je dirai « peu »...
À part ça, un aimable correspondant me signale l'extrait de présentation « c'est au tour d'Annie Ernaux de mettre son écriture à nue » sur le Portail de notre radio chérie.
De mon côté, je relève cette autre forme originale de la question dans la présentation des Calamiteux de Montpellier « Quelles valeurs universelles possibles dans un avenir multi-polaire ? ».
Valable écouter émission ?
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628« Ecriture au féminin » (« chick lit ») - Ven 24 Juil 2015, 09:49
ADADA
IMAMI
ANONA
IMAMI
ANONA
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629Les jambes de Churchill - Ven 24 Juil 2015, 12:50
ADADA
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Jean-Luuc
Invité
630Re: Errare France Culture est - Sam 25 Juil 2015, 23:03
Rappelé à l'ordre ce jour samedi 25 juillet 2015 par l'article de Télérama subtilement intitulé "Quand les ados se rebifflent" (originellement publié le 18 juillet 2015), je m'en vais lire la présentation du 3è numéro avant écoute.
La page de l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-le-bel-age-les-jeunes-et-la-sexualite-2015-07-25
D'abord dans le chapô : Egalité et la sexualité font-elles au bout du compte bon ménage… ?
Ne choisissez pas entre : L'égalité et la sexualité font-elles (...) ou Egalité et sexualité font-elles (...), mais prenez les deux (bis repetita ci-dessous).
Un texte comme on les aime avec une première phrase costaude qui sait annoncer son sujet :
- Dans ce nouveau volet de notre émission nous allons aborder la question de la sexualité et de l’identité sexuelle : le le rapport précoce au savoir sur les questions liées à la sexualité, l’afflux de représentations érotisées, l’accès très précoce à la pornographie modifie-t-il la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les filles et les garçons ?
On notera la tournure : "la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les entre les filles et les garçons" (on tiendra pas rigueur de la répétition du mot "précoce").
- Qu’en est-il de l’homosexualité aujourd’hui, est-elle réellement banalisée ou demeure-t-elle un parcours du combattant…
Pourquoi s'embarrasser d'un point d'interrogation ? Les points de suspension feront l'affaire.
- La « confusion des genres » dont on nous abreuve volontiers entraîne-t-elle une plus grande aspiration à la bisexualité .. ?
Finalement, les deux c'est mieux.
D'un coup, on passe à l'imparfait :
- Notre société s’était organisée depuis la nuit des temps sur une complémentarité bien huilée en matière de comportements sexuels : initiative masculine et passivité féminine, aussi bien dans les rapports de séduction que lors des rapports sexuels étaient de mise.
- Dans les années 2000, les 4/5 des jeunes femmes comme des jeunes hommes déclarent qu’au dernier rapport, ils avaient autant envie l’un que l’autre.
Les 4/5 e, passe encore, mais de la dernière proposition, on peut comprendre deux choses :
ils en avaient autant envie l'un que l'autre /ou/ils avaient autant envie de l'un que de l'autre.
Tout n'est pas si mauvais dans ce "Bel âge". En regardant attentivement la petite image que des facétieux infographistes ont concocté pour l'onglet "Podcast", on notera le montage du visage d'un enfant hilare, légèrement édenté, auquel se sont ajoutées une paire de lunettes de soleil et une casquette portée de travers. Sur la casquette on peut lire : "C'était mieux avant". Et ce n'est pas Philaunet qui dira le contraire :
https://regardfc.1fr1.net/t644p30-les-programmes-d-ete-sur-france-culture-des-tresors-enfouis#20698
La page de l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-le-bel-age-les-jeunes-et-la-sexualite-2015-07-25
D'abord dans le chapô : Egalité et la sexualité font-elles au bout du compte bon ménage… ?
Ne choisissez pas entre : L'égalité et la sexualité font-elles (...) ou Egalité et sexualité font-elles (...), mais prenez les deux (bis repetita ci-dessous).
Un texte comme on les aime avec une première phrase costaude qui sait annoncer son sujet :
- Dans ce nouveau volet de notre émission nous allons aborder la question de la sexualité et de l’identité sexuelle : le le rapport précoce au savoir sur les questions liées à la sexualité, l’afflux de représentations érotisées, l’accès très précoce à la pornographie modifie-t-il la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les filles et les garçons ?
On notera la tournure : "la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les entre les filles et les garçons" (on tiendra pas rigueur de la répétition du mot "précoce").
- Qu’en est-il de l’homosexualité aujourd’hui, est-elle réellement banalisée ou demeure-t-elle un parcours du combattant…
Pourquoi s'embarrasser d'un point d'interrogation ? Les points de suspension feront l'affaire.
- La « confusion des genres » dont on nous abreuve volontiers entraîne-t-elle une plus grande aspiration à la bisexualité .. ?
Finalement, les deux c'est mieux.
D'un coup, on passe à l'imparfait :
- Notre société s’était organisée depuis la nuit des temps sur une complémentarité bien huilée en matière de comportements sexuels : initiative masculine et passivité féminine, aussi bien dans les rapports de séduction que lors des rapports sexuels étaient de mise.
- Dans les années 2000, les 4/5 des jeunes femmes comme des jeunes hommes déclarent qu’au dernier rapport, ils avaient autant envie l’un que l’autre.
Les 4/5 e, passe encore, mais de la dernière proposition, on peut comprendre deux choses :
ils en avaient autant envie l'un que l'autre /ou/ils avaient autant envie de l'un que de l'autre.
Tout n'est pas si mauvais dans ce "Bel âge". En regardant attentivement la petite image que des facétieux infographistes ont concocté pour l'onglet "Podcast", on notera le montage du visage d'un enfant hilare, légèrement édenté, auquel se sont ajoutées une paire de lunettes de soleil et une casquette portée de travers. Sur la casquette on peut lire : "C'était mieux avant". Et ce n'est pas Philaunet qui dira le contraire :
https://regardfc.1fr1.net/t644p30-les-programmes-d-ete-sur-france-culture-des-tresors-enfouis#20698
Philaunet
Admin
631France Culture et Télérama, mêmes préoccupations - Dim 26 Juil 2015, 09:52
Jean-Luuc a écrit:Rappelé à l'ordre ce jour samedi 25 juillet 2015 par l'article de Télérama subtilement intitulé "Quand les ados se rebifflent" (originellement publié le 18 juillet 2015), je m'en vais lire la présentation du 3è numéro avant écoute.
La page de l'émission :
http://www.franceculture.fr/emission-le-bel-age-les-jeunes-et-la-sexualite-2015-07-25
D'abord dans le chapô : Egalité et la sexualité font-elles au bout du compte bon ménage… ?
Ne choisissez pas entre : L'égalité et la sexualité font-elles (...) ou Egalité et sexualité font-elles (...), mais prenez les deux (bis repetita ci-dessous).
Un texte comme on les aime avec une première phrase costaude qui sait annoncer son sujet :
- Dans ce nouveau volet de notre émission nous allons aborder la question de la sexualité et de l’identité sexuelle : le le rapport précoce au savoir sur les questions liées à la sexualité, l’afflux de représentations érotisées, l’accès très précoce à la pornographie modifie-t-il la relation à leur corps, à leur désir, aux relations entre les filles et les garçons ?
(...)
Tout n'est pas si mauvais dans ce "Bel âge". En regardant attentivement la petite image que des facétieux infographistes ont concoctée pour l'onglet "Podcast", on notera le montage du visage d'un enfant hilare, légèrement édenté, auquel se sont ajoutées une paire de lunettes de soleil et une casquette portée de travers. Sur la casquette on peut lire : "C'était mieux avant". (...)
Comment avez-vous fait ? Je veux dire pour lire l'inscription riquiqui sur la casquette de travers du garçon édenté en étiquette de podcast ? Chapeau, si je puis dire ! Il fallait une nature (et des moyens) d'enquêteur pour lire le message qui, effectivement, est un slogan à valeur ironique affiché par les tenants de la bien-pensance.
De fait, ce qu'on entend dans cette émission laisse pantois. Je suis tombé par hasard (eh oui, on écoute aussi "à l'aveugle") sur cette émission à un moment où étaient évoquées les diverses formes du triolisme et de mélangisme par une brochette de commentateurs connaissant pour une fois le sujet... Peu de temps après, Sophie Bober : la connaissez-vous ? Forcément, via ses clones Mathilde Wagman (« les animaux »), Marie Chartron (« Villes-Mondes », terribles, terribles numéros sur Odessa), les Laurentin girls, les Van Reeth girls, Marie Richeux, etc *).
Nous avons une rubrique « L'art de l'entretien » sur ce Forum, on pourrait y commenter l'affreux manque de tact et la bêtise des questions (« cornichonnesques" dixit Nessie ailleurs), mais on ne va pas perdre son temps, quoique... une pastille, qui sait.
Cette émission est du remplissage de temps d'antenne et de la perte de deniers publics au profit de l'amusement de quelques-uns, je parle de ceux qui réalisent l'émission.
On appréciera, ou non, l'illustration de la page, semble-t-il inspirée des peintures pornographiques japonaises anciennes.
Sinon, avant de supprimer les remarques que j'avais préparées pour un post sur ce descriptif et que vous avez devancées ici (merci), je signale également la formule « Notre société s’était organisée depuis la nuit des temps sur une complémentarité bien huilée en matière de comportements sexuels » (honni soit qui mal y pense ?)
« C'est l'été sur France Culture »...
* Olivier Poivre d'Arvor a bien joué en faisant embaucher un grand nombre de jeunes femmes à France Culture : si l'on dit que la bêtise et l'ignorance crasses s'incarnent quasi systématiquement dans de jeunes intervieweuses, on va se voir envoyer des accusations de machisme, de misogynie, de ringardise, etc.
PS. Le titre exact de Télérama est « (...) quand les ados se rebiflent » (un/f/). Peut-être « se rebifler » est-il un néologisme ? C'est l'été au magazine culturel partenaire et à la succursale rédactionnelle de France Culture (la rédactrice bientôt chez Richeux ? À lire son papier, on n'en doute pas)...
Après lecture du papier ramesque : son titre était un très mauvais jeu de mots avec un néologisme.
Dernière édition par Philaunet le Dim 26 Juil 2015, 16:09, édité 1 fois
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