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Le paradigme idéologique de France Culture    Page 21 sur 32

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Philaunet 


Admin

201
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Re: Le paradigme idéologique de France Culture - Jeu 29 Aoû 2019, 15:37

Le Rendez-vous du médiateur le 29/08/2019 :

"Le débat d'idées sur France Culture

On commence avec Francine, elle écrit : « Je regrette que la matinale de France Culture soit devenue cet été le support de la parole militante. Je vous invite à écouter l'émission consacrée à la migration ou encore celle consacrée aux violences policières ce 31 juillet pour vous en assurer. Cette radio doit être celle du débat et de la confrontation des idées : cette vision univoque de la réalité est stérile et navrante. Point de vue partagé par Jocelyn : Je suis en train d'écouter "le temps du débat". Je constate que vous offrez une tribune toujours aussi large à des contestataires de l'ordre public et tout cela sans aucune réplique ou point de vue différent. Est-ce cela ce qu'on appelle le débat ? Quelle est votre conception du débat sur l’antenne de France Culture ?"

Réponse de la directrice :

"Si on prend l'exemple des violences policières, je pense effectivement que c'est un sujet compliqué. Un sujet qui oppose le Ministère de l'intérieur et de l'autre des journalistes. On a très peu de nuance de chaque côté. Il y a eu une émission cet été, le 31 juillet, avec David Dufresne et un historien de la police républicaine. J'ai écouté cette émission et je trouve que l'historien amenait de la complexité dans le traitement du sujet. Il était assez mesuré. Je pense que notre rôle sur le service public, c'est de laisser la place à un débat réellement pluraliste, réellement contradictoire. Nous pouvons accueillir sur l'antenne, tant qu'ils respectent la loi, des gens et des points de vues [sic] qui ne défendent pas forcément les valeurs que nous défendons dès lors que nous donnons à entendre la réplique. Sandrine Treiner, directrice de France Culture".
des gens et des points de vues qui ne défendent pas forcément les valeurs que nous défendons
Et quelles sont lesdites valeurs que la directrice dit défendre ? N'appelle-t-elle pas "valeurs", dans un exercice habituel de torsion malhonnête des mots, des conceptions politiques quotidiennement rabâchées sur l'antenne du matin au soir ? Le seul choix des sujets étant un biais idéologique qui crève les yeux : aujourd'hui "Politiques et intellectuels" ; "Jean Jouzel, infatigable lanceur d’alerte" ; "Faut-il un droit d'ingérence environnemental ?" (je ne compte pas les occurrences du mot "révolution") et comme soubassement à l'adaptation d'un roman : "Injustices, isolement, argent roi : Dickens, écrivain de notre présent".

Tout a été dit dans ce fil et dans d'autres depuis août 2009, quand ce forum a été créé. Écœurés par l'aggravation au fil des ans du militantisme politique, larvé ou au grand jour, bien des auditeurs/contributeurs ont décidé de ne plus écouter cette radio, sauf les émissions passées du 1er FC (1963-1999).

RFC a été et reste parallèlement à d'autres fonctions un "lanceur d'alerte" au sens de Delphine Pollet-Panoussis (cf. Lanceur d’alerte : délateur ou Saint-Just ? Que dit le droit ? Matières à penser par Dominique Rousset le 25 08 2019) :

"Ils agissent seuls ou en groupe. Ils ont repéré un danger pour l’environnement, la santé publique, la vie démocratique. Ils ont mis à jour un scandale potentiel ou imminent au sein de leur entreprise ou d’une institution. Ils se lancent, ils donnent l’alarme".  

Le scandale, ici, c'est la mainmise d'une caste (la fameuse "petite équipe" mentionnée par la directrice au début de l'été) sur une radio publique culturelle dans un but d'endoctrinement. Des mots faibles en comparaison de ce qu'a pu écrire Nessie sur le sujet dans ce forum.



Dernière édition par Philaunet le Jeu 29 Aoû 2019, 22:16, édité 1 fois

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

202
Répondre en citant  
Re: Le paradigme idéologique de France Culture - Jeu 29 Aoû 2019, 21:45

Philaunet a écrit:Réponse de la directrice  :

« Si on prend l’exemple des violences policières, je pense effectivement que c’est un sujet compliqué. Un sujet qui oppose le Ministère de l’intérieur et de l’autre des journalistes. On a très peu de nuance de chaque côté. Il y a eu une émission cet été, le 31 juillet, avec David Dufresne et un historien de la police républicaine. J’ai écouté cette émission et je trouve que l’historien amenait de la complexité dans le traitement du sujet. Il était assez mesuré. Je pense que notre rôle sur le service public, c’est de laisser la place à un débat réellement pluraliste, réellement contradictoire. Nous pouvons accueillir sur l’antenne, tant qu’ils respectent la loi, des gens et des points de vues [sic] qui ne défendent pas forcément les valeurs que nous défendons dès lors que nous donnons à entendre la réplique. Sandrine Treiner, directrice de France Culture ».
Pour la directrice d'une station qui se veut farouchement anti-capitaliste, anti-libérale, anti-entreprises, la voici qui développe un goût prononcé pour le corporate speak,  cet art du communiqué d'entreprise fait pour émettre des excuses avec un langage le plus plat et le plus stérile possible. La différence, c'est que ce ne sont pas des excuses, mais juste une non-réponse, un simple déni. Car Sandrine Treiner ne pourra jamais avouer que son bilan est discutable (au mieux). Son action doit être défendue à tout instant par des remparts de 15m de hauteur. Elle doit être protégée des auditeurs. Il ne faut surtout (surtout) pas qu'elle ait l'occasion de répondre à la réponse d'un auditeur (là où ça se gâterait, en réalité). Lorsque la médiatrice choisit de publier ce genre de messages critiques,  c'est sans doute qu'elle en reçoit un certain nombre de ce type, et il faut donc immédiatement éteindre l'incendie. Non pas y répondre, prendre acte, remercier les auditeurs pour leur vigilance Non, il faut nier et défendre l'action. C'est un message "pour l'exemple". Pas de quartiers, pas de prisonniers. Et surtout, pas de courage. Lâcheté intégrale. Oui, France Culture a quasiment disparu, c'est une radio de journalistes généralistes qui se divertissent des "grandes questions" du monde contemporain en glosant à l'infini, pour le plus grand ennui des auditeurs, mais elle ne pourra jamais même laisser suggérer que l'équilibre entre culture et politique est rompu, et que nous arrivons à saturation. Elle doit pouvoir se vanter de ses chiffres, et enfoncer le clou. Elle est assez trumpienne, finalement : un narcissisme du bilan, des chiffres, des formules jetées aux auditeurs via Twitter ("J’espère que vous l’avez bien noté : demain vous avez rendez-vous avec Virginia Woolf. 9h et 22h15. C’est jusqu’à vendredi ⁦⁦@franceculture⁩. Et en podcast. Vos guides personnels s’appellent Simonetta Greggio et Julie Beressi. Entre nous, vous avez de la chance, non ?"). Elle ne peut pas se dire que ce sont les auditeurs qui en sont les seuls juges.

Une direction qui n'ose pas affronter la réponse d'un auditeur à une de ses réponses est finalement bien fragile, bien faible. Son bilan est culturellement désastreux, mais l'ambiance, à l'intérieur, est à l'acharnement. Cette rentrée nous livre une radio encore plus indigeste que les années précédentes. On ne s'en cache plus vraiment. Allions le manque d'imagination dans la programmation (aucun regard sur les radios étrangères) à une autosatisfaction comptable des chiffres qui font office de ligne directoriale, et nous avons une radio culturelle qui est sur le point de disparaître. Sandrine Treiner restera comme une des pires directrices de la station, malgré l'ambiance festive qui règne dans cette forteresse aux murs très hauts, et très épais.

Philaunet 

Philaunet
Admin

203
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Idéologie de la transition - Jeu 05 Sep 2019, 09:16

À France Culture, ils n'ont pas de pétrole (alors que des pétroleuses...), mais des idées, ça déborde !

Dans le bureau de Treiner pour créer la grille et l'esprit du programme de la rentrée : "Tiens, comme on n'a pas encore changé le monde, mais qu'on y est presque, si l'on mettait le paquet sur la transition ?  En plus ça irait bien avec notre concept des années passées : le ni l'un, ni l'autre, l'entre-deux, le ni chair, ni poisson, l'entre chien et loup, l'indéterminé. Adèle, notre fer.re de lance, faut s'y mettre !" " Ok, chef.fe" :

Philosophie de la transition "De quoi parle-t-on quand on parle de transition ? Une transition est ce qui désigne le fait de passer d'un lieu à un autre, ou d'un état à un autre. Le terme, en lui-même, ne détermine ni le point de départ, ni le point d'arrivée. La transition est une traversée dont on ne connaît pas l'issue, ni les modalités, à propos de laquelle on ne connaît pas grand-chose, en fait, si ce n'est qu'au cours de cette traversée, quelque chose va changer... Et c'est ce quelque chose que nous allons interroger cette semaine, de la transition écologique à l'adaptation politique, des transexuels au devenir bergsonien." n°1 Y a-t-il une identité trans ?

"Hervé, à toi !" "Ok, cheffe" : La Transition ! "Qu'elle soit d'ordre scientifique, technologique, économique, démographique, numérique, géopolitique ou tout simplement personnel, la transition écologique soulève de nombreuses questions et implique des réflexions qui relèvent d'un large champ des savoirs. S’impliquant lui-même dans l’expérience de la transition, et fort des débats qu’il a animés pendant presque dix ans dans le cadre du magazine Du Grain à Moudre, Hervé Gardette décrypte chaque matin ce mouvement - ces mouvements - dans lequel nous nous engageons." [le double sens du mot "engageons : tout un programme...]

"Mathilde (qui est revenue, ah, ah, ah), à toi ! " OK, cheffe, je propose le sous-titre de ''Transition culturelle'' [NdR  expression signalée brièvement sur le site ce matin] à mon billet ''La Théorie'' :  "Un édito quotidien sur l'actualité culturelle."

"Et enfin, Aurélien, l'ami de mon ami, quelle transition ? " "Ben, je reprends mon titre ''La Conclusion'', ça rime et c’est une transition per se".

Bien ! Et maintenant, notre nouveau slogan : "Tous Trans !"

Philaunet 

Philaunet
Admin

204
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Récupération pour sa cause - Sam 07 Sep 2019, 15:53

Même Philippe Garbit des Nuits de France Culture se voit obligé de prêter allégeance à la direction féministe de France Culture. Régulièrement, donc, des citations qui emboîtent le pas aux thématiques militantes du programme de jour. Celle ci-desous, sur la page d'accueil, où les Nuits ne sont pour ainsi dire jamais mentionnées, n'est pas le fruit du hasard.

Le paradigme idéologique de France Culture - Page 21 Scree148

Comme Sandrine Treiner, comme Olivia Gesbert, comme Sonia Kronlund, comme Caroline Broué, comme Marie Richeux, comme Dominique Rousset, comme Adèle van Reeth, comme Tiphaine de Rocquigny, comme... Great Greta, etc. Pardon pour les non mentionnées, la place manque.

Curly 

Curly

205
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Encore aurait-il fallu que je le susse... - Mar 17 Sep 2019, 20:34

Un « A la une » qui ne s’arrange pas. France Ruclure, l'une des radios culturelles les plus allégées en culture.

Le paradigme idéologique de France Culture - Page 21 Opera170

Mais changeons vaguement de sujet.
Et le sujet c’est 69, non pas l’année de la Lune, où la main de l’Homme mit enfin les pieds, mais l’année d’après 68, l’année de Woodstock, l’année de la fumette et de la libération sexuelle : France Articure ne cache pas sa nostalgie de cette époque à travers un gros pacson d’émissions. Les dernières, celles de la semaine, une Histoire particulière (spéciale faits divers à tendance sociétale qui disent quelque chose de notre époque) sur Gabrielle Russier et une série « documentaire » sur le psychédélisme.
Enfin nostalgie… d’une époque que les producteurs n’ont pas vécue, mais l’imagerie d’Épinal fonctionne à plein régime.
Au vu du nombre de « il faut » et de « ce qu’il aurait fallu », de « il ne faut pas » bassinés à longueur d’onde des lueurs du jour aux rediff’ de fin de soirée, la fin des années 60, c’est un fantasme de trentenaires jaloux de pas avoir vécu fumettes et baisodromes en folie, heureux temps où les "il faut pas", fallait pas gonfler avec. Ils essaient de se rattraper comme ils peuvent.
Exemple de toute beauté, cette auteurtrice invitée de Cygne d'étang le dimanche 15 qui s’est éclatée à faire la pute pour se retrouver avec son corps.
Rappel pour les nuls : la prostitution c’est l’exploitation du corps de la femme pour du fric, c’est souvent violent. Il n’est pas sûr que les prostituées, les vraies, trouvent un quelconque plaisir dans la pratique de leur métier, qui est, vous le savez tous, le métier le plus reluisant du monde.
Mais la petite bourgeoise qui « vit une expérience avec son corps » pour se refaire une santé, là c’est bien. Là c’est transgressif, c’est fun , c’est top, on se retrouve plongé comme en 69.
Prendre les zigounettes à bras le corps, c’est un signe des temps, c’est la vie des idées. La réalité, pour ces fleurs de nave, c’est comme les Playmobil et les Lego de leur enfance.
C’est la prise de conscience des problèmes de le monde par d’éternels gamins bloqués au stade du miroir.
Plus ils causent du sort de la planète et de la fin des temps, plus ils regardent leur nombril. Dire qu'on se fout du cache-prise de leur cordon ombilical est un euphémisme.

Quoi ?  Là j'ai pas causé "culture" ? Non mais vous rigolez ?

Philaunet 

Philaunet
Admin

206
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Le parisianisme en pâmoison devant le folklore - Mer 18 Sep 2019, 12:00

Quand il s'agit d'encourager tout ce qui divise et oppose, de créer le maximum de groupuscules identitaires, France Culture, tout en prônant le "nous" rassembleur, n'est pas en reste. Toute la station est remplie de cases et de niches dans lesquelles s'agitent quelques individus.

Nouvel exemple, le fait divers mis en exergue par la station qui ne manque jamais une occasion de donner la parole aux "résistants" de tous poils, quelque stupides que soient leurs revendications. Voici en effet qu'un maire donne des noms de rue à sa commune et que ce qu'il fait n'est pas bien puisqu'il a choisi des noms en français et non en breton Le Reportage de la rédaction.

"Le droit à" est un grand cheval de bataille de la station (comme le droit à chanter…). Et quel plus glorieux combat que "le droit à la diversité culturelle" pour la direction de FC ? Dommage que cette dernière fasse quotidiennement la preuve du contraire dans ses programmes et son fonctionnement  (ex. quand a-t-on entendu un animateur parlant le français avec un accent autre que celui, hégémonique, de Radio France ?). Mais on est habitué aux injonctions à la démocratie, à l'égalitarisme, etc, tout en voyant à FC les manifestations du sectarisme, du sexisme et du centralisme parisien.

Pour en revenir au sujet général mis en avant dans ce reportage, la désignation en langue régionale de rues et de lieux : la gare de Rennes vient d'être refaite (trois ans de travaux, une galère absolue) et a été munie de nouveaux panneaux, bilingues, "Rennes / Roazhon".  Il y a de quoi être désorienté à première vue, car le second nom est dans une police qui le rend plus visible. On imagine le surcroît de confusion que des étrangers doivent ressentir devant ces panneaux (la France est quand même la première destination touristique du monde…). Ne parlons pas de l'argent dépensé pour refaire tout, les collectivités locales sont riches (de l'argent des contribuables).

France Culture ne prend jamais parti, n'est-ce pas ? Non, elle "ne fait que" mettre sous des lumières flatteuses les revendications de toues sortes afin de remplir sa mission d'évangélisation. Les auditeurs sont des ouailles à tancer et à (re)mettre dans le droit chemin.

Philaunet 

Philaunet
Admin

207
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La lutte sociale et politique en lieu et place d'un programme culturel - Dim 22 Sep 2019, 09:39

Comme un symbole et la définition du programme d'un média dirigé par des militants politiques qui se sont approprié le service public de la radio culturelle pour faire quotidiennement leur propagande privée en se faisant le porte-parole d'invités idéologiquement proches.

Photo (déjà cent fois mise en illustration), titre et sous-titre : le programme quotidien du second France Culture (1999-2019)

Le paradigme idéologique de France Culture - Page 21 Scree168

Curly 

Curly

208
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Au gnouf l'élite ! - Dim 22 Sep 2019, 14:04

Pas plus tard que tout à l'heure, Philaunet écrivit
Bien trouvé aussi le coup de l’anti-élitisme « France culture que je croyais réservée à une ’’élite intellectuelle’’ mais je me trompais. ». Voir la recension des déclarations de la militante féministe au poste de direction de la station qui ne manque aucune occasion de fustiger les élites : « La radio est alors réservée à une certaine « élite ».

La direction très agitée (vous en avez pas marre que je vous rappelle que la pulpe elle doit pas rester en bas ?) a ressassé
« La culture est la seule chose qui peut toucher tout le monde. Mais on a trop dit qu’elle était réservée à une certaine élite » (article de fond de Paris Match) Mais qui est ce foutu "on" à qui la direction secouée fait dire ce qui lui plaît ? Qu'"on" coule ce gros "on" une bonne fois pour toutes dans le béton et qu'"on" le balance à la flotte !

«  A sa création, il n’y avait pas d’informations, uniquement des interventions de professionnels du secteur culturel sous forme de programmes préenregistrés. La radio est alors réservée à une certaine « élite ». » (EMNS)

Un beau prétexte trouvé pour produire de la merde bas de gamme pour tous, mais attention à ne pas s'emmêler les pinceaux...

France Culture n'a jamais prétendu de toute son histoire s'adresser aux "élites", sans compter que résumer les programmes de la station de 1963 à 1999 (ou 2015 ?) à "des interventions de professionnels du secteur culturel sous forme de programmes préenregistrés" est un gros crachat à la gueule à tout un patrimoine radiophonique qui a pu être autrement plus créatif que les tables rondes à mouliner de la daube à longueur de journée.

"A sa création, il n'y avait pas d'informations" : oh mon Dieu ! Comment a-t-on pu vivre sans ? Comment se peut-ce ? France Culture ne bouffait pas les plates bandes des nombreuses chaînes à infos qui existaient alors ? Elle osait se distinguer des autres ? Non ! Ce n'est pas Dieu possible !

Populisme : le mot populisme désigne une approche politique qui a tendance à opposer le peuple aux élites.

La direction secouée dans tous les sens serait-elle populiste ? "On" n'ose le croire, bien que ce soit un cygne d'étang.

antonia 


209
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Re: Le paradigme idéologique de France Culture - Dim 22 Sep 2019, 19:11

Sans cesse du rabâchage sur les tribulations de la gauche, du populisme,des adversaires des réformes sociétales, etc , ceci délayé avec du sang provenant de Syrie, ou du Yémen, ou d'Afrique.... .
La plupart du temps, dans les infos, on peut écouter les titres des différentes rubriques qui vont être commentées puis fermer le poste.A part trois ou quatre commentateurs(trices) intelligents et honnêtes. Sans compter sur l'exaspération qui vous saisit en entendant les commentaires très orientés , très négatifs ,d'un Thomas Cluzel, par exemple sur le moindre propos du Président Macron.On peut être très critique sur les actions de celui-ci, comme je le suis souvent, mais sans cesse annoncer des catastrophes ou proférer que s'il fait telle chose qui semble bien, c'est uniquement parce que les élections municipales sont dans 8 mois. De quel droit, des journalistes d'une radio publique se mêlent de juger ainsi?
Une véritable information, c'est une explication, en général avec un regard d'historien.Et surtout, il faudrait aller voir ailleurs ce qui se fait de bien , d'intéressant.Ah mais, nos petits journalistes ne vont relater ce qui se passe en province ou en Italie, ou en Allemagne, ou ailleurs, sauf quand ça saigne, quand ça castagne, quand il y a du scandale.Ils ont peur de cet inconnu.

Dans une autre vie, quand France-Culture présentait ces programmes maintenant réservés aux Nuits,il fallait seulement se poser pour écouter. C'était peut-être une élite qui les écoutait mais pas une élite de gens hyper cultivés ou ayant fait beaucoup d'études.C'était une élite de gens qui VOULAIENT se cultiver qu'on soit ouvrier, artisan, paysan, prof, etc. C'était sans doute un peu intimidant pour certaines personnes au début , les faisant sortir de leur milieu ,mais c'était une vue sur le ciel, une introduction vers d'autres panoramas multicolores.

Curly 

Curly

210
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Exclusif ! Unique ! Offert en cadeau à tout.e lectriceteur de ce message : un rétrecisseur d'espace de discussion ! - Jeu 26 Sep 2019, 22:11

« D’où vient notre sentiment de dégradation haineuse de la parole publique, et comment ce durcissement s’accompagne-t-il paradoxalement d’un rétrécissement de l’espace de discussion ? »
Et le gars appelle ça un paradoxe ! LOL !

D’où vient toute cette saloperie de haine et de violence ? De là où on en cause le plus pour bien entretenir le feu pour que ça crame encore plus et que ça fasse tourner le business ?
Le discours haineux, quand on le relaie bien, ça entretient la flamme.

Dans la série "d’où que ça vient ?"...

… de quel boui-boui provient ce merveilleux menu ?
Le paradigme idéologique de France Culture - Page 21 Opera179



Oh tiens, un fil culture ! On tire ? Allez on tire, à la one, à la two, à la free !
Le paradigme idéologique de France Culture - Page 21 Opera180


On continue ? Mais oui, c’est relaxant, on peut tirer le fil ici aussi :

D’où vient le mal français ?

France : d'où vient la violence ?

D'où vient l'idée de l'existence d'un gène gay ?

d’où vient le malaise ?

D'où vient la peur du nombre 13 ?

D'où vient le mythe du complot juif ?

d'où vient cette violence ?

D’où vient le désenchantement démocratique ?

Médias : d’où vient la défiance ?

re-d'où vient la violence ?

re-D’où vient le malaise?

Comme dirait la direction secouée (me rappelle plus pourquoi j’ai un trou),
d’où vient un tel pluralisme des idées, une telle richesse des savoirs et un tel foisonnement des créations ?

A propos de foisonnement, voici un extrait du dernier programme Nattes & Tifs, Projet Orloff, le blockbuster de la radio, qui déchire grave sa race. Comme un bon blockbuster, tout dans la gonflette, rien dans les neurones. Attendez… non...après écoute...non...désolé...rien dans la gonflette aussi.
D’ailleurs, pour finir, testez vos nerfs. Voici un extrait du premier épisode. Jusqu’où tiendrez-vous ?

[son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2019/08/174ea811-7975-4420-89b0-fcbfa71b2ff6/projet_orloff_1_11.2019c31119e0001.ite_00100993_rsce.mp3 " debut="11:28" fin="15:30"]

Bon courage !

Pour ceux qui arrivent au bout, vous avez droit à mes plus "chaleureuses félicitations"*.  


*Y'a pas d'raison, chacun son tour !

Curly 

Curly

211
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La radio de tous les savoirs (tous les savoirs = la socio popo jusqu'à la nausée) - Ven 04 Oct 2019, 18:44

« La sociologie en débat »
« Le sociologue doit comprendre pourquoi (…) leurs enfants peuvent réussir à l’école. »
« Houellebecq, sociologue ? »
« Proust, philosophe ou sociologue ? »
«  Kafka sociologue »
« La sociologue est demandée en caisse ! »
« La sociologie nous rend-elle irresponsables ? »
« La sociologie est-elle « un sport de combat » ? »
« La sociologie, une révolution »
«  Expliquer la sociologie : est-ce l’excuser ? »
«  Faut-il se méfier de la sociologie ? »
«  Qui veut la peau de la sociologie ? »
«  La sociologie construit-elle le réel ? »
«  à quoi sert la sociologie ? »
« La grande querelle des sociologues »
«  Simmel, le sociologue qui explique Trump et le Brexit »

France Trutru, la radio de tous les savoirs et foisonnante de créativité ? Non, de la socio popo jusqu’à la nausée, sur des sujets d’actu que c’est pas possible sur une chaîne culturelle. Mais que fait la popo, que fait la police ?
Voici un catalogue pris uniquement dans le programme des derniers jours, oui, des derniers jours, et encore il n'est même pas sûr que ce soit exhaustif.
Au secours, c’est plus popo, c’est plus possible.
Y a des dépressifs qui écoutent ça toute la journée ?


Pour une éthique de la modestie, de la sociabilité et de la justice dans la ville, un essai entre sociologie, philosophie, urbanisme et architecture.
Les différences sociales entrent pour quelque chose dans la réalité et la diversité des enfants. Mais jusqu'à quel point ? Martine Court, auteure de "Sociologie des enfants" (La Découverte, 2017) nous en parle ce soir.

Voyage dans "La France des Belhoumi" avec le sociologue Stéphane Beaud qui nous dresse le portrait d’une famille qu’il dit dans le texte « immigrée », « algérienne », « ouvrière » et « nombreuse ».

Et pour aborder à la fois l’histoire de cette Zone 51 et de l’affaire de Roswell, et la façon dont elle est intimement liée – et devenue indissociable de la fiction, nous avons le plaisir de recevoir aujourd’hui Pierre Lagrange, sociologue des sciences, chercheur associé au laboratoire interdisciplinaire d’étude sur les réflexivités à l’EHESS

Comment l’œuvre peut-elle être toujours modifiable et comment les différentes approches du temps interviennent-elles dans le processus créatif? S’interroge le sociologue Pierre-Michel Menger. Qu’est-ce que le coût d’opportunité appliqué au monde artistique?

"Des enfants qui ont le même âge, qui vivent au même moment, à la même époque, dans la même société ne vivent pas dans le même monde." Et le livre tient une place particulière dans cette genèse des inégalités. Le sociologue Bernard Lahire analyse les résultats de son enquête sur 35 enfants.

Le cannabis est-il dangereux pour la santé ?Nous avons posé ces questions à Marie Jauffret-Roustide, sociologue, et chercheuse à l'Inserm.

À 58 ans, la directrice de l’école maternelle Méhul, à Pantin (Seine-Saint-Denis), a mis fin à ses jours samedi 21 septembre. "Être et savoir", revient sur ce drame dans son émission du dimanche 29 septembre et a interrogé pour cela le sociologue Vincent de Gaulejac, spécialiste de la souffrance et du mal-être au travail.

Il y a trente ans, en octobre 1989, l'exclusion de trois collégiennes refusant d'enlever leur voile en classe suscite la polémique. Pour décrypter cet événement, Pascale Wagner recevait en 1990 le sociologue Bruno Etienne pour questionner le concept de laïcité à l'école, et dans la sphère publique.
Désigné comme le penseur français le plus influent à l’étranger, portrait du philosophe, sociologue et anthropologue Bruno Latour dont la démarche empirique s'attache à décrire et confronter la réalité. Comment la philosophie permet-elle de questionner les autres sciences sociales ?

Peut-il y avoir des hommes féministes ? Pour en parler ce soir l’historien Ivan Jablonka, auteur au Seuil de Des Hommes justes, dans lequel il s’affirme féministe, l’anthropologue Mélanie Gourarier, auteur de Alpha Mâle, la sociologue Aurore Koechlin et Constance Estienne, étudiante du Master Etudes sur le Genre à l’EHESS

Il a traversé le siècle à la force de ses convictions. A 98 ans, Edgar Morin, sociologue du temps présent et philosophe de la pensée complexe, nous parle de ses amours, de ses résistances et de ses engagements dans "Les souvenirs viennent à ma rencontre" (Fayard, 2019).

Dans son livre, paru chez Lux sous le titre Avis d’expulsion. Enquête sur l’exploitation de la pauvreté urbaine, le sociologue américain Matthew Desmond relève que « pendant des décennies, nous nous sommes surtout concentrés sur le travail, l’assistance publique, l’éducation et l’incarcération de masse » mais que « nous avons échoué à appréhender à sa juste mesure le rôle fondamental du logement dans la création de la pauvreté »


Tant de paupau, tant de paupauvreté d’imagination. La création radio, niet, nib, que dalle, alors qu’en plus trône une émission quotidienne consacrée à l'économie. L'anticapitalisme, c'est bien, mais faut pas cracher sur le popognon qui dirige le monde.
Et terminons par les quelques merdouilles sur les écrivains ou compositeurs qui sont produites par des incultes qui invitent des « experts » qui savent pas causer dans un micro. La vedette (ça c’est bin vrai) c’est lela productriceteur, ce melon qui veut se faire aussi gros qu’un bœuf.

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Re: Le paradigme idéologique de France Culture -

Le paradigme idéologique de France Culture     Page 21 sur 32

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