"Le débat d'idées sur France Culture
On commence avec Francine, elle écrit : « Je regrette que la matinale de France Culture soit devenue cet été le support de la parole militante. Je vous invite à écouter l'émission consacrée à la migration ou encore celle consacrée aux violences policières ce 31 juillet pour vous en assurer. Cette radio doit être celle du débat et de la confrontation des idées : cette vision univoque de la réalité est stérile et navrante. Point de vue partagé par Jocelyn : Je suis en train d'écouter "le temps du débat". Je constate que vous offrez une tribune toujours aussi large à des contestataires de l'ordre public et tout cela sans aucune réplique ou point de vue différent. Est-ce cela ce qu'on appelle le débat ? Quelle est votre conception du débat sur l’antenne de France Culture ?"
Réponse de la directrice :
"Si on prend l'exemple des violences policières, je pense effectivement que c'est un sujet compliqué. Un sujet qui oppose le Ministère de l'intérieur et de l'autre des journalistes. On a très peu de nuance de chaque côté. Il y a eu une émission cet été, le 31 juillet, avec David Dufresne et un historien de la police républicaine. J'ai écouté cette émission et je trouve que l'historien amenait de la complexité dans le traitement du sujet. Il était assez mesuré. Je pense que notre rôle sur le service public, c'est de laisser la place à un débat réellement pluraliste, réellement contradictoire. Nous pouvons accueillir sur l'antenne, tant qu'ils respectent la loi, des gens et des points de vues [sic] qui ne défendent pas forcément les valeurs que nous défendons dès lors que nous donnons à entendre la réplique. Sandrine Treiner, directrice de France Culture".
Et quelles sont lesdites valeurs que la directrice dit défendre ? N'appelle-t-elle pas "valeurs", dans un exercice habituel de torsion malhonnête des mots, des conceptions politiques quotidiennement rabâchées sur l'antenne du matin au soir ? Le seul choix des sujets étant un biais idéologique qui crève les yeux : aujourd'hui "Politiques et intellectuels" ; "Jean Jouzel, infatigable lanceur d’alerte" ; "Faut-il un droit d'ingérence environnemental ?" (je ne compte pas les occurrences du mot "révolution") et comme soubassement à l'adaptation d'un roman : "Injustices, isolement, argent roi : Dickens, écrivain de notre présent".des gens et des points de vues qui ne défendent pas forcément les valeurs que nous défendons
Tout a été dit dans ce fil et dans d'autres depuis août 2009, quand ce forum a été créé. Écœurés par l'aggravation au fil des ans du militantisme politique, larvé ou au grand jour, bien des auditeurs/contributeurs ont décidé de ne plus écouter cette radio, sauf les émissions passées du 1er FC (1963-1999).
RFC a été et reste parallèlement à d'autres fonctions un "lanceur d'alerte" au sens de Delphine Pollet-Panoussis (cf. Lanceur d’alerte : délateur ou Saint-Just ? Que dit le droit ? Matières à penser par Dominique Rousset le 25 08 2019) :
"Ils agissent seuls ou en groupe. Ils ont repéré un danger pour l’environnement, la santé publique, la vie démocratique. Ils ont mis à jour un scandale potentiel ou imminent au sein de leur entreprise ou d’une institution. Ils se lancent, ils donnent l’alarme".
Le scandale, ici, c'est la mainmise d'une caste (la fameuse "petite équipe" mentionnée par la directrice au début de l'été) sur une radio publique culturelle dans un but d'endoctrinement. Des mots faibles en comparaison de ce qu'a pu écrire Nessie sur le sujet dans ce forum.
Dernière édition par Philaunet le Jeu 29 Aoû 2019, 22:16, édité 1 fois