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La Messe

Dans la grande série « Bilans et perspectives » (série en roue libre tous les jours sur France Cu), veuillez écouter aujourd’hui
« Après un an de guerre en Ukraine, quelles perspectives ? »

                                                                                    Mes biens chères chères, mes bien chers chers,
mardi, Poutine a encore accusé l’Occident et l’OTAN d’être à l’origine du confit, et assuré que la Russie allait poursuivre son offensive. Eh oui. Lamentons-nous chères chères, chers chers, car ce n’est pas fini. Le soir même Biden lui répondait depuis Varsovie.
Maintenant et aujourd'hui, la Chine propose un processus de paix et les Occidentaux livrent de plus en plus d'armes à l'Ukraine… Mais que va-t-il se passer dans le prochain épisode ?
C’est dans la Sainte Méditation que nous allons en avoir un aperçu, grâce à Dieu et aux sermons de nos chères chères quatre évangélistes qui viennent nous visiter en ce dimanche saint : Sainte Monique, Sainte Tatiana, Sainte Christine et Sainte Sylvie.
Avant de communier ensemble, elles vont vous livrer quatre - oui, quatre – psaumes sur lesquels nous méditerons durant toute la Sainte Semaine.

Ps. 1 : Ce qui me frappe beaucoup c’est le décalage entre la densité extraordinaire de cette activité diplomatique, y compris la Chine , et face à cette densité cette absence de perspective de sortie de crise qui se dessine, autant à court terme qu’à plus long terme.

Ps. 2 : Ce qu’on voit c’est que le but des sanctions était d’affaiblir les capacités financières et économiques de la Russie à pouvoir maintenir son effort de guerre en Ukraine. On sait qu’il y a concentration économique en Russie autour d’hommes d’affaires extrêmement fortunés, extrêmement puissants dont l’impact politique n’est pas forcément aussi important que l’on voudrait bien voir, et ce qui est assez intéressant, c’est qu’effectivement la guerre est inscrite dans le temps long pour tout le monde. L’un des enjeux c’est de pouvoir continuer à maintenir les choses.

Ps. 3, 1 : Je voudrais tout de même alerter sur deux choses. C’est que d’abord la cessation des hostilités et la fin de la guerre, ce n’est pas la paix, ce n’est pas gagner la paix. Mettre un terme à la guerre ce n’est pas gagner la paix. On peut entrer dans une situation au fond qui caractérise les conflits du XXème siècle et du début du XXIème siècle. Donc il faut bien être conscients de cela.
Ps. 3, 2 : Et deuxième chose, je crois que maintenant il est clair que ce qui est en jeu quand même c’est deux visions de l’ordre international. En tout cas c’est suggéré constamment par les occidentaux et leurs alliés et c’est très clairement infirmé par Vladimir Poutine. Deux visions du monde, l’une classique, qu’on n’ose plus défendre tant elle paraît banale et aller de soi, c’est-à-dire un ordre international fondé sur des organisations internationales, et de l’autre une vision qui est caractéristique du pessimisme historique qui s’empare de notre  époque, c’est-à-dire des zones de puissance, des empires, avec leurs zones d’allégeances qui ne connaissent pas d’autre ordre que des rapports de force provisoirement stabilisés.

Ps. 4 : La situation de la Chine n’est pas du tout la même que celle de la Russie, en particulier par rapport aux États-Unis. La Chine n’a pas du tout la même visée impériale que la Russie. Il s‘agit d’autre chose. La Chine veut rester tranquille chez elle, et avoir une zone d’influence économique à peu près garantie.
Et de plus la Chine est dans un rapport d’interdépendance avec les États-Unis.
Et de plus, les chinois et les chinoises connaissent bien les États-Unis, c’est une culture qui leur est très familière.
Donc la Chine veut qu’on la laisse tranquille.
Nous verrons si cette histoire de livraison d’armes se vérifie ou pas…

Prions maintenant, prions, méditons dans la prière, prions dans la méditation. Et rions aussi de toutes ces sanctions économiques qui n’ont pas été mises en place plus tôt. Pourquoi ? Oui, pourquoi ?
Dieu, ne nous abandonne pas ! Éclaire-nous de ta Lumière ici et maintenant !
Pourquoi ?
Sur ce pourquoi, je vous invite maintenant à ce long moment de recueillement qui nous amènera à la messe de dimanche prochain.
Allez dans la paix du Christ.