Nota Bene : les fils de discussion en lien avec des émissions sur la religion sont répertoriés dans le post initial du présent fil.Une fois n'est pas coutume, le 1er novembre, jour de la Toussaint, France Culture a évoqué des sujets à teneur religieuse chrétienne (mais pas seulement). Le premier a s'y mettre à 6h25 a été le survolté François Angelier avec
Loyola, le baroudeur de la grâce*. Franchement, on ne sait pas qui a envie d'écouter une lecture aussi précipitée à cette heure, ou à n'importe quelle heure, d'ailleurs. [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16344-01.11.2016-ITEMA_21121910-0.mp3" debut="00:08" fin="01:43"]
À 6h40 c'est Jacques Munier qui prend le relais avec
La compagnie de tous les saints** dans son "Journal des idées ". Lecture classique, quasiment sans pause, d'où des ratages (le texte est toujours long et dense, ne serait-il pas plutôt adapté à la lecture silencieuse qu'à l'écoute ?). Apprend-on à France Culture à placer sa respiration quand on lit un texte au micro ou l'art de la lecture orale est-il laissé aux compétences naturelles de chacun ?
À 6h58, c'était le billet de Guillaume Erner (son "humeur du jour") :
Toussaint et marronniers … journalistiques. Ça ne dure qu'un minute trente, curieux de savoir combien est rémunéré ce temps perdu. En résumé : "ce n'est pas bien de parler de la mort seulement une journée, elle est cachée ensuite durant 364 jours." Ah ? Drôle d'affirmation. Il ne doit pas écouter sa station (beaucoup y a été fait sur les rites funéraires, la thanatologie, le deuil, etc) ou les actualités (notamment littéraires avec deux prix, Le Médicis et le Goncourt, qui ne parlent que de ça).
Aux
Matins avait été invité Philippe d’Iribarne, sociologue, directeur de recherche au CNRS pour
Les catholiques : une force politique ?***. Difficile de faire le reproche à l'invité d'avoir été confus et répétitif, il était tôt et peut-être n'était-il pas dans les conditions idéales pour un entretien (qu'Erner a bien mené).
La deuxième partie était un peu plus instructive grâce à
Émilie Tardivel, philosophe, maître de conférences à l’Institut catholique de Paris à qui Erner n'a pas trop opposé son militantisme politique (vu qu'ils'agissait du FN introduit par le son d'une séquence télé bien bruyante) et anti-chrétien (signalé ailleurs dans le fil des Matins). La question posée était "
Peut-on parler d’un virage idéologique [vers l'extrême-droite]
chez les fidèles ?"
On notera cette forme intéressante du style indirect relevé chez
d'autres producteurs "
nous nous demanderons si les évêques peuvent-ils avoir un réel poids (...)"
À 9h05 était programmé
Iran : saints orientaux et conversions, avec le père Humblot dans la séquence
Chrétiens d'Orient**** de 25 minutes. À suivre...
*
Le meilleur roman d'aventures de la rentrée ? Ignace de Loyola par Enrique Garcia Hernan !**
À l’occasion de la fête religieuse de la Toussaint, retour sur la signification symbolique de la figure du saint***
Il y a un peu plus de deux semaines, la Conférence des évêques de France publiait un texte à destination des fidèles et des représentants politiques français. A quelques mois des élections présidentielles, ils déplorent la fragilisation du vivre ensemble et appellent à redéfinir le contrôle social.****
Une rencontre dans les profondeurs de la culture iranienne. Le père Pierre Humblot a longtemps vécu à Téhéran et connaît bien ce pays et ses communautés chrétiennes. Prêtre français de l'institut séculier du Prado, né à Paris en 1933, il a vécu d’abord au Liban, puis en Iran, où il se rend à l'appel de l'évêque chaldéen de Téhéran, en 1969. Il apprend l’arabe et le persan. Cette amour [ ?]
pour la culture iranienne transforme sa vie.