Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

À chaque jour les célébrations de féministes radicales : "Valerie Molanas est l’auteure du SCUM Manifesto, un pamphlet féministe radical qui déclare la toute-puissance des femmes. La première ''pute intellectuelle d’Amérique'' rentre avec fracas dans l’histoire du féminisme. Elle donne une voix rare à la rage des femmes et imagine un avenir politique par la marge. " Une histoire particulière 30/11/2019.

La personne ayant écrit le descriptif a choisi ses extraits "A la même époque [1968], elle finit la rédaction de son SCUM Manifesto, un texte littéraire et politique violent qui s’ouvre sur ce programme :  ''Rien dans cette société ne concerne les femmes. Alors, à toutes celles qui ont un brin de civisme, le sens des responsabilités et celui de la rigolade, il ne reste qu’à renverser le gouvernement et supprimer le sexe masculin''. Elle propose à son éditeur Maurice Girodias de le publier, sans succès. "

"Petit" problème : "Par une très chaude journée de juin 1968, Valerie Solanas arrive au 33 West Union Square en manteau d’hiver et col roulé. Elle pénètre dans l’atelier et tire trois fois, au troisième coup, elle finit par atteindre Andy Warhol. Déclaré cliniquement mort, Warhol survivra miraculeusement mais restera changé à jamais, comme le suggère son torse lacéré de cicatrices dans la série de portraits réalisée par Richard Avedon en 1969."

Pourquoi faire cette émission de deux fois 30 minutes avec des invités choisis (et connus pour leurs opinions) ? Prétendument pour remettre de la complexité dans une "interprétation simpliste" : "Valérie Solanas est internée pendant trois ans en hôpital psychiatrique. Si cette tentative d’assassinat la fait sortir brièvement de l’anonymat, elle enferme son œuvre dans une interprétation simpliste qui relie l’acte meurtrier au manifeste".

Le manifeste : "il ne reste qu’à (...) supprimer le sexe masculin".
L'acte :  "Elle pénètre dans l’atelier et tire trois fois, au troisième coup, elle finit par atteindre Andy Warhol.  Déclaré cliniquement mort, Warhol survivra miraculeusement".

Faire un lien entre l'acte et le manifeste est "simpliste".  Peut-être baptiser un studio de France Culture du nom de cette femme ? On se souvient de la reproduction par Marie Richeux d'un dessin montrant une femme versant du café bouillant sur le visage d'un homme endormi. Il y a comme ça des complaisances en matière d'information qu'une personnalité vraiment indépendante pourrait examiner pour savoir si elles sont à leur place sur la radio de service public.

Tiens, quel sujet en dehors du féminisme France Culture allait-il choisir cette semaine, voyons, voyons… Ah



Ah, "la prise de pouvoir des classes bourgeoises"... On se croirait dans une AG de la Ligue Communiste Révolutionnaire des années 1970, mais vous êtes pourtant sur France Culture en 2019.

Une station où chaque soir de la semaine dernière, en dépit de la grève, une émission a pris pour sujet et objet d'attaque… le capitalisme (Le capitalisme est-il soluble dans le XXIe siècle ? (1/5) . Ça confine à l'obsession pathologique.

Invités ? En mille : un sociologue "Quentin Ravelli, sociologue, chargé de recherches au CNRS." et un "géographe" : Souvent annoncée, la fin du capitalisme n’en finit plus d’arriver. Le système dont on pointe les métamorphoses, les dysfonctionnements, les épuisements, les fissures continue pourtant d’étendre son emprise. Comment dès lors penser la fin d’un monde qui n’en finit jamais ? Le succès dès les années 1970 de la figure du zombie n’est pas étranger à cet état de fait. Nous recevons pour en parler Manouk Borzakian, géographe, postdoctorant à l'École polytechnique fédérale de Lausanne (EPFL). Il est l’auteur de Géographie Zombie, les ruines du capitalisme, paru chez Playlist Society en mai 2019.

Mauduit est en train de piquer les sujets de Bourmeau et Bourgois. Il va "finir" directeur adjoint d'aoc...

"Théoricienne et militante féministe historique" ; "l'introduction des concepts de genre, de patriarcat" ; "l'importance des luttes et de la pensée féministe" ;  "parvenir à un changement radical de société." dans Libération des femmes, année 0, À voix nue, 10/12/2019.



Sandrine Treiner, l'actuelle directrice de la station,  ne se définit-elle pas comme militante féministe ? Ne participe-t-elle pas aux manifestations de la "Fondation des femmes" ? N'en retweete-t-elle pas les activités depuis son compte professionnel ? La radio publique comme instrument de causes militantes privées, c'est le quotidien.

Pourvu que la grève ne nous prive pas de la diffusion de cette rencontre au sommet ! Par les temps qui courent par Marie Richeux : Cynthia Fleury 16.12.2019.

"Théâtre: Pour son adaptation au théâtre de son livre "La fin du courage" : lecture avec Isabelle Adjani et Laure Calamy, mise en espace par Nicolas Maury, à La Scala de Paris du 17 au 21 décembre 2019."

Au fait Qui est Cynthia Fleury ? [+ Psy en vogue !]

Oui, si par malheur les temps s'arrêtent, le fil La vie des idées va s'étioler. Et nous serions très déçus de ne pas pouvoir lire ou entendre les perles de sagesse de la parleuse et de l'écoutante au menu de ce soir.


- Mise à jour 22h30 :



Si les grévistes bloquent Marie Richeux, photocopieuse de tracts syndicaux et égérie de la rébellion, où va-t-on !

On ne lâche pas les bons clients (Le Carnet du libraire par Augustin Trapenard du 05/11/2013  : "La violence des riches" de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot).

Le 29 décembre 2019


[NB. Dans la catégorie "le français, tu l'écris comme tu le sens" : "a surgit"]

Le rédacteur en chef du journal aoc tient son podcast : l'émission la Grande table ! Raphaël Bourgois est en effet aux manettes cette semaine et le cœur joyeux il a pu inscrire au programme les sujets et la prose de la revue privée qu'il co-dirige avec l'employé de La Suite dans les idées : Pour une psychanalyse politique 03/01/2020..

Au risque de marcher sur les plates-bandes de "La vie des idées" (mais je laisse les bons morceaux des citations de Pommier), je ne résiste pas à citer le descriptif, franceculturo-aocien en diable : Une lecture psychanalytique du mouvement des Gilets Jaunes est-elle possible ? Gérard Pommier y répond dans son essai "Occupons le Rond-point Marx et Freud"

Donc, allons-y pour l'exposé des opinions de M. Pommier dont on sent qu'elles plaisent particulièrement à M. Bourgois (facile à déduire vu que c'est chaque semaine ce même thème dans "son" émission du samedi, le fameux et à la fois "Excellent" Avis critique) :

"Avec Occupons le rond-point. Marx et Freud (Le Retrait, 2019), il propose une lecture psychanalytique du mouvement des Gilets jaunes qu’il replace dans la contestation française des deux derniers siècles. En reliant le pouvoir à sa nature fondamentalement incestueuse, il atteste la nouveauté absolue de cette prise de parole des sans-voix."

"La nouveauté absolue de cette prise de parole des sans-voix", de l'aoc dans le texte...

"Rappelant que la parole est le premier bien communautaire, il rapproche les lectures freudienne et marxiste, pointant ce qui avait échappé à l’auteur du Manifeste, à savoir : la superstructure qui manquait à sa lecture du capitalisme, la dimension sexuelle de l’exploitation."

Wow, on se croirait chez le Maudit du matin, en tous les cas une frappante homogénéité de discours :



"En outre, alors que, de toutes parts, la psychanalyse est attaquée au motif qu’elle est dépourvue de scientificité, Gérard Pommier exhorte le psychanalyste à prendre acte des changements de notre société (notamment avec la contestation # MeToo) pour entrer dans la sphère du politique, comme l’exigeait Jacques Lacan."

La psychanalyse moquée, oui et pas qu'un peu : Genoux = je-nous

"Sans cela, écrit-il, la psychanalyse en est réduite à n’être qu’un suppôt de l’idéologie dominante. Le divan est par essence le lieu d’une contestation, d’une prise de parole et d’une interprétation qui associe au désir présent son fondement infantile. Ainsi l’essayiste met-il à jour le fétiche du capitaliste, la ''livre de chair'', qu’il arrache au laborieux pour sa jouissance."

À  la Maison de la radio et de la psychanalyse parisienne et nulle part ailleurs. Difficile de ne pas en rire, mais seulement quelques instants, car rapidement l'on pense à ce temps d'antenne payé qui pourrait être utilisé pour diffuser tant de choses intéressantes sur la culture en France et ailleurs.  Quand l'argent public est gaspillé et l'antenne kidnappée...

Le lendemain de ce post, un peu de science-fiction de la part des deux en photo ci-dessous (voir plus bas).

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t735p220-les-sujets-obsessionnels-de-france-culture-et-ses-icones#34552) a écrit:On ne lâche pas les bons clients (Le Carnet du libraire par Augustin Trapenard du 05/11/2013  : "La violence des riches" de Michel Pinçon et Monique Pinçon-Charlot).

Le 29 décembre 2019


[NB. Dans la catégorie "le français, tu l'écris comme tu le sens" : "a surgit"]

Message de soutien dans l'Humanité : "Le dérèglement climatique dont les capitalistes, qui ont pillé les ressources naturelles pour s’enrichir, sont les seuls responsables, constitue leur ultime arme pour éliminer la partie la plus pauvre de l’humanité devenue inutile à l’heure des robots et de l’automatisation généralisée. L’intelligence artificielle régnera alors sur une planète au service des riches survivants, une fois que les ouragans, tempêtes, inondations et incendies gigantesques auront fait le sale boulot."

France Culture n'a aucun complexe à inviter et promouvoir les auteurs du "message de soutien". Entre amis, hein...

Une nouvelle recrue à mettre au musée de cire avec les deux précédents : Blablabla philosophie blablabla sens commun avec Isabelle Stengers, 06/01/2020.

Tout à fait par hasard "ouvert le poste" sur ceci (à 20'), il est question des occupants/jardiniers bio de Notre-Dame-des-Landes. Deux minutes qui pèsent des tonnes, l'émission en contenait plus de 30  : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/18722-06.01.2020-ITEMA_22247054-1.mp3" debut="20:23" fin="22:31"]  

Vous êtes bien sur France Culture début 2020 à écouter le disque rayé du militantisme politique cher à la station.

Qui réussira à lire plus d'un paragraphe de ceci gagne une galette des rois (virtuelle) : Isabelle Stengers. Philosophie activiste, récits spéculatifs et ouverture des possibles

Un bon point pour cette émission : l'employée est aphone. Consolation de l'absence de grève.

Grande thématique franceculturienne lancée par le retweeteur compulsif de toutes les causes militantes, Nicolas Martin, "le love" ("beaucoup, beaucoup de love").

La Richeux du 21h se pâme de toutes les marques d'amour témoignées pour ses petites rires étouffés et ses confidences avec Balibar. Comme c'est mignon !  

France Culture ou la minauderie à pleine puissance. Allez un peu de love : "Je pense que le fil de l'amour, c'est le grand fil merveilleux des comédies du remariage. C'est le seul fil que ces films suivent, l'amour doit passer par le regard sur les autres pour pouvoir se régénérer ou s'avouer à nouveau. Sans regard sur autrui et sur le monde, l'amour entre deux personnes meurt."  (J. Bal.)

Mettre les bouffonnes sous les projecteurs, grande activité de la station (qui transcrit des pages de propos plus imbéciles les uns que les autres).

France Culture montre vraiment son affiliation avec LFI (La France Infantile).