Nessie
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en répliquant sur 'Répliques', Pollux a écrit: Nessie a écrit:Vous voulez dire "producteurs titulaires", plutôt ? (...)
Vous m'y faites penser, et pour pousser l'idée jusqu'au bout, un schéma de radio peut-être intéressant serait de supprimer toute "case", donc tout producteur titulaire ou permanent.
Un radio qui tous les jours surprendrait ses auditeurs, par des thèmes inattendus ?
Cela aurait aussi l'avantage (je pense très considérable) de libérer les émissions du carcan d'un format de durée (30 mn ou 60 mn). Il me semble que "dans les temps anciens" (je veux dire du temps de notre jeunesse), les émissions duraient aussi bien 1h40 si le sujet le demandait ?
Mais je vous parle d'un temps où FC ne s'appelait pas encore France-Culture ?
Sans aller jusqu'à supprimer tout ce qui est régulier, échapper au formatage actuel autrement que par des journées spéciales voila qui nous ferait un peu d'air frais en tous cas.
Figurez-vous qu'en 1999 quand a eu lieu le grand culturocide, j'étais un auditeur plus ou moins fidèle, plus ou moins accro, mais bien que fréquentant assidûment 3 ou 4 rendez-vous hebdomadaires je n'avais pas encore compris que toutes les cases du programme étaient fixes. Quelques unes, certaines, oui bien sûr, mais toutes ? Je pensais que, un peu comme à la télévision où à cause de la durée variable des films et des pièces, les émissions de séries qui leur font suite et passent dans des cases à -peu-près repérables mais à des heures variables, je pensais dis-je qu'un certain flou régnait dans la grille.
D'expérience je savais bien que certaines émissions de FC étaient de durée variable : ainsi le Bon plaisir que j'écoutais entre 1990 et 1995, durait parfois 2h30, parfois 3h et parfois 3h30. Je ne cherchais pas plus que çà à comprendre. Je lisais le programme radio dans Télérama en cherchant des thèmes qui m'intéressaient et je programmais mon timer pour enregistrer des émissions, sans même me rendre compte qu'existaient Une vie une oeuvre ou même La matinée des autres.
Toutes merveilles que j'ai découvertes quand le bouleversement du programme m'a forcé à quitter mes 3 ou 4 petites cases qui elles, étaient fixes. C'est dire que pendant des années j'ai consommé cette radio au pif, sans me poser de question, sans curiosité pour son fonctionnement : c'était un robinet à culture. Il a fallu la folie de Laure Adler pour m'ouvrir les yeux là-dessus. C'est un des paradoxes de cette folie : je connais bien mieux France Culture depuis que Laure Adler nous l'a sabotée.
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