Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Les deux font la paire ! Un jeu Radio France.
Un seul concept de fou : l’entretien promo, avec tête-à-tête intime entre l’invité promo et l’animateuroutrice. L’organisateur ? L’attaché de presse de l’artiss en promo. C’est du tout cuit.

Maintenant, collectionnez les paires « France Inter/France Culture » : mêmes invités, même concept, et quasiment même jour. Les questions ? Bin les mêmes, puisque c’est à propos de la promo du livre/disque… qui vient de sortir. Quant aux réponses, itou lala itou lala.

Petit jeu. Voici quelques émissions récentes. Pour chacune : France Inter ou Culture ?



                                                                                                                                                                                            



                                                               

                                                                                                                                

                

                                                                                                                                                                                            



                                                                                                                                                                                            





                                                                                                                                                                                                    

                                                                                     




                                                                                                                                                                 

Quoi de mieux de de constituer une « cellule d’investigation », en fait des journalistes qui bossent en planque (en fait c'est juste une rédac' qui fait une enquête en partenariat avec d'autres rédac' pour amortir le coût) et qui sortent des enquêtes pouf d’un coup surprise comme des blockbusters.
Miracle de la sortie du nouveau blockbuster : il peut remplir les grilles desséchées par l’été des radios françaises nationales, en plus de se faire faire de la promo partout sur les autres chaînes radio tévé infos et généralistes. Bon, c’est France Info et Inter qui se prennent la part du lion, mais c’est normal.
Que vient faire France Culture dans cette superproduction ? Elle récupère les miettes – la culture fait  ièch, par ici l’audimat. De l’info-spectacle calibré au millipoil et pompé sur le modèle Médiapart. Les révélations filtrent au fur et à mesure, c'est notre saga de l'été. Mais encore faut-il que le public morde. A suivre donc...
France Cuculre en remplit sa grille d'été (été = grille rachitique je rappelle), grille dont le contenu culturel se vide ainsi au profit de l’actu. Du tout cuit, et les quelques émissions qui subsistent pendant l’été – et Dieu sait s’il y en a peu – peuvent se bâfrer de Pegasus.

D'abord « Le taon du débarras été ». C’est pareil que les autres saisons mais la direction a eu l’idée géniale de rajouter « été » pour que ça fasse estival ( dingue ! ). Oui, disons-le, c’est vraiment génial. Pareil pour les Matins et pour la Grande Tablinette, tout pareil, donc toujours aussi sinistre et sinistré, mais avec « été » pour qu’on ait l’impression de bronzer au soleil avec le bruit des cigales mais en écoutant toujours les mêmes mixtures à base de crise sanitaire, climatique… et d’affure Pegasaire.

                                                                    

Pour le reste, et en attendant la suite dans les jours qui viennent (pourvu que ça prenne bon Dieu pourvu que ça prenne et que ça buzze bien) du matraquage à coups d’articles de fond qui n’ont peut-être rien à foutre sur une radio culturelle mais quoi la culture ça fait ièch on vous dit !

                                                                    
                                                                    
                                                                    

Quant à la culture, c’est toujours celle de la promo, et comme c’est l’été, eh bien c’est exactement pareil que le reste de l’année, mais en été !
Grande tablinette été !
Tiens, une idée, pourquoi ne pas décliner les noms des émissions aussi les autres saisons ? Ça donnerait une impression de changement dans l’immobilisme. Non, que dis-je, ce concept impulserait une dynamique saisonnière qui impacterait les programmes sans les altérer.
La grande tablinette été du 21 juillet, une régal. Un festival d’éléments de langage creux et ridicules qui mérite de figurer ici, ça changera du Prejut Pégasos tout en nous le faisant regretter.

Les trois coups
Ouverture des guillemets

Expériences immersives avec Albin de la Simone et Cyril Teste

Le festival "Paris l'été" est une belle occasion de parler d'art, de musique et d'expériences immersives avec deux artistes venus y performer

ils ont tous les deux pensé des dispositifs immersifs qui font travailler notre imagination.

Expérience sensorielle unique et autre moyen de faire travailler l'imaginaire, d'entrevoir une autre vision du possible.

le principe de l'imaginaire est plus fort que le réel

Les performances filmiques permettent de conjuguer le cinéma au participe présent.

C'est intéressant d'avoir un projet dans lequel théâtre et cinéma peuvent s'allier pour raconter la même histoire, aller voir en dehors du cadre et faire un cinéma du hors champ.

Il était important pour moi de récréer ce lien entre le digital et le végétal. Dans cette expérience immersive, il y a cette forêt que l'on construit selon la manière que l'on a de regarder les arbres. Tout se passe en réalité virtuelle. Il y a une harmonie qui se crée.

Fermeture des guillemets.
Merci de ne pas applaudir afin de ne pas déranger les performeurs dans leur projet immersif.

« L'esprit d'ouverture, ça veut dire casser les entre-soi » Sandrine Treiner, Le Monde, 27 août 2019

L'entre-soi n'existe pas, il suffit de le dire et pouf y'en a plus.
Ne pas dire que France Cultuture est une antenne réquisitionnée pour promouvoir un petit monde. Vous savez, ce petit monde qui n'existe pas ?
La preuve, ces propos très cohérents de la direction  :

« Je ne crois pas qu’il existe un petit monde. »
« Il y a un petit monde. »
« Il existe un petit monde (…) ce petit monde est en réalité un tout petit monde. (…)
Je ne crois pas que nous faisons partie de ce petit monde »
« ça n’existe pas ces petits mondes. Il faut faire attention. »

Ce petit monde qui n'existe pas, aujourd'hui :



Quant à la photo de la page des Matins, une bonne manière de dire WTF aux auditeurs.

                                        

Maylis de Kerangal, chroniqueuse occasionnelle sur la chaîne, et invitée récurrente, consultée sur à peu près tous les sujets dès que l'occasion se présente.
Une partie de ses fabuleuses aventures ainsi que ses indispensables et précieux reportages sur le vif furent condensés dans La vie des idées.

Maylis Besserie est rondement - c'est le degré au dessus de carrément - productrice de la chaîne, et donc en preums pour la promo.
Sur Twitter, elle montre qu'elle est à la pointe de l'inclusif, entourant d'un halo mystérieux son véritable genre. Auteur ? Auteure ? Non, auteur.e. Les deux en même temps mon.ma général.e, ou l'un.e après l'autre, en fonction de l'humeur.de du jour.e.
Alors qu'en tant que femme il aurait été fastoche comme tout d'écrire « auteure », nous ne savons plus où nous en sommes, nous sommes perdu.e.s, c'est la con.fusion des genres.

                                         

Geneviève Brisac, faut-il la présenter ? Une vingtaine d'invitations par an en moyenne, des chroniques occasionnelles (elle remplaça le remplaçable Aurélien Belllllllllanger dans sa dispensable con.clusion matutinale). Bref, elle est at home sur France Culturere.

La direction montre l'esprit d'ouverture par le putaclic, histoire de rouler des mécaniques dans la gadoue, et pour faire semblant de cacher que France Cultuturere est une radio où les invités se servent et où l'on se sert des auditeurs. C'est ce qu'on appelle le service public inversé.

René de Obaldia.
L’hommage de France Cultutututure. Il est long, alors rendez-vous après un extrait de cet hommage, terme sexiste qu'il faudrait abolir, puisque quid quid quid des femmages ?

Le vide, c’est long, surtout dans le sens de la longueur. Mais ne pleurnichez pas tout de suite, car France Cluclutrure avait bien mieux à nous offrir en ce jour.

                                                                                                    


Pour René de Obaldia, renvoyons à ce billet du 21 juillet 2021 pour un balayage d’émissions disponibles et qui ne sont pas mises en avant, c’est le moins que l’on puisse dire, par la station à cultutureureu.

Extrait du billet :

(...) Remis à l’écoute très récemment, revoici donc A voix nue de 2010, en compagnie de Philippe Garbit.

Toujours disponibles : Entretiens de Royaumont, avec Claude Mourthé (24-05-1971), et un numéro du 24-07-1970 de La boîte de Pandore par Jean-François Noël.

(...)

René de Obaldia a souvent travaillé pour la radio, et de plus il existe une version radiophonique de nombreuses de ses pièces, diffusées essentiellement sur France Culture et son ancêtre France III-National.
Pas mis sur la page consacrée à l’auteur sur le site : Genousie, de même que son adaptation du Centenaire avec Pierre Dux (cf parties 1, 2, 3 & 4) et Le général inconnu, déjà brièvement signalé à la fin de ce billet. Attention la pièce Urbi et orbi n'est plus disponible nulle part, l'INA, en devenant Madelen, a jeté aux oubliettes une partie importante de son catalogue radio.

René de Obaldia fut aussi producteur et animateur d’une émission sur France IV Haute fidélité en 1960/61, Un livre vous parle, où il présentait une œuvre dont des extraits étaient lus. La série comporte 22 émissions d’une heure.
Et l’auteur d’un Atelier de Création Radiophonique (05-10-1980) réalisé avec la participation de l’ensemble des radios européennes et même un peu au-delà : Belgique, Grande Bretagne, Hollande, Irlande, Norvège, Allemagne, Suisse, Espagne, Suède, Yougoslavie, Australie, Italie, France.
Impossible d’avoir plus de détails, mais il semblerait qu’à chaque pays participant fut échu une partie de la pièce.
L’obscur procès du docteur Ménard, stéréoglotte et polyphone, une œuvre dont il existe deux versions, celle pour la RAI et celle pour la radio française.
La version française de ce « film radiophonique » est réalisée par René Jentet. Une de ses dernières réalisations ?

Bien planqué aussi, ce mini entretien de 2015 où l’on peut lire, outre quelques questions nullissimes, ceci :
« Je ne suis pas favorable à la parité. Ce sont les qualités de l’être qui importent, quel que soit le sexe. »
Damned.

Le 24, France Inter :



Le 24, France Culture :




Pourtant, étrangement, France Culture n'est ni une généraliste ni une chaîne info. Mais la course à l'audimat justifie tous les écarts. L'esprit d'ouverture tourne à plein régime : un pays étranger (= hors Paris) n'existe que s'il est en crise. Car la culture n'est que la culture de la crise. Tout ce qui ne touche pas une crise est dans le no life.

Ainsi, France Turcule se rattrape de la Guerre du Golfe du début des années 90, où elle était une chaîne culturelle et ne pouvait faire comme les autres en moulinant à chaud les hypothèses les plus folles.

Le + culture de France Cultututure sur cette Une, le podcast nattes & tifs sur la canicule de 2003, un podcast aussi bon qu'un docu de chaîne info.

Un point « cahier des charges »

« Cahier des missions et des charges fixé par décret définit, conformément à l’article 48 de la loi du 30 septembre 1986, les obligations de Radio France. »

« Chapitre 3 Obligations relatives aux programmes I - Organisation générale des programmes Article 25 (D. 10-10-2000 - annexe) La société conçoit et fait diffuser cinq programmes nationaux : (…)
3° Un programme présentant les divers aspects et modes d’expression des cultures, mettant en valeur le patrimoine et développant la création radiophonique »

La mise en valeur :



                                                                                                                        (...)



                                                                                                                                                                                                                                etc...

Un autre point « cahier des charges »

« Cahier des missions et des charges fixé par décret définit, conformément à l’article 48 de la loi du 30 septembre 1986, les obligations de Radio France. »

« II - Diffusion des messages publicitaires Article 41 (…)
Les messages publicitaires sont clairement annoncés et identifiés comme tels. »

Non-identification :



Autre non- identification :


                                                  

                                                                                                                                                                                                                                    etc...

Nous pouvons apprendre sur le site de France Inter les raisons de la grève du 28. Sur France Cu c'est silence radio, communiquer avec les auditeurs, ce serait trop demander. Ces nullités (= nous) ne sont bonnes qu'à gober les bonnes paroles diffusées dans les émissions promos et celles avec des universitaires qui viennent non pour leurs compétences universitaires mais pour leurs compétences à militer, et à faire en passant leur promo.

Un exemple, Manon Garcia invitée des Mamates du 27, présentée glorieusement comme professeur de philosophie à Yale, mais qui tient des propos parfois caricaturaux, plus proches du militantisme que de la philosophie. Ce qui explique pourquoi elle est si souvent invitée sur cette chaîne...
De quoi fatiguer des auditeurs pourtant loin d'être hostiles à l'idée qu'elle défend.
Les titres universitaires sont alors de la poudre aux oreilles, le discours tenu est bien souvent celui d'un militant de base, défendant une cause qui, même si elle nous paraît juste et bonne, est matraquée dans les oreilles pour convaincre des convaincus à militer encore plus en entretenant une saine et salutaire peur du lendemain, qui tant qu'il n'est pas arrivé est sujet à des spéculations si possible catastrophistes.
Ailleurs cela pourrait s'appeler de la propagande, sur France Cu on appelle ça de la "prescription culturelle".

Donc sur France Inter nous avons un article expliquant en des termes que nous pouvons qualifier de neutres les raisons de la grève du 28.
L'une des deux raisons est la suppression de la redevance audiovisuelle. Même la direction de Radio France s'inquiète.

" Si le débat public conduit à de nouvelles économies, nous ne pourrions désormais plus le faire sans suppression d'offres et de missions de service public ", a prévenu Sibyle Veil, la présidente de Radio France, vendredi dernier dans une interview au Figaro.

Concernant la redevance, France Cu est loin d'avoir tous les arguments pour nous convaincre de la maintenir.
Ses programmes ont dans l’ensemble laissé tomber toute notion de service public. C’est un service privé : promos et militantisme sont les deux mamelles de France Cu.
Sociologie à tous les étages, émissions de débats d’actu interchangeables, entretiens promo nullissimes, producteurs spécialisés dans l’à peu près sous toutes ses formes, émissions de savoirs niveau Wikipédia mais avec un entretien promo à la clé, et matraquage d’artiss’ dont la qualité des zœuvres  n’est jamais remise en cause et qui sont élevés au rang d’icônes. (cf Annie Ernaux par ex.)

Comment peut-on convaincre les auditeurs de défendre le maintien de la redevance quand on propose les programmes suivants ?

                                                                    
                                                                    

                                                                    

                                                                    

                                                                    

                                                                    

                                                                    
                                                                                                                                                                                                                                                        

Quand pour gratter toujours plus de points d’audimat on est prêt à faire des programmes qui font perdre à France Cu sa spécificité (que de doublons avec France Inter !) on ne peut plus parler de service public.
A elle seule, on ne peut pas dire qu’elle nous convainc de payer la redevance (heureusement, et malgré bien des choses, il y a encore France Musique...).

Alors la méthode Coué pour nous persuader du contraire c’est bien joli, mais une fois de plus cette méthode se fracasse sur le mur de la réalité des programmes.

A quoi voit-on que France Cu a perdu ce qui faisait d’elle une radio culturelle ? A quoi voit-on qu'elle est devenue un chienchien qui suit l’actu et les programmations des autres chaînes, radio et tévé, pour faire pareil, mais à l’identique ?
A plein de choses. N’en retenons qu’une aujourd’hui : le communiqué especial et scintillant de lumière annonçant une programmation especiale.

Comment France Cu a déniché ce sujet original et surprenant ? En prenant ce qui fait la Une partout dans les infos cette semaine.
Un indice. Au pif,  « Le progrès ».

                                                                    

D’après vous, que croyez-vous que France Cu se soit empressée de faire pour ne ne pas nous surprendre ?

                                                                                    

L’absence de surprise, la règle numéro 1 de France Cu. Vous savez avant même diffusion ce que vous allez entendre. Formatage à tous les niveaux.

Appréciez la photo illustrant le programme especial. Elle peut illustrer tous les programmes, et la symbolique est forte : la guerre, oui, mais dans les studios.
Encore que… encore que… comme tous les présentateurs d’info ont fait le déplacement pour avoir l’honneur de présenter ce recap’ d’un an de guerre en direct de Kiev, qui à l’heure où j’écris doit ressembler à une annexe des studios parisiens, le bon chienchien France Cu qui court après les nonosses a cru bon, vous allez voir, vous allez rester sur le cul tellement c’est surprenant, de délocaliser la Mamate à Guillaume-gooooood-moooooooorniiiiing-Kieeeeeeeeeeev ! à...à… à… vous ne savez pas ? Mais à Kiev ! Suivez nom d’un chienchien, suivez !

La programmation especiale ressemble à la programmation normale, et c’est normal, car, France Cu, courant après l’actu, mouline des débats de chaîne info sur l’Ukraine depuis plus d’un  an.

- Débat d’Affaires étrangères (plagiat de BFM & LCI)
- Soft Popo-oueur, l’émission qui te décrypte ton actu qui t’arrive cryptée dans ton cerveau de demeuré profond, avec une séquence exceptionnelle : « Les guerres et la culture
Invitée pour une courte séance : Sophie Bouchet-Petersen, secrétaire de l'association Ukraine CombArt »
Oui, une courte séance.
Et puis « Séquence 2 : Le futur Musée national d'art moderne et contemporain de la Palestine en exil
Avec Elias Sanbar, historien, poète et essayiste. »
Pourquoi balancer ça dans une programmation Ukraine, vous demandez-vous ? Mais taisez-vous ! Taisez-vous ! Qui êtes-vous pour oser de telles questions ! Des riens, des néants. Alors chuttez votre boîte à calendos, on s’entend plus ici !
- Culture Moooonde, l’émission qui fait pareil qu’Affaires étrangères, mais en semaine.
- Science CQFDWTF, avec forcément « Science et guerre (1 an de la guerre en Ukraine) », en partenariat avec IFRI-génie/Sociologie. Original, non ?
- Des artiss’ en promo, parmi lesquels nous admirerons le multi-invité André Markowicz.
- Des reportages de la rédaction, niveau chaîne info.
- Trente six millième reportage sur les « artistes & intellectuels ukrainiens dans la guerre ».

Toujours pareil : vente de produits culturels en gros - buziness buziness -, reportages d’actu de chaîne info, et moulinés de débats en studio, becauze France Cu, la radiodézidédedeumain,  iz

                                                                        

4 avril, nomination d'une nouvelle directrice à la tête de France Culture, Emelie de Jong, ex-directrice des programmes d'Arte.
Libération signale son inexpérience à la radio :
Si son profil inexpérimenté en radio ne plaide pas en sa faveur, Emelie De Jong profite donc d’une longue carrière dans la production et la diffusion de programmes culturels au sein d’une maison voisine, au niveau éditorial, de France Culture.
Soit.
Les articles qui signalent cette nomination mettent l'accent sur deux choses  : le management du personnel, et l'audimat.
Pour la radio culturelle, finalement, tout le monde s'en fout.
Parfaitement significatif aussi, Le Figaro signale cette nomination dans sa rubrique "économie".

Quant à la ligne imposée par la direction de Radio France, elle est susceptible d'éteindre toute espérance chez tous ceux qui attendent de France Culture qu'elle sorte du mouliné tout actu / tout promo à la truffe de socio-popo-éco.  
Le Monde :
Mme De Jong « a donc toute légitimité pour maintenir l’exigence de France Culture, tout en l’orientant davantage vers la conquête d’auditeurs plus jeunes et plus divers »

"Maintenir l'exigence", rien que ça. Ils ne manquent pas d'humour, eux à Radio France.
Et pour couronner le tout, le concours de fléchettes continue de plus belle, avec toujours les mêmes auditeurs-cibles.
La consigne : garder le cap parce que les programmes actuels sont déjà top niveau (rires), et faire péter l'audimat. Surtout l'audimat. Le reste, vous avez compris que c'était du langage en contreplaqué pour nous signifier que le contenu, on s'en tamponne comme de l'an 40.

La nouvelle direction a donc une marge de manœuvre réduite.
De toute façon, la partie est pliée du moment où l'audimat mène la danse.
Une radio publique scotchée à ses résultats d'audience, cela s'appelle une radio privée. Et une radio culturelle ne pourra pas par définition atteindre des sommets d'audimat, à moins d'avoir les mêmes programmes que France Inter, France Info, voire que les chaînes tévé d'info.
Ce qu'elle a actuellement plus ou moins, et, le temps passant, plutôt plus que moins.

Ce moment d'optimisme qui a illuminé votre journée était offert par Radio France.
Youpi.

Attention attention France Inter France Culture France Inter France Culture ne doublonnent jamais ne doublonnent jamais, ce ne sont jamais ce ne sont jamais les mêmes les mêmes programmes programmes, la complémentarité la complémentarité est une règle règle d’or d’or.
France France Culture Culture n’est pas n’est pas une chaîne info une chaine info qui pompe les émissions de France Inter de la veille, qui pompe les émissions de France Inter de la veille.
Les émissions les émissions ne sont ne sont pas clonées ne sont pas clonées ah non ah non ! !

France Inter la tranche info du 25 à 18h

                                                                                              
                                                    

France Culture la tranche info du lendemain mamate à 7h