À propos de la matinale du 23 novembre A qui appartient la culture ?
Demander à Erner de lire le texte de grande qualité de Didier Rykner de La Tribune de l'art suppose qu'on lui prête le temps de le faire. Or, ce n'est pas possible. Il est inenvisageable pour un matinalier quotidien (lever aux alentours de 3h30-4h ?) d'approfondir un sujet et d'y réfléchir chaque jour. Qui ne voit pas que les sujets sont choisis selon l'actualité la plus brûlante, donc la veille, et certainement dans l'improvisation et le stress.
La volonté d'avoir le même employé tous les matins pendant des années est une grosse erreur pour ce qui est de la qualité. Après quelque temps, on voit la dégradation de l'exercice. On l'a vu pour Lebrun (en À voix nue en ce moment à suivre), pour Voinchet et maintenant pour Erner. Il faudrait appliquer la nouvelle recette des Matières à penser, à savoir un producteur tournant pendant une semaine, ou bien un jour par semaine. Problème pour la direction : le petit cercle de fidèles obéissants et reconnaissants se disloquerait et un producteur tournant n'appellerait pas si facilement la directrice, "Sandrine", en ricanant...
Pas exactement, car le but de la matinale n'est pas d'éclairer ou d'instruire, mais de distraire, de dissiper la solitude de certains avec un bruit de fond, d'occuper le temps dans les embouteillages (le précédent directeur "Poivre" l'a dit, la majorité des auditeurs du matin écoute la radio en voiture), de conforter les gens dans leurs convictions (comme certains n'achètent que L'Hunanité, par exemple), etc. Dans ce cadre, la mission est remplie chaque matin.Yann Sancatorze(https://regardfc.1fr1.net/t94p810-les-journaux-et-la-redaction-de-fc#31758) a écrit: (...) Ce matin, Guillaume Erner aurait gagné à consulter quelques sites spécialisés où déjà, des critiques justifiées du rapport étaient mises en lignes. On citera celle de la Tribune de l'Art : Rapport sur les restitutions : rendons tout, Dieu reconnaîtra les siens. (...)
D'ailleurs, quelques minutes avant cet entretien, le journal de 8h sur Radio 4 terminait en parlant de ce même rapport. Quelques phrases, et surtout la dernière : "but some critics see in it an oversimplification of complex situations" (citation de mémoire). Une courte phrase, et un sujet de débat qui n'aura même pas été illustré pendant la trop longue matinale de Guillaume Erner consacrée à ce sujet. Plutôt que de rentrer dans les détails techniques, on a préféré le registre de l'épanchement émotionnel et les références aux films de super héros (Black Panther). Encore un matin... pour rien.
Demander à Erner de lire le texte de grande qualité de Didier Rykner de La Tribune de l'art suppose qu'on lui prête le temps de le faire. Or, ce n'est pas possible. Il est inenvisageable pour un matinalier quotidien (lever aux alentours de 3h30-4h ?) d'approfondir un sujet et d'y réfléchir chaque jour. Qui ne voit pas que les sujets sont choisis selon l'actualité la plus brûlante, donc la veille, et certainement dans l'improvisation et le stress.
La volonté d'avoir le même employé tous les matins pendant des années est une grosse erreur pour ce qui est de la qualité. Après quelque temps, on voit la dégradation de l'exercice. On l'a vu pour Lebrun (en À voix nue en ce moment à suivre), pour Voinchet et maintenant pour Erner. Il faudrait appliquer la nouvelle recette des Matières à penser, à savoir un producteur tournant pendant une semaine, ou bien un jour par semaine. Problème pour la direction : le petit cercle de fidèles obéissants et reconnaissants se disloquerait et un producteur tournant n'appellerait pas si facilement la directrice, "Sandrine", en ricanant...