Ce lien est québecois si je ne m'abuse. Je pense qu'en France chez les professionnels de la chose(en psychologie) on utilise assez peu "lieu" et plutôt "locus" sous l'une des deux formes "Locus de/of contrôle". D'ailleurs on en vient à dire Locus tout court, parce qu'on sait de quoi on parle. Nous sommes là dans un cas de langage professionnel.
Ca me rappelle quelque chose que j'ai lu jadis dans ce forum et à quoi je n'avais pas répondu : Philaunet ou Antoine Arnoux ou peut-être bien les deux s'insurgeaient d'avoir entendu Jacques Munier parlant des personnes "enquêtées". Soit. Mais il faut préciser que le terme a été adopté par la quasi-totalité de la gent sociologique, peut-être en toute ignorance d'une faute (ou d'une licence), mais peut-être aussi parce que la distinction entre complément d'objet direct et indirect est loin d'être aussi nette en anglais qu'en français (dis-moi si je déconne), or dans les sciences humaines comme dans les autres, nous sommes sous influence anglophone qui s'insinue un peu par toutes les failles.
Pour en revenir au Locus que moi aussi je préfère employer plutôt que "lieu", c'est qu'il s'agit moins de lieu au sens propre que de localisation et encore très abstraite. Situer l'origine d'un acte (réalisé ou vécu) dans la personne elle-même, ça n'est pas la situer très précisément mais la localiser vaguement. Or le locus of contrôle ne va pas plus loin : l'origine (et mieux vaudrait dire : "la cause") est soit la personne elle-même, soit ce qui l'entoure son environnement. Pour le dire en un mot : Cause Interne vs Cause Externe, comme le dit la référence que tu donnes par ce lien. Mais je conseille aux lecteurs de ne pas se limiter au paragraphe qui est situé avant les encarts de publicité. Ce qui vient après est nettement plus clair.
Cela dit, on pourrait aussi dimensionner le LoC non sur un dipôle simple Int/Ext, mais sur une décomposition matricielle, ou peut-être encore sur une série de facteurs comme on a déjà pris le pli de le faire pour nombre de problématiques en psychologie, par exemple celles de la personnalité, ou des facultés cognitives. Mais c'est un autre sujet, et d'ailleurs comme nombre de sujets donnant lieu à du charabia de psychologie universitaire, celui-là pourrait relever aussi bien d'une étude menée par quelques adultes doués de conscience d'eux-mêmes et ignorants de la psychologie universitaire (qui n'a rien d'indispensable en cette occurrence).
Ca me rappelle quelque chose que j'ai lu jadis dans ce forum et à quoi je n'avais pas répondu : Philaunet ou Antoine Arnoux ou peut-être bien les deux s'insurgeaient d'avoir entendu Jacques Munier parlant des personnes "enquêtées". Soit. Mais il faut préciser que le terme a été adopté par la quasi-totalité de la gent sociologique, peut-être en toute ignorance d'une faute (ou d'une licence), mais peut-être aussi parce que la distinction entre complément d'objet direct et indirect est loin d'être aussi nette en anglais qu'en français (dis-moi si je déconne), or dans les sciences humaines comme dans les autres, nous sommes sous influence anglophone qui s'insinue un peu par toutes les failles.
Pour en revenir au Locus que moi aussi je préfère employer plutôt que "lieu", c'est qu'il s'agit moins de lieu au sens propre que de localisation et encore très abstraite. Situer l'origine d'un acte (réalisé ou vécu) dans la personne elle-même, ça n'est pas la situer très précisément mais la localiser vaguement. Or le locus of contrôle ne va pas plus loin : l'origine (et mieux vaudrait dire : "la cause") est soit la personne elle-même, soit ce qui l'entoure son environnement. Pour le dire en un mot : Cause Interne vs Cause Externe, comme le dit la référence que tu donnes par ce lien. Mais je conseille aux lecteurs de ne pas se limiter au paragraphe qui est situé avant les encarts de publicité. Ce qui vient après est nettement plus clair.
Cela dit, on pourrait aussi dimensionner le LoC non sur un dipôle simple Int/Ext, mais sur une décomposition matricielle, ou peut-être encore sur une série de facteurs comme on a déjà pris le pli de le faire pour nombre de problématiques en psychologie, par exemple celles de la personnalité, ou des facultés cognitives. Mais c'est un autre sujet, et d'ailleurs comme nombre de sujets donnant lieu à du charabia de psychologie universitaire, celui-là pourrait relever aussi bien d'une étude menée par quelques adultes doués de conscience d'eux-mêmes et ignorants de la psychologie universitaire (qui n'a rien d'indispensable en cette occurrence).
Dernière édition par Nessie le Lun 12 Déc 2016, 13:42, édité 1 fois