Pour Erner, les 35 heures ne sont plus que symboliques dit-il dans son billet d'humeur pathétique. Il n'a pas encore compris que au-delà de 35 heures, durée légale, les heures ouvrées sont payées en heures supplémentaires, d'où l'importance de ce seuil dans le débat, dans les négociations.
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322Re: L'ânerie du jour - Jeu 18 Fév 2016, 12:56
C'était, comme il l'a indiqué, le second temps de sa charge contre les symboles, après celle prononcée à l'occasion de la déchéance de nationalité.munstead(https://regardfc.1fr1.net/t609p340-l-anerie-du-jour#24476) a écrit:Pour Erner, les 35 heures ne sont plus que symboliques dit-il dans son billet d'humeur pathétique. Il n'a pas encore compris que au-delà de 35 heures, durée légale, les heures ouvrées sont payées en heures supplémentaires, d'où l'importance de ce seuil dans le débat, dans les négociations.
Les symboles sont une "séquelle de notre cerveau religieux", voilà à quoi se résume le propos, affligeant de bout en bout : l'imagination symbolique est une tare primitive dont il nous faudrait nous débarrasser pour que la politique soit enfin coupée au carrée. Je ne sais trop ce qui s'agrège dans l'esprit d'Erner pour enfanter cela, un reste de comtisme mal digéré, les vapeurs de sa réaction générationnelle anti-structuraliste...
Nessie
323Dans la cambuse de Terra Nova - Dim 21 Fév 2016, 18:09
Szut(https://regardfc.1fr1.net/t609p340-l-anerie-du-jour#24478) a écrit:C'était, comme il l'a indiqué, le second temps de sa charge contre les symboles, après celle prononcée à l'occasion de la déchéance de nationalité.munstead(https://regardfc.1fr1.net/t609p340-l-anerie-du-jour#24476) a écrit:Pour Erner, les 35 heures ne sont plus que symboliques dit-il dans son billet d'humeur pathétique. Il n'a pas encore compris que au-delà de 35 heures, durée légale, les heures ouvrées sont payées en heures supplémentaires, d'où l'importance de ce seuil dans le débat, dans les négociations.
Les symboles sont une "séquelle de notre cerveau religieux", voilà à quoi se résume le propos, affligeant de bout en bout : l'imagination symbolique est une tare primitive dont il nous faudrait nous débarrasser pour que la politique soit enfin coupée au carrée. Je ne sais trop ce qui s'agrège dans l'esprit d'Erner pour enfanter cela, un reste de comtisme mal digéré, les vapeurs de sa réaction générationnelle anti-structuraliste...
Eh oui, on trouve de telles perles dans divers lieux de discussion, émises par les tenants d'une sorte de dés-aliénation de l'homme. Un petit chef d'oeuvre récemment recueilli par mes soins est le suivant : la famille est une fiction inventée par les religions. Voila qui est tout de même fortiche comme acrobatie anthropo-historique, que d'ailleurs on peut s'amuser à réfuter, d'abord en moins de 10 lignes puis après cet échauffement : en moins de cinq (mais on a droit à la ponctuation).
Non sans se demander en fin de compte si ça ne mérite pas plutôt un coup de chapeau, sinon carrément les 3 étoiles du guide Terra Nova de la cuisine idéologique un tel salmis-gondis intellectuel qui brasse tout à la fois rationalisme étroit, laïcité mal comprise, dés-aliénation de l'homme, déstabilisation de l'ordre bourgeois et dévolution de l'enfant à l'Etat, car on trouve un peut tout ça dans les think tanks du progressisme.
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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
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munstead
324Re: L'ânerie du jour - Jeu 25 Fév 2016, 08:11
Plusieurs gros clins d'œil d'Erner télétransporté à Varsovie: il voit dans la situation politique actuelle une préfiguration de ce qui pourrait se passer en France. "Il n'y a plus de gauche, il n'y a que des partis de droite". Le rôle de l'église catholique, du fondamentalisme catholique, la xénophobie, l'antisémitisme, le passif communiste, la situation économique incertaine, la proximité de l'ennemi historique (La Russie, Rowan), le discrédit de la génération politique de Solidarnoscz, etc, tout cela ne compte pas vraiment à ses yeux. Nous sommes tous des Polonais. Il est sût qu'en arrivant un soir à Varsovie pour repartir le lendemain, le temps de s'installer dans son bon hôtel, d'aller dîner dans un bon restaurant, on ne peut tout découvrir sur un pays.
Nessie
325Joelle Gaillot qui ne sait pas de quoi elle parle - Lun 29 Fév 2016, 19:40
Par une incroyable extraordinaire distorsion de l'espace temps c'est en quasi-direct que j'ai écouté hier soir l'hebdomadaire "Saison au théâtre" de Joelle Gaillot, contrairement à cette habitude qui me fait traîner les pieds et retarder chaque fois l'écoute de cette corvée d'une dizaine ou d'une quinzaine de jours. Enfin quand je dis "l'écoute" j'exagère un peu car il est rare que je dépasse la 5eme minute avant de me débarrasser du boulet. C'est qu'il en faut à peine autant pour savoir quelle direction va prendre le dialogue avec l'invité : construction de la révolution par le théâtre, éloge ému des projections de pisse ou de merde sur le public, ou encore invention du "théâtre documentaire". Car Joelle Gaillot croit que 'documentaire' est synonyme d'engagé. Il n'y a pas si longtemps, vous aviez sur France (qui était encore)Culture un Alain Gerber qui faisait de la radio autour du Jazz (et non du Jazz à la radio), ou Renée Elkaïm-Bollinger qui faisait de la radio autour de la cuisine (et non des émissions de pipolo-tambouille comme suivez mon regard). Eh bien de même Joelle Gaillot a deux amours : le théâtre et l'engagement politique, mais elle ne fait pas du théâtre d'engagement politique, elle fait de l'engagement politique son théâtre favori et son petit théâtre tout court (très court d'ailleurs).
Est-ce une raison pour placer ici un coup de gueule, plutôt que dans le fil "Paradigme de France Culture" ? En fait non je le reconnais mais ayant relu le règlement intérieur qui prescrit de de point déborder du délai de 24h, je saisis l'occasion fraîche pour réactiver ce fil que je chéris.
Ca s'est donc passé hier soir, au micro de Jojo qui accueillait François Marthouret dont on a pu constater qu'il était tout à la fois bien inscrit dans le paradigme éconophobe de la baraque, mais aussi un peu moins ignorant que la productrice. Joelle Gaillot, ignorante ? Oh non Nessie vous galégez ? Eh bien qu'on en juge : pour vanter "Les affaires sont les affaires" où Marthouret tient le rôle d'Isidore Lechat, Joelle fine mouche et économiste chevronnée soucieuse d'introduire ce portrait d'un homme d'affaire assez dur, le présente comme "capitaliste bien avant l'heure puisque la pièce date du début du 20e". Ouais ouais. C'est bien connu que le capitalisme date euh date de quand, au fait ? Et puis, le capitaliste type pour elle c'est... Bernard Tapie. Eh oui voila ce qui se passe quand on se cultive en lisant le Nouvel Obs : on parle on parle, on commente, on dégoise, mais on ne sait rien, on ne connait rien, on ne comprend rien.
Et moi je n'invente rien : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12002-28.02.2016-ITEMA_20924102-0.mp3" debut="10:35" fin="10:55"]
C'est quand même fortiche, ça. Mais je ne pense pas que soit totalement une bourde par ignorance : le capitalisme c'est ce que nous endurons en ces temps de Ve République. Le capitalisme c'est forcément le néo-libéralisme (elle ne sait pas plus ce que c'est mais peu importe). Bref c'est une question de Sémantique Générale : le capitalisse c'est l'économie dont nous souffrons. Et avant ? Ben (euh, euh....) avant ça comptait pour du beurre, nan ? D'ailleurs Zola n'est jamais venu au micro de Joelle Gaillot, ni Max Weber, ni Karl Marx mais lui c'est pas faute d'avoir été invité hein. En écho çà cette connerie éléphantesque, François Marthouret montre que lui connait sinon l'histoire économique, du moins l'histoire littéraire : il a en tête une certaine "famille du second empire" donc il peut situer le capitalisme disons une quarantaine d'années avant la pièce de Mirbeau. Le progrès est léger mais il est réel. Et surtout, Marthouret semble moins s'attarder sur l'affairiste antipathique (et on peut dire que Mirbeau ne la pas loupé) et il semble préférer y voir un bâtisseur. Non je vous jure c'est vraiment le monde à l'envers.
[son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12002-28.02.2016-ITEMA_20924102-0.mp3" debut="10:50" fin="12:20"]
Marthouret a dû sentir le poids de sa gaffe (il a peut-être reçu un touitte) , car dix minutes plus tard il aura à coeur de redresser le tir en fustigeant à son tour les "prédateurs", vers la 17e minute. mais désireuse de reprendre l'avantage, Joelle Gaillot ne va pas tarder à lacher sa deuxième énorme de l'émission : François Marthouret vous avez dérivé vers le théâtre contemporain, par exemple vous avez joué Ibsen qui certes est du début du XXe siècle donc presque contemporain enfin du registre contemporain. On se demande pourquoi elle ne cite pas Mirbeau, d'ailleurs. Cette buse croit donc que le théâtre contemporain c'est, c'est .... le théâtre de notre temps, qui commence il y a 120 ans. Si elle écoutait La grande table , elle saurait que ni l'Art Contemporain ni le théâtre Contemporain ne se définissent par le point de l'histoire où sont produites les oeuvres, mais par le style même de la démarche dans laquelle s'inscrit l'artiste. Ibsen est-il un auteur de théâtre contemporain ? Plus que Feydeau ? Moins que Marcel Achard ? Je ne sais pas mais j'en sais assez pour savoir que cette fille ne sait rien.
Faut dire qu'avec la Gaillot c'est toujours comme ça. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'en écoute rarement plus de quelques minutes. Hier j'ai tenu le coup en souvenir des bons moments que m'a fait naguère passer la voix de Marthouret, excellent lecteur de documentaires télé, mais aussi à l'occasion acteur chez Deville ou Tanner. Il se rattrape, donc, quand il parle (un peu) de son métier ; quand il lit le poème d'un auteur haïtien, quand il commente la courte lecture de Beckett par Roger Blin. Il y a presque 5 minutes dans cette émission -d'ailleurs plutôt sur la fin- qui ne donnent pas envie de faire pression sur Laure Adler (une fois ministre de la Culture) pour exiger qu'on liquide Joelle Gaillot comme elle même Adler a liquidé sans prendre de gants tant de producteurs de France Culture.
Est-ce une raison pour placer ici un coup de gueule, plutôt que dans le fil "Paradigme de France Culture" ? En fait non je le reconnais mais ayant relu le règlement intérieur qui prescrit de de point déborder du délai de 24h, je saisis l'occasion fraîche pour réactiver ce fil que je chéris.
Ca s'est donc passé hier soir, au micro de Jojo qui accueillait François Marthouret dont on a pu constater qu'il était tout à la fois bien inscrit dans le paradigme éconophobe de la baraque, mais aussi un peu moins ignorant que la productrice. Joelle Gaillot, ignorante ? Oh non Nessie vous galégez ? Eh bien qu'on en juge : pour vanter "Les affaires sont les affaires" où Marthouret tient le rôle d'Isidore Lechat, Joelle fine mouche et économiste chevronnée soucieuse d'introduire ce portrait d'un homme d'affaire assez dur, le présente comme "capitaliste bien avant l'heure puisque la pièce date du début du 20e". Ouais ouais. C'est bien connu que le capitalisme date euh date de quand, au fait ? Et puis, le capitaliste type pour elle c'est... Bernard Tapie. Eh oui voila ce qui se passe quand on se cultive en lisant le Nouvel Obs : on parle on parle, on commente, on dégoise, mais on ne sait rien, on ne connait rien, on ne comprend rien.
Et moi je n'invente rien : [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12002-28.02.2016-ITEMA_20924102-0.mp3" debut="10:35" fin="10:55"]
C'est quand même fortiche, ça. Mais je ne pense pas que soit totalement une bourde par ignorance : le capitalisme c'est ce que nous endurons en ces temps de Ve République. Le capitalisme c'est forcément le néo-libéralisme (elle ne sait pas plus ce que c'est mais peu importe). Bref c'est une question de Sémantique Générale : le capitalisse c'est l'économie dont nous souffrons. Et avant ? Ben (euh, euh....) avant ça comptait pour du beurre, nan ? D'ailleurs Zola n'est jamais venu au micro de Joelle Gaillot, ni Max Weber, ni Karl Marx mais lui c'est pas faute d'avoir été invité hein. En écho çà cette connerie éléphantesque, François Marthouret montre que lui connait sinon l'histoire économique, du moins l'histoire littéraire : il a en tête une certaine "famille du second empire" donc il peut situer le capitalisme disons une quarantaine d'années avant la pièce de Mirbeau. Le progrès est léger mais il est réel. Et surtout, Marthouret semble moins s'attarder sur l'affairiste antipathique (et on peut dire que Mirbeau ne la pas loupé) et il semble préférer y voir un bâtisseur. Non je vous jure c'est vraiment le monde à l'envers.
[son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/12002-28.02.2016-ITEMA_20924102-0.mp3" debut="10:50" fin="12:20"]
Marthouret a dû sentir le poids de sa gaffe (il a peut-être reçu un touitte) , car dix minutes plus tard il aura à coeur de redresser le tir en fustigeant à son tour les "prédateurs", vers la 17e minute. mais désireuse de reprendre l'avantage, Joelle Gaillot ne va pas tarder à lacher sa deuxième énorme de l'émission : François Marthouret vous avez dérivé vers le théâtre contemporain, par exemple vous avez joué Ibsen qui certes est du début du XXe siècle donc presque contemporain enfin du registre contemporain. On se demande pourquoi elle ne cite pas Mirbeau, d'ailleurs. Cette buse croit donc que le théâtre contemporain c'est, c'est .... le théâtre de notre temps, qui commence il y a 120 ans. Si elle écoutait La grande table , elle saurait que ni l'Art Contemporain ni le théâtre Contemporain ne se définissent par le point de l'histoire où sont produites les oeuvres, mais par le style même de la démarche dans laquelle s'inscrit l'artiste. Ibsen est-il un auteur de théâtre contemporain ? Plus que Feydeau ? Moins que Marcel Achard ? Je ne sais pas mais j'en sais assez pour savoir que cette fille ne sait rien.
Faut dire qu'avec la Gaillot c'est toujours comme ça. C'est d'ailleurs pour cette raison que j'en écoute rarement plus de quelques minutes. Hier j'ai tenu le coup en souvenir des bons moments que m'a fait naguère passer la voix de Marthouret, excellent lecteur de documentaires télé, mais aussi à l'occasion acteur chez Deville ou Tanner. Il se rattrape, donc, quand il parle (un peu) de son métier ; quand il lit le poème d'un auteur haïtien, quand il commente la courte lecture de Beckett par Roger Blin. Il y a presque 5 minutes dans cette émission -d'ailleurs plutôt sur la fin- qui ne donnent pas envie de faire pression sur Laure Adler (une fois ministre de la Culture) pour exiger qu'on liquide Joelle Gaillot comme elle même Adler a liquidé sans prendre de gants tant de producteurs de France Culture.
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munstead
326Bouscarel est décidément de retour - Mar 01 Mar 2016, 07:45
Ce matin Bouscarel , dans sa chronique de politicaillerie, nous apprend que Hollande ne se séparera pas de Valls "un premier ministre plus populaire que lui et plus respecté aussi, quand on voit ce qui s'est passé au Salon de l'agriculture." Un éditorialiste politique "chevronné" sur une radio de service public peut donc proférer en toute liberté ce genre d'ânerie. Hollande s'est fait accueillir par des agriculteurs remontés (comme on remonte une pendule) qui l'ont insulté, conspué, un crétin (des Alpes?) ayant même lancé une bouse de vache contre lui. L'opération a pleinement réussi et les images de ces incidents regrettables qui n'honorent personne (mais ont montré que Hollande sait rester calme et digne), ont rempli les premières pages et les écrans, en boucle. Le lendemain, Valls est allé lui aussi au Salon et sa visite a été moins tendue (pas de bouse, pas d'insultes jetées dans les micros) parce que les manifestants ont été sans doute chapitrés par leurs syndicats (je ne parle pas que de la FNSEA) qui leur ont expliqué que les Français n'apprécient pas vraiment que le Président de la république soit traité de cette façon. Que la corporation la plus gavée de subventions et d'avantages, la plus mal représentée par les syndicats qu'elle s'est choisie manifeste sa colère est une chose, qu'elle s'en prenne de cette façon au chef de l'État en est une autre. Et la conclusion de Bouscarel — Vals est plus respecté — est une ânerie qu'un analyste de la vie politique ne devrait pas commettre.
Jean-Luuc
327Re: L'ânerie du jour - Dim 06 Mar 2016, 05:44
Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t609-l-anerie-du-jour#16106) a écrit:
(...)
Additif au règlement ce 6 juin 2014 :
De préférence l'ânerie distinguée doit avoir été émise le même jour que le post.
Par tolérance, on admettra dorénavant que le post peut distinguer une ânerie pour autant qu'elle a moins de 24h d'âge.
D'avance, pardon pour l'entorse à la règle énoncée ci-dessus, mais le 7 février 2016, dans l'émission : Soft power : Proses et gloses numériques, la chroniqueuse Marjorie Paillon dit à peu près n'importe quoi et se voit vite recadrée par son interlocuteur Norman Thavaud.
Marjorie Paillon : Question nerf de la guerre, il y a quand même une rémunération derrière ces millions {de vues sur la plateforme You tube cumulées par les vidéos de Norman Thavaud]. On connaît le coût par minute des vues : on est à peu près à 1000 Euros la minute, donc on peut multiplier en fonction du nombre de vues sur les vidéos et se donner à peu près une idée, un montant de combien vous rapporte une vidéo.
Norman Thavaud : Donc 1000 Euros par minute ?
Paillon : 1000 Euros par minute ? 800 Euros par minute ?
Thavaud : C'est un chiffre que vous m'apprenez.
Paillon : Vous ne confirmez pas.
Thavaud : Une vidéo qui fait 8 vues, elle fait 1 minute, on a 1000 Euros.
Paillon : Non, alors c'est pas ça. Je suis très mauvaise en mathématiques, il faut le savoir quand même. Justement donnez-nous les bons chiffres !
Ben voyons, la paresse doublée de l'arrogance (un comportement plutôt bien vu sur France Culture).
Le barème de la rémunération couramment admis sur You tube - du moins celui qu'on entend très régulièrement et qui s'avèrerait en réalité à des lieues du montant versé (d'après les estimations d'un expert) est : 1000 vues = 1 dollar (ou 0,80 centimes d'Euros). C'est ce qu'a tenté d'exprimer la chroniqueuse qui s'est emmêlé les pinceaux et a substitué 1000 vues par 1000 Euros et 1 dollar par 1 minute.
[son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10183-07.02.2016-ITEMA_20907440-1.mp3" debut="29:19" fin="30:26"]
Nessie
328Réponse à Jean-Luuc en n-1 - Dim 06 Mar 2016, 23:36
Selon le règlement du forum consultable chez Maitre Lacharrue, tout manquement aux règles du délai en ce fil doit être compensé par un dépôt pastillaire de durée au moins égale dans le fil dual : "La minute de bonheur".
Ca tombe bien j'allais justement y déposer moi-même quelque chose, ça montrera le chemin vers ce fil qui prouve aux râleurs que dans ce forum nous savons aussi apprécier les bons moments de radio et que donc, nous ne faisons pas que râler ...
Ca tombe bien j'allais justement y déposer moi-même quelque chose, ça montrera le chemin vers ce fil qui prouve aux râleurs que dans ce forum nous savons aussi apprécier les bons moments de radio et que donc, nous ne faisons pas que râler ...
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munstead
329Tous à la manif! - Mer 09 Mar 2016, 07:42
Ce matin, l'ânerie du jour s'impose, impériale, à l'auditeur. Pas d'Erner, pas d'invités, pas de chroniques. "En raison de l'arrêt de travail contre la Loi Travail de certaines catégories etc." Donc la rédaction de FC et ses équipes techniques font grève. Alors que leur position privilégiée leur permettait de faire mille fois plus en faveur de leur parti pris politique en commentant l'actualité, en faisant parler des manifestants, qu'en allant user leur Tod's sur le macadam parisien, ils ont choisi la balade, les DJ de la CGT, les braillards- étudiants à dents longues de l'UNEF et les vapeurs de merguez, de churros et de vin chaud, enfin s'ils se déplacent. Bien joué. Merci encore. Du coup on peut aller écouter la différence sur France Inter et France Musique, sans parler des radios privées.
On a néanmoins pu entendre Annabelle Grelier(?) nous dire que les réformes de la réglementation du travail en Espagne et en Italie n'avait pas changé grand chose pour ces pays qui ont toujours un taux de chômage élevé, oubliant de préciser qu'il est en nette baisse chez ces deux pays et se gardant de prendre l'exemple allemand et ses lois Hartz (5% de chômage).
On a néanmoins pu entendre Annabelle Grelier(?) nous dire que les réformes de la réglementation du travail en Espagne et en Italie n'avait pas changé grand chose pour ces pays qui ont toujours un taux de chômage élevé, oubliant de préciser qu'il est en nette baisse chez ces deux pays et se gardant de prendre l'exemple allemand et ses lois Hartz (5% de chômage).
munstead
330Erner - Mar 15 Mar 2016, 07:34
Le billet d'humeur d'Erner sur la dépénalisation de certains délits routiers. L'homme d'esprit, après quelques commentaires imbéciles sur l'oubli de la gravité de certains délits routiers, en vient à faire un parallèle avec la déchéance de la nationalité. Comment peut-on raisonner aussi faux, sous couvert d'humour et de cynisme?
munstead
331Et de 2! - Mar 15 Mar 2016, 13:00
Seconde belle ânerie de la journée. Le commentaire de Benoît Bouscarel sur la loi Travail ou l'anti-art de la métaphore. BB part donc de la métaphore ô combien originale du "lancement" de la loi comparé à celui d'une fusée. Bon. Bien. Mais il ne la lâche pas, ne la lâchera plus pendant ses trois minutes d'antenne et nous auront droit à la poussée, la trajectoire, les étages, le carburant, la fenêtre de tir, etc. au point où on ne savait plus de quoi il parlait. C'est une technique que l'on apprend dans les écoles de journalistes, mais en fait, je me trompe, BB est autodidacte et s'en flatte., il a découvert tout seul cette figure de style, mais n'a pas eu accès au mode d'emploi qui recommande de ne pas pousser une métaphore dans ses derniers retranchements.
L'ânerie du jour Page 33 sur 44
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