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Accueil / France Culture

L'art de l'entretien radiophonique    Page 16 sur 19

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Philaunet 


Admin

151
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Parler à un micro, ''euuuuh oui...'' - Jeu 22 Nov 2018, 12:10

La directrice de la station culturelle nationale...[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10075-22.11.2018-ITEMA_21899233-1.mp3" debut="102:23" fin="102:56"]

Et depuis combien de temps comme ça ? Pas une once de progrès dans l'élocution depuis sa nomination. Le débraillé oral comme style. Grave. Et quelle image dans les lieux où elle représente la station !

Suite dans le fil des Matins.

Les Matins par Guillaume Erner le 22 11 2018, à partir de 1h22'23''.

Philaunet 

Philaunet
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152
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Le matinalier devrait se reposer et travailler en alternance - Sam 24 Nov 2018, 11:29

Il ne me semble pas inutile de signaler dans ce fil une partie de la contribution ci-dessous publiée dans le fil Les journaux et la rédaction. Des participants à ce forum plaident en effet pour une véritable professionnalisation de la pratique des employés à FC, tant chez les chargés d'interviews d'actualité que chez les coordinateurs au micro d'émissions faisant l'objet d'un montage. La visible absence de contrôle et de formation radiophonique solide d'une bonne partie des employés aboutit à des phénomènes de privatisation politique de l'antenne (pourtant réputée de service public) ou bien à un débraillé de l'expression peu en phase avec le respect dû à l'auditeur. Ce n'est pas généralisé, mais l'antenne se devrait d'être irréprochable, entre autres, aux heures de grande écoute, c'est malheureusement loin d'être le cas.
Yann Sancatorze(https://regardfc.1fr1.net/t94p810-les-journaux-et-la-redaction-de-fc#31758) a écrit: (...) Le rôle du matinalier d'une radio culturelle (ou de toute radio généraliste?) serait d'adopter le point de vue du sceptique sur tous les sujets, permettant aux invités non seulement de développer leur démarche ou leur point de vue, mais surtout de le défendre. Quand Guillaume Erner est d'accord avec ses invités, il ne prend jamais la peine d'être sceptique et de creuser le sujet, de pointer des contradictions ou des manquements. Il ouvre le micro, encourage, illustre, jette deux ou trois "bons" mots et passe à la suite. On est très loin, bien sûr, des matinales façon BBC où les producteurs sont pugnaces sur tous les sujets, en face de tous les invités, même si ces producteurs sont très probablement de gauche (tendance Guardian). Même en face de leurs directeurs, lorsque ceux-ci sont mis en cause dans telle ou telle affaire, leurs employés/producteurs sont intraitables. C'est inimaginable à la matinale de FC où règne la pensée binaire : on est pour -> café croissants & encouragements. On est contre -> artillerie lourde et tirs de barrages rhétoriques. (...)

Philaunet 

Philaunet
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153
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''Incroyable !'' (quelle misère...) - Jeu 29 Nov 2018, 09:54

Voilà ce qui se passe quand on confie le métier d'homme de radio à des personnes qui n'en ont ni la formation, ni la fibre, sans parler du tact : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13957-24.11.2018-ITEMA_21901484-0.mp3" debut="13:00" fin="16:29"]

La Conversation scientifique

Compte rendu d'émission une autre fois dans le fil idoine. Jean Malaurie, 94 ans, qui dit au début de l’émission que France Culture est "l'honneur de notre Nation" mérite l'écoute, malgré son vis-à-vis.

   Jean Malaurie
   Ethnologue, géographe spécialisé en géomorphologie, directeur et fondateur de la collection Terre Humaine

Philaunet 

Philaunet
Admin

154
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Qu'ajouter ? - Ven 08 Fév 2019, 13:46

Disalvo(https://regardfc.1fr1.net/t163p740-au-fil-de-l-ecoute#32262) a écrit:
Peut-être à classer dans une rubrique "écoute comparée":
António Lobo Antunes chez Marie Richeux (par les temps qui courent), António Lobo Antunes chez Alain Veinstein (du jour au lendemain). (...)
Antonio Lobo Antunes Du jour au lendemain par Alain Veinstein 02/10/2012.

"Alain, comment ? Je vous aime beaucoup"    [son mp3="https://s3-eu-west-1.amazonaws.com/cruiser-production/static/culture/sons/2012/10/s40/RF_C9E5CBB7-39BA-4411-8153-2DC4E09ACA54_GENE.MP3" debut="15:42" fin="18:00"]

Curly 

Curly

155
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L'art de Maricheux, première partie ? - Ven 08 Fév 2019, 19:43

Des posts (1, 2 & 3) signalent une émission fort instructive. Doit-on l’écouter ?  La réponse est

Par les temps qui courent par Maricheux.

Antonio Lobo Antunes, 04-02-2019
« A l'occasion de la parution de son dernier roman "Jusqu’à ce que les pierres deviennent plus douces que l’eau" aux éditions Bourgois, dont il ne sera pas question au cours de l'entretien*, l'écrivain évoque ses souvenirs d'enfance, le risque de l'écriture, et son rapport tyrannique au livre**. »
* Ce ne sera pas par choix, mais plutôt par incapacité à le faire lorsqu’on va entendre ce que l’on va entendre et lire ce que l’on va lire.
**C'est ce que l'on appelle survendre une émission.

L’art de Maricheux. Les réponses sont résumées, par contre les questions et interventions de Maricheux sont absolument authentiques.
En italique les questions et relances.

-  Bonsoir Antonio Lobo Antunes.
- …
- … le livre traduit vers le français par … l’ouverture du roman on va l’entendre être lu.
Lecture avec fond musical inquiétant car on doit bien comprendre que l’on parle de mort.
- Est-ce que c’est une ouverture qui a été écrite une fois que tout le roman avait fini d’être écrit ?
- ???? Donc généralités et banalités. Pour résumer, ce qu’il fait c’est d'écrire des livres qui intéressent les autres. Pas de relance donc que dire. Traduire c’est difficile.
- Quand vous avez entendu Romain de Becdelièvre lire le début de votre texte vous l’avez reconnu ?
- Non. Éloge du traducteur. Il ressemble à Art Garfunkel.
- Rire.
- Rencontre avec Robert De Niro en train de séduire une actrice.
- Ah je croyais qu’il essayait de vous séduire vous Antonio Lobo Antunes.
- Il ne sait pas pourquoi il a raconté ça. Peut-être parce que l’entretien n’avait pris aucune direction, mais c’est juste une supposition.
- Moi non plus.
- Éloge du traducteur, suite. Le français est une langue difficile.
- Que vous aimez parler ?
- Il sait pas. Éloge du traducteur, il a essayé et c’est difficile, et nous faisons du sur place car pas de relance. Le latin c’est beau. Et l’italien aussi.
- Et le portugais ?
- Il sait pas. Mais il aime les langues... Imitation d’accents.

A partir de là l’entretien devient tendu. La raison est peut-être dans la richesse de l’échange relaté ci-dessus.

- Mais bon ça vous empêche pas de vous moquer de moi et de faire des plaisanteries.
- Que nenni, il est gentil lui. Il rit. C’était une gentillesse.
- C’était une adorable gentillesse.
- Non. Mais lui il ne s'est pas moqué voyons !
- Rire.
- Il aime pas les menteurs.
- Moi non plus.

Faisons une pause sur cet échange d’une grande richesse. « Analyse et approfondissement », telle est la devise de France Culture. Non le niveau n’a pas baissé au fil des ans.

- Retour à l’écriture. Le lecteur comprend lorsque l’auteur ment. La littérature c’est sérieux. Que dire, au secours !
- Vous avez publié ce texte parce que vous en aviez assez, que vous vouliez vous en débarrasser.
- C’est fini quand on en a assez. C’est une histoire d’amour. Silence. Une fois publié le livre est fini… Dur dur.
- Est-ce que c’est aussi le livre qui dit quand ça commence ?
- Question non comprise.
- C’est lui ou c’est vous qui le dites ?
- On s’assoit on écrit. Reprise des réponses précédentes. Écrire c’est du travail. Que dire…
- Bien sûr c’est un livre qui parle beaucoup de la guerre, qui dit ce que c’est que d’avoir un fils d’avoir un père. Mais moi j’ai trouvé que c’était un livre sur l’amour.
- Ah bon ? Vous vous avez lu le livre (sarcasme ?) l'écrivain explique qu'il l'a juste écrit. Faut pas être rationnel.
- Ça c’est sûr.

Et c'est sur cet hommage involontaire à la Mère Denis que s'achève la première partie.
Mine de rien nous voilà à la moitié de l'émission.

A suivre ? Pas sûr.

Un indice, ci-dessous, Antonio Lobo Antunes dans le studio juste après l'émission.

L'art de l'entretien radiophonique - Page 16 1742fc10

(Photo François Langue)



Dernière édition par Curly le Sam 09 Fév 2019, 11:51, édité 1 fois

Curly 

Curly

156
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Die Kunst von Maricheu, zweiter Teil ? - Sam 09 Fév 2019, 10:13

In der aktuellen Zeit von Maricheux

Antonio Lobo Antunes, 04-02-2019

Serait-ce la suite de la première partie ?

L’art de Maricheux. Les réponses sont résumées dans un style parfois télégraphique, mais par contre les questions et interventions de Maricheux sont absolument authentiques.
En italique les questions et relances. Notons que les interventions de Maricheux peuvent être réutilisables pour d’autres invités en promo.

- Écrire ça ne vous aide pas du tout à comprendre.

- Oui. Ça aide à comprendre la peur de la mort, de la vie, les deux seraient liés, la peur du week-end, des gens… Notre président élu pour des raisons émotionnelles.
- C’est à dire ? (Apprécions comme il se doit l’originalité de cette relance qui montre l’intérêt porté pour les questions de politiques françaises alors que pour d’autres sujets ci-dessous ce sera le silence-radio.)
- Ben après le précédent président on ne pouvait avoir que celui là. La France souffre, la France a peur. Les pays sont des abstractions. C’est difficile. Soit.
(Un petit séjour en Corée du Nord pour se remettre les idées en place ?)
C’est compliqué.
Écrire eh bien c’est pile ça. C’est prendre des risques.
(Attention c’est la relance du siècle il faut prévenir le lecteur non averti) – C’est très risqué d’écrire pour vous ?
- Il revient sur son enfance car c’est marqué dans la présentation, voir début du premier post. Il a commencé à écrire à 4 ans ( ! ). La dictature au Portugal. La torture. L’influence sur l’écriture. En fait Antonio Lobo Antunes vient de se trouver un sujet de conversation tout seul car si on relit les questions et relances de Maricheux, il faut admettre qu’il n’est pas aidé. Lapsus dictature/littérature avec cet aveu « c’est la même chose ». Ah bon ? Aucune remarque, rien. Ça passe. Le monsieur parle enfin surtout ne pas couper. Règlement de compte avec Sartre. Se moque de son physique, bref ça déraille, mais d’un coup il s’en rend compte « Pourquoi je parlais de ça ? »
- J’sais pas moi j’vous écoute Antonio Lobo Antunes. (Lui a-t-on dit qu’elle n’était pas une simple auditrice mais qu’accessoirement c'était son émission et qu'elle était à l'antenne ?)
Baaa peut-être parce queuuuu vous teniez à dire que…
- Il commençait à faire des associations libres comme s’il écrivait.
- Bah ouais. C’est ça. Vous commenciez à direuuu pourquoi est-ce que votre langage votre écriture elle s’est forgée là à 4 ans 5 ans 6 ans (4 ans ! Il l’a dit il y a cinq minutes) et p’t être la manière dont la violence aussi existe dans votre écriture. (Là elle reprend ce que l’auteur a dit il y a 4 minutes pour le reformuler en question.)
- Il reprend ce qu’il a dit au début. Maricheux a un avantage sur lui, elle a lu le livre. (Sarcasme ? ) L’auditeur a l’impression que le réalisateur a fait une erreur de manipulation et remis l’émission au début. Antonio Lobo Antunez fait maintenant des bruitages, tape pour évoquer la violence, refait les bisous des amies de sa grand-mère…
- Comment il est arrivé ce livre-là vous vous en souvenez ? Par quelle image ? Par quel(s) mot(s) ?
- Comme l’amour. Il lui explique poliment que ça ne s’explique pas. Il n’y a pas de logique dans les émotions.
- Mais on peut les décrire.
- On peut essayer de les écrire. Il se trouve qu’il est écrivain. Il répète ce qu’il a déjà dit au début, l’entretien n’a pris aucune direction particulière, c’est l’errance totale. Il tape sur les écrivains français trop rationnels. Exceptions, Céline, Saint Simon, Nerval. Arrêt sur Nerval. Il demande à Maricheux si elle a lu Aurélia. Pas de réponse. Il insiste.
- Non.
A noter à cet endroit que je ne me permets aucun commentaire si ce n’est d’écrire que je n’en ferai aucun, et qu’il s’agit d’une émission de France Culture sur la littérature.
- Il lui conseille avec énergie de le lire. Du coup l’écrivain lui fait un petit point culture générale sur Nerval, qui était fou bien sûr.
- Pourquoi vous dites bien sûr ?
- Demain appartient aux fous d’aujourd’hui. Évocation de Guillaume d’Aquitaine, poète du XIème siècle (onzième siècle). Silence de la présentatrice. Nous lui donnerons le sens qu’il convient.
Évocation d’Apollinaire, re silence. Importance de la folie dans son sens grec.
- Psychiatrique ? (Elle a quand même lu la biographie de son invité alors hop on saute sur l’occasion, alors que cela fait déjà un moment qu’il parle de folie.)
- Oui. Il revient sur sa carrière de psychiatre. Quelques souvenirs. Retour à l’idée de donner un ordre au délire. Déjà dit au début dans les généralités.
- Et parfois vous avez peur du délire quand vous écrivez ?
- Ben non tiens, il a juste peur de faire de mauvais livres type au hasard Gilbert Cesbron. Le monde de l’édition. En lisant juste le début et la fin d’un livre on peut juger la qualité d’un livre, comme le faisait Maxwell Perkins. Ne serait-ce pas ce que font déjà … mais stop. Évocation de Nabokov qu’il a bien connu, qui avait un caractère difficile comme lui. Alors sur quoi va rebondir Maricheux ? Nabokov ou le mauvais caractère de son invité ?
- Vous avez un caractère difficile ?
- Il suspend sa réponse. Et renvoie la balle. Est-ce que Maricheux trouve qu’il a un caractère difficile ?
- Nooon.
- Il l’invite à lui demander n’importe quoi et il répondra ce qui lui passe par la tête. C’est bien.
- C’est bien vu.
- En substance « vous pouvez dire n’importe quoi, et moi aussi ». Rire. Message subliminal : la chose la plus triste du monde c’est de s’ennuyer avec quelqu’un d’autre. Maricheux va du coup vite intervenir. Et surtout changeons de sujet.

A suivre ? Das ist die frage.

Curly 

Curly

157
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The Art of Marichiou, third and last part ? - Lun 11 Fév 2019, 10:31

These Syntax Errors Days by Marichiou

Antonio Lobo Antunes, 04-02-2019

Serait-ce la fin de la première partie et de la deuxième partie ?

L’art de Maricheux. Les réponses sont résumées, par contre les questions et interventions de Maricheux sont absolument authentiques.
En italique les questions et relances.


- Vous parliez de quoi avec Christian Bourgois ?
(Elle suit le conseil de tout à l’heure et elle demande n’importe quoi.)
- Niet. Refus de répondre. Ça ne la regarde pas. Portrait de Christian Bourgois. Importance d’être un grand éditeur. Allez il essaie de rattraper le coup, il va faire une confidence.
Il parle du cancer qui l’a emporté. Maricheux ici s’adresse aux auditeurs qui ne sauraient plus de qui on parle,
- Christian Bourgois.
- Il lui a écrit une lettre d’adieu. Il en évoque une phrase. C. Bourgois avait le sens critique contrairement à lui qui n’en a pas.
- De quoi, de sens critique ?
- Les femmes adorent ça. Si vous éveillez le sens maternel chez la femme c’est gagné. Avec ces propos nous sommes sûrs que Maricheux va se réveiller.
- Ça dépend quelle(s) femme(s) ! Ça dépend quelle(s) femme(s) !
- Eh non, elles sont toutes pareilles !
- Et les hommes ils sont tous de la même façon aussi ? (Voix un peu plus agressive.)
- Ils sont stupides.
- Mmmm. (= j'sais pu quoi dire le monsieur y m'a coupé l'herbe sous le pied.)
- Les hommes n’aiment pas, seules les femmes aiment vraiment.
Ce passage est du plus haut intérêt. L’écrivain applique-t-il la technique évoquée plus haut ? C’est à dire vous pouvez dire n’importe quoi et moi aussi ?
Les hommes peuvent aimer des amis. Évocation de son grand-père. A sa mort il lui a dit : « Je vais sentir ta faute. »
- Ta faute ?
- Son absence. Souvenirs d’enfance. Tour d’Europe avec son grand-père, les musées… oulala ça pourrait devenir intéressant tout ça alors boum das gross tirade,
- C’est marrant parce que vous dites « tous les hommes sont stupides et ils ne savent pas aimer » et moi dans ce texte Antonio Lobo Antunes (je vous rappelle Antonio Lobo Antunez que vous vous appelez Antonio Lobo Antunes comme ça vous ne serez pas venu pour rien) notamment à la fin pour moi c’est vraiment la manière dont un père et un fils se tuent oui mais s’aiment au-delà deuu tous les crimes et de toutes les guerres et de toute la violence mais ils s’aiment.
- Parler de littérature c’est ne pas dire ce qu’elle vient de dire. On arrête ? C’est fini ?
- Quoi fini ?
- L’interview ?
- Nooon.
- Alors il va commencer à répondre. Elle commence à le fatiguer avec sa rationalité.
- Vous ne vivez que selon vos règles personnelles.
- Bien sûr. Il l’a payé cher mais il est libre. Souvenir de Voyage au centre de la Terre de Jules Verne.
C’est bien de s’asseoir sur ce que l’on a écrit pour le chauffer … avec son …
- Derrière.
- Ses fesses.
- Fesses cul derrière.
- C’est mal élevé.
- Noon fesse franchement c’est très raisonnable. (Pas de chichi on est sur France Cul.)
- Bon parlons littérature, enfin essayons. Il aime bien Alberto Manguel. Coupure de Maricheux, c’est le grand réveil promotionnel culturel, ça a fait tilt.
- Il était à votre place y aaaaa dix jours.  
- Alberto est sympathique. (Notre invité du jour a vraiment tout laissé tomber. Il ne cherche même plus à dire quoi que ce soit, pertinent ou pas.)
- Aaaah très sympathique. (On l’a invité alors c’est dire.)
- Alberto est un spécialiste de Jules Verne.
- Il est venu pour parler de son dernier livre (Interview promo, encore et encore) mais on a fait comme avec vous on a parlé un peu de tout. (De tout, oui, mais surtout un peu.)
- Il aime bien Alberto et aussi Jules Verne voilà voilà. Cortazar aimait aussi Jules Verne voilà. Silence. Et là une idée, vite. Alors vous allez entendre ce que vous allez entendre,
- Et les femmes alors vous avez pas lu beaucoup de femmes.
- Soyons fou :  connaît-elle des femmes qui jouent au foot ?
- Ouuuais. Super joueuses super joueuses très bonnes joueuses. Silence. Mine de rien, c’est Maricheux qui est interviewée et mazette quelle réponse.
- Une anecdote lui revient concernant Georges Steiner. Il le présente comme un ami qui vit à Cambridge. Il ne se sent pas le courage d’expliquer qui c’est. Sujet, les femmes écrivains. Il va dire celles qui lui viennent à l’esprit, faisons un petit catalogue pour occuper le temps. Colette. Mme La Fayette, avec référence à la pique d’un précédent président français dont le nom m’échappe.
Les femmes battues : que les hommes sont idiots de ne pas apprécier d’être battu par une femme. Référence à Baudelaire. Puis rire de l’écrivain que l’on peut interpréter de différentes manières.
Les hommes ont peur des femmes, retour à la psychiatrie. Évocation d’un cas.
- Il avait peur d’être volé. (par les femmes)
- Non.
- Le monde est fait quoi ? Le monde est fait contre les femmes ?
- Oui. Et c’est pareil quand il est fait par les femmes. (???) Gros silence. La vie, la mort…
Il faut soumettre la vie comme Baudelaire soumettait sa négresse, en la battant, et il fait même le bruitage. Et ajoute vite qu’il plaisante bien sûr. Mais ce n’est pas une mauvaise méthode.
- De soumettre la vie ? (Pas les femmes rassurez-nous vite.)
- Oui. Il est venu parler de livres, et c’est tout, et il espère que l’entretien est presque fini pitié au secours ouvrez la porte vite. Il le demande à Maricheux.
- Vous voulez que je demande si on est près de la fin ? On est p’être près d’la fin ? (Silence) On est près d’la fin, si vous voulez on peut même se dire au revoir.
- C’est intéressant elle a eu le dernier mot elle a gagné.
- Nan c’est vous qui l’avez eu. (Silence, bien sûr) Merci beaucoup Antonio Lobo Antunes.

C’était the bouquet final.

Suit une annonce des plus alléchantes : le même auteur sera l’invité la semaine prochaine de La Grande Table, qui est en gros et en détail la même émission avec un titre différent. Question : Pourquoi ? Pourquoi se repasser les mêmes invités d’une émission à l’autre si ce n’est pour marteler de la promo prescription ?  Car que va-t-il bien pouvoir déguster à La Grande Table ? A ne pas suivre.

Curly 

Curly

158
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A voix nue lance un défi - Mar 19 Fév 2019, 09:20

A voix nue : Cette semaine, une personne qui a façonné notre siècle,
un entretien EXCEPTIONNEL, oubliez tous les autres, c'était du néant.
Et en plus c'est de l'exclusif, durée 2h30mn. Le défi, tenir plus de 5mn. Au jour d'aujourd'hui à l'heure actuelle nous pouvons nous baigner dans la première demi-heure. Vivement la suite.

Un destin, un parcours passionnant. Merci France Culture.
Le score :
Paris Match = 0 point                       France Culture = 1000 points + 10 extra balls

Pour le lien c'est ici.

Fontaine 

Fontaine

159
Répondre en citant  
Ah, si j'étais juif... - Mar 19 Fév 2019, 21:43

La compagnie des auteurs rend hommage à Amoz Oz cette semaine.
Si Carla ne vous a pas pompé jusqu’à plus soif...

Les mots vous tiennent en joie

Et cette croix gammée sur le visage de Simone Veil, l’immonde pointe sa gueule.

Philaunet 

Philaunet
Admin

160
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Un pur procédé commercial, FC adore - Ven 22 Fév 2019, 18:53

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t155p150-l-art-de-l-entretien-radiophonique#32336) a écrit:A voix nue : Cette semaine, une personne qui a façonné notre siècle,
un entretien EXCEPTIONNEL, oubliez tous les autres, c'était du néant.
Et en plus c'est de l'exclusif, durée 2h30mn. Le défi, tenir plus de 5mn. Au jour d'aujourd'hui à l'heure actuelle nous pouvons nous baigner dans la première demi-heure. Vivement la suite.

Un destin, un parcours passionnant. Merci France Culture.
Le score :
Paris Match = 0 point                       France Culture = 1000 points + 10 extra balls

Pour le lien c'est ici.
Programmer carla bruni, c'est pour "notre" station utiliser sans ciller les moyens de la société de consommation pour se vendre. Elle (la station, pas Bruni) utilise déjà le sexe (beaucoup moins, on l'aura noté, les captures d'écran de notre posteur Jean-Luuc ayant peut-être eu leur effet, notamment via Twitter), les slogans accrocheurs, les lamentations à la mode (Radio Tout-va-mal-ma-pauv'-dame), les prophéties de malheur (la fin du monde est derrière nous, comment vivre ?). Elle parie sur l'effet publicité dans la presse qui va relayer l'interview du siècle en citant France Culture siiiiiiiiiii accessible à tous (et à toutes, n'oublions pas). Une radio pas prise de tête, quoi ! Et puis, une femme qui a tant aimé Enthoven (le fils, au minimum), lequel a quand même laissé une fameuse empreinte dans la station (voire plus), c'est presque une personne de la maison. Bref, que du bonheur. Et pendant ce temps-là, Lobo Antunes a eu droit à l'un des entretiens les plus indignes* de l'histoire de cette station... Logique, quoi, pour une radio de consommation où accessibilité rime avec superficialité et imbécillité.

* cf. Merci Curly du posteur Disalvo, suite aux comptes rendus The Art of Marichiou, third and last part ? (qui renvoie aux deux premières parties) du lundi 11 février 2019.

Philaunet 

Philaunet
Admin

161
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Comment il ne faut pas lancer une émission - Mer 20 Mar 2019, 22:10

On n'accusera pas René Frydman, car c'est un médecin et non un homme de radio (faire de la radio est un métier, soit dit en passant). Personne ne semble lui avoir donné de conseils en la matière. Écoute-t-il des programmes culturels de France Culture, notamment les archives ? J'en doute. A-t-il jamais entendu des entretiens scientifiques à la BBC ou sur ARD ? Cela m'étonnerait fort de cet "intellectuel" (voir ici) qui n'a sans doute pas le temps, vu son activité tous azimuts.

Bref, sur la BBC ou sur SWR, dans tout entretien en tête-à-tête, la parole est à l'invité après 30 secondes de présentation. On n'énumère pas tous les titres de son confrère, on ne le flatte pas en citant tous ses livres et en récitant la quasi intégralité de son CV. Mais à France Culture on prend le temps de faire l'éloge au démarrage, car on a une heure d'émission. L'auditeur ? Bof.

[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/16274-18.03.2019-ITEMA_22011388-0.mp3 " debut="00:19" fin="03:34"]

Apprentissages et troubles du cerveau (1/4) 19/03/2019.

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Re: L'art de l'entretien radiophonique -

L'art de l'entretien radiophonique     Page 16 sur 19

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