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Accueil / France Culture

Lectures du jour, du soir et de la nuit    Page 7 sur 10

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Curly 


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Comi-tragédie - Mar 28 Fév 2023, 18:58

Nouveau feuilleton, après trois mois de rediffusions, et avant de replonger dans un tunnel d'au moins deux semaines de rediffusions de lectures d'extraits.
Le nouveau feuilleton (La tristesse des anges de Jón Kalman Stefánsson) est le second volet d'une trilogie, le premier ayant été "adapté" en 2020. France Cu prend son temps, y'a pas l'feu.
Vous avez vu, j'ai mis un mot entre guillemets. "Adapté".
Dans la lignée des précédentes, et dorénavant rares, fictions, l'adaptation est minimale. Quand on regarde le générique, on voit le nom d'une bonne dizaine d'acteurs, mais quand on écoute, c'est le narrateur qui lit la narration de l'auteur adapté qui n'est par conséquent pas adapté. Les dialogues du récit sont joués, et on ajoute de la musique et des bruitages dessus-dessous, et voilou voili voilà.
Le rythme ? Mou. Très mou. Moumou.

Mais il y a mieux – donc pire, parce que j'ironise à tout vent : les lectures qui parsèment les émissions de bavardages en direct.
"Avec filozofy" du 28.
Lecture expressive, niveau areuh areuh, avec un "extrait de la comi-tragédie en quatre actes Le jour où Descartes s’est enrhumé, écrit et mis en scène par Jean-Marc Chotteau, 1997 ; interprétation par Manon de La Selle et Jules Barbier, ''Ahvaic filauzzzzzzôfiy'', France Culture, le 28 février 2022"

Les trois coups, tic toc boum, rideau, chuuuut, ça commence  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-28.02.2023-ITEMA_23301624-2023C48904S0059-21.mp3 " debut="02:55" fin="04:27"]

Philaunet 

Philaunet
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''L'Araignée'' de Hanns Heinz Ewers (1871-1943) - Dim 09 Avr 2023, 10:29

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t852p420-le-programme-de-nuit-ilot-de-culture-ii#38259) a écrit:Depuis la rentrée 2022, les Nuits de France Culture passent à la vitesse supérieure pour être synchrones avec les programmes obsessionnels du jour. Obsessionnels parce qu’au bout de la trois millième émission sur les injustices sociales, les crises et catastrophes de toutes sortes, on peut sans crainte user de cet adjectif riche en savoirzéconnaissances.

Les voix jeunes et obsédées par les mêmes sujets imposent silence à l’art de manière générale, y compris, et surtout, radiophonique, pour balancer de l’Histoire, de l’économie, de la sociologie, de la psychanalyse à n’en plus finir.
Alors certaines d’entre elles sont sauvées du naufrage parce qu’elle sont des résidus de la période Philippe Garbit qui tournent encore un peu. D'autres émissions d’avant l’an 2000 reprennent les obsessions des émissions du jour, mais avec plus de moyens, plus de talent, plus de professionnalisme. Elles avaient leur place dans une grille nettement plus diversifiée qu’actuellement.

(...) une exception (pas si exceptionnelle, la série ayant été mise en ligne sur YouTube en 2021) à partir du 24 octobre,
Histoires fantastiques, une série en 10 parties d'Hélène Auffret, réalisée par Arlette Dave, avec pour commencer
1- Axolotl de Julio Cortazar ( 06/10/1975) avec René Farabet
2- Les Saules d’Algernon Blackwood (07/10/1975) avec Michel Ruhl et Jean Leuvrais
3- La foule de Ray Bradbury (08/10/1975) avec Philippe Moreau, Benoît Allemane, Marcel Charvey et Yves Bureau
4- L’araignée de Hans Heinz Ewers (09/10/1975) avec Roger Bret
5- La sève de l’arbre de Mildred Clingerman (10/10/1975) avec Ginette Pigeon, Michel Puterflam et Michele Patre (...)
Grâce aux trois mentions dans le fil des Nuits de la Série « Histoires fantastiques », écoute très appréciée de la nouvelle de Hanns Einz Ewers (1871-1943) : "L'Araignée" 28 octobre 2022.
Dans une chambre d’un petit hôtel parisien, trois personnes se suicident en se pendant à la fenêtre, le vendredi, trois semaines de suite. Un commissaire de police mène l'enquête et remarque qu'une grosse araignée noire se trouve chaque fois non loin du corps des suicidés...
Dans les récits d’horreur et singulièrement les récits gothiques, la figure de l’araignée occupe une place à part. Monstrueuse par son apparence, elle l’est également par le symbole qu’elle représente comme dévoreuse de proies piégées dans sa toile. Ajoutez à cela le fait que les congénères mâles des araignées femelles se trouvent bien souvent au nombre de leurs victimes et vous obtenez une créature mythologique totale. Un vrai filon pour les amateurs de symboles et aussi naturellement pour les psychanalystes. L'Araignée, récit gothique de Hanns Heinz Ewers publié en 1907 ne déroge pas à cette symbolique très classique de l’araignée comme puissance maléfique à l’origine d’une attraction aussi mystérieuse qu’irrésistible.
Voir aussi, sur cette série, les billets :
- Histoire fantastique ? - Mer 19 Oct 2022
- Le livre de chevet (1966-67) - Histoires fantastiques (1975) - Fernand Crommelynck (1981) - Sam 29 Oct 2022

Curly 

Curly

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Vriller et défoncer - Jeu 04 Mai 2023, 18:40

Avant d'écouter quelques secondes de ce qui va suivre, quelques précisions :
Cette lecture a été diffusée sur France Culture.
France Culture est une radio de service public dotée d'un budget supérieur à l'argent de poche d'un ado, possédant des équipements dignes de vrais pros, et non ceux d'une pitchounette radio d'amateurs qui émettrait encore uniquement en ondes courtes, et dont les studios se résumeraient à une chambre d'étudiant dans le XVIème arron de Paris.

Maintenant que vous savez l'essentiel, je vous laisse apprécier. C'est un extrait de 100 eaux usées le 2 mandé du 4 mai, qui est une rediffusion du 100 eaux usées du 6 février, qui était tellement excellent qu'il méritait bien une nouvelle infusion pour cause vacances zone C.
La voix qui va vous vriller la tronche est celle de Marie-Lys de Saint Salvy. Elle va vous défoncer un texte de Virginia Woolf extrait de "Une chambre à soi", un texte pas assez défoncé à mon goût sur la radio dézidé2-2-mains.
Marie-Lys de Saint Salvy est, en plus d'être la préposée aux lectures, attachée de production de 100 eaux usées.
Écoutons. Et pensez, avant de couper, que j'aurais pu aussi vous faire écouter la Moulaga by Heuss l'Enfoiré & Djoul Djoul Djoul Djoul dont un extrait généreux et trop second degré LOL + MDR, ornait le mix d'ouverture, le mix d'ouverture étant un concept (bourrage d'archives avec extraits de films, reportages, discours politiques...) entièrement pompé à France Inter, qui déjà bon on passe le temps presse.

Écoutons donc, arrêtons de tergiverser. Virginia Woolf, par Marie-Lys de Saint Salvy, France Cu, 2023, deux diffusions dans l'année tellement c'est trop bon, et attendez, j'aurais pu aussi vous passer les bégaiements du coach en développement personnel poly-multi-invité sur France Cu, ou bien les relances made in Didine, ou bien encore la chanson pour les vieux de Dranem, ou celle pour les moyens vieux de NTM, car dans sa riche programmation muziquale, Didine pense à toutes les tailles de couches de la population, elle est comme les Simply Market, plus proche de nous.
Recentrons le débat, ça commence à pâtiner.
Écoutons enfin la tant attendue lecture de Virginia Woolf par Marie-Lys de Saint Salvy, France Cu, 2023. Rideau, sous vos applaudissements... musique ! [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/15537-06.02.2023-ITEMA_23279670-2023C45516S0037-21.mp3 " debut="46:58" fin="48:36"]

Philaunet 

Philaunet
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''Voyage avec un âne dans les Cévennes'' de Robert Louis Stevenson (1850-1894) - Lun 05 Juin 2023, 07:31

"Voyage avec un âne dans les Cévennes" de Robert Louis Stevenson Samedi 27 mai 2023.

L'intérêt radiophonique de cette lecture est assez modeste, mais la lecture de François de Brauer peut retenir l'attention.

Le choix des extraits est discutable, la lecture se concentrant sur le sort de Modestine, l'ânesse, et sur le plaisir de dormir à la belle étoile. L'animal et la vie en plein air, cela rentre dans la grille de FrCu de 2023 où l'on vénère la cabane à la Thoreau (au printemps, car à France Culture, l'hiver dehors n'existe pas). Aucune mention des rencontres faites au couvent des Trappistes, Notre-Dame des Neiges, qui donne son nom au chapitre III (25 pages de l'édition 10-18). Pas intéressant pour l'auditeur visé par FrCu et pourtant un passage essentiel du récit.

Ce récit est mince par le contenu, c'est le second écrit de RLS, une lettre circulaire à destination quasiment exclusive de sa famille pour convaincre celle-ci de sa capacité d'écrivain. La mise en scène de soi est d'un humour tout relatif, le ton assez vaniteux.

La traduction de l’anglais par Léon Bocquet  :

"Pour comble de malchance, nous rencontrâmes un autre baudet, vagabondant à son gré sur le bord de la route. Or, cet autre baudet se trouvait par hasard un Monsieur. Lui et Modestine se rencontrèrent en manifestant leur plaisir et je dus séparer leur couple et rabattre leur jeune ardeur par une nouvelle et fiévreuse bastonnade. Si l’autre bourriquet avait eu sous la peau un cœur de mâle, il serait tombé sur moi à coup de dents et de sabots et c’eût été du moins une sorte de consolation, – il était tout à fait indigne de la tendresse de Modestine. Mais cet incident m’attrista comme tout ce qui me rappelait le sexe de mon âne."

n’est pas celle choisie par l'adaptatrice [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11496-27.05.2023-ITEMA_23391976-2023C3067E0009-25.m4a" debut="13:23" fin="13:59"]

Il semblerait que ce soit la version de la Pléiade. Y a-t-on inventé le passé simple de "braire" ? Celui-ci n'est pas attesté sauf, exceptionnellement en "brayèrent" [l'anglais : "He and Modestine met nickering for joy"].

Quant aux bruitages, ils sont discrets, mais par trop répétitifs et parfois à la limite du ridicule. Au bout du compte, le récit s'écoute. On a entendu pire, vraiment pire.
En septembre 1878, Stevenson traverse à pied les Cévennes, avec, pour seule compagne, une petite ânesse qu’il baptise Modestine. Il retrace son cheminement du Monastier jusqu’à Saint-Jean-du-Gard où il arrive 12 jours plus tard, après avoir parcouru près de 200 km.
Les motivations qui poussèrent le jeune Stevenson — qui n’a pas encore 28 ans — à entreprendre seul ce périple à travers les Cévennes sont probablement d’ordre sentimental. À la fin de l’été 1878, Fanny Osbourne, artiste américaine avec laquelle il vit une histoire d’amour depuis deux ans, est contrainte de repartir aux Etats-Unis où l’attend son mari.
Pour mieux supporter le départ de celle qu’il aime, il se réfugie en Auvergne, au Monastier, village où George Sand était venue se documenter pour l’écriture de son roman Le Marquis de Villemer  que Stevenson appréciait particulièrement. L’éloignement ne suffit pas et le 17 septembre, il décide d’entreprendre ce voyage. Pour soixante-cinq francs et un verre de liqueur. Il achète "une minuscule ânesse, pas plus grosse qu’un chien, couleur de souris, l’œil aimable et la mâchoire inférieure décidée. La coquine avait je ne sais quoi de simple et de racé, une élégance de quaker qui me plut sur-le-champ."
Publié à Londres en juin 1879, Voyage avec un âne dans les Cévennes rencontre un certain succès, et peut-être soutenu par cela, Stevenson part rejoindre Fanny désormais divorcée, l’épouse en mai 1880 et entreprend l’année suivante la rédaction de L’île au trésor.
Depuis le centenaire du voyage en 1978, l'itinéraire suivi par Stevenson est devenu un chemin de Grande Randonnée, le GR 70 appelé le "chemin de Stevenson".
Réalisation Sophie-Aude Picon
Extraits choisis et conseillère littéraire Caroline Ouazana
Lu par François de Brauer
Avec la voix de Marie Dompnier
L'équipe technique est Pierre Lemaire et Julien Doumenc.
Assistante à la réalisation, Manon Dubus.

Curly 

Curly

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Bonnes nouvelles, grands comédiens (Patrice Galbeau, 1970/84) - Dim 02 Juil 2023, 09:58

Plusieurs bonnes nouvelles & grands comédiens dans le programme des Nuits de juillet/août.
Déjà signalées dans ce billet du 21 juin,
Nuit du vendredi 07 au samedi 08 juillet
Geneviève Casile lit trois textes d'Anton Tchekhov : "En villégiature" et "Une nature énigmatique", puis "Requiem" (02/11/1972)
Nuit du dimanche 09 au lundi 10
Raymond Rouleau lit un texte de Conan Doyle : "Le ruban moucheté" (16/08/1973)
Nuit du dimanche 16 au lundi 17
Martine Sarcey lit deux textes de Maupassant : "Le signe" et "Les confessions d’une femme" (13/04/1981)
Nuit du samedi 22 au dimanche 23
Jean Martin lit deux textes de Francis Scott Fitzgerald : « La longue fuite » et « La fêlure » (08/08/1973)
Nuit du dimanche 23 au lundi 24
Juliette Gréco lit un texte de Salinger : "En bas sur le canot" (31/03/1972)

Aussi,
Nuit du samedi 29 juillet au dimanche 30 juillet 2023
Bachir Touré lit un texte de Timité Bassori : "Les eaux claires de ma source" (06/08/1973)
Nuit du dimanche 30 juillet au lundi 31 juillet
François Chaumette lit un texte de Boris Vian : "Les fourmis" (04/09/1973)
Nuit du samedi 05 août au dimanche 06 août
Nicole Courcel lit un texte de Christine de Rivoyre : "Les vaches de la nuit" (12/10/1972)
Nuit du dimanche 06 août au lundi 07 août
Louis Seigner lit un texte de O. Henry : "Le troisième ingrédient" (17/08/1973)
A suivre...

En attendant, petite mise au point de ce qui est encore disponible.
Cf 7 avril,
8 avril, 2 août, 9 octobre & 20 décembre 2021 etc ...
Ces billets ont été revus et complétés.

1970

L'enfant invisible de Ray Bradbury, par Raymond Gérôme (09-07-1970)

Légende poldève de Marcel Aymé, par Françoise Christophe (10-07-1970)

Les mains d'Anicette de René Barjavel, par Jean Le Poulain (24-07-1970)

Les bijoux et Nos lettres de Guy de Maupassant, par Micheline Presle (27-07-1970)

Mon amie Valentine et Vie et mort du phyllocactus de Colette, par Françoise Rosay (29-07-1970)

La capitale du monde de Ernest Hemingway, par François Périer (19-08-1970)

Le poète de la famille de Jean Giono, par Edwige Feuillère (28-08-1970)

Cinq nouvelles de Stephen Leacock, par Jacques Martin (03-09-1970) : Lui dire ses défauts, Comment ne pas se marier, Géométrie des pensions de famille, Hommes qui m’ont rasé, Lettre de Noël.

Le vin de Paris de Marcel Aymé, par Françoise Christophe (10-09-1970)

Laura, Les Romanesques et Un rien de réalisme de Saki, par Jacques Martin (15-09-1970)

La Parure & Rose de Maupassant, par Micheline Presle (29/09/1970)

Cinq nouvelles de Robert Benchley, par Jacques Martin (05-10-1970) : L’affaire Mozart, Des tests faciles, Hé garçon !, Comment, pas de Budapest ?, L’offensive européenne contre-attaquée.

Son premier bal de Katherine Mansfield et D'un cheveu de Jean Giraudoux, par Hélène Perdrière (02-11-1970)

Présence d'Anna de Noailles et Colette et la sensibilité féminine française de Léon-Paul Fargue, par Pierre Brasseur (20-11-1970)

1971

La mystérieuse visite de Herbert George Wells, par Jean Weber (13-01-1971)

Le rappel & extrait du livret de Fiesta de Boris Vian, par Claude Brasseur (15-01-1971)

Le guillotiné par la persuasion, Le rôtisseur dans l'embarras & Petite erreur de sexe d'Eugène Chavette, par Michel Galabru (21-01-1971)

Pour piano seul d'André Maurois, par Pierre Dux (01-02-1971)

Cinquième acte de Germaine Beaumont, par Renaud Mary (02-02-1971)

Brouillard de Michel de Ghelderode, par Maria Casarès (16-03-1971)

Ercole de Daniel Boulanger, par Michel Piccoli (02/08/1971)

Le bœuf et l’âne de la crèche de Jules Supervielle, par Madeleine Ozeray (05-08-1971)

Idylle moderne, Amour spectral, Mysterium, Une idée lumineuse & Dieu de Alphonse Allais, par Denise Gence (11-08-1971)

Le théâtre de Séraphin (Les paradis artificiels) de Charles Baudelaire, par Jean-Louis Trintignant (12-08-1971)

L'aventure d'un voyageur d'Italo Calvino, par François Chaumette (17-08-1971)

Le bleuet d'Odette Joyeux, par Claude Brasseur (21-08-1971)

Le sous-préfet aux champs & Les trois messes basses d'Alphonse Daudet, par Georges Chamarat (27-08-1971)

L'inconnue sur la Seine & La jeune fille à la voix de violon de Jules Supervielle, par Juliette Gréco (28-08-1971)

L'agneau de Noël de et par Marcel Pagnol (25-12-1971)

L'image au fond des yeux de Maurice Renard, par Simone Renant (28-12-1971)

1972

Monsieur Lundi de Georges Simenon, par Louis Seigner (07-02-1972)

Madame Cantili & Un salon littéraire de Paul Léautaud, par Denise Gence (09-02-1972)

La fêlure de Francis Scott Fitzgerald, par Laurent Terzieff (10-02-1972)

La femme rompue (la fin) de Simone de Beauvoir, par Simone Valère (04-04-1972)

Violante ou la mondanité de Marcel Proust, par Micheline Boudet (13-04-1972)

Le spleen de Paris de Baudelaire : Les foules, Les veuves, Le vieux saltimbanque, Le gâteau, Un plaisant, Les yeux des pauvres, par Jean Desailly (19-04-1972)

La belle image de Marcel Aymé - deux premiers chapitres -, par Françoise Seigner (20-04-1972)

Trois hommes dans un bateau de Jérôme K Jérôme – extrait-, par Françoise Seigner (13-07-1972)

Prenez garde à la panthère & Le plaisir solidaire  de Nelly Kaplan, par Judith Magre (12/09/1972) 

Rose Lourdin de Valery Larbaud, par Simone Simon (19-09-1972)


1973

La mort de la phalène & La dame au miroir de Virginia Woolf, par Emmanuelle Riva (02-05-1973)

Une histoire d'amour de Jean Giono, par Michel Galabru (03-05-1973)

Trois…six...neuf... de Colette, par Julien Bertheau (22-08-1973)

La photo du colonel d'Eugène Ionesco, par Jean-Claude Brialy (28-08-1973)

La vie secrète de Walter Mitty & Le cas très remarquable de Monsieur Brull de James Thurber, par Marcel Bozzuffi (06-09-1973)

Félix & Le Portrait d'Irma par maman de et par Roland Dubillard (14-09-1973)

Les conseils d'un funambule de Jean Genet, par Jean Topart (13-12-1973)

Coup de gigot de Roald Dahl, par Germaine Montero (14-12-1973)

1974

Madame Frola & Monsieur Ponza son gendre de Luigi Pirandello, par René Clermont (26-06-1974)

1975

La mer est bleue & L'or et les serpents de Jean Cau, par Jean-Roger Caussimon (10-09-1975)

Autobiographie d'Irène de Silvina Ocampo, par Renée Faure (09-09-1975)

La pénitence de Georges Courteline, par Micheline Boudet (23-10-1975, date d’enregistrement – date de diffusion inconnue)

L'armoire & Déception de Thomas Mann, par Catherine Sellers (29-10-1975)

1976

Histoires qui sont maintenant du passé -extrait- de Minamoto no Takakuni, par Catherine Sellers (20-07-1976)

1980

Comment Wang-Fô fut sauvé de Marguerite Yourcenar, par Renée Faure (Date d'enregistrement, 01/01/1980)

Les funérailles de la Grande Mémé de Gabriel García Márquez, par Gérard Lartigau (11-10-1980)

1981

Un champion de jeûne de Franz Kafka, par Jean Topart (19-06-1981)

Psychologie & Le baron de Katherine Mansfield, par Michael Lonsdale (17-10-1981)

Bienvenue au conseil d'administration, L'état de siège & Épreuve n°2 de Peter Handke, par Sami Frey (13-11-1981)

Le mouton de Louis Aragon, par Claude Rich (18-12-1981)

1982

Entre les deux de Patricia Highsmith, par Michel Piccoli (13-05-1982)

Tous les feux le feu de Julio Cortazar, par André Dussolier (10-06-1982)

La petite cuillère de Patricia Highsmith, par Claude Rich (18-06-1982)

L'ange du bizarre d'Edgar Allan Poe, par Pierre Michael (07-10-1982)

L'homme à l'étui de Tchekhov, par Judith Magre (30/09/1982)

Taïbele et son démon d’Isaac Bashevis Singer, par Catherine Sellers (04-12-1982)


1983

Le récit de Mademoiselle N, Le boa et le lapin & Les malfaiteurs d’Anton Tchekhov, par André Dussolier (06-01-1983)

Point de lendemain de Dominique Vivant Denon, par Danièle Lebrun (09-04-1983)

Une journée de travail de Truman Capote, par Jean-Pierre Cassel (03-11-1983)

1984

Modestes propositions pour empêcher les enfants d'être à charge à leurs parents ou à leur pays de Jonathan Swift, par Judith Magre (02-04-1984)

Tous les chemins mènent au ciel de Roald Dahl, par Maïa Simon (24-07-1984)

La tombe sans fond et L'épreuve du feu de Ambrose Bierce, par Danièle Lebrun (25-07-1984)

Getting Some Fun Out Of Life  d’Alain Gerber, par André Dussolier (11-10-1984)

Curly 

Curly

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« Les eaux claires de ma source » de Timité Bassori, par Bachir Touré (1973) - Dim 30 Juil 2023, 12:45

Bonnes nouvelles, grands comédiens - Les eaux claires de ma source de Timité Bassori, par Bachir Touré (06/08/1973)

Présentation encore extraordinaire de la préposée aux Nuits de France Cu, pour qui Bachir Touré est, deux point ouvrons vaguement les guillemets « mais oui vous le connaissez c’est la voix françouaize de Sidney Poitier... »
Bachir Touré achevé en un bout d’phrase par la culturée de la Nuit.
Bachir Touré est un acteur de théâtre, à la carrière longue comme le bras, qui a aussi pointé comme doubleur, soit, mais le résumer à ça…
De plus, je n’ai pas fini, et là apparaît dans toute sa splendeur la tuture radiophonique de la préposée à, Bachir Touré fut une des voix importantes de France Culture, c’est-à-dire la radio où pointe la préposée, radio qui depuis quelques temps a perdu sa mémoire, car la mémoire, c’est le passé, et le passé c’est gonflant, on vit dans le présent du maintenant de l’aujourd’hui (la connaissance du passé oblige à se renseigner, ou pour le dire plus crûment, à se culturer), ou, à la limite, du passé proche.
Bachir Touré, voix de France Culture. Beaucoup de lectures, ou de participations à des fictions genre qu'ignore aujourd’hui la radio tuturelle, plus occupée à entretenir un réseau-copinage, avec une foultitude de débats d’actu, de discusses de salon et autres entretiens-promo (je me répète, mais c’est normal, la radio tuturée aussi).
Pour les interprétations, je renvoie à « Othello », signalé dans un billet qui recensait les pièces radiophoniques disponibles sur archive.org :
Othello de William Shakespeare
En deux parties :
1- Le mariage à Venise (26-02-1970) durée 1h26
2- La machination de Iago (28-02-1970) durée 1h53
réalisation Georges Godebert
traduction de Christine Lalou
musique originale de János Komivec
chef opérateur du son Jean Jusforgue
enregistrement, mixage et montage Pierre Brau
bruitages et ambiances Jean-Jacques Noël
assistants Alain Masse (?) et Jeanine Cholet (?)
avec Bachir Touré (Othello), Willliam Sabatier (Iago), Ludmilla Mikaël (Desdemone), Loleh Bellon (Emilia), Denis Manuel (Cassio), Bernard Valdeneige (Roderigo), Philippe Moreau (Montano), Louis Arbessier (Brabantio), Maurice Chevit, Raymond Jourdan, Raymond Pélissier (les gentilshommes), Julien Bertheau (le doge de Venise)
et dans la seconde partie : Ginette Pigeon (Bianca), Raymond Pélissier (Gratiano), Gilbert Villon (Lodovico).


Bachir Touré lit la nouvelle (publiée seulement en 1986) ayant obtenu « le premier prix au concours de la meilleure nouvelle de langue française organisée par les affaires extérieures de la coopération de l’ORTF ».
La lecture est bien sûr magistrale, volant au-dessus d'un texte pas toujours très original. Il raconte l’histoire d’un serviteur d’une famille bourgeoise française au Niger (Niamey est mentionnée à un moment). Le narrateur est le serviteur, qui décrit d’abord ses maîtres, puis le récit va basculer dans le fantastique. L’auteur, connu aussi comme cinéaste, s’inspire de tout un courant fantastique de la littérature du XIXème tout autant que des légendes africaines. C’est une histoire à la Maupassant qui se déroulerait en Afrique coloniale, poétique, et bien sûr satirique.

Curly 

Curly

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Les sept pendus de Leonid Andréïev par Vladimir Jankélévitch (Le livre de chevet, 1967) / Bonnes nouvelles, grands comédiens (Patrice Galbeau, 1970-81) - Lun 28 Aoû 2023, 10:03

1- Dans les Nuits, nouvelle diffusion de plusieurs « Livre de chevet », série de Jean Vincent-Bréchignac. Il fut déjà question de cette série dans le billet du 29 octobre 22.
Dans neuf émissions d'une dizaine de minutes chacune (durée totale = deux heures), Vladimir Jankélévitch lit, et commente, des extraits d'une nouvelle de Leonid Andréïev, « Les sept pendus ». Sur cet auteur, cf billet du 10 mars 23.
Les neuf parties ont été retitrées par l'équipe des Nuits, afin de compliquer la vie de ceux qui souhaiteraient retrouver les numéros dans l'ordre. Les nouveaux titres reprennent une citation piquée dans l'émission, citation-choc pour esprits simples. N'oublions pas (comment serait-ce possible ? ) que France Culture racole pour attirer de l'audimat, l'objectif n'étant pas de faire de la radio culturelle, mais de dépasser au sprint une radio privée actuellement mal en point.
Voici les neuf numéros dans l'ordre. V. Jankélévitch ne fait pas que lire et commenter, il se met aussi à son piano pour nous interpréter du Granados et du Gabriel Dupont.
1- 29-05-1967 / 2- 30-05 / 3- 31-05 / 4- 01-06 / 5- 02-06 / 6- 05-06 / 7- 06-06 / 8- 07-06 & 9- 09-06
réalisation Gilberte Sambat

2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.
Renée Faure a choisi pas moins de quatre textes de Tennessee Williams. Trois d'entre eux  sont d'une violence extrême (viol, vie et derniers moments d'un condamné à mort, cannibalisme). Le sommet est atteint avec « Le masseur noir ».
Voici les dix-huit numéros qui s'ajoutent à ceux du billet du 2 juillet.

1970

La fête du très cher maître, La girafe,  Rencontre de Slawomir Mrozek, par Raymond Gérôme (17-08-1970), réalisation Arlette Dave

Le cœur révélateur d’Edgar Allan Poe, et Journal d’un monstre de Richard Matheson, par Jean Le Poulain (08-10-1970), réalisation Arlette Dave

1971

La tragédie de Lagneau de Marcel Pagnol, par François Périer (01-01-1971)

Les secrets de Dieu de Marcel Pagnol, par Jacqueline Pagnol (18-08-1971)

La statue mutilée de Tennessee Williams, par Renée Faure (02-12-1971), réalisation Philippe Guinard

1972

En bas sur le canot de J.D. Salinger, par Juliette Gréco (31-03-1972) réalisation Évelyne Fémy

Le cosaque de l'amour d'Albert Vidalie, par Jean Topart et Véra de Reynaud (12-07-1972) réalisation Guy Delaunay

La nuit où l'on prit un iguane de Tennessee Williams, par Renée Faure (26-09-1972), réalisation Philippe Guinard

Les vaches de la nuit de Christine de Rivoyre, par Nicole Courcel (12-10-1972), réalisation Marcel Sicard

En villégiature, Une nature énigmatique, & Requiem d'Anton Tchekhov, par Geneviève Casile (02-11-1972)

1973

Histoire de mon pigeonnier d’Isaac Babel, par Danièle Lebrun (27-04-1973) réalisation Bronislaw Horowicz

La dame au petit chien d'Anton Tchekhov, par Geneviève Casile (30-04-1973), réalisation Jacques Reynier

Le masseur noir de Tennessee Williams, par Renée Faure (04-05-1973), réalisation Philippe Guinard

Les eaux claires de ma source de Timité Bassori, par Bachir Touré (06-08-1973)

La longue fuite et le début de La fêlure de Francis Scott Fitzgerald, par Jean Martin (08-08-1973)

Le ruban moucheté d'Arthur Conan Doyle, par Raymond Rouleau (16-08-1973)

Le troisième ingrédient de O. Henry, par Louis Seigner (17-08-1973)

Le champ des enfants bleus de Tennessee Williams, par Renée Faure (30-08-1973), réalisation Philippe Guinard

Les fourmis de Boris Vian, par François Chaumette (04-09-1973) réalisation Guy Delaunay

1974

La nouvelle élégie de Yasunari Kawabata, par Giani Esposito (07-08-1974), réalisation Bronislaw Horowicz

1981

Le signe et Les confessions d’une femme de Guy de Maupassant, par Martine Sarcey (13-04-1981), réalisation Guy Delaunay



Dernière édition par Curly le Jeu 11 Avr 2024, 20:34, édité 2 fois

Philaunet 

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Raymond Gérôme lit trois textes de Slawomir Mrozek : ''La fête du très cher maître'', ''La girafe'' et ''Rencontre'' - Mer 30 Aoû 2023, 09:40

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...) 2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes.
(...)
1970

La fête du très cher maître, La girafe,  Rencontre de Slawomir Mrozek, par Raymond Gérôme (17-08-1970), réalisation Arlette Dave (...)
Merci pour le relais des lectures dont celles-ci, vraiment savoureuses. Mrozek (1930-2013) est édité en France par Les éditions Noir sur blanc. Ses récits courts ne sont pas répertoriés individuellement et aucun ne fait l'objet de recensions. Il n'a pas été mentionné dans la série d'Ulysse Mahnes Voix d'Europe centrale où deux écrivains polonais ont été à l'honneur, les plus connus et surtout les plus "sérieux". L'humour de Mrozek est sans doute un désavantage sur la radio où l'on pense le monde en s'indignant.

  • "La fête du très cher maître" présente une soirée où l'attraction, une idée de la femme de l'hôte, est "un progressiste vivant", dans une cage comme le serait un canari, qui distrait la compagnie avec des chants patriotiques communistes ("Volga", "Les yeux noirs", "Nous, la jeune garde", "En avant les chants de la liberté", "Le chant des tractoristes") qu'il accompagne de sa balalaïka. Une satire féroce.
  • "La girafe" : un garçon demande à ses oncles ce qu'est une girafe. La fin est très belle. Extrait (pourquoi cela dit-il quelque chose de France Culture ?) : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-20.08.2023-ITEMA_23463302-2023C3372E0338-21.mp3" debut="18:39" fin="19:43"]
  • "Rencontre" (5 minutes) : un homme en croise un autre qui lui demande de venir faire le ménage chez lui. Petit à petit, le narrateur est pris dans les rets de son interlocuteur. La chute, logique dans l'absurde, est une merveille.
    Le début du récit n'est pas sans rappeler le style de Robert Walser : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-20.08.2023-ITEMA_23463302-2023C3372E0338-21.mp3" debut="21:12" fin="22:17"].


Mrozek, maître de la drôlerie lapidaire [André Clavel, Le Temps, le 07 mai 2005]

Voir aussi dans ce forum "Révolution" par Sławomir Mrożek.

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Martine Sarcey lit 'Le signe' et 'Les confessions d’une femme' de Guy de Maupassant - Jeu 21 Sep 2023, 17:21

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...) 2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes. (...)

1981

Le signe et Les confessions d’une femme de Guy de Maupassant, par Martine Sarcey (13-04-1981), réalisation Guy Delaunay
Pour les durées, direction l'Inathèque Martine SARCEY dit deux textes de Guy de MAUPASSANT
Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 7 Scree712

Magnifiques interprétations de Martine Sarcey. Mais que dire alors de celles données dans les fameuses "Pages arrachées à Maupassant" de 1993, par exemple dans ce premier volet Claude SANTELLI évoque l'éventuelle misogynie de l'auteur. Lecture d'extraits du conte "Le modèle" par Michel DUCHAUSSOY.

Non seulement toutes les lectures sont des sommets de l'art dramatique, mais Claude Santelli présente avec passion, intelligence et sensibilité l’œuvre de Maupassant. S'écoute et se réécoute inlassablement si... l'on a eu l'idée d'enregistrer (sur cassette) ces merveilles du patrimoine radiophonique. On ne sache pas qu'elle aient été rediffusées depuis 1993. En faire la demande à l'équipe des Nuits de France Culture ?

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 7 Scree715

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''Les fourmis'' de Boris Vian, par François Chaumette (1973) - Ven 22 Sep 2023, 11:19

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t539p60-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38951) a écrit: (...) 2- « Bonnes nouvelles, grands comédiens » de Patrice Galbeau.
Les lectures sont toujours excellentes. (...)
1973
(...)
Les fourmis de Boris Vian, par François Chaumette (04-09-1973) réalisation Guy Delaunay.
Une évocation du débarquement de Normandie sur le mode absurde. François Chaumette reste sobre, là où un comédien aurait pu faire le mariole. Cette sobriété dans la description des corps blessés et déchiquetés contient l'envie de rire provoquée par la fantaisie descriptive et laisse toute sa place à la dimension dramatique du récit. Une interprétation de grande qualité.


Babelio Les fourmis
Résumé :
" On est arrivés ce matin et on n'a pas été bien reçus, car il n'y avait personne sur la plage que des tas de types morts ou des tas de morceaux de types... "
Cette première phrase des Fourmis donne le ton de ce livre. Si l'on y rencontre à chaque page l'humour en coup de poing, la fantaisie verbale, l'imagination drolatique, le goût du canular qui ont fait la célébrité de Boris Vian, on dirait qu'ils visent surtout à conjurer les menaces d'un monde hostile.  (...) Les fourmis, dont l'édition originale date de 1949, appartient aux œuvres majeures de Boris Vian. Qui a lu et aimé L'Ecume des Jours ou L'Automne à Pékin ne peut ignorer ce volume. Onze récits - écrits de 1944 à 1947 - s'y trouvent réunis, où se conjuguent l'émotion, la verve, la fantaisie, la tendresse et la saine insolence de Boris Vian,-dans son style inimitable, fort et libre. (...)

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Dussollier lit Céline : Ignaz Philipp Semmelweis (1818-1865) - Sam 23 Sep 2023, 07:46

Un chef d’œuvre de lecture littéraire : ‘Semmelweis’ de Louis-Ferdinand Céline choisi et lu par André Dussollier [Lecture du soir le mercredi 15 avril 2020]

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 7 Scree720
Acteur de cinéma, comédien de théâtre et ancien sociétaire de la Comédie-Française, André Dussollier lit de chez lui pour France Culture. Pour cette première lecture, il a choisi un des plus grands textes de Louis-Ferdinand Céline : Semmelweis (aux Éditions Gallimard).
"Louis-Ferdinand Céline, alors âgé de trente ans, fit de l’histoire de ce médecin le sujet de sa thèse, qu’il soutint devant la Faculté de médecine en 1924. A presque deux siècles de distance, il est surprenant de voir jusqu’où l’histoire peut se répéter, quand la science médicale est confrontée aux intuitions des uns et au nécessaire contrôle du corps médical tout entier.  La science tâtonne, s’interroge, cherche, avance et malgré les âpres combats qui opposent les médecins entre eux, finira avec le temps, par vaincre la maladie pour le bien de l’humanité. C’est l’histoire de ce médecin hongrois né en 1818 à Budapest d’un père épicier et d’une mère infatigable, tôt mariée, qui mit au monde huit enfants, que Louis-Ferdinand Céline raconte à travers ces pages que j’ai choisi de lire pour France Culture".
André Dussollier
 
A propos de l'oeuvre
Louis-Ferdinand Destouches fait des études de médecine après son baccalauréat et soutient sa thèse en 1924. Il est donc médecin avant de devenir l'écrivain que l'on connaîtra en 1932, sous le pseudonyme de Louis-Ferdinand Céline, lors de la publication de son premier roman Voyage au bout de la nuit.  Sa thèse de médecine, il la consacre à la vie et à l'œuvre de Philippe Ignace Semmelweis (1818-1865), médecin obstétricien hongrois qui fit une découverte exceptionnelle sur la fièvre puerpérale dont mourait nombre de femmes après leur accouchement. Les jeunes internes étudiants en médecine qui pratiquaient ces accouchements ne se lavaient pas les mains après avoir procédé à des autopsies. Cette découverte essentielle, Semmelweis tenta de l'imposer au corps médical, sans succès. Génie bizarre au caractère brutal, il braqua ses confrères qu'il alla jusqu'à traiter d'assassins. Il perdit son poste et, totalement incompris par ses pairs, il finit par mourir interné dans un asile de Vienne dans des circonstances obscures. Il ne fut réhabilité qu'à la fin du XIXème siècle, après que Pasteur, Koch ou encore Yersin eurent validé son intuition. La thèse que lui a consacré[e] le jeune Dr Louis-Ferdinand Destouches parut après sa soutenance en 1924. En 1936, à la suite du succès littéraire de ses deux premiers romans, elle fut publiée par les éditions Denoël sous le nom de Louis-Ferdinand Céline et titrée 'Semmelweis'.
Sur le sujet, voir les liens donnés par France Culture :
Semmelweis, le médecin qui tenta d'imposer le lavage de mains par Hélène Combis - Publié le lundi 16 mars 2020.
Ignace Semmelweis, le médecin qui voulait qu'on se lave les mains [Discussions du soir - Mardi 13 septembre 2016].

******************

Le 29 juillet 2021, Bayern 2 diffusait : Ignaz Philipp Semmelweis - der Retter der Mütter (Ignaz Philipp Semmelweis, le « sauveur des mères ») [Autor: Lukas Grasberger / Regie: Sabine Kienhöfer] et accompagnait le documentaire de sa transcription intégrale.

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 7 Scree718

Ignaz Semmelweis est considéré comme le "sauveur des mères". Grâce à une méthode simple et efficace, le gynécologue viennois a réussi à endiguer la redoutable fièvre puerpérale au milieu du 19e siècle : Semmelweis ordonna dans son service d'obstétrique la désinfection des mains à l'aide de chlore et de chaux. Les cas de septicémie puerpérale chez les parturientes ont alors considérablement diminué. Les obstétriciens n'infectaient plus guère les futures mères avec des bactéries, comme c'était le cas auparavant. Ces succès n'ont pas apporté la gloire à Ignaz Semmelweis - ils l'ont précipité dans la ruine. Avec ses découvertes, Semmelweis s'est heurté à la résistance de l'establishment médical. Les représentants de la doctrine dominante rejetèrent ses théories sur l'origine de la fièvre puerpérale. Ignace Semmelweis s'engagea dans des combats avec les autorités scientifiques de son époque - et perdit. Après des crises de colère, il a été interné dans un hôpital psychiatrique, où il est mort dans des circonstances inexpliquées. Aujourd'hui, Semmelweis n'est pas seulement reconnu comme l'inventeur de l'hygiène des mains, mais aussi comme un pionnier de la médecine fondée sur les preuves.

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

Ignaz Semmelweis gilt als „Retter der Mütter“. Mit einer einfachen wie wirkungsvollen Methode gelang es dem Wiener Frauenarzt Mitte des 19. Jahrhunderts, das gefürchtete Kindbettfieber einzudämmen: Semmelweis ordnete in seiner Geburtshilfe-Abteilung die Handdesinfektion mit Hilfe von Chlorkalk an. Die Fälle von Puerperalsepsis bei Gebärenden sanken daraufhin drastisch. Die Geburtshelfer infizierten die werdenden Mütter kaum mehr - wie zuvor - mit Bakterien. Die Erfolge brachten Ignaz Semmelweis nicht etwa Ruhm - sie stürzten ihn ins Verderben. Mit seinen Erkenntnissen stieß Semmelweis auf Widerstand im medizinischen Establishment. Vertreter der herrschenden Lehrmeinung lehnten seine Theorien zur Entstehung des Kindbettfiebers ab. Ignaz Semmelweis verstrickte sich in Kämpfe mit den wissenschaftlichen Autoritäten seiner Zeit - und verlor. Nach Tobsuchtsanfällen wurde er in eine Nervenklinik eingeliefert, wo er unter ungeklärten Umständen starb. Heute wird Semmelweis nicht nur als Erfinder der Handhygiene anerkannt, sondern auch als Pionier der evidenzbasierten Medizin gewürdigt.

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