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Accueil / France Culture

Lectures du jour, du soir et de la nuit    Page 6 sur 10

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Philaunet 


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''L'Enfant invisible'' de Ray Bradbury dans 'Bonnes nouvelles, grands comédiens' (1970) - Ven 06 Nov 2020, 09:11

Heureusement qu'il n'y  a pas que "Chouette", "Hâte" ou encore "miam, miam, les inégalités", comme dans

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 6 Scre1550

et qu'il y a des lectures poétiques,
Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 6 Scre1549
D'un côté, la priorité de la directrice actuelle de France Culture, de l'autre, la mise en valeur de la radio culturelle (de 1970) sur ce forum.

Ray Bradbury ? Ne se refuse pas, forcément (Hail & Farewell et The Emissary). Un récit amusant qui finit sur une touche très poétique. On oubliera la présentation et la photo de 2019, comme d’habitude : Raymond Gérôme lit "L'enfant invisible" de Ray Bradbury

Toutes les éditions françaises de la  nouvelle depuis 1956 (le récit est paru en 1945) L'Enfant invisible.

Philaunet 

Philaunet
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52
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Le pouvoir d'une voix : Maria Casarès lit Michel de Ghelderode (1898-1962) - Sam 07 Nov 2020, 13:21

Quitter les rives bondées du commentaire euheuhtant sur France Culture et aborder en un lieu où résonne une voix habitée, sûre, puissante, celle de Maria Casarès lisant ‘Brouillard’ de Michel de Ghelderode, c'est passer de l'état larvaire à celui de papillon.

Au tournant de 1970, Patrice Galbeau dans la "célèbre" émission Bonnes nouvelles, grands comédiens demandait à des acteurs de lire un texte de leur choix. Le ton sur lequel Maria Casarès dit son choix vous met déjà dans "l'ambiance", le tragique. La lecture, tout de suite, sans commentaire initial incongru et infantile à la FCu des années 2000-2020. L'auditeur est happé et sort de la demi-heure essoré. Pour le meilleur. Revenir à n'importe quelle émission de FC de jour après cela, impossible. On ne peut passer pas du grand art à l'insensibilité et à la routine d'employé(e)s qui font leur job sans émoi.

********

Les thèmes obsessionnels chez Ghelderode

Curly 

Curly

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« Dans le contexte sanitaire actuel, France Culture a choisi de favoriser le direct à chaque fois que cela est possible afin de continuer à proposer des émissions aussi riches et diversifiées que possible. » - Ven 20 Nov 2020, 20:55

Lecture du soir, le retour…
Afin de ne pas s’éloigner des 4 % d’audimamate visés (c’est le programme culturel affiché ouvertement par la Direction) la lecture sera celle d’un bon gros best-seller, qui plus est déjà adapté deux fois, mais à la téloche. Afin de se couvrir, le communiqué officiel précise : « France Culture a choisi Les Rois Maudits, la célèbre série historique de Maurice Druon jamais diffusée encore sur la chaîne. » Ça c’est sûr. Mais ailleurs que sur cette chaîne, oui. Un choix original.

Voici maintenant la présentation. Vous, vous devez faire le lien logique entre trois éléments qui n’ont à ce jour aucun rapport entre eux.
- The Covid
- Le direct à la radio
- La folle inventivité des émissions de France Cutrture

On met dans un shaker, on ajoute des liens logiques qui forcément ne veulent rien dire, et on sort le tout du chapeau magique, et ça donne :
« Dans le contexte sanitaire actuel, France Culture a choisi de favoriser le direct à chaque fois que cela est possible afin de continuer à proposer des émissions aussi riches et diversifiées que possible. »

Si on inverse c’est rigolo aussi : « Sans crise sanitaire, France Culture ne choisit pas de favoriser le direct afin d’arrêter de proposer des émissions pas trop riches et diversifiées. »

Le direct favorise la richesse et la diversité ?
Alors la réponse est simple une fois de plus, et elle est toujours la même. Les trois éléments clés doivent flasher sur le communiqué : crise/direct/richesse & diversité.
Après, leur agencement, franchement, WTF.

Alors maintenant, la traduction du communiqué.
- The/The Covid (j’ai mis le masculin et le féminin, mais en anglais, après vous choisissez.) = Ah bin oui, quelle époque complexe et difficile de par sa complexitude, surtout en ce moment qui est le nôtre. The Covid ? C’est LE mot que si tu le cases pas partout t’es juste paumé dans ta life. Et puis rappelez-vous la Ligne Générale : tout, même la France du XIVème siècle, ça dit quelque chose de l’aujourd’hui qui est notre, maintenant qu'il est le nôtre.
Il faut au moins une crise sanitaire pour que la Direction AJT (because si tu tchicatchicatchic aïe aïe aïe la pulpe elle monte en bas) pense à proposer une lecture de temps en temps.
- direct = parce que ça coûte pas cher. Aucune justification artistique.
- richesse & diversité : parce que dans une promo si tu promeus la pauvreté et l’uniformité, t’es mal barré pour l’audimamate. Richesse & diversité sont les deux mamelons qui cachent le choix d’un texte sacrément original.
Mais en ces temps incertains où notre monde de l’aujourd’hui est ballotté par une complexité inouïe, que même au XIVème siècle ils avaient pas un monde aussi complexe, il faut choisir le risque nul sur le plan artistique, sans ça on ajoute de la complexité à la complexité.

Tiens, en parlant de diversité et de richesse, ou inversement, à quand des émissions aussi ambitieuses que celles de José Pivin, par exemple ?

Pour le choix du texte, on ne peut pas dire que la Direction ait pris des risques de folie. Par contre, d’accord pour la diversité : un peu de lecture dans un océan de débats d’actu et de promo, c’est peu, mais nous en sommes à un tel point de richesse et de diversité que l’on peut dire avec un enthousiasme éteint que c’est toujours mieux que rien.

On aurait pu changer la combinaison de la présentation en écrivant :
« Dans le contexte sanitaire actuel, France Culture a choisi de favoriser des émissions aussi riches et diversifiées que possible à chaque fois que cela est possible afin de continuer à proposer du direct. »

ou bien

« A France Culture, le contexte sanitaire actuel a rendu possible des émissions aussi riches et diversifiées que possible afin de favoriser le direct. »

ou bien écouter une « Lecture du soir », la série ringarde des années 50 : pensez donc, c’était même pas en direct !
Normal, ils n’avaient pas de Covid-19.
Mais ils avaient la lecture exceptionnelle de Jean Servais, plongé dans L'or de Blaise Cendrars (19-20 & 21-05-1954).



Dernière édition par Curly le Mar 21 Nov 2023, 19:22, édité 1 fois

Curly 

Curly

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Lecture non préparée, mais par Fabrice Luchini - Mer 02 Déc 2020, 12:01

Communiqué de presse extraordinaire : France Culturre va diffuser pour au moins la troisième ou quatrième fois depuis sa première diffusion en 1995 la lecture de « Un cœur simple » de Flaubert par Fabrice Luchini, l’acteur qui sait qu’il peut dire et faire n’importe quoi sans jamais essuyer un début de commencement de critique de qui que ce soit. Il est génial, c’est un « passeur de textes », vous n'avez plus qu'à les attraper au vol.
Dès l’annonce de son nom, il excite son fan club de base, le Téléramouille/Esprit d’ouvertuuuuuure & Cie. Il peut faire n’importe quoi, ce sera simplement « beau ».
L’acteur le sait, il en joue, il fait son beurre avec.

Faire un communiqué spécial pour annoncer une redif’, c’est quand même hyper créatif.
Une créativité louée notamment par le tabloïd de pointe « Vanity Fair » qui souligne les « bulles d’intelligence » qui se sont formées sur la chaîne depuis le confinement en mars, et dont nous pouvons apprécier la quintessence dans les multiples extraits qui ont constitué les billets de « La vie des idées » (à partir de ) qui se sont multipliés comme des petits pains durant cette période parce que l’intelligence et la créativité se sont déployées comme des fourmis dans un sucrier abandonné.

La lecture de Fabrice Luchini, il se trouve qu’elle loge encore quelque part dans la mémoire de l’auteur de ce billet.
La lecture est enregistrée en public, dans les conditions du direct donc, et elle est suivie d’un débriefing de l’acteur qui explique la difficulté de l’exercice qu’il vient d’accomplir sous nos oreilles pas très éblouies.
Il s’est planté, il le dit, mais c’est hélas compris par le fan club de base comme de la fausse modestie alors qu’il suffit d’écouter avec ses oreilles pour constater que c’est vrai.
Luchini a beau connaître le texte, une lecture non préparée, autant ça peut se travailler lors d’un enregistrement en studio (coupes/montage/plusieurs prises possibles) autant ça ne pardonne pas en public, sans aucun filet pour rattraper les chutes libres.

Luchini se paume un peu dans les phrases de Flaubert, et plus on avance, plus forcément cela s’aggrave. Et quand on trébuche, on freine au dernier moment parce qu’on n'a pas vu la virgule à temps, et on se la prend en pleine poire. C’est douloureux aussi pour l’auditrisse & teur.
Mais c’est Luchini, alors c’est gé-nial !

Après une rapide recherche dans l’Inathèque, il apparaît que « Un cœur simple » a fait l’objet de deux autres lectures, toutes deux enregistrées en studio : l’une datant aussi de 1995 par Jean Topart et Marie Metteau, réalisée par Arlette Dave pour Radio Bleue, et une autre par Marie-Christine Barrault en 2012 pour RFI.

La Direction Secouée (pour une vague histoire de pulpe) de France Tructrure a découvert ces derniers temps que la lecture de textes remplaçait avantageusement (sur le plan financier s’entend) toute autre forme coûteuse de fiction (dramatiques, feuilletons).

Cette nouvelle bulle d’intelligence millésimée 1995 a déjà fait, pour couronner le tout, l’objet d’une publication CD par Radio France. Et le plus drôle, je vous le gardais pour la fin vous allez voir…

Quelqu’un a osé mettre en ligne sur YouTube l’intégralité de cette lecture :

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 6 1154

Philaunet 

Philaunet
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Vladimir Nabokov, Jeu de hasard (1924) - Mer 13 Oct 2021, 08:17

Une lecture de qualité de Mohamed Rouabhi en 2013 pour "Jeu de hasard" de Vladimir Nabokov (oui,  l'écoute est parfois légèrement décalée dans le temps).  

À cette époque, le co-fondateur de ce forum, auditeur chevronné et érudit, avait annoncé la série "Nouvelles du XXème siècle" de janvier 2013 dans une contribution dont le jugement sur l'antenne dite culturelle vaut encore plus pour maintenant :  la médiocrité des fictions radio à France Culture.
Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t452p10-la-fiction-a-france-culture#13915) a écrit: (...)  Anattendant, je voudrais signaler une série non feuilletonnante dans le feuilleton. Car à France Culture où c'est jusque dans les titres que l'on méprise le sens des mots, on se paie le luxe d'inventer le feuilleton sans suite ni épisodes. Qu'ils sont cons mais qu'ils sont cons. Enfin c'est pas si grave, car la qualité radiophonique et littéraire est au rendez-vous. Mais le dommage est que sur cette chaîne qui réduit la culture et la création, il n'y plus de créneau pour offrir à l'auditeur des nouvelles en fiction radio.
Plusieurs échanges ont suivi l'écoute des numéros signalés ci-dessous, qui ne sont plus hélas en ligne.
Nessie(https://regardfc.1fr1.net/t452p10-la-fiction-a-france-culture#13915) a écrit:Aidons ceux de nos lecteurs qui passent par la case 'Ecrivain' à faire directement leur marché : voici le programme de ces 9 numéros, avec liens à clicker pour arriver diwect ou presque à la réécoute en ligne.
- Lundi 14 janvier : Sylvia Plath - L'ombre. Lecture de Sabine Haudepin, bien réussie à mon avis
- Mercredi 16 : Flannery O'Connor - La récolte
- Jeudi 17 : Truman Capote - Eblouissement
- Vendredi 18 : Marcel Schwob - Pour Milo & La maison close (lecture de Marc-Henri Boisse, qui est à saluer je trouve)
- Lundi 21 : Hemingway - La dénonciation
- Mardi 22 : Scott Fitzgerald - Entre Trois et quatre
- Mercredi 23 : Nabokov - Jeu de hasard
- Jeudi 24 : Somerset Maugham - Un homme de Glasgow
- Vendredi 25 : Sylvia Plath - Initiation
"Jeu de hasard" (25') s'écoute facilement deux fois de suite, ce qui permet de sentir toute la cruauté de la situation à la deuxième écoute.

Voici ce que peut faire une antenne culturelle aussi bien avec des classiques qu'avec des contemporains et que l'actuelle direction de France Culture refuse de réaliser.

Pour un synopsis de la nouvelle, Wiki que l'on ne consultera qu'après lecture ou écoute.

Philaunet 

Philaunet
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Francis Scott Fitzgerald, ''Entre trois et quatre'' (1934) - Mar 26 Juil 2022, 09:39

Le billet précédent Vladimir Nabokov, Jeu de hasard (1924) signalait que les lectures citées par Nessie en févier 2013 n'étaient plus en ligne en octobre 2021.

En réalité un des numéros a été rediffusé, le 26 janvier2018, sans aucune mention évidemment de sa nature de rediffusion (il faut bien faire croire à la nouveauté sur une station qui ne crée plus rien), et est donc consultable, tout autant que la diffusion à la date originale, le 22 janvier 2013 : Nouvelles du XXème siècle : Entre trois et quatre 6/9. On notera que le nom de l'auteur, Francis Scott Fitzgerald, apparait seulement en bas de page du descriptif. Comme c’est rigoureux !

Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 6 Screen44

Le résumé (terme pour définir la présentation) de cette nouvelle est si informatif ! Il reprend la première phrase de présentation du recueil au Livre de Poche ayant comme titre la nouvelle éponyme :
Les quinze nouvelles de ce recueil ont été écrites en 1929 et 1934, période où commençait à pâlir l'étoile de l'auteur de Gatsby.
En quelques mots : au plus fort de la crise économique de 1929, une femme dans la misère vient quémander une place dans l'entreprise d'où elle a été licenciée quelques années auparavant. L'employé qui la reçoit, et dont elle a été la subordonnée, a été son prétendant malheureux de nombreuses années plus tôt. L'entretien commence...

Guy Chapellier (qui a été lecteur aux Philochemins) est le narrateur, les acteurs fournissent une belle prestation.  
Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 6 Screen46

Nous étions en 2013, la lecture littéraire a été écartée des programmes pour faire place aux conversations à visée promotionnelle liées à la parution d'ouvrages sur les écrivains. Faire aimer la littérature, non ; faire acheter des biographies, oui.

Philaunet 

Philaunet
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''Un homme de Glasgow'' de Somerset Maugham - Mer 27 Juil 2022, 09:42

Toujours en référence au billet 55 plus haut, voici Nouvelles du XXème siècle,  Somerset Maugham, Un homme de Glasgow (8.9) du jeudi 24 janvier 2013, indisponible à l'écoute.  
Traduction : Maxime Ouvrard
Publié par Omnibus dans le recueil Mr. Ashenden et autres nouvelles
Avec : Guy Chapellier, Alain Christie, Pauline Ziadé
Equipe de réalisation : Jehan-Richard Dufour et Emmanuel Armaing
Assistant à la réalisation : Guy Peyramaure
Une vraiment belle interprétation, à donner la chair de poule ! En attendant  la rediffusion de cette adaptation quand les poules auront des dents (un homme raconte ses hallucinations auditives, on est proche du gothique à la E.A. Poe), on peut lire le récit dans The Complete Short Stories of W. Somerset Maugham - II.

 A MAN FROM GLASGOW

 IT IS NOT OFTEN that anyone entering a great city for the first time has the luck to witness such an incident as engaged Shelley’s attention when he drove into Naples. A youth ran out of a shop pursued by a man armed with a knife. The man overtook him and with one blow in the neck laid him dead on the road. Shelley had a tender heart. He didn’t look upon it as a bit of local colour; he was seized with horror and indignation. But when he expressed his emotions to a Calabrian priest who was travelling with him, a fellow of gigantic strength and stature, the priest laughed heartily and attempted to quiz him. Shelley says he never felt such an inclination to beat anyone.

 I have never seen anything so exciting as that, but the first time I went to Algeciras I had an experience that seemed to me far from ordinary. Algeciras was then an untidy, neglected town. I arrived somewhat late at night and went to an inn on the quay. It was rather shabby, but it had a fine view of Gibraltar, solid and matter-of-fact, across the bay. The moon was full. The office was on the first floor, and a slatternly maid, when I asked for a room, took me upstairs. The landlord was playing cards. He seemed little pleased to see me. He looked me up and down, curtly gave me a number, and then, taking no further notice of me, went on with his game. (...)

Bonus météo dans cette fiction (la nouvelle a paru en 1947) :

"J'y étais depuis deux ans au printemps dernier. Par Dieu, je n'ai jamais connu une telle chaleur comme celle que nous avons eue en mai. Personne ne pouvait rien faire. Les ouvriers s'allongeaient à l'ombre et dormaient. Les moutons sont morts et certains animaux sont devenus fous. Même les boeufs ne pouvaient pas travailler. Ils se tenaient debout, le dos voûté, à bout de souffle. Ce satané soleil frappait et l'éblouissement était si terrible que vous aviez l'impression que vos yeux allaient vous sortir de la tête. La terre se fissurait et s'effritait, et les récoltes s'effritaient. Les olives sont tombées en poussière. C'était tout simplement l'enfer. On ne pouvait pas fermer l'oeil. J'allais de chambre en chambre, pour essayer de respirer un peu d'air. Bien sûr, je gardais les fenêtres fermées et j'arrosais les sols, mais cela ne servait à rien. Les nuits étaient aussi chaudes que les jours. C'était comme vivre dans un four".

Traduit avec www.DeepL.com/Translator (version gratuite)

I’d been there two years last spring. By God, I’ve never known such heat as we had in May. No one could do a thing. The labourers just lay about in the shade and slept. Sheep died and some of the animals went mad. Even the oxen couldn’t work. They stood around with their backs all humped up and gasped for breath. That blasted sun beat down and the glare was so awful, you felt your eyes would shoot out of your head. The earth cracked and crumbled, and the crops frizzled. The olives went to rack and ruin. It was simply hell. One couldn’t get a wink of sleep. I went from room to room, trying to get a breath of air. Of course I kept the windows shut and had the floors watered, but that didn’t do any good. The nights were just as hot as the days. It was like living in an oven.

Philaunet 

Philaunet
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Marcel Schwob, ''Pour Milo'' - Dim 31 Juil 2022, 09:42

Autre lecture à signaler dans cette série de 9 nouvelles diffusées en 2013 (voir  les posts 55, 56 et 57) : Marcel Schwob,  Pour Milo suivi de La Maison close. Aucune précision sur les deux récits et indisponible à l'écoute comme tous les autres numéros sauf un (mystère des choix de rediffusion...). La première nouvelle, "Pour Milo", l'histoire d'un homme héroïque blessé durant la guerre franco-prussienne pour sauver deux prisonniers français de l'exécution, est interprétée avec art.
Pour Milo suivi de La Maison close
de Marcel Schwob
Publié chez Phébus dans la collection « Libretto »
Pour Milo
Avec : Bernard Bouillon, Catherine Tartarin, Gregory Quidel
La Maison close
Avec Marc-Henri Boisse
Equipe de réalisation : Jehan-Richard Dufour et Emmanuel Armaing
Assistant à la réalisation : Guy Peyramaure
Il est possible de lire la nouvelle "Pour Milo" de la page 171 à 178 du recueil  Cœur double. On lira aussi avec profit la préface de l'auteur (datée de mai 1891) de la page 3 à 16.

Marcel Schwob était un des auteurs de prédilection du regretté contributeur Fred de Rouen. Son ultime billet du 21 décembre 2017, délicat et de haute culture comme tous ses écrits, mentionnait justement l'auteur :
Lectures du jour, du soir et de la nuit - Page 6 Screen55


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Philaunet
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Qui lit ? Quelle oeuvre ? - Jeu 26 Jan 2023, 21:34

Le jeu : qui lit quelle œuvre ? Et dans quelle émission de France Culture ? Cette dernière question s'adresse uniquement aux auditeurs 24h/24h de la station...

N° 1 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-28.06.2022-ITEMA_23073255-2006C3372E0533-21.mp3" debut="07:20" fin="10:25"]

N° 2 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-28.06.2022-ITEMA_23073255-2006C3372E0533-21.mp3" debut="21:28" fin="28:38"]

Solutions dans le post suivant.

Philaunet 

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Solutions au quiz : Topart et Maupassant - Ven 27 Jan 2023, 15:08

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t539p50-lectures-du-jour-du-soir-et-de-la-nuit#38499) a écrit:Le jeu : qui lit quelle œuvre ? Et dans quelle émission de France Culture ? Cette dernière question s'adresse uniquement aux auditeurs 24h/24h de la station... (...)
Réponses :  Relecture - Guy de Maupassant (15-04-1975)  Rediff. Nuit Mardi 28 juin 2022. [Cliquer deux fois sur l'icône d'écoute pour supprimer la publicité]
Par Hubert Juin - Avec Louis Forestier (auteur de l'introduction au volume "Contes et Nouvelles" de Guy de Maupassant de la collection "La Pléiade"), Jean-Louis Bory, Armand Lanoux (préfacier du volume "Contes et nouvelles") et André Fermigier (éditeur et préfacier de " Une vie "de Maupassant) - Lectures Jean Topart et Rosy Varte
Jean Topart lisait "Sur l'eau" et "Lettre d'un fou" (1885)

Dans cette émission on pouvait aussi entendre Rosy Varte dans "Une partie de campagne" : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-28.06.2022-ITEMA_23073255-2006C3372E0533-21.mp3" debut="39:58" fin="47:27"] et Jean Topart interpréter une "Apostrophe" à Dieu [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-28.06.2022-ITEMA_23073255-2006C3372E0533-21.mp3" debut="58:06" fin="60:50"]

Curly 

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Comi-tragédie - Mar 28 Fév 2023, 18:58

Nouveau feuilleton, après trois mois de rediffusions, et avant de replonger dans un tunnel d'au moins deux semaines de rediffusions de lectures d'extraits.
Le nouveau feuilleton (La tristesse des anges de Jón Kalman Stefánsson) est le second volet d'une trilogie, le premier ayant été "adapté" en 2020. France Cu prend son temps, y'a pas l'feu.
Vous avez vu, j'ai mis un mot entre guillemets. "Adapté".
Dans la lignée des précédentes, et dorénavant rares, fictions, l'adaptation est minimale. Quand on regarde le générique, on voit le nom d'une bonne dizaine d'acteurs, mais quand on écoute, c'est le narrateur qui lit la narration de l'auteur adapté qui n'est par conséquent pas adapté. Les dialogues du récit sont joués, et on ajoute de la musique et des bruitages dessus-dessous, et voilou voili voilà.
Le rythme ? Mou. Très mou. Moumou.

Mais il y a mieux – donc pire, parce que j'ironise à tout vent : les lectures qui parsèment les émissions de bavardages en direct.
"Avec filozofy" du 28.
Lecture expressive, niveau areuh areuh, avec un "extrait de la comi-tragédie en quatre actes Le jour où Descartes s’est enrhumé, écrit et mis en scène par Jean-Marc Chotteau, 1997 ; interprétation par Manon de La Selle et Jules Barbier, ''Ahvaic filauzzzzzzôfiy'', France Culture, le 28 février 2022"

Les trois coups, tic toc boum, rideau, chuuuut, ça commence  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10467-28.02.2023-ITEMA_23301624-2023C48904S0059-21.mp3 " debut="02:55" fin="04:27"]

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Re: Lectures du jour, du soir et de la nuit -

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