Le Père Noël a-t-il été créé par Coca-Cola ?Les idées claires – Regard sur France Culture lutte contre
les complots de désinformations qui pullulent un peu partout.
Pour la première fois au monde, la vérité sur le Père Noël. Toutes les informations contenues dans ce texte sont certifiées exactes par un type qui passait par là il y a cinq minutes et qui m’a dit que c’était vrai en échange d’une bouteille de rhum banane.
Toutes reprises de ces informations qui jusqu’à ce jour étaient ultra-confidentielles sont punissables mouvants d’une amande de mer pouvant aller jusqu’à 110 % du taux imposable sur le revenu de 2018 indexé des 0,2 % de TWA en direction de Belgrade via Honolulu.
Un beau jour d’hiver de 1886, le Père Noël décida d’inventer le Coca-Cola. A moins que ce ne soit l’inverse. Peu importe, c’est un détail.
Le Père Noël a-t-il été inventé par Coca-Cola ? Bien sûr que
non non oui oui, je viens de le l’écrire juste avant, c’est un monde quoi !
Un jour de Noël d’il y a longtemps longtemps Herr Cola von Snieff das Coke s’ennuyait dans sa cave à fromages où le gruyère suisse végétait depuis plusieurs longtemps aussi. Que de trous ! (Was für Löcher!) se disa-t-il un jour alors qu’il se prélassait dans l’entre de l’un d’antre eux ou l’inverse, en sirotant son Bloody Schnaps On The Rock (1/3 de jus de pamplemousse, 1/3 de sauce tomate, 4/3 de schnaps), alors que sa femme se divertissait avec le garde-barrière du village de Passauff deine Brotauf sur le Rhin en jouant le salaire de son mari à la scopa, jeu qu’elle avait appris durant son enfance à Trapani le Zoute en Sicile Diminuée.
Ajoutez l’ennui aux trous, et le tout au trou dans le chiffre d’affaire du ménage à cause d’une épouse qui flambait sa fortune mais pas au Grand Marnier, et vous obtenez l’invention du Père Noël, ou du Coca-Cola, je crois que je me suis un peu embrouillé, mais je jure sur votre tête que ces faits sont rigoureusement exacts.
Herr Cola von Snieff das Coke fit un tour de passe-passe phénoménal, il troqua les trous dans son portefeuille contre ceux de son gruyère qu’il fit passer pour argent comptant. Il venait d’inventer le Père Noël, parce qu’il expliqua à sa femme que l’argent comptant et reçu était venu dans la nuit par le vasistas des toilettes (la cheminée du salon était condamnée car non occupée à cette période de l’année) apporté par un vieux barbu tout rouge qui distribuait des cadeaux partout pour célébrer la naissance du petit Jésus et qu’il se déplaçait sur un traîneau tiré par des rennes volants. Sa femme, Frau Humpff von Snieff das Coke, née Pierrette Durand du quatrième mariage de sa mère avec un certain capitaine Dupond, d’où son nom, comprit que son mari avait abusé sans vergogne de Bloody Schnaps On The Rock, mais elle ne chercha pas à comprendre le tour de passe-passe. Elle comprit qu’elle s’était fait mettre, non pas en boîte, mais en bouteille, et, rouge de colère, elle attrapa les précieux trous de gruyères suisses, les jeta, sans vergogne toujours, sur son mari, qui, de stupeur et de douleur mélangées, regarda sa femme rouge mise en bouteille. Le Coca-Cola était né. Il eut l’idée subtile d’y ajouter une multitude de trous de gruyères suisses qui devinrent logiquement (tout est rigoureusement logique) des bulles qui se transformèrent à nouveau en argent comptant.
De là découla toute la fortune du fortuné Herr Cola von Snieff das Coke, qui la partagea généreusement avec sa femme qui put ainsi continuer à batifoler avec son garde-barrière en toute impunité, de sette bello en sette bello.
Qui est Saint Nicolas ? L’idée communément admise est qu’il s’agit d’un saint qui a distribué les miracles par milliers. Rien de plus faux. Saint Nicolas est l’un des noms de code utilisé par le maréchal Joffre pendant la Première Guerre Mondiale afin de tromper l’ennemi. A ce titre, il faut signaler une anecdote cocasse.
Le code était utilisé pour faire pétarader la Grosse Josette, censée rivaliser avec la Grosse Bertha germanique.
Joffre eut l’idée malheureuse, un trou de mémoire peut-être, d’utiliser le même code pour lancer le feu d’artifice de Lamalou les Bains durant sa perm’ de l’été 1917. Personne dans la commune ne s’en remit vraiment. Pour être honnête, il ne s’en remirent pas du tout.
Comment cette légende s’est-elle répandue dans le monde ? La légende de Saint-Nicolas s’est répandue comme une traînée de poudre : tout le monde voulait faire exploser sa commune en suivant le modèle du maréchal Joffre. C’était sans compter les habitants du trou noir de la galaxie du Loukoum Farci (en face à droite de la galaxie de la Grenouille Qui Couine). Au moment de l’incident de Lamalou les Bains, deux loukoumiens en mission d’exploration sur notre planète, Jocelyne et Jean-Pierre, se trouvaient assoupis dans la Grosse Josette. Inutile de raconter la suite.
Les habitants du Loukoum Farci récupérèrent le nom de code du maréchal, et pour se venger, en changèrent la signification. De nature noble et généreuse (s’ils sont farcis, ce n’est pas pour rien) ils décidèrent de le fondre, tant que c’était chaud, avec l’invention du Père Noël de notre vieil ami Herr Cola von Snieff das Coke.
Comment Saint Nicolas se transforme-t-il en Père Noël ? Durant 364, ou 365 jours pour les années bissextiles, Saint Nicolas est un modeste employé du rayon lingerie au Monoprix de Plouguerneau. Mais nul ne le connaît sous ce nom, il est très discret. Si vous connaissez Plouguerneau, il se fait appeler Robert Yverlec et habite 10 route de Tréongar.
Le soir du 24 décembre, grâce aux pouvoirs (immortalité & bonheur de l’humanité) que lui ont donnés Jocelyne et Jean-Pierre, il se transforme en Père Noël en buvant dix canettes de Coca-Cola. Puis, Robert, alias Saint Nicolas, passe le relais au Père Noël, et c’est parti pour la distribution des cadeaux dans le monde entier.
Qui lui a donné l’apparence qu’on lui connaît aujourd’hui? Un seul nom : Gérard Trébizonde, appelé dans le milieu « L’Équarrisseur ». Un jour de 1896 ou 1935, nul ne sait exactement, peut-être avant, peut-être après, ou alors entre les deux, le chemin du Père Noël a croisé celui de Gérard l’Équarrisseur. Les faits rapportés sont alors très précis : Gérard venait de se prendre une contravention après avoir malencontreusement garé sa camionnette dans le sens inverse des aiguilles d’une montre. Fou furieux , il s’en prit au second venu, le Père Noël, qui n’est quand même pas le premier venu. D’uppercuts en uppercuts, le Père devint rouge de haut en bas, et plus tard, pour cacher ses cicatrices, il laissa pousser sa barbe et cacha sa tête, ornée désormais de l’énorme bosse offerte par Gérard, avec un bonnet ridicule quoique rouge.
La culpabilité de Gérard Trébizonde dit L’Équarrisseur n’est plus à prouver : il est le seul à ne jamais recevoir de cadeaux pour Noël.
Quel rôle a joué Coca-Cola ? L’opinion publique a tendance a penser que la boisson gazeuse n’a joué aucun rôle. Rien de plus faux. Il y a bien un lien entre le Père Noël et le Coca-Cola.
En exclusivité, le lien a bien voulu témoigner sous couvert d’aucun anonymat puisqu’ici tout est transparent, nous avons les idées claires.
« J’ai bien servi d’intermédiaire dans cette affaire. J’étais à cette époque le lien officiel entre Trotsky et la fée Carabosse, ce qui m’a amené à rencontrer incognito à New York le célèbre Herr Cola von Snieff das Coke qui cherchait à faire disparaître le cadavre d’un certain Flocke Schmidt der Eisscholle, garde-barrière du village de Passauff deine Brotauf. Je lui suggérai de prendre contact pour lui avec Madame Carabosse qui pouvait exaucer son vœu sans laisser de trace. C’est à ce moment que Robert Yverlec tomba dans la cheminée de ma chambre d’hôtel suite à l’arrêt brutal du réacteur n°3 de son renne n°1. Contre l’échange d’un généreux pot de vin (sa hotte était encore pleine) je lui proposai de rencontrer la fée Carabosse qui pouvait réparer par simple imposition des mains le réacteur endommagé. Mais, encore endormi, je me trompai et c’est à Herr Cola von Snieff das Coke que je présentai Roro (nous avions sympathisé entre temps autour d’un thé à la menthe). Herr Cola von Snieff das Coke reconnut immédiatement en Roro le Père Noël, qu’il avait créé en des temps plus anciens. Et c’est ainsi que j’eus la preuve que l’inventeur du Coca-Cola était aussi et simultanément l’inventeur du Père Noël. Une amie, lien professionnel elle aussi, Patrucchia, affirme toutefois que Herr Cola von Snieff das Coke a reçu aussi une aide discrète et précieuse d’habitants de la galaxie du Loukoum Farci. »
Esther Krok Von Aurb, lien professionnelProchainement : Le mouvement des marées dépend-il de l’attraction de Saturne, parce que Saturne trop vite ?
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