Ce matin, vers 7 H 35 , Mattéo Caranta est à la manœuvre dans "Open Source".
"Open Source" est une chronique qui consiste à aller prendre chez les confrères de la presse écrite une enquête et à la diffuser à l'antenne. C'est économique, pratique, facile.
Aujourd'hui, le journaliste nous offre sur un plateau une enquête de Libération sur les arnaques à la formation. Enfin pas vraiment, les arnaques, c'est pour l'accroche, pour le reste c'est une critique en règle d'une réforme "voulue par Macron", une réforme attendue depuis des décennies. Qu'il y ait des abus, des profiteurs, c'est évident c'était le cas avant, ça le sera encore même si ce sont maintenant des "fonds d'investissement" (répété plusieurs fois) qui en profitent.
Mais en fait, c'est toute la formation que la journaliste de Libé remet en cause sans s'en rendre compte en citant des chiffres qui n'ont pas de sens en soi, pas d'importance. Son objectif est de dénoncer une réforme généralement saluée partout et qui compense les faiblesses, les lourdeurs, le manque de projection de l'Éducation nationale. Pas un mot sur les succès de cette réforme. Pas une fois la parole n'est donnée à des défenseurs de la réforme. Pas une fois !
Auparavant, Camille Magnard (un revenant ?) nous parle de formation (décidément) dans la filière nucléaire. Il nous cite les efforts qui sont faits, une section d'études spécialisées à Nancy qui refuse des élèves ('"mais je viens surtout pour me renseigner" dit une intervenante que l'on croit sur parole. ). Une petite voix positive, celle d'un formateur, est ensuite noyée dans des difficultés réelles ou fantasmées. Il nous faut rattraper un retard de deux décennies, retrousser les manches? La conclusion de Magnard, grand spécialiste du sujet bien sûr, est qu'il y a peu de chances qu'on y arrive.
L’essentiel ici est de continuer à être négatif, de terminer sur une note aigre (l'école Thomas Cluzel).
Hier, dans la même veine, Patricia Loison anime un débat sur le rôle des cabinets conseils dans la supposée affaire McKinsey sur France Info. Ses invités? Une porte-parole d'Anticor et un porte-parole d'Attac. D'avance, on pouvait être sûr de l'objectivité du débat. Et tout ça sur une chaîne du Service public…
"Open Source" est une chronique qui consiste à aller prendre chez les confrères de la presse écrite une enquête et à la diffuser à l'antenne. C'est économique, pratique, facile.
Aujourd'hui, le journaliste nous offre sur un plateau une enquête de Libération sur les arnaques à la formation. Enfin pas vraiment, les arnaques, c'est pour l'accroche, pour le reste c'est une critique en règle d'une réforme "voulue par Macron", une réforme attendue depuis des décennies. Qu'il y ait des abus, des profiteurs, c'est évident c'était le cas avant, ça le sera encore même si ce sont maintenant des "fonds d'investissement" (répété plusieurs fois) qui en profitent.
Mais en fait, c'est toute la formation que la journaliste de Libé remet en cause sans s'en rendre compte en citant des chiffres qui n'ont pas de sens en soi, pas d'importance. Son objectif est de dénoncer une réforme généralement saluée partout et qui compense les faiblesses, les lourdeurs, le manque de projection de l'Éducation nationale. Pas un mot sur les succès de cette réforme. Pas une fois la parole n'est donnée à des défenseurs de la réforme. Pas une fois !
Auparavant, Camille Magnard (un revenant ?) nous parle de formation (décidément) dans la filière nucléaire. Il nous cite les efforts qui sont faits, une section d'études spécialisées à Nancy qui refuse des élèves ('"mais je viens surtout pour me renseigner" dit une intervenante que l'on croit sur parole. ). Une petite voix positive, celle d'un formateur, est ensuite noyée dans des difficultés réelles ou fantasmées. Il nous faut rattraper un retard de deux décennies, retrousser les manches? La conclusion de Magnard, grand spécialiste du sujet bien sûr, est qu'il y a peu de chances qu'on y arrive.
L’essentiel ici est de continuer à être négatif, de terminer sur une note aigre (l'école Thomas Cluzel).
Hier, dans la même veine, Patricia Loison anime un débat sur le rôle des cabinets conseils dans la supposée affaire McKinsey sur France Info. Ses invités? Une porte-parole d'Anticor et un porte-parole d'Attac. D'avance, on pouvait être sûr de l'objectivité du débat. Et tout ça sur une chaîne du Service public…