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La Fiction à France Culture    Page 40 sur 45

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Curly 


391
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La métamorphose de la bouse - Mar 06 Déc 2022, 19:25

Le royaume de l’inutile, du gaspillage, et surtout du copinage. Au service des copinés. Les auditeurs, on leur fera croire que c’est d’la bombe en invitant Téléram’ à pondre un articulet truffé de superlatifs louangeurs à la gloire de. De toute façon ils ont un dico d’1/2 page avec tout le vocabulaire idoine qui tourne en circuit fermé depuis des années, alors ce sera vite fait.
Dans la partie « évènement » de la Une du site de France Cu, entre une promo pour un film et une nouvelle opération commando à la gloire de E. Demarcy-Motta (ouatte euh sœurpraïze), une fiction, « La métamorphose » d’après l'auteur de, notamment, « La métamorphose ».

                                                                La Fiction à France Culture - Page 40 1378
                                                               La Fiction à France Culture - Page 40 2231


Diffusion prévue sur France Cu le 25 février 23.
Or,
                                                                            La Fiction à France Culture - Page 40 3197

Mais mais mais, mais ce fut donc déjà enregistré, et diffusé en 2021 ! Alors pourquoi le réenregistréer pour le rediffuser ?
Serait-ce une nouvelle mouture totalement différente, ou alors la même catastrophe auditive ?
Allons voir sur la page des fictions d’Avignon 2021, qui n’est pas facile à trouver parce que France Cu l’a pas foutue dans les lumières de la ville des feux de la rampe.

                                                                    La Fiction à France Culture - Page 40 4169
                                                                La Fiction à France Culture - Page 40 5133

Damned, mais c’est pareil ! C’est le même coup qu’avec Gasby le kéké !
Alors toute cette dépense d’énergie, de pognon, de talents, pour repasser une nouvelle couche de la même chose ?
Oui, c’est la base des programmes de France Cu : la même chose, tous les jours, mais dans de nouveaux programmes.
Cette métamorphose fut déjà repérée ici-même lors de sa diffusion en 2021, et ce repérage fut alors agrémenté d’un extrait de la chose.
Double enregistrement, pour satisfaire deux trois partenariats : le festiv’ d’Av’, et le Théâtre Nanterre-Amandiers et la nouvelle traduction de chez Gallimard, le tout avec la même grosse bouse, parce que quelle importance, tout le monde s'en fout. Eux à France Cu, ils font ce qu'ils veulent, ils sont libérés de toute ambition créatrice. Quelle chance d'être aussi libre !

Curly 

Curly

392
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Petitesses et misères de la fiction sur France Cu - Jeu 15 Déc 2022, 19:19

Dans les épisodes précédents de ce fil, le point fut fait sur ce qu'est devenue la fiction sur France Cu, que l'on pourrait résumer par la formule suivante, certes peu élégante, mais au poil : du foutage de gueule.

Depuis septembre, la direction a ajouté des briques au mur de la misère (métaphore pourrie, mais au poil) en rediffusant le plus possible des fictions déjà diffusées récemment. On comprend qu'en remontant trop loin dans le temps, cela amènerait l'auditeur à se rendre compte, à brutalement tomber du mur (la métaphore est filée, quoique toujours aussi pourrie, donc au poil) pour réaliser qu'on se fout vraiment de sa gueule.
Les Nuits, autre espace de rediffusions, sont durement touchées, puisque sont écartées dorénavant les émissions qui ne correspondent pas aux canons esthétiques de la station à tuture version 2022. Les émissions de création et les fictions ont été rasibus. Les nouvelles Nuits : des entretiens d'actu, des débats sociétaux, des infos d'époque, des entretiens d'actu, des débats sociétaux, des infos d'époque etc... soit ce qui à la radio se périme le plus vite, donc qui correspond aux canons esthétiques de la radio à tuture version 2022 (si je tourne trop en rond vous sauterez ce passage, sauf que si vous êtes en train de me lire, c'est que c'est trop tard j'aurais dû mettre cette parenthèse avant pour vous prévenir, c'est lamentable, mais esthétiquement raccord avec le sujet et je ferme ma parenthèse rendez-vous juste après pour la suite).

Les feuilletons depuis septembre. Je mets en gras les fictions nouvellement produites. Par générosité j'englobe les lectures (en fait il y en a qu'une). Le bilan est pitoyable.

- La reine Margot, du 29 août au 16 septembre, où France Cu continue à faire passer une simple digest du texte original pour un travail d'adaptation radiophonique. L'originalité n'est pas au rendez-vous, l'ennui, oui.

- Écoutez nos défaites de Laurent Gaudé, du 19 au 23 septembre. Écoutez nos rediff' de 2017 toujours dispos à l'écoute.

- La traversée de l'Hudson, du 26 au 30 septembre. Rediffusion de 2012. Dix ans ont coulé depuis que la première diffusion s'est installée sur le site. Faut-il préciser qu'elle est toujours disponible à l'écoute ? Oui, car la répétition, le rabâchage, ils adorent ça eux à France Cu.

- Illusions perdues, du 3 au 21 octobre. LA nouveauté de la rentrée avec la Queen Margot : adaptation niveau zéro, ennui garanti pour l'auditeur courageux. Mais c'est une nouveauté. Il en faut un peu, car ainsi France Cu remplit son stock de rediff' pour l'année prochaine.

- Les aventures de Mowgli, du 24 au 28 octobre. Lecture soporifique mais aussi rediffusion d'octobre 2019. Depuis, sans surprise, la série est disponible à l'écoute.

- Viper's Dream, du 31 octobre au 11 novembre. Vous l'avez loupé ?  Pas d'inquiétude, France Cu aussi. Rediffusion de mars 2019, toujours disponible à l'écoute, pour changer un peu.

- Les braises de Sándor Márai, du 14 au 18 novembre. Adaptation niveau zéro. Mais c'est une nouveauté, alors on se prosterne et on admire.

-Correspondance Maria Casarès / Albert Camus, du 21 au 25 novembre. Un tube France Cu, jamais à court de toujours les mêmes idées. On se demande où ils ne vont pas chercher tout ça. Inutile de compter le nombre d'émissions sur le livre paru en 2018. Signalons juste comme ça en passant, que Théâtre & Scies avait déjà exploité le filon en juillet 2018, avec Isabelle Adjani et Lambert Wilson. La nouvelle version est moins prestigieuse, mais, bien que ce ne soit, forcément, qu'une lecture, c'est du neuf. Parce qu'après, le réchauffé arrive au galop pour s'installer de manière durable.

- Les grandes espérances de Dickens, du 28 novembre au 16 décembre. C'est un peu chiant, ça date de septembre 2019. France Cu a fait sauter les pages de 2019 pour installer la nouvelle diffusion. Sur la page, aucune indication que c'est une rediffusion. Un tour de passe-passe auquel la chaîne nous a habitués.

- Pour varier, Contes de Dickens, du 19 au 23 décembre. L'équipe fiction a réussi un exploit, rendre chiant les contes de Noël de Dickens. Chapeau bas.
J'allais oublier : rediffusion de décembre 2018, toujours disponible à l'écoute. Les mêmes programmes de fin d'année peuvent resservir plusieurs fois. Que d'économie ! Que de foutage de gueule !

- L'amant de Duras (Duras, une icône France Cu), du 26 au 30 décembre. Rediffusion de juin 2021, toujours en ligne depuis.

- L'appel des abysses, du 2 au 6 janvier 2023. La station ne le signale pas, mais c'est une diffusion à l'antenne d'un podcast natte & tif moisi de 2018. Moisi donc rediffusable à l'antenne, en septembre 2020, et maintenant en 2023. Tout est dispo depuis trois ans sur le site de France Cu, et même sur YouTube, où la station culturée a créé une playlist spéciale pour les fanatiques de nattes & tifs. Le rafraichissement de janvier 2023 oublie bêtement de pointer du doigt que c'est pas du tout frais, pour faire croire aux chalands qui passent que c'est frais. Déjà en 2018, cette fiction n'était pas du tout au poil. Trois ans après, les poils n'ont pas poussé.

Curly 

Curly

393
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Petitesses et misères, suite et fin - Ven 16 Déc 2022, 18:56

Suite de l'état des lieux de la fiction sur France Cu depuis septembre 2022.
Avant septembre, c'était déjà la misère, mais nous renvoyons aux précédents billets de ce fil plutôt que de retourner le couteau dans les dix plaies d’Égypte.
Dans le billet précédent, les présentations des feuilletons diffusés depuis septembre 2022 ne laissaient aucun doute sur l'anéantissement en cours et en voie d'achèvement du département fiction.
Pour résumer, depuis le 25 novembre, la case feuilleton ne produit plus rien. Rediffusions récentes à foison.
Depuis la publication du billet, est apparue la suite de la programmation, qui nous amène au 20 janvier avec encore une rediffusion de 2018 (Gemma Bovery, sans commentaire).
Donc du 25 novembre au 20 janvier au moins (on peut supposer qu'après cette date il faudra que la direction passe une nouveauté avant de replonger dans la rediff') le feuilleton broie du vide. Du jamais vu. Au moins deux mois de vacances (forcées ?) comme si juillet/août ne suffisaient pas.

Cela donne envie de jeter un œil sur les deux autres fictions qui restent dans la grille dévastée par l'actu, le racolage, et la promo.

Théâtre & Scies du dimanche soir.
"Redonner toute leur place aux grandes œuvres du patrimoine, d'Eschyle à Koltès en passant par Shakespeare."
Nous voguons sur une mer de rediffusions, de copinages, où une poignée d'auteurs tourne en boucle. Les mêmes noms, les mêmes thèmes, la même inspiration (parfois le mot "inspiration" est problématique) souvent dans des lectures, parce que c'est économique.
Les grandes œuvres du patrimoine :
- Une plongée sidérante dans la France de Vichy à travers des requêtes centralisées par le Commissariat général aux questions juives.
- Oui, la poésie sauvera le monde – si rien le sauve. Il importe de le dire ici.
- Et si Paul Cézanne était chaman? S’il prenait sa part de vigilance et de transmission, posté aux lisières de l’invisible avec un regard béant?
- Portrait d’Arrabal par Christophe Fiat.
- "Le Tiers-temps" de Maylis Besserie (productrice à France Cu)
- En Colombie, une jeune réalisatrice tourne un film dénonçant les liens entre une multinationale exploitant les mines de charbon et un groupe paramilitaire.
- Sur fond de crise économique, une plongée dans le désarroi d’un couple aux prises avec une réalité sociale qui chamboule une certaine idée du bonheur.
- Une relation amoureuse entre l'Angleterre et les Etats-Unis, à la fin des années 90, passe forcément par le téléphone et les répondeurs….
- Unique journaliste russe à avoir couvert la guerre en Tchétchénie, Anna Politkovskaïa laisse parler les faits. Stefano Massini impose une langue radicale et glaciale. Il y est aussi question de théâtre : quand la parole est muselée, quelle échappatoire reste-t-il face au silence ? Quel rôle le théâtre peut-il encore jouer quand on sait que, dans le temps de la représentation, en Tchétchénie l'enfer continue ?
- A quoi pourra bien ressembler le monde de demain ? Cette pièce qui s’adresse aux adolescents repose sur un système de questions/réponses et se dévoile comme une comédie d'investigation située entre utopie et dystopie, frénétique et alarmante.
- Dans la suite qu’il invente à Macbeth, David Greig interroge les enjeux géopolitiques contemporains et l’héritage patriarcal dont nos sociétés sont pétries.
- Lise, 25 ans, est une secrétaire médicale à l’existence paisible. Tout bascule après une séance de cinéma : le film Rocky 3 lui fait l’effet d’une véritable épiphanie.
- Dans L'homme libre, Gus au seuil de ses vingt ans habite encore chez ses parents. « L'avenir est l'idée la plus abstraite que Dieu ait eue, mon fils. Même la peinture abstraite est moins abstraite que l'avenir ». Gus tente d'échapper au déterminisme familial et croit en l'avenir : il écrit et se projette dans une vie commune avec Fatou. Mais contre toute attente, elle le quitte et lui brise le cœur.
- Quelques mots anodins mais une question vertigineuse. Qu'est-ce qui m'a faite, défaite, bouleversée et sculptée ?
- L'écrivain et éditeur Frédéric Boyer revisite l'épopée de La Chanson de Roland, lecture par Denis Podalydès de la Comédie-Française, rediff' 2013


Dernier rendez-vous avec la fiction, le fort judicieusement nommé Samedi fiction.
Au programme depuis septembre, plein de rediffusions, et toujours les mêmes auteurs matraqués. Comme ils sont peu nombreux, ça tourne vite en rond, mais le matraquage est plus intensif : Svetlana Alexievitch , Philippe Sands, Nastassja Martin, Erri de Luca, Geneviève Brisac...
Fictions/lectures qui ont pour fonction première d'accompagner le livre de l'auteur qui vient de sortir.
Des rediffusions aussi, où il apparaît que la plupart du temps les fictions sont des lectures de qualité moyenne, ou sans qualité.
29 octobre : Alein de Pierre Jourde. Depuis, la fiction du samedi ne fait que rediffuser. Jusqu'au 31 décembre : rediffusions.

Le budget de France Cu a-t-il fondu au soleil ? Ou est-il passé dans l'embauche de nouveaux conseillers aux programmes, voire de conseillers aux conseillers aux programmes ? Ou de conseillers aux conseillers aux conseillers à la marque France Cu ?

Philaunet 

Philaunet
Admin

394
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Quand France Culture fait disparaître le meilleur - Lun 02 Jan 2023, 18:08

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t452p210-la-fiction-a-france-culture#26800) a écrit:Voici une réalisation qui mérite des louanges sans réserves : lecteur de première qualité, ambiance sonore discrète et efficace, texte littéraire de haut niveau : Le voile noir du pasteur, Parabole de Nathaniel Hawthorne dans le premier numéro de la rentrée de Fictions/Samedi noir (...)
Si le descriptif de l'émission de 2016 est toujours en ligne, l'écoute, elle, ne l'est plus. Heureusement, un passionné a pris le relais et propose Le voile noir du pasteur, Parabole - Nathaniel Hawthorne.

Philaunet 

Philaunet
Admin

395
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Musique d'ascenseur et monologue déprimé - Ven 13 Jan 2023, 19:53

"Vol de Nuit" d'Antoine de Saint-Exupéry Samedi 7 janvier 2023.

Ça commence sur un ton qui se croit inspiré (la voix rauque conformiste de qui veut donner l'impression d'être une artiste), puis se poursuit sur un ton déprimé jusqu'au "las" qui mit fin à l'expérience. Le relais est passé. [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11496-07.01.2023-ITEMA_23248920-2022C3067E0034-25.m4a" debut="00:00" fin="05:27"]

Curly 

Curly

396
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Re: La Fiction à France Culture - Ven 13 Jan 2023, 21:12

Rappel du billet précédent
"Vol de Nuit" d'Antoine de Saint-Exupéry Samedi 7 janvier 2023.

Ça commence sur un ton qui se croit inspiré (la voix rauque conformiste de qui veut donner l'impression d'être une artiste), puis se poursuit sur un ton déprimé jusqu'au "las" qui mit fin à l'expérience. Le relais est passé. [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11496-07.01.2023-ITEMA_23248920-2022C3067E0034-25.m4a" debut="00:00" fin="05:27"]

France Cu ou le royaume de l'inutile. A chaque fois que les médias parlent des services publics, c'est pour en constater les faiblesses, et étrangement jamais Radio France n'est englobée. Les martellements trimestriels des chiffres d'audience et la novlangue de la direction enfument grossièrement la misère.

La lecture de Vol de nuit a déjà été faite à la radio, en 1954, dans trois émissions de Lecture du soir, et par Jean Marchat.
France Culture refait ce qui existe déjà, mais en version navet.
Dans la lecture de 2023, il est indispensable de signaler le tapis de piano d'ascenseur qui pourrait tout aussi bien accompagner un épisode du feuilleton tévé Les Feux de l'amour. sans doute pour indiquer aux cons que nous sommes que c'est plein d'émotions attention suivez les émotions chers auditeurs, ne les loupez pas, la musique est là pour ça.

Curly 

Curly

397
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Luisa de San-Felice (1967) - La morte vivante (1976) - Chroniques fantastiques (1975/77) - Sam 14 Jan 2023, 14:42

La fiction radio. Les Nuits de France Cu l’ayant désertée, et la grille de jour l’ayant laminée, il reste YouTube, qui relaie de manière désordonnée, sans se soucier du confort des auditeurs, des fictions de France Culture datant d’une époque où la fiction avait des moyens, et une ambition autre que le remplissage à moindre frais d’un cahier des charges qui impose la fiction à la chaîne dézidédedeumain.
Pour des raisons, non pas de respect de ce qui se nomme « le service public », mais de recherche de points d’audimat à tout prix, la direction actuelle fracasse la création radio – donc la fiction – au profit de moulinets d’actu & de promos, qui d’une part ne coûtent pas bezef, et de l’autre siphonnent allègrement les auditeurs de généralistes et de chaînes info, qui sont plus nombreux que les auditeurs qui viennent pour poser leurs deux oreilles dans des fictions. Il y aurait des fictions dignes de ce nom, pas sûr que la tendance ne s'inverserait pas un brin... ou en tout cas attirerait plus d'auditeurs que les daubes en sauce servies régulièrement dans les casounettes fictions.

Il existe quelques chaînes YouTube qui proposent des pièces qui sont déjà disponibles ailleurs (site de l’INA, France Cu, autres chaînes YouTube), mais pas toujours. Lorsqu'il y a doublons, voire triplettes, il vaut mieux récupérer les versions INA / France Cu. La compression radicale des fichiers est dévastatrice.

A la place des lectures déprimantes, bâclées, miteuses que la chaîne propose actuellement en guise de « fictions », rabattons-nous sur trois pièces de France Culture.
Des productions difficilement imaginables aujourd’hui. France Cu a laissé tomber le romanesque, l’invention, elle n’est que le relais qui mène vers la consommation d’objets culturels. Une attachée de presse d’artis’ en promo.

Les acteurs de ces fictions sont généralement bons, rompus à la fiction radio. Il existait toute une troupe qui travaillait de manière récurrente pour France Culture.
On retrouvera aussi quelques grands acteurs, qui à cette époque considéraient la radio comme une activité artistique au même titre que le théâtre ou le cinéma.
Aujourd’hui ce n’est plus le cas, le budget de la chaîne passe ailleurs.

Un feuilleton, Luisa de San-Felice d’après Alexandre Dumas (1967)
réalisation de Guy Delaunay
adaptation André Fraigneau et Jean Moal
musique originale Henri Sauguet
avec Geneviève Page, Jean-Pierre Cassel, Jacques Morel, Renaud Mary, Pascal Mazzotti, Germaine Montero, Jean Ozenne, Daniel Ivernel, Jean Piat, Lily Siou, Julien Bertheau, Michel Bouquet…
Dix épisodes :
1– Le fils de la morte (30-01-1967) / 2- La maison du palier (31-01)/ 3- Quand Ferdinand s'en va en guerre (02-02) / 4- Heurs et malheurs de l'hospitalité (03-02) / 5- Une lettre revue et corrigé (06-02) / 6- Les surprises de Caserte (07-02) / 7- Le miracle de St Janvier (08-02) / 8- Le talisman d'André Baquère (09-02) / 9- Les scrupules de Michele le fou (10-02) / 10- L'amour et la mort (13-02)

Dans les années 70, France Cu plongeait généreusement dans la science-fiction.

La morte vivante d’après Stefan Wul (09-10-1976), adaptation Catherine Bourdet, qui adapta 18 romans de science-fiction pour la chaîne entre 1976 et 1987.
réalisation  Henri Soubeyran
avec Jean-Roger Caussimon, Judith Magre, Pierre Olivier, Jacques Maire, Bernard Jousset, Jean-Jacques Steen, Ginette Franck, Jacques Bouvier, Agathje Natanson, Annick Korrigan, Christine Simon, Catherine Laborde, Julie Pardailhan, Annie Mendieta, Martine Couture, Maurice Nasil.

Et enfin toujours aussi compressées, « Chroniques fantastiques » produites par Claude Petit-Castelli, qui signe aussi les adaptations. Contrairement à ce qu’indique le titre ce sont des récits de science-fiction.
Les réalisations sont de Georges Gravier. Bruitages Ilia Caster / Joé Noël et Louis Matabon & prise de son Lucien Montcel, et encore une musique de Henri Sauguet.
La chaîne en a mis en ligne 14.
Une première série fut réalisée en 1975.
- Vertiges (26-03) d’après Gustavo Gasparini, avec Daniel Ceccaldi, Georges Carmier, Nell Reymond, Bernard Fremaux
- Escalator 103 (02-04) d’après Marie-Louise Vucchino, avec Alain Mottet, Jacques Monod, Françoise Caillaud, Robert Martin, Hugues Liese, Roselyne Vuillaume
- Antienne au commandeur (28-03) d’après Daniel Walther, avec Guy Moigne, Benoît Allemane
- L’autre côté (31-03) d’après Gustavo Gasparini, avec Daniel Ceccaldi, Pierre Olivier, Monique Thierry, Ghislaine Perceval
- Les machines du destin (03-04) d’après Daniel Phi, avec Emmanuelle Riva, Pascal Mazzotti
- Facettes (01-04), générique non communiqué
- Haute administration (08-05) d’après Dominique Battlin, avec Benoît Allemane, Jean Péméja, Lissa Pillu, Michel Morano, Michel Clainchy, Jean-Pierre Lituac, Roselyne Villaume, Nell Reymond, Guy Moigne, Arlette Balkis

La seconde date de 1977.
- Le sous-univers (04-04) d’après Roman Friedrich Starzl, avec René Clermont, Teddy Bilis, Benoît Allemane, Catherine Laborde
- Ko-Samui (05-04) d’après Alice Hubel, avec Jean Topart, Catherine Salviat, Benoît Allemane, Etienne Bierry, Pierre Guillermo, Georges Lucas
- Le dictateur fantôme (06-04) d’après Wallace West, avec Marc Cassot, Brigitte Winstel, Yves Brainville, Gérard Lartigau, Charles Millot, Hubert Buthion
- Couvée astrale (11-04) d’après Bill Brown, avec René Clermont, Hubert de Lapparent, Roger Crouzet, Laurence Badie
- L’homme qui n’oubliait jamais (12-04) d’après Robert Silverberg, avec Alain Mottet, Sylvain Joubert, Jean Péméja, Jacques Ferrière, Jean Pierre Moreux, Jean Louis Tristan, Gilles Guillot, Hélène Otternaud
- Les ordinateurs ne répondent plus ((13-04) d’après Gordon Rupert Dickson, avec Jean Negroni, Jean François Duhamel, Gaétan Jor
- L’abat-clown (14-04) d’après Marie-Louise Vucchino, avec Catherine Hubeau, Guy Tréjan, Annick Roux, Marc Dudicourt, Raymond Jourdan, Eric Legrand, Hugues Liese, Jacques Maire, Jean Péméja

Curly 

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Le feuilleton, version 2023 / Les derniers malheurs de Sophie (1964) / Un bon petit diable (1978) / Montaigne, mon père et moi (2010) - Sam 21 Jan 2023, 10:56

Lorsque la direction actuelle a décidé de supprimer une émission, il y a des cygnes avant-coureurs : déplacements à des heures ingrates (Les Papous), ou appauvrissement du contenu comme pour l' "Atelier fiction". Certes, on pourrait répondre à ce dernier cygne que l'appauvrissement concerne énormément d'émissions de la grille, mais disons que là c'est volontairement forcé, le cap de l'inécoutable était allègrement franchi, sans doute pour éviter aux auditeurs les plus défoncés à la came France Cu d'y jeter une oreille.

Nous pourrions ainsi nous interroger sur la tonne de rediffusions de programmes récents dans les trois cases qui restent dévolues à la fiction. Et nous interroger plus particulièrement sur celle du feuilleton.

Dans un billet précédent il est écrit que depuis le 25 novembre dernier le feuilleton était rempli par des rediffusions, et des rediffusions récentes bien sûr, de programmes qui étaient encore disponibles en ligne.

Alors, quelle est la suite du programme ?
Mois de janvier : du 2 au 6, rediffusion d'un podcast natte & tif, qui du coup ne l'est plus (c'est la dure loi des nattes & tifs), du 9 au 17, rediffusion de 2018, du 23 au 27 rediff' d'un natte & tif de 2020 because promo de l'adaptation BD dudit natte et dudit tif coédité en partenariat avec France Cu. Par négligence, la chaîne a créé une nouvelle page spécialement dédiée à la diffusion de 2023 sans se rendre compte que celle de 2020 existait toujours.
Et après ? Du 30 janvier au 10 février, rediffusion de 2020, et du 13 au 17, rediffusion d'une lecture de 2019.

Donc, du 25 novembre 2022 jusqu'au 17 février 2023, zéro feuilleton.
Même si l'on peut supposer qu'après le 17, il y aura quelque chose de neuf, il est clair que la case feuilleton est en train d'être drastiquement asséchée, et que les dernières productions sont loin d'être au niveau de ce qui pourrait être attendu : rythme planplan, adaptations niveau zéro, interprétations bancales, et lectures d'extraits par des voix sinistres. La source des maux pourrait bien être un assèchement drastique du budget... mais aussi un manque d'idée, de goût, d'envie.

De quoi faire fuir, ou faire oublier ce que peut être une fiction radiophonique. L'oubli passe par la quasi disparition des fictions antérieures aux années 2000, pour que l'auditeur n'ait pas l'idée stupide de comparer, et par la promo assurée par les médias amis (Téléram' iz ze best), qui pondent des articles même pas dignes de ChatGPT.

Retour dans les archives, et écoutons la différence, avec
d'abord deux fictions d'après ou inspirée par la comtesse de Ségur :

Les derniers malheurs de Sophie de René-Jacques Chauffard et Claude Martin (18-03-1964)
réalisation Claude Roland-Manuel
bruitages (& Cadichon) Joé Noël
assistante de production Claude Nattier
chefs opérateurs de prise de son Jean Pantaloni & Robert Lavoignat
avec Berthe Bovy (la comtesse de Ségur), Renaud Mary (le récitant), Loleh Bellon (Mme De Fleurville), Gérard Lartigau (Léon), Lucie Dolène (Sophie Fichiny), Alain Cuny (le colonel comte de Saint Alban), René Farabet (Gribouille), Pascale de Boysson (la soeur de Gribouille), Catherine de Seynes (Camille), Martine de Breteuil (Madeleine), Christian Lude (Diloy), Michèle Lahaye (Mme De Rosebourg), Pierre Risch (M. De Rosebourg), Roger Pelletier (Jacques), Jacques Degor (Paul), Pierre Delbon (Georget), Marcel Cuvelier, René-Jacques Chauffard, Jean Ozenne, Charlotte Clasis, Bruno Balp, Véra Feyder, René Renot, Pierre Descaves


Un bon petit diable (01-04-1978) d'après la comtesse de Ségur, adaptation Marc Desclozeaux,
réalisation Jeanne Rollin-Weisz

avec Daniel Berlioux (un bon petit diable), Suzel Goffre (Mme Mac'Miche), Bruno Balp, Roger Blin, Nadine Servan, Catherine Laborde, Bernadette Longpré, Michèle Venard
musique Linette Lemercier, Jean-Luc Cedaha et Daniel Piolet
bruiteurs Jonathan Libling & Louis Amiel
prise de son Myron Merson & Alain Anstam

La première reprend les personnages de la comtesse, et en premier lieu Sophie. La jeune fille devient une héroïne proche de la Sally Mara de Queneau. Le centre de l'histoire est une scène de sexe, qui va être abordée de manière allusive (nous sommes en 1964), entre Sophie et un jeune serviteur, Gribouille.
La seconde choisit ouvertement l'outrance : l'interprétation de Suzel Goffre, qui hurle avec une voix de crécelle, et le remplacement des bruitages les plus réalistes par une batterie d'instruments percussifs qui au lieu d'accompagner l'action, jouent un rôle de narrateur.

&
Drôles de drames (09-10-2010) - Montaigne, mon père et moi de et par Philippe Avron
réalisation Catherine Lemire
Date d'enregistrement 06-06-2010

Enregistré peu de temps avant la mort de l'acteur, et diffusé peu de temps après, c'est un long monologue d'inspiration autobiographique. De beaux moments, comme la visite de la maison de Montaigne en compagnie d'un chat bien curieux.
Texte de la réalisatrice reproduit sur la page :
« Le projet de cette émission est né d’une conversation à bâtons rompus avec Philippe Avron à la fin d’un enregistrement, à propos de projets, de rêves, d’envies qui nous trottaient par la tête.
Philippe Avron, à ce moment-là, lisait et relisait Montaigne et jouait avec l’idée d’en créer un de ces spectacles où, seul en scène, il lançait les idées, les images, les questions comme les balles d’un jongleur.
L’écouter citer, parler les mots de Montaigne si naturellement, cela me donnait le sentiment que ces mots-là venaient d’être écrits, que l’encre était encore fraîche.
Si ce n’avait été hors micro, si cette conversation joueuse et saugrenue avait été enregistrée, il y aurait eu là un matériau sonore inouï par la vitalité, la vivacité, l’allégresse dont il avait le secret. Un secret qu’il savait partager.
Ce soir-là, le projet de donner à entendre, par la voix seule, une variante destinée à la radio a commencé à prendre corps, sur la promesse réciproque de se laisser la bride sur le cou.
Au cours des mois suivants, un spectacle s’élaborera avec la collaboration artistique du metteur en scène Alain Timar sous le titre Montaigne, Shakespeare, mon père et moi , spectacle qui fut présenté pendant le festival d’Avignon au théâtre des Halles.
Notre conversation s’était poursuivie parallèlement. Et en juin, avec Philippe Avron, nous avons enregistré pour France Culture Montaigne, mon père et moi - Pour un spectacle en devenir . »

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Martin Eden (1977) - Jeu 02 Fév 2023, 18:36

La lit & rature sur la radio dézidé (2-2main) ces derniers jours :
- 100 eaux usées le 2manD à Didine, sur Colette : 10 premières minutes (arriver à 10mn est déjà un exploit), infos wikipédiennes diluées en mode audio. Osons nous demander à quoi sert cette émission, surtout si en un clic et quelques secondes on peut avoir les infos, sans pollution sonore qui plus est.
- Entendez-vous l'éco, une émission pour les durs de la feuille : Martin Eden transfuge de classe, dans le cadre de la programmation spéciale "transfuge de classe" promo Gérald Bronner.

Non, vous ne rêvez pas, vous êtes bien dans la boucle infernale de France Idée la radio de 2 mains. De l'actu, de l'actu, de la socio, de la popo, de la socio popo, et de l'éco-socio-popo.

Pour avoir de la radio culturelle, vous pouvez toujours rêver, ou alors écouter le feuilleton Martin Eden, 13 épisodes diffusés initialement du 24 octobre au 9 novembre 1977
adaption de Driss Chraïbi, réalisation de Jeanne Rollin-Weisz, avec Jean-François Delacour (Martin Eden), Emmanuelle Weisz (Ruth Morse), Roland Ménard (le narrateur), Jacques Maire, Nathalie Nerval, Luc Ponette, Frédérique Villedent, Bruno Balp, Nita Klein, Pierre Marteville, Yves Peneau, Raoul Guillet, Jean-Pierre Leroux, Jean Mauvais, Michel Paulin, Roger Bret, Jacques Cornet, Toto Bissainthe, Charles Marosi, François Chaumette, Rosine Favey, Jean Gastaut, Claude Nicot, Lucien Frégis, Jean-Pierre Jorris, Jean Berger, Jacques Bretonnière, Jean Coste, Bernadette Longpré, Mireille Abadie, Claudine Pinet, Hubert Buthion, Jean-Robert Viard (piano)

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De plus en plus de moins en moins - Mer 01 Mar 2023, 17:03

France Cu produit de la fiction parce qu’elle y est obligée (une corvée) et de plus en plus elle fait de moins en moins.
Dimanche 26, « Pour la France », une fiction inécoutable. A qui s’adresse ce soporifique audio ? A personne. De l’argent foutu en l’air pour remplir deux heures de la grille. Le dimanche soir n’intéresse plus la direction (qui, contrairement aux apparences, est la même, car les noms changent, le Ligne Générale demeure) parce que les faibles résultats d’audimamates ne méritent qu’un investissement minimal. Vive le flux.
Et l’écoute en ligne et les podcasts ? Ne pas les négliger, car ils permettent hélas à chacun de mesurer l’ampleur des dégâts.
Vous avez déjà vu Théâââtre & Scie dans les glorieux tableaux de chiffres trimestriels ? Bin non, alors pas la peine de se fouler. Ce qui marche, ce sont les copiés/collés des autres chaînes, info ou généralistes, alors les programmes qui pourraient être encore un peu créatifs, à quoi bon.
« Pour la France », c’est d’abord et surtout un film sorti le 8. Déjà, la fiction se présente comme accompagnement à la sortie d’un film.
Alors, imaginez que vous ayez le choix entre voir le film et écouter la lecture du scénario à la radio. Que choisiriez-vous ?
Eh oui...
C’est donc juste la lecture du scénario, avec un discret fond sonore, juste pour faire croire que, alors que non c’était même pas la peine. Le jeu des acteurs est amorphe (faute de temps ?), le narrateur débite le scénario par tranches.

« Le scénario est la matrice du film, mais il existe aussi par lui-même. »
Exemple, 55ème mn.
« 55 – Extérieur-intérieur, voiture Julie, rue Taipei, nuit.
De la musique à la radio [vous pensez bien qu’il n’y a pas de musique, ç’aurait été trop audacieux]. Julie conduit sans un mot [au lieu d’un silence qui aurait été logique, non, le lecteur du scénario nous demande d’imaginer que là, il y a du silence, parce que c’est la lecture du scénario]. Aïssa également muet à ses côtés.
A l’arrière, Ismaël est absorbé par les lumières de Taipei. A un feu rouge, un taxi au néon coloré passe devant eux en crachant de la musique pop chinoise. Ismaël le fixe, intrigué. »
Etc…
Le tout dure la bagatelle de 1h56mn.
De quoi écœurer durablement tout auditeur de fiction radiophonique, devenue simple lecture sans rythme ni relief. Encore une fois, ne pas s’y tromper, il y a une dizaine d’acteurs, mais l’essentiel du travail est fait par le narrateur qui enchaîne séquences sur séquences.
La direction voudrait étouffer et achever la fiction radiophonique, elle ne s’y prendrait pas autrement.
Aux heures de grande écoute, l’actu socio-popo et bavardages de chaîne info, et aux heures de petite écoute, programme culturel parce qu’il faut bien le caser quelque part, et comme il y a petite écoute, il y a tout petit budget, et puis la qualité, de toute façon on s’en fout, le cahier des charges est rempli.

Disons aussi que « Pour la France » est au garde-à-vous sur la Ligne Générale de la station à tuture, puisque c'est un film « politique et engagé ». Comme peu ou prou les 3/4 de ce qui passe sur cette chaîne...

                                                                                                            [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/11498-26.02.2023-ITEMA_23299553-2021C11356E0025-25.m4a " debut="55:08" fin="61:30"]

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Par-dessus bord de Michel Vinaver - Lun 27 Mar 2023, 10:05

Heureusement que les prépas scientifiques sont là, parce qu'en l'absence de toute idée originale, France Cu suit les programmes scolaires, dans l'espoir de capter des auditeurs plus jeunes.
Après, nous pouvons toujours questionner l'intérêt d'adapter des œuvres qui s'adressent au départ aux scolaires, pour qui l'écoute sera plus une contrainte qu'un plaisir...
Et puis pourquoi cette année, d'un coup, se souvenir des prépas scientifiques, si ce n'est parce que la thématique de la pièce recoupe celle – restreinte – de la Ligne éditoriale de la chaîne, soit injustices sociales à tous les étages, ici le monde cruel de l'entreprise, un univers ultra balisé dans les programmes tristouilles de France Cu ?

Le 13 mars, date de mise en ligne des épisodes, cinq semaines avant les concours, les étudiants ont déjà lu et archi lu la pièce, et ce n'est pas dit qu'ils sautent massivement sur la version audio d'une œuvre qu'ils décortiquent depuis septembre...
Michel Vinaver avait l'année dernière (rappelons qu'il a quitté la sphère terrestre le 1er mai 22) réécrit sa pièce spécialement pour les prépas scientifiques. Elle est découpée en six mouvements, qui correspondent aux six épisodes de la fiction radio.

France Culture avait déjà adapté cette pièce – sans Schiaretti, le metteur en scène star de France Cu, donc sans copinage – en 2003, une réalisation de Claude Guerre d'une durée de 1h55. Il y a dû y avoir des coupes franches dans le texte, étaient-elles de la main de Vinaver ?

Bref, grâce aux prépas, France Cu a créé une nouvelle version de la pièce. Vu la maigreur et la faible qualité des fictions de France Cu, et vu que Vinaver n'est pas un dramaturge de troisième zone (il faut voir les auteurs imposés dans l'ordinaire des rares créations de la chaîne), cela vaut le coup d'y jeter les oreilles.
D'après la mise en scène de Christian Schiaretti (2008), dont on se demande ce qu'il en reste à la radio (je rappelle que le texte a été remanié depuis par l'auteur, voir plus haut), c'est un mystère. En tout cas son nom n'apparaît certainement pas pour des clopinettes.

Par-dessus bord (forme hyper-brève)

Générique donné sur le site  :
réalisation Baptiste Guiton
musique Yves Prin
musiciens et chanteuse : Thomas Zimmermann, Olivier Moret, Laurent Mariusse, Yann Ollivo et Anne-Sophie Maillard
assistante à la réalisation : Sophie Pierre
conseillère littéraire : Caroline Ouazana
prise de son, montage et mixage : Julien Doumenc, Pierre Henry.
avec : Olivier Balazuc : Passemard ; Stéphane Bernard : Jack Donohue ; Francine Bergé : Mme Lépine ; Olivier Borle : Olivier Dehaze ; Jeanne Brouaye : Jiji ; Clément Carabédian : Saillant ; Eric Elmosnino : Alex ; Gilles Fisseau : Mr Toppfer ; Jany Gastaldi : Mme Bachevski ; Damien Gouy : Grangier/Butch ; Daniel Kenigsberg : Mr Cohen ; Maxime Mansion : Dutôt ; Philippe Morier-Genoud : Mr Onde ; Clément Morinière : Peyre ; Guesch Patti : Yvonne Ravoire ; Christine Pignet : Mme Pignet ; Daniel Pouthier : Docteur Temple/Reszanyl ; Tiphaine Rabaud-Fournier : Une femme ; Dimitri Rataud : Benoît Dehaze ; Alain Rimoux : Fernand Dehaze/Ralph Young ; Didier Sauvegrain : Monsieur Ausange ; Clara Simpson : Margerie Dehaze ; Julien Tiphaine : Battistini ; Clémentine Verdier : Jenny Frankfurter.

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