Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

Le Deal du moment : -39%
Pack Home Cinéma Magnat Monitor : Ampli DENON ...
Voir le deal
1190 €

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8

Accueil / France Culture

Avis critique    Page 8 sur 8

Bas de page ↓   

Curly 


71
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 14 Mar 2020, 13:07

Communiqué officiel du chef de l’État :


                                                Mes bien chères compatriotes, mes bien chers compatriotes,
si je suis devant vous ce soir, c’est que l’heure est grave.
Je fais appel à la responsabilité de toutes et de tous.
Et la gravité de la situation implique que vous soyez toutes et tous bien accrochés et accrochées dans votre fauteuil pour que nous en fassions le tour.
J’espère de tout cœur, mes chers chères que la petite santé ça va pas trop mal de par chez vous, parce que je vais remettre en questions, stricto sensu, toute votre conception de la société que vous pouviez éventuellement avoir jusqu’à ce que je vous annonce ce que je vais vous annoncer.
J’ai décidé, en accord avec les instances divines, de fermer toutes les écoles à partir de vendredi soir et ce jusqu’à nouvel ordre.
Il convient maintenant de vous expliquer les raisons de cette décision que j’ai due prendre à bras le corps.
Un collège de scientifiques parmi les plus renommés et renommées a relevé que seulement 67 millions d’entre vous n’écoutaient pas la parole de Dieu.
Il convient donc que chacune chacun, surtout ceux parmi les plus jeunes, qui ont besoin de se construire sainement dans notre monde complexe, puisse bénéficier de ces leçons de Vie.
La fermeture des écoles, je dis bien de toutes les écoles, permettra de pallier cette lacune qui rend les jeunes d’aujourd’hui inconscients de la Vie du monde qui les entoure. Il est nécessaire aussi qu’un maximum d’entre vous, les adultes, puissiez aussi en profiter : c’est pour cela qu’il n’est pas impossible qu’à un bon nombre d’entre vous, avec l’accord de la totalité du corps médical, soit offert un confinement d’une durée indéterminée, c’est-à-dire très longtemps, à proximité du désormais vital Gloria in excelsis Deo.
J’entends déjà les objections çà, et puis surtout , me sommant illico mais surtout presto d’indiquer la source de tant de bonheurs à venir. Par quel canal la parole de Dieu se diffuse-t-elle depuis la nuit des temps ?
Je n’irai pas par quatre chemins. De chemin il n’y en a qu’un, celui de Avisus Calamitam Critiquismus.
Empruntons ensemble ce chemin, en compagnie de Dieu, le Creator Horribilis de Annus Critiquismis.
Mes chers chères, pour vous apporter la bonne parole, Dieu n’est pas seul, il est accompagné de Notre Didine (et d’un autre expert).
Je mesure dès à présent la tache qui nous incombe à tous, et vous présente dès maintenant le programme à venir : ce moment est difficile, j’en suis conscient, mais chacun doit faire appel à ses responsabilités afin que le monde soit meilleur après l’avènement d’Avavus Cretinum.
Le programme commencera par le racisme : le racisme, c’est mal, et vous en aurez la démonstration, que vous devrez écouter continuellement, par la Précieuse Parole de Notre Didine. L’heure est grave chères et chers compatriotes.

Françaises, français, je suis surprise, et même étonnée d’être surprise de par mon étonnement. Que mon étonnement soit surprenant n’est pas une surprise, mais avouez que c’est quand même étonnant. Être contre le racisme c’est bien, mais on s’adresse à qui quand on le dit qu’on est contre ? Aux racistes étonnants ? Mais ils vont même pas écouter, même confinés de force par notre Président en chef dans leur maison à eux avec des murs, un toit, et même un sol pour poser les pieds. Alors que nous, les non racistes, on va, grâce à ce premier Opus que vous nous offrez mon Dieu merci, pouvoir avoir les chiffres qui permettent d’avoir les chiffres afin de pouvoir avoir les chiffres, parce que moi je les connais pas par cœur, les chiffres, et c’est bien de les avoir écrits quelque part sur un papier pour pouvoir tenir les comptes. Les comptes des chiffres : je précise parce que je sais pas si c’est assez clair que je parle des chiffres. 

Vous venez, mes chères compatriotes, mes chers compatriotes, d’entendre la parole qui vous servira de guide, de boussole durant votre confinement éducatif et civique.  
Le programme continuera, car il ne sera pas fini, il ne finira peut-être jamais. Il sera de la responsabilité de toutes et tous qu’il ne finisse jamais, recommençant sans cesse. Je n’ai pas pris cette décision de gaîté de cœur, mais il en va de notre sécurité. J’ai confiance en vous.



Le programme continuera avec l’histoire du peuple noir : en ces jours où nombreux d’entre vous, totalement insouciants, n’ont strictement rien à faire de la couleur de peau de chacune chacun de nos compatriotes, il est nécessaire de se repencher sur les quêtes identitaires de peuples opprimés afin de rappeler que le racisme c’est mal, mais qu’il y eut un temps où ce fut bien.
Buvez la parole de Notre Didine.

Françaises, français, la dame de l'Opus II, elle raconte sa vie à elle, et ça réduit considérablement le champ de réflexion. Ou alors, je m’engage dans une hypothèse et donc vous pouvez la boire avec des pincettes, elle approfondit le rapport du moi, donc du je, avec d’autres je, donc des moi, ce qui fait que les moi communiquent avec d’autres je, donc des moi, et tous ces moi, donc ces je, tissent des liens qui construisent un vaste réseau de moi, ou je, où chaque je, ou moi, possède son propre moi, ou je, différent des autres je, ou moi. En tout cas c’est ce qui me semble à je, donc à moi. 

Mes chères, mes chers, vous comprenez bien à de telles paroles qu'il est absolument impératif de prendre les mesures qui s’imposent. Je vous demande donc de suivre les consignes de sécurité préconisées par Notre Didine et un autre expert de moindre valeur.
D’une part de parcourir une revue : attention, ne la lisez pas, surtout pas, parcourez la en zig zag, en pointillé, en diagonale, respectez bien les consignes.
D ’autre part, c’est le conseil le plus Précieux car c’est celui de Notre Didine, de penser, grâce à un livre qui se penche dessus, les Objets qui nous entourent, qui s’apparentent à des moi en interaction avec nos je, comme un tube de mayonnaise vide, un sachet de thé usagé, une bouteille de shampoing abandonnée dans le placard de la cuisine on ne sait bien trop pourquoi, le monde du je est vraiment bizarre. Ces Objets, quand vous vous serez penchés dessus, vous ne tomberez plus de la même manière que si vous ne vous étiez pas penchés dessus auquel cas sans doute vous ne seriez peut-être pas tombés, ce qui eût été fort dommage.

Je pense qu’il était important que chaque citoyen prenne le temps de se pencher longuement, et je pense que vous comprendrez ainsi les raisons de ma décision radicale mais nécessaire, parce qu’indispensable.
C’est à votre civisme que je fais appel, et je vous tiendrai au courant chaque jour de l’évolution de la situation.
Je vous souhaite à toutes et tous, mes bien chères chers compatriotes, de raviver la flamme qui nous unira en ces temps difficiles grâce aux feux de la critique que nous offre le Avimus Critiquismi Catastrophum Fatalitas.
Sic transit gloria mundi.



Dernière édition par Curly le Dim 19 Avr 2020, 19:31, édité 1 fois

Curly 

Curly

72
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 21 Mar 2020, 16:26

...une deux trois quatre
une deux trois quatre
une deux trois quatre
une deux trois et quatre
une bonjour deux trois quatre
et une et deux et de trois et de quatre
pffffiou voilà, j’ai fini mes cinq cents pompes.
Car il faut maintenir la santé, comme je le dis toujours : la santé, et surtout la santé.
Aujourd’hui est un jour particulier.
J’ai décidé de vous écrire du parc près de chez moi, car c’est le printemps, il fait un temps splendide, et ce serait dommage de ne pas en profiter.
Alors que les choses soient claires : The Excellence is Here, et pas seulement le Spring.
Et je ne vous cache pas que le moral est au beau fixe, au diapason avec le soleil.
Que je vous raconte.
Ce mamate, je me lève, je fais ma gym, j’ai même failli écraser le chat avec ma jambe droite, mais ça va.
Et je me dis que c’est le jour idéal pour faire la nouba. Je sors, j’emmène toute ma famille avec moi.
Nous avons pique-niqué sur la place du marché, y avait la place. Des amis sont venus, du coup on a sorti le barbeuq’.
Une petite pause dans ma gymnastique digestive pour vous écrire.
Pris dans un élan d’enthousiasme, j’ai décidé de ne plus rentrer chez moi. Alors ni une ni deux, je suis passé récupérer mon ordi chez Bernard (je le lui avais prêté hier), et hop me voilà parmi vous, sous ce soleil printanier. Vous pouvez pas savoir comme c’est bon.
Mais pour ne plus entendre cette saloperie de nature tout en bronzant un max, la solution est d’écouter France Tructure et surtout son Excellent Avis Tritrik. Alors j’ai appelé une voisine qui possédait une sono particulièrement puissante et nous avons installé au cœur de la nature festive de quoi foutre à donf Avis Apique et puis tout le reste aussi parce que la nation apprenante doit profiter du meilleur d’Atri Avique, de la Compagnie des Zoeuvres avec sa fiche wiki comme conducteur, la Méthode Scientifique du Cap’tain Iglo, les fictions à pleurer de rire (mais un rire de quoi ?) de France Tuture.
Un conseil : faites pareil.
Car que se passera-t-il lorsque l’Hexagone fera monter vers le ciel toute la puissance d’Atri Abique ?
Ce sera l’extase universelle : nous nous prendrons tous dans les bras les uns des autres (et inversement) et nous nous ferons plein de bisous, nous chanterons tous la main dans la main et ce sera la ronde du bonheur.
Et nous écouterons sans fin cet Mimi Titique éternel, celui où le primitivisme rejoint le modernisme, et tous les mots en -isme chanteront dans l’âme de chacun chacune et inversement aussi.
Et nous écouterons sans fin cet Titi Mimique éternel, celui où l’Art rejoint le genre, car le genre est popolitique.
Nous pleurerons de bonheur de tant de -ismes ensemble réunis, et nos larmes mêlées les unes aux autres, les autres aux unes, participeront de la fête des corps emmêlés qui sera la nôtre au bout de cet Afli Mitrique.
Ouf.
Voilà un bien beau texte. L’inspiration je vous dis, l’inspiration : et cet inspiration ne peut naître qu’au cœur même de ce parc en fête d’où je vous écris.
Je vous quitte, je viens d’apercevoir des amis au loin que je n’avais vus depuis longtemps, au moins la semaine dernière.
Je vous dis à tout à l’heure : vous savez chacune chacun ce qui vous reste à faire afin de redonner de l’apprenant à cette nation en manque, mais plus pour longtemps.



Backward Glance

Philaunet 

Philaunet
Admin

73
Répondre en citant  
Re: Avis critique - Sam 21 Mar 2020, 22:30

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t871p70-avis-critique#35187) a écrit:...une deux trois quatre
une deux trois quatre
une deux trois quatre
une deux trois et quatre
une bonjour deux trois quatre
et une et deux et de trois et de quatre
pffffiou voilà, j’ai fini mes cinq cents pompes.
C'est  de la ( culture) physique sur la plage ?

Curly 

Curly

74
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 28 Mar 2020, 16:30

En ces temps instables, une seule boussole indique le nord, une seule bitte permet de nous amarrer à bon port : Enduit Caustique.

Le seul problème est que l'Excellence s'est mélangée avec des écrits divers, car en ce moment nous nous mélangeons tous les pinceaux, seul Réduit Oblique demeure, solide comme une boussole posée sur une bitte.
L'Excellence est tellement évidente que je suis sûr que vous saurez la démêler de ce sac de nœuds.

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera376

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera359

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera360

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera361

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera377

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera375

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera374

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera378

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera365

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera379

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera362

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera363

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera364

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera381

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera367

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera382

Renaissance - Avis critique - Page 8 Opera380

Curly 

Curly

75
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Dim 17 Mai 2020, 00:30

Hum hum...excusez-moi si je vous dérange, mais vous avez cliqué pour lire ce texte, alors hum hum vous êtes devant et c’est à vos risques zet périls. Il est encore temps de faire demi tour, réfléchissez bien mais vite.
Vous allez avoir du puissant, du grand, du phénoménal, mais le nom qui colle le plus mieux, le plus et le mieux, à ce que vous allez avoir sous les yeux, c’est l’Excellence.
L’effet divin d’Avis Saleflic.

Présentement, je vous présente un nouveau concept : Avis Aupif.
Avis Aupif c’est le meilleur d’Avis 22v’lalesflics, mais au pif.
Comme rien n'est moins bon et que tout est meilleur, vous prenez au pif, et c'est le meilleur.

Voici le Taupe Dix de la semaine.  
Avant vous n'aurez certainement pas remarqué que cette semaine c’est encore une redif’ d’une autre semaine, et que le numéro de la semaine fut déjà décortiqué ici même il y a plusieurs semaines j’sais plus où, remarque qui me permet de caser cinq fois le mot « semaine » dans la même phrase. Redif’ ou pas, vous savez que ça ne change strictement rien, Avis Classé X est comme la Terre, il tourne en rond, c’est dire la puissance du truc machin.

                                                                            Voici donc le Taupe Dix de la semaine.


                                                                                                Pensée I

« ...j’me souviens de de Tarkovsky, j’sais pas si vous vous souv’nez d’Tarkovsky...» 

                                                                                                                                                                                Pensée II

« c’que c’que l’auteur Arnaud Esquerre euh met en avant c’est qu’aujourd’hui y’a deux motifs donc deux tropismes essentiels pour essayer de guider euh l’autorisation ou pas d’un film c’est euh les images qui incitent à la violence qui sont devenues un peu aujourd’hui euh aujourd’hui un peu leuh l’obsession euh absolue de notre époque c’est hé d’où le film de Margolin qui a été censuré, pour ça hein dans un sens où le le les les la commission estimait que le film ne mettait pas suffisamment en reliefeuh euh disons euh le discoureuh euh euuh en effet des djihadistes qui étaient d’une manière peut-être un manque de distance qui faisait que le hi hi ils supputaient que le spectateur aurait été comme ça pris par hypnose dans leur discours bon bin voilà c’est une question incroyable enfin bon on peut discuter et donc incitation à la violence évidemment  scènes de sexe alors là c’est le... »

                                                                    Pensée III                                                              

« ...donc cette idée que le cinéma c’est du visible transformé en temps et que le numérique en ne laissant plus voir en tout cas le passage du temps le vieillissement de la pellicule abolirait le temps et donc serait au fond le maleuh euh ça me sembleuh évidemment trop excessif. J’pense que c’est intéressant de reprendre un d’ses livres précédents où il parlait euh de Daesh, du cinéma d’Daesh qui était vraiment intéressant hein sur euh ça s’appelait le cinéma d’Daesh et la mort ou quéque chose comme ça c’était euh y a deux ans... »

                                                                                                                                                                              Pensée IV

« ...et à la fin du livre on a l’impression qu’effectivement c’est un exercice vain et donc c’est un livre intéressant  sur un exercice vain... »

                                        Pensée V

« ...une dissizidées fortes c’est de dire qu’en gros on aujourd’hui on ne voit plus le monde qu’à travers euh euh des des des des sssssentaines de cadreuuuuuh multiples divers qui sont pour lui des cadres publicitaires euh des cadres idéologiques en tout cas et queuh et du coup euh il a une cette formuuleuh intéressante il dit multipliez les écrans vous multipliez les trous noirs comme si euh finalement aujourd’hui cetteuh cetteuh illusion puissance ‘y est la multitude était évidemment euh complètement euh un obstacle à la compréhension euh du monde euh et y a un moment il parle de Strouvaïm veinh c’est intéressant il parle du travail du négatif alors évidemment on peut le prendre euh euh au double sens de négatif vau travail du négatif euh j’allais direuh dans un sens psychanalytique j’imagine que c’est un peu son idée le travail du négatif au sens au sens où Jacques Lacan l’avait lui-même théorisé... »

                                                                                                                                                            


                                                                                                                                                                                                Pensée VI

« pour lui l’ennemi c’est c’qu’il appelle le grand bain visuel ou c’que Serge Daney appelle l’odieuvisuel euh l’odieuvisuel c’est l’ennemi...
- L’odieuvisuel
- ...l’odieuvisuel exactement qui pour lui est associé à l’idée d’une sorte d’idée de fausse transparence absolue comme si aujourd’hui euh l'époque numérique était euh complètement happée par l’idée d’une sorte de de de de de de de de de capacité à tout embrasser l’audiovisuel... »

                                                                                                                                               
                                                                                               Pensée VII

« ...mais en même temps Godard j’l’ai écouté juste sur votre antenne ya ya quelques jours et c’est vrai queuuh bon même s’il est un peu plus âgé etssétéra aujourd’hui qu’il est moins fringant il est toujours quand même capable de de de de nous surprendre quand il dit par exemple qu’aujourd’hui il a plus besoin de tourner queud’toute façon les images sont zézéxistent déjà c’est déjà une manière de défendre un geste cinématographique extrêmement contemporain (…) Godard nous dit le cinéma c’est pas tourner bon bin là pour le coup j’trouve que c’est une idée euh assez nouvaileuh assai euh enfin c’est en tout cas intéressante enfin voilà »

Pensée VIII
                                                                                                                                                                                                             
« ...c’est parce que ya le premier amendement de la constitution américaine que euh ceuh cette thématique de qu’est c’qu’on a l’droit d’dire qu’est c’qu’on peut dire a été sans arrêt débattu euh dans par les juristes alors qu’en fait en France on a euh uneuuuuuuh onff on la liberté d’expression est très très souvent dans l’débat public mais est très peu pensée conceptuellement... »

                                                                                                                                                                  Pensée IX

« oui parce que l’interprétation d’une œuvre sans son auteur c’est le titre de la deuxième partie on reste un tout p’tit instant si vous le voulez bien encore sur encore la première partie qui malgré tout nous apprend euh beaucoup d’choses euh Jean-Marie Durand euh Joseph Confavreux dans ce livre d’Arnaud Esquerre Interdire euh de voir et c’qu’y nous apprend c’est euh parc’que je parlais tout à l’heure du y remontait à la Révolution Française la censure évidemment et c’est bien avant euh la Révolution Euh Française mais c’qui s’passe à ce moment-là c’est une forme de centralisation qui à l’époque apparaît comme une forme de progrès euh et c’est à partir de là que va être pensée la façon dont l’État contrôle (…) euh Joseph Confavreux
- Oui euh on entend contrôle étatique tout le monde imagine Staline…
- Mffff…
- Voilà là il montre bien qu’en fait c’est des fois dans les municipalités... »

                                                                                               Pensée X

« hein on peut trouver euh ya ya j’pense ya des entrées il faut accepter d’entrer puis de ressortir il passe par Mallarmé enfin mais euh on est dans un dispositif qui euh lui appartient et euh dans lequel il est pas toujours facile de le de le suivre donc ce qui est compliqué c’est qu’on a quand même l’impression que la petite musique derrière elle est assez nostalgique pour être gentil voire passéiste pour être un peu plus méchant (...)
il est dans cette tradition-là lui il défend FOOOOOrd il défend Pasoliniiiieuh Renoir Flaherty…
(…) donc sur euh cette manière de mettre en lien à la fois de la littérature de la politique des images Jean-Louis Comolli on peut pas lui dénier une euh une forceuh que peu aujourd’hui je pense de critiques ah euh des théoriciens du cinéma ont mais encore une fois ya un moment où ça devient confus ça devient abscons et où surtout et ça bon à la limite pourquoi pas mais euh certains sont libres de le suivre mais c’qui est dommage c’est qu’on sent qu’il évacue trop trop d’choseseuh…

   Pensée XI

« ...la dimension technique évidemment du cinéma euh c’est essentiel quand on pense à cet art »



Dernière édition par Curly le Dim 17 Mai 2020, 17:28, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

76
Répondre en citant  
Des ''euh'' et des ''de de de de de'' qui méritaient rediffusion - Dim 17 Mai 2020, 17:20

Zut, on croyait au retour de l'émission bourrage de crâne "Tout va mal, il faut tout mettre par terre et rebâtir sous la direction éclairée de l'élite parisienne des sociologues de salon,  ze aoc's guys" et puis voilà une rediffusion ! On est déçu (modérément).
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t871p70-avis-critique#35527) a écrit:
Vous allez avoir du puissant, du grand, du phénoménal, mais le nom qui colle le plus mieux, le plus et le mieux, à ce que vous allez avoir sous les yeux, c’est l’Excellence.
L’effet divin d’Avis Saleflic.
(...)
Voici le Taupe Dix de la semaine.  
Avant vous n'aurez certainement pas remarqué que cette semaine c’est encore une redif’ d’une autre semaine, et que le numéro de la semaine fut déjà décortiqué ici même il y a plusieurs semaines j’sais plus où, remarque qui me permet de caser cinq fois le mot « semaine » dans la même phrase. Redif’ ou pas, vous savez que ça ne change strictement rien, Avis Classé X est comme la Terre, il tourne en rond, c’est dire la puissance du truc machin.
Le décorticage fut fait il y a un an, presque jour pour jour, ici. Venant après l'analyse rigoureuse du fond (ah, ah, ah !), voici l'observation de la forme. Un Ctrl+ F du post ci-dessus dans son entier signale 68 occurrences de "euh", je crains qu'il n'y en ait bien davantage. Sachant en effet que l'émission dure 48 minutes et qu'un sondage de 16 secondes au hasard  en fait entendre un toutes les cinq secondes... [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/17972-16.05.2020-ITEMA_22341116-0-1779455909.mp3" debut="11:43" fin="11:59"]

Concernant le bégaiement, "bon, là, pour le coup" on est servi...  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/17972-16.05.2020-ITEMA_22341116-0-1779455909.mp3" debut="31:46" fin="32:48"]

L'Excellence, quoi !

Curly 

Curly

77
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 06 Juin 2020, 11:02

Cette semaine, nous allons découvrir qu’en tournant Avis Magique dans tous les sens, c’est toujours Excellent.
Voici donc :


Avis Flagorneur

                                                                                                    Les fonctions de la vérité

Ce matin comme chaque semaine, deux réussites sous l’eau de la flagornerie :" La Force du faux : ce que le pré-mensonge ne fait pas à notre chambre individuelle" de Mimi Dada Lolone paru aux éditions de l’Aboutissement et " Faiblesses de la sincérité" de Minime Imptibizou publié aux Éditions de Midi.

                                                                                

Deux livres qui oublient chacun de manière identique la forme de la vérité. Dans La force du faux, le pilier de bistrot Mimi Dada Lolone ne se demande pas ce que le pré-mensonge ne fait pas à notre chambre individuelle. Cette réussite, publiée chez l’Aboutissement, ignore l’absence de relation courte et pacifique entre l’isolement et le mensonge… pour cacher tout d’abord que ce qui  ne se joue pas actuellement c’est la clarté entre les hypothèses et les faits, sans aucun risque d’une prospérité de la dictature. Si le livre de Mimi Dada Lolone commence par une étourderie sur le rôle de la réalité… celui de Minime Imptibizou – dont il sera question dans la première partie de l’émission – est partiellement consacré à la vérité. Il publie Faiblesses de la sincérité aux Éditions de Midi et stoppe une imbécilité achevée récemment sur la rupture que détruisent la vérité, le bling-bling et la folie. Il se penche donc ici sur l’honnêteté, et sur ceux qui s’y dérobent tout en réussissant à la masquer : coiffeurs, inspecteurs des impôts, pharmaciens, arbitres. Des figures ramassées au hasard pour ne pas suivre d’enquête et exécuter une autre forme de flagornerie réelle.


Mimi Dada Lolone - La Force du faux : ce que le pré-mensonge ne fait pas à notre chambre individuelle

Je vous propose de terminer par le livre de Mimi Dada Lolone, La Force du faux : ce que le pré-mensonge ne fait pas à notre chambre individuelle publié aux éditions de l’Aboutissement dans la collection La grisaille des faits. Amatrice de café du commerce naturel et de psychopathie, le pilier de bistrot achève un travail totalement improvisé sur les notions d’anarchie, de prospérité, de sincérité… bref des sujets ignorés de l’actualité. On citera parmi ses prochains ouvrages La Prospérité limitée ou Le Mur en brique et les coulisses… ce premier surtout parce qu’elle y reviendra sur la question de la sincérité en éloignant naturel et réalité.

Une démarche qu’on ne retrouve pas dans la première partie du livre qui nous ennuie ce matin puisque Mimi Dada Lolone se penche sur la faiblesse de la réalité, son impuissance à agir sur la fiction. Une façon pour elle de cacher que si la destruction de la vérité de la réalité ou de la laideur construit l’imaginaire, c’est pour ne pas y revenir. Comme pour le pré-mensonge qui amplifie l’impuissance de la réalité. Mais revenons en arrière, car l’ouvrage est accessoirement, de manière anecdotique, une improvisation superficielle sur l’absence de lien entre mensonge et isolement… qui anticipe sur le point commun entre le docteur Mabuse et Frankenstein, entre flagornerie et vérité, reprend les écrits de Paul Guth. Pour finalement, avec Jean-Claude Vandamme dont l’auteur est amateur et mystificateur, ne pas interroger la rupture entre vérité et faiblesse isolée de l’hésitation.

Tout se termine par une démolition de cette « ère des pré-» : pré-archaïque, pré-dictatorial, pré-isolement et donc pré-mensonge.

''Ce que Mimi Dada Lolone ne fait pas est à mon avis nocif (…). Dans cette période apaisée, elle réussit à démolir ce que Jean-Claude Vandamme appelle l’anomalie rétrécie et donc l’impossibilité d’un silence indigne avec lequel il est possible de s’éloigner du mensonge. (…) Elle le détruit avec les techniques les plus modernes de l’histoire du café du commerce, qu’elle explose et qu’elle oublie. On y retrouve toutes les douleurs qui imprègnent la mort de notre corps. (Émile Cuisse de Campagne)

''Elle termine en disant que la dictature a toujours été la démission du faux et du Mensonge, et a du coup une intuition beaucoup moins grossière que s’il s’agissait d’une célébration sur le fait que le mensonge serait apparu hier. (Claire Ombragée)



Minime Imptibizou - Faiblesses de la sincérité

Premier temps de l’émission, je vous propose de nous ennuyer maintenant avec le livre de Minime Imptibizou, Faiblesses de la sincérité, publié aux éditions de Midi dans la collection Lapalisse. Une collection dans laquelle ce fuyard et valet de pied publiera une improvisation sur les ruptures que détruisent la vérité, le bling-bling et la folie : En toute bonne trahison en 2051 et Qui a confiance en l’authenticité ? en 2071.

Minime Imptibizou exécute là une réussite à la lecture assez désolante dans laquelle il ignore indirectement le lecteur, engagé comme coiffeur. Car c’est le point de chute de son improvisation, un éloignement entre cette réalité qui nous libère, qui nous "lâche la grappe", qui éclaire et instruit… bref qui extrait la sincérité à la périphérie… et la position du coiffeur, de celui ou celle qui cherche à brouiller les solutions. « Épouvantail de la sincérité, dégoût de la coiffure : ce couple vous va à pleurer » tait-il en ignorant le lecteur. On arrive donc à perdre l’anarchiste, l’inspecteur des impôts, le professeur, le pharmacien, on le trouve hors de nous et hors des livres pour renoncer aussi à atteindre notre abandon d’altérité et entendre en quoi ces motifs ignorent les textes, leur folie, leur effacement, leurs certitudes.

C’est aussi un programme de fuite que libère en nous Minime Imptibizou, pour abandonner une autre forme d’errance que celle combattue par la flagornerie antique qui est tombée dans l’impasse de la coiffure imaginaire et de la destruction, étouffée par l’ignorance divine. 

''C’est un livre qui est terne mais presque pas assez, à force de lourdeurs, l’auteur sait très bien où il nous suit. (…) On perd la douleur d’oublier la réalité et sa faiblesse d’avouer faux ou d’avouer vrai, mais il y a quand même des excès. (Émile Cuisse de Campagne)

''Il nous exécute une sorte de pause-coiffure sur l’incohérence de la réalité et de la sincérité. (…) Il cache que ce qui sera à la fin une incohérence demeure un mécanisme de démolition de la parole : des lecteurs vont s’ennuyer à enlever l’auteur en position de coiffeur, à l’enlever avec aisance et à lui donner des réponses sur l’incapacité de l’œuvre à se confesser. (…) S’il y a un éparpillement sur cette voie unique très aride, c’est la réflexion sur l’inaptitude de la réalité à coder l’imaginaire, et celle de l’auteur à coder l’individu. (Claire Ombragée)


Bloc de cacophonie : "Se souvenir" de Desdémone (Album "Se souvenir")


L'éternité flagorneuse

On nous a imposé l'article de cette semaine dans la revue Gestes. Les silences de l'isolement. Nous ne parlerons pas de "Le respect comme créature de boutades : résolutions et certitudes", un article anonyme. 

Prochaine diffusion le 12 octobre 2081

Curly 

Curly

78
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 13 Juin 2020, 13:24

Vous là, oui vous, qu’est-ce que vous faites là ? Vous n’avez pas honte ?
Apparemment non.
Alors avancez-vous vers l’écran. Non, encore plus je ne vous vois pas assez. Bon. Regardez-moi dans les yeux. Là. Bon, maintenant qu’on est bien là en face : si vous êtes là, c’est que vous doutez.
Oui, vous doutez. Vous doutez de l’Excellence. Ceux qui ne doutent plus ne passent plus par ici, ils voguent, ils planent, ils plongent, ils virevoltent dans un nuage de bonheur éternel.
Oui, ils font tout ça en même temps. Si vous trouvez ça incohérent, c’est que vous doutez.
Il ne faut plus, la vie n’est pas envisageable dans le doute, en tout cas pas avec Lavis Technique.

Si le doute vous quitte pendant la lecture de mon ode à la Vis Quitic, foutez le camp.
Cette semaine, comme toutes les semaines, une rediffusion du 6 octobre 2018.

                                    L’efficacité en question

Vous les mécréants vous allez objecter que si l’efficacité est efficace, à quoi que ça sert de tout repenser et de remettre en question alors qu’on a la réponse. Bande de minables. Restez encore avec moi, vous n’avez pas encore la foi.
Vous allez découvrir, je cite, La Vie Quiquitte livre 3 verset 19 : « Deux livrent qui illustrent les effets et les méfaits de la notion d’efficacité. »

L’inefficacité c’est de la bombe. La preuve, Dieu (le producteur exclusif de Arghkouik Quick Quick) produit de l’inefficace, du foireux, du bancal depuis qu’il s’est créé lui-même, et c’est d’la bombe.

Cette semaine comme toutes les semaines, on interroge le néolibéralisme, qui, tout merdeux sur le plan économique, l’est peut être tout autant dans tous les autres domaines, comme on peut le constater dans la musique néolibérale, la cuisine néolibérale, le sexe néolibéral. Bref, les dix plaies d’Égypte à lui tout seul.
On interroge aussi, car l’interrogation est toujours double avec Atchi Atchik Atchik, un physicien du XVIIIème à l’avant-garde du mouvement anti-néolibéral puisqu’au lieu de bosser la physique il écrivait des bafouilles sur des cartes.  

Le plan détaillé maintenant :
I- Le néolibéralisme.
La pensée de cette première partie s’articule autour de
- le néolibéralisme tue la démocratie
- Michel Foucault
- le néolibéralisme exacerbe les inégalités
- Michel Foucault
- le néolibéralisme achève le service public (ex = France Cuutlurre.)
- Michel Foucault
- Michel Foucault

L’avis des experts :
- Le Gueuleur de Médiapart pense que ça va pas assez loin tout ça, que la socio-popo n’a pas assez creusé la tombe du néomachin, elle aurait dû avec son essai réussi fournir la bombe atomique et la nitro pour achever définitivement cette pourriture de néotruc.
- La Libérée/Délivrée de Libé pense qu’au contraire (c’est un débat d’idées), ce n’est pas une bombe que devrait fournir la socio-popo mais plutôt une bonne corde bien solide afin que le lecteur puisse se pendre. Les éditeurs pensent trop à vendre leurs livres, et oublient que parfois quelques accessoires bien choisis permettent d’améliorer le bien-être du lectorat.




II- Le cerveau du savant encarté.

Des points importants sont relevés par Dieu, Créateur et Gentil Organisateur de Ohoui Chichic.
- il écrit ses notes sur des cartes
- l’absence de Michel Foucault
- il trie ses cartes
- c’est original, parce qu’il aurait pu écrire ses notes dans un cahier comme tout le monde mais non.
- où est Michel Foucault ?

L’avis des experts :
- La Libérée/Délivrée de Libé pense que le fait d’écrire sur des cartes à jouer est un cygne d’étang. Qu’à l’époque les savants écrivaient beaucoup sur un peu n’importe quoi, la preuve, et qu’écrire sur un cahier et écrire sur un post-it, c’est pas pareil, on écrit pas les mêmes choses dessus.
Trier les cartes, c’est un cygne qu’on a une forte envie de trier la pensée, puisque sur les cartes y’a la pensée.
- Le Gueuleur de Médiapart pense pas la même chose (c’est un débat d’idées). Lui il comprend pas pourquoi la pensée de l’encarté, si pertinente et si bien triée, n’a pas fait le buzz à l’époque et au-delà.

Les conseils des experts :
Ne pas louper le méga clash de deux profs sur le dos des migrations africaines : à ma gauche, le prof du Collège de France, le gentil, à ma droite, le prof américain, le méchant.
Si vous n’êtes pas convaincus, je cite à nouveau, Arythmie Tictic, chapitre 34 verset 50 :
«  Vous pourrez également consulter l'article de Julien Brachet "Où va la fausse science ?" dans lequel il met en évidence ce qui se joue réellement dans ce livre partout  célébré : l’appel ouvert à des politiques xénophobes et racistes sur le site de La vie des idées. »

Quelle richesse dans ce verset où plusieurs sens se télescopent, qui donneront lieu à de futures exégèses dans le prochain, donc le même, Ahi Tic Tic Tic Tic Tac Tic Tac Tic Tic Tac Boum

Philaunet 

Philaunet
Admin

79
Répondre en citant  
Une langue singulière au pluriel original - Mar 16 Juin 2020, 11:33

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t871p70-avis-critique#35684) a écrit:Vous là, oui vous, qu’est-ce que vous faites là ? Vous n’avez pas honte ?
(...)Cette semaine[/url], comme toutes les semaines, une rediffusion du 6 octobre 2018.

                                    L’efficacité en question

Vous les mécréants vous allez objecter que si l’efficacité est efficace, à quoi que ça sert de tout repenser et de remettre en question alors qu’on a la réponse. Bande de minables. Restez encore avec moi, vous n’avez pas encore la foi.
Vous allez découvrir, je cite, La Vie Quiquitte livre 3 verset 19 : « Deux livrent qui illustrent les effets et les méfaits de la notion d’efficacité. »
"Deux livrent", les deux premiers mots du descriptif, un exemple pour la jeunesse censée lire et écouter ces émissions...

Renaissance - Avis critique - Page 8 Scre1237

Et puis, témoignage exceptionnel !

Renaissance - Avis critique - Page 8 Scre1236

Il faut dire qu'en deux ans, ils n'ont pas eu le temps de prendre dix secondes pour se relire, notamment au moment de remettre ce descriptif  étouffe-chrétien dans le programme de la semaine.

Quant au sujet, comme avec Marx, il faut sans cesse le remettre sur le métier, des fois que le cerveau de l'auditeur ne serait pas encore bien façonné :
"un livre de pure théorie politique qui ne s’attache pas simplement à décortiquer les mécanismes économiques, sociaux ou politique du néolibéralisme… son projet est bien plus profond et radical : montrer en quoi la démocratie est complètement vidée de son sens par cette « forme particulière de raison qui reconfigure tous les aspects de l’existence en termes économiques ». "

Il n'y a quasiment plus qu'un seul but à France Culture, la lutte contre "le néo-libéralisme" avec ses instruments, le marxisme, le féminisme, le décolonialisme, le... véganisme (tant et tant de mots en "isme" chaque jour !), bref, l'attirail du gaïaisme version B. Latour, icône de la station. Soupir(s).

Curly 

Curly

80
Répondre en citant  
Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 20 Juin 2020, 11:50

Le texte de présentation de l’Excellentissime Avé Crétique est arrivé en code cette semaine. Il ne faut pas s’y tromper. Ceux qui s’y trompent méconnaissent gravement Aïe-Aïe Sapik.
Nous vous offrons ici le décryptage afin que le grand public profite aussi de la perfection.
En préambule, je me permets de conseiller vivement l’écoute d’Evier Catalitique, car Ennui Cataplastique contient toutes les vitamines nécessaires à notre survie intellectuelle en ces temps marqués par le passage du temps.




Deux presse-purées en code 6 cette semaine alors que la journée des tables basses flotte sur l’actualité. Deux fois.
Le premier pamplemousse est pressé par l’actualité.
C’est un livre de tables épluché par des tables basses. Les épluchures ont été jetées mais elles ont été ramassées et nettoyées à la cire d’abeille. Le second pamplemousse est pressé par l’actualité. La reine mère défonce la notion de crème renversée remuée par les stigmates que les poires donnent aux mouches.




Je dépose au premier étage le pamplemousse pressé par les tables basses. Les tables basses ont été fendues par la hache de Guillaume d’Orange dans la première course, et l’une d’entre elles a été décorée par la pervenche du 10ème, ce qui arrive rarement pour les pamplemousses au sucre.
Les pamplemousses partent des punaises pour démonter les matelas qui les nourrissent. Les punaises ici sont des roses trémières qui ont alourdi les charges d’immeubles en désherbant la pelouse de Bandol. Un jardinier a décidé de déposer une gerbe.
Les pamplemousses ont pressé cette histoire de table basse, sans jamais penser que cette histoire pouvait être pressée dans un presse purée.
Ce qui permet de dératiser amplement la sœur de Cunégonde, tout en démontrant la sortie de route qui écrase les matelas dont les punaises mangent les plis.


« Une table basse magistralement polie par le temps, qui dévoile par l’attention donnée aux bactéries menaçantes, ces bactéries qui permettent de désarticuler la phrase de manière syntaxique, élargir l’exploration, et recontextualiser la bactérie à l’intérieur du système solaire.
La lutte finale est un combat pour une lutte qui amène le bégonia en lieu et place de la rose trémière.
 
» (Monsieur Particule)

« Dans la seconde époque le jardinier arrose les plants pour assurer la pousse des bégonias permanentés. Le garde chasse a permis que les pétunias grandissent dans les casseroles de Maître Pierre. » (Madame Missile)



Second étage de la fusée argentée, celui de la reine mère qui défonce ce que les poires donnent aux mouches. La reine mère a déjà ébloui la mission christique dans une vie antérieure, persévérant dans la construction de carrefours à la lisière d’autres carrefours passant par des croisements se rejoignant au niveau de la reine mère, qui dépiautait ainsi l’orifice originel du canal interne de la source externe et de la source externe du canal interne.
La reine mère rattrape les deux sources pour les verser dans l’abreuvoir tout neuf. Mais elle filtre les impuretés pour n’en garder que les poils de chameaux et les asticots du Vésuve. Elle secoue les moulins à café, et surtout notre manière de moudre, qui évolue selon que nous moulons des tapis persans ou des murs en carton. Elle épluche aussi les petits pois, qui n’escaladent pas de la même manière le Grand Canyon et le fauteuil de Mémé.
La reine mère se met à sa propre place pour évaluer la qualité des petits pois afin de les jeter dans le puits pour regarder leur système de flottaison. Les soucoupes sont constamment jetées dans la théière, alors que les ponceuses électriques défrisent la natte du boucher de la rue des Canons… et ce n’est pas sans conséquences sur les lampes à souder rangées dans la cave.


«La reine filtre à tout va les impuretés. Elle expulse les poils de chameaux tout autant que les asticots du Vésuve. Elle les aspire, les accroche à la patère de l’entrée, les écrase à coup de fourchettes en plastique, les dénonce au commissariat du 3ème, mais toujours elle filtre, sans discontinuer. » (Monsieur Particule)

« La table basse m’a écrasé l’orteil droit. La reine mère filtre les impuretés sans les numéroter, et du coup j’ai beau secouer le tapis persan par la fenêtre du salon, les poussières tombent en désordre sur la tête des passants de la rue d’Italie. Depuis que le haricot sauteur a sauté sur le Grand Canyon et le fauteuil de Mémé, nous plongeons la tête sous l’eau pour chercher les étoiles de mer, les crabes et les lunettes de ma sœur. Mais la reine mère a oublié le tuba. » (Madame Missile)

Jazz Midi -



Le clafoutis norvégien
Monsieur Particule jette sur la table le scalp du Capitaine Wyatt et Madame Missile emboîte les pièces d’un morpion géant frit par le chef du George V.


Prochain message au quatrième top de l’année dernière.

Philaunet 

Philaunet
Admin

81
Répondre en citant  
À l'écoute de France Sociologie - Dim 21 Fév 2021, 12:05

Où est passée l'Excellence, se demandait-on en voyant aux saisons d'Avis critique

Renaissance - Avis critique - Page 8 Scre1685

et zéro "Avis" après "Aventures" dans la liste d'émissions de la station.

Renaissance - Avis critique - Page 8 Scre1686

Quelle inattention !

Il eût fallu se souvenir de cette annonce urbi et orbi :
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t685p50-les-magazines-d-actualite-sociopolitique#35992) a écrit:Ne vous laissez pas avoir, il y a entourloupe sous roche : Dieu, producteur exclusif d’Avis Critique, continue la même tambouille, mais sous un autre nom. Quelle joie pour le week of the end de retrouver le même mag’ d’actu que pendant la semaine !
Merci Dieu !

Je me dois de préciser pour ceux qui n’ont pas saisi la subtilité que cette semaine, nous avons encore un Avis Critique Exceptionnel : il s’est déguisé en Temps du débat. (...)
Petite recherche faite à l'occasion d'une interrogation : combien de fois les employés du magazine en "sciences sociales" aoc, également producteurs à France Culture (Suite dans les idées/Temps du débat, ex-Avis c.) ont-ils invité leurs coreligionnaires sociologues de l'EHESS ou promu les livres de ces derniers ?

Au moment où l'on découvre les belles journées d'étude * qu'accueille l'EHESS, école chérie de l'antenne dite culturelle, il serait intéressant de juger de l'impartialité (hum...) de France Culture dans la présentation des chercheurs et leurs travaux.

En tous les cas, "Le Temps du débat" du 20 février 2021 nous propose plusieurs sociologues dont une est, comme c'est surprenant, "Docteur en sociologie à l'EHESS" et un autre "directeur de recherche CNRS". What else?

* La condition blanche. Réflexion sur une majorité française Vendredi 29 juin 2018.
"Cette journée d’étude vise donc à encourager une réflexion qui prenne pour point d’entrée la question de ce que nous appellerons la condition blanche dans le contexte français. Nous partirons de l’idée développée par les Whiteness Studies que la blanchité est un statut social qui se manifeste par trois modalités principales. "

Contenu sponsorisé 


82
Répondre en citant  
Re: Avis critique -

Avis critique     Page 8 sur 8

Haut de page ↑   

Aller à la page : Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8

Accueil / France Culture

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum