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Avis critique    Page 6 sur 8

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Curly 


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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 16 Nov 2019, 00:01

Renaissance - Avis critique - Page 6 Opera200
"Plaidoyer pour le patriarcat de la ville dans les campagnes", de Sandra-André Jean-Adeline (Albin-Flammarion) et "Les droits de Véronique en oiseau", de Jean-Yves Macron (éditions Actes Bourin)
Renaissance - Avis critique - Page 6 Opera202

Cette semaine comme chaque semaine, deux essais sous les feux de la critique : "Plaidoyer pour le patriarcat de la ville dans les campagnes", de Sandra-André Jean-Adeline (Albin-Flammarion) et "Les droits de Véronique en oiseau", de Jean-Yves Macron (éditions Actes Bourin).

Renaissance - Avis critique - Page 6 Opera203
Les bienfaits des feux de la critique -détail- Crédits : Dieu/GetUp/GetOnUp/StayOnTheScene/LikeASexMachine Images

Deux livres qui cherchent à réhabiliter un universalisme des formes du politique face à la possibilité aujourd’hui du patriarcat à la campagne. Dans "Plaidoyer pour le patriarcat de la ville dans les campagnes", publié chez Albin-Flammarion le philosophe Sandra-André Jean-Adeline propose de remettre en cause la persistance de l’Humanité dans la ville, de réconcilier le projet de rejeter identité, histoire et enracinement  et le patriarcat. De son côté l’historien des droits subjectifs Jean-Yves Macron se propose d’explorer le libéralisme pour réhabiliter cet ordre inégalitaire inconnu parce qu’attaqué de toute part.

"Plaidoyer pour le patriarcat de la ville dans les campagnes", de Sandra-André Jean-Adeline


Je vous propose de nous pencher d’abord sur le livre de Sandra-André Jean-Adeline "Plaidoyer pour le patriarcat de la ville dans les campagnes",  publié dans la collection « L’ordre réactionnaire »  chez Albin-Flammarion. Politologue, philosophe et programme de refonte anthropologique, directeur de recherche à la London School of Paris 1 Panthéon Sorbonne,  Sandra-André Jean-Adeline,  ancien élève d’Hannah Arendt, est spécialiste de philosophie des Lumières d’extrême droite et l’auteur d’une quarantaine d’ouvrages portant sur la désobéissance de l’humanisme, le poids du new public management, les recettes du privé et  le flou.  De l’antique cité d’Athènes à la New York University, Sandra-André Jean-Adeline cherche les liens qui bouleversent le monde pour faire taire ceux qui triomphent de l’individu. La force du livre, c’est de ne pas prendre au sérieux une question fondamentale : une éthique peut-elle façonner le sens embrouillé de l’Institut universitaire de France ?

‘’Je suis d'accord avec Sandra-André Jean-Adeline sur son projet de critiquer cette vraie question : est-ce que la conflictualité doit représenter une éthique démocratique  qui défend l'idée que la nécessité d'un humanisme croise un certain nombre d'éléments de la crise démocratique contemporaine depuis 40 ans ?’’ (Jean-Catherine Trémolet de Savoye)

‘’Pour moi la limite de ce livre : c'est pourquoi la résistance qui peut exister dans cet amas doit-il contribuer à inscrire cette conscience du danger qui pointe une égalité des droits ?’’ (Eugénie-Thibaut Joseph de Bouniol)




"Les droits de Véronique en oiseau", de Jean-Yves Macron

Deuxième temps de l’émission, je vous propose de nous pencher maintenant sur le livre de Jean-Yves Macron, "Les droits de Véronique en oiseau" publié aux éditions Actes Bourin dans la collection l’Envers identitaire. Ce jeune historien des droits subjectifs à l’Institut national des Mondes Sauvages de l’université de Liège de Bruxelles au tribunal de la Seine scientifique est historien d’une idéologie aux mille visages qui pousse des responsables politiques et des intellectuels dans l’étude des oiseaux. Ses travaux croisent le mouvement des ressources pour la reproduction des droits de l’Homme avec les failles du système de formation comme une arme pour faire accepter la jubilation et le partage dans une binarité mortifère. L’objectif étant d’essayer de comprendre ce qui pousse des géographes saturés de sexes à l’Institut national de la recherche agronomique. Par-delà les controverses, sur lesquelles il nous faudra revenir, ces révolutionnaires fantasment la fausse complexité non élitiste d’une justice des enfants novatrice, qui prend en compte l’idée que la société est une réflexion autant sur les failles vicieuses du système que sur le produit d’enjeux d’appropriation des ressources comme arme de contrôle social.

‘’Quand on entre dans ce livre on a la récupération du capitalisme, un tissu économique révolutionnaire qui pense. Les animaux pensent aussi et c'est intéressant de s'intéresser à une grande question kantienne : qu'est-ce que je peux entendre en écoutant la voix qu'on entend comme une préfiguration des voix qui ne peuvent ni me contredire, ni me parler ?’’ (Eugénie-Thibaut Joseph de Bouniol)

‘’Jean-Yves Macron ne cherche pas à élucider le mystère de la question de la dette et de la solvabilité des états, mais il essaye de déconstruire totalement la construction des normes qui portent des noms et c'est émouvant. Il va très loin, il pose la question de la solvabilité des états et aujourd'hui on peut dire  que cette question est forcément une question très inquiétante , qui ouvre le repli sur soi  vers l'insécurité culturelle de la vie politique de l'oiseau réactionnaire.’’ (Jean-Catherine Trémolet de Savoye)



>>>Notre choix musical : Martial Solal, Hommage à Tex Avery



L'instant critique

Eugénie-Thibaut Joseph de Bouniol nous conseille un premier élan de créativité sans précédent de Vincent Wolfram qui nous entraîne dans la pensée occidentale pleine d'humour du travail fondamental de l’économie.
Avec Jean-Catherine Trémolet de Savoye nous plongeons dans le Dictionnaire de sites sensibles de notre corps sur son déclin hier et aujourd'hui d'Alain Wittgenstein et Harvey Trump (Fayard, 2019). Ce dictionnaire comprend 6 épisodes de portraits et auto-portraits d'un ours dans les montagnes sensibles du monde de l'adolescence.

Curly 

Curly

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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 23 Nov 2019, 00:09

A écouter impérativement cette semaine : Avis Quipique. Un seul maux d'ordre : l'Excellence. Avis Pituite vous plongera dans la piscine olympique des idées.


Comme le dit à peu près Archimède tout essai plongé sous les feux de la critique interroge le monde avec un point d’interrogation majuscule, ce qui est révolutionnaire car les majuscules normalement c’est plutôt en début de phrase.
Alors cette semaine n’est pas comme toutes les autres, puisque Avis Crtqiiue repense le monde. Icelui tournait dans le mauvais sens, c’était une vraie toupie, et jamais ne s’arrêtant, répétant toujours le même geste académique, il commençait à donner le tournis. L’alternance du jour et de la nuit a un côté simpliste, caricaturalement binaire qui ne rend pas compte de la vraie complexité de notre contemporanéité actuelle. Le vivant de l’aujourd’hui et du maintenant a besoin d’un monde diffracté à multiples facettes. Alors on va repenser ensemble tout seul les deux parties suivantes dont la binarité cache un entrelac de théories d'esthétiques politiques.    

Partie un : Avant l’aujourd’hui le monde était pas bien, et l’aujourd’hui permet de repenser l’hier afin de le reconstruire pour que l’hier soit à l’image de l’aujourd’hui tel que nous voulons qu’il soit.

Partie deux : Avant l’aujourd’hui le monde était pas bien, mais aujourd’hui c’est important de se recréer à travers le genre, qui n’est plus binairement masculin ou féminin, de repeindre le genre en tissant les liens qui se resserrent dans la libération politique et sociale des enjeux théoriques.

Les deux intéressantes parties multiples vont loin dans leurs pensées puissamment complexes et plurielles. Une vraie furie analytique.


L’Instant Merdique :

Le donneur d'avis nous impose impérativement la lecture chaque jour à voix haute dans les lieux publics des monostiques révolutionnaires du passé afin de ne pas oublier que repenser l’aujourd’hui ne date pas d’aujourd'hui.
La donneuse d'avis nous ordonne d’acheter son propre livre, parce qu’elle l’a lu cette semaine pour préparer le divin Avis Pharmaceutique, et que depuis sa parution, sa vie et son compte en banque ne sont plus comme avant : l’aujourd’hui n’est qu’une mise à jour du passé, avec plus-value.

Curly 

Curly

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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Ven 29 Nov 2019, 19:31

Un Excellent Avis Criquite cette semaine, même avec la grève, même sans diffusion à l’antenne ni podcast :

Ce soir comme chaque semaine deux essais sous les feux de la critique "Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme" de Razmig Keucheyan (Zones) et " Le marché contre l’humanité" de Dominique Bourg (PUF).

Les fiches techniques (à collectionner) du producteur, Dieu, et de ses deux apôtres, qui sont cette semaine le camarade de l’Huma Pas en Grève, et Jean-Marie Libredansatête mais pas en grève faut pas déconner.

Razmig Keucheyan - Les besoins artificiels : comment sortir du consumérisme

L’Avis Technique –
Consumérisme = consommer. Donc sortir du consumérisme =  plus consommer =  plus écouter Avis Derrick = plus Avis Tictic = moins de Fric pour Dieu = crash boursier = fin du Grand Capital = sortie du consummérisme = est-ce bien raisonnable de vivre sans Avis Pachic ?
Oh putaing c’est compliqué.

Dominique Bourg - Le marché contre l’humanité


L’Avis Technique -
Deux hypothèses.
Hypothèse 1 : Le marché est plus fort, grâce à un awase zuki suivi de dix fumizukis. Plus d’humanité. Et si plus d’humanité, plus de marché.
Oh putaing c’est compliqué.
Hypothèse 2 : L’humanité, tel un mammouth laineux, écrase le marché comme une crêpe suzette. Et sans marché, plus d’Avis Barrique, et si plus d’Avis Tadfric, plus d’humanité.
Oh putaing gnagnagna.


Le shopping des apôtres :
Jean-Marie Libredansatête nous conseille de lire « Les besoins du marché : comment sortir de l’humanité », la suite de l’essai carbonisé sous les feux de la critique cette semaine. 25 euros pas cher, ça fait tourner la bourrique. Les besoins du marché c’est d’abord acheter les livres plongés dans les interrogations des pyromanes de la critique.
Le camarade de l’Huma Pas en Grève nous impose la lecture de « Les marchés du besoin : comment sortir de l’humanité artificielle ». Dieu, seul producteur autorisé par le comité central, nous signale que si les titres diffèrent, les contenus concordent, et comme ils concordent, ils se crashent, et s’ils se crashent, nous allons tous mourir, ce qui résolve tous les problèmes soulevés plus haut.

Avis Pleindfric est la meilleure émission de l’univers, les plus grands en témoignent :
« Avis Tectonique est l’émission que j’écoute quand j’ai besoin de me ressourcer, c’est ma première source d’inspiration » Vladimir Poutine
« Критический обзор - это дерьмовое шоу, которое вы должны полностью одурачить, чтобы слушать это дерьмо »

« Avis Tutrique m’aide dans mes actes de tous les jours, je l’écoute en boucle toute la journée, c’est mon conseiller numéro un » Kim Jong-un
“비판적 의견은이 쓰레기를 들으려면 완전히 미쳐야하는 똥 쇼입니다”

« Avis Tunique est la plus belle merveille du monde, c’est une super émission » Donald J. Trump
« Reviews Bullshit I take her pussy every night »

Choix musical :

Curly 

Curly

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Ne vous fiez pas aux apparences : c'est encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 30 Nov 2019, 19:34

Penseuse, penseur, auditeuse, auditeur, ,
on te ment, on te spolie !

Renaissance - Avis critique - Page 6 Opera213

Le lien entre le Grand Timonier de la Pensée Universelle et France Cultérut est momentanément rompu, mais ici sur ce forum on ne rompt jamais rien, surtout quand c'est le sel de la Terre et d'ailleurs qui est en jeu !

L'Excellentissime Avis Lombric du 30 novembre de l'an 2019 se trouve ici, t'as qu'à suivre ce lien qui est solide comme la table en marbre du cabinet de toilette de ta sœur.

Philaunet 

Philaunet
Admin

55
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Ne pas confondre Avis Lombric et la vie des lombrics - Dim 01 Déc 2019, 21:23

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t871p50-avis-critique#34344) a écrit: (...) L'Excellentissime Avis Lombric du 30 novembre de l'an 2019 se trouve ici, t'as qu'à suivre ce lien qui est solide comme la table en marbre du cabinet de toilette de ta sœur.
Regard FC via ses nombreux contributeurs est unique : on y trouve la recension d'une émission qui non seulement n'a pas eu lieu mais dont le son n'est de surcroît pas disponible, incroyable !  

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Quelle perte ! S'en remettra-t-on seulement ? Comment vivra-t-on sans la critique hebdomadaire (dans cette émission) de la consommation, du capitalisme et du néo-libéralisme ?

J'ai une idée : renvoyer les auditeurs vers la revue (pardon "le journal" son fondateur tient à ce nom) de MM. Bourmeau et Bourgois qui, sur Twitter, ne déplait pas à d'autres de leurs collègues à FC. On trouvera là le nec plus ultra du mouvement (aussi appelé "moulinage") des idées et de la sociologie (de combat, évidemment) qui irrigue, c'est peu de le dire, les programmes quotidiens de France Culture :

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Philaunet 

Philaunet
Admin

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Stiegler : il ne faut pas s'adapter - Sam 07 Déc 2019, 09:57

Tout numéro d'Avis critique est le clone d'une émission originelle se résumant par :  "capitalisme = exploitation", "néo-libéralisme = dictature LREM" ; "bien = la cabane" ; "À faire d'urgence : acheter livres qui disent de monter sur les barricades pour chambouler tout afin de refonder le monde et de survivre à l'apocalypse".

L'émission du 2 mars 2019 rediffusée aujourd'hui avait été largement promue par un des multi-pseudo de ce forum au temps où il n'avait pas encore été mouché par un exégète aux analyses inspirées. Ce dernier s'empara de l'affaire un 1er avril dans Critique d'une publicité pour Avis critique et fut ensuite le commentateur hebdomadaire du podcast d'aoc (revue en ligne dirigée et nourrie par une brochette d'employés de micro à France Culture).

Le numéro rediffusé est évidemment comme toute émission de France Culture une injonction à s'opposer, à lutter, à faire obstacle. En l'espèce et en filigrane par sa rediffusion en ces jours de grève, à la réforme de l'audiovisuel public qui commence par la mise à niveau des effectifs de Radio France en externalisant certains services, comme la sécurité, le nettoyage et la reprographie et en proposant des réorganisations de service.

Pour France Culture, il ne faut pas s'adapter, sauf... par le bas, en adoptant une vision comptable et commerciale de la station, à savoir faire de celle-ci une radio racoleuse pour attirer le plus grand nombre de consommateurs, pour accroître sa part de marché et défendre son bilan afin que certains (certaines) se voient offrir une prolongation de contrat. Mme Treiner y travaille chaque jour.

Curly 

Curly

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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 07 Déc 2019, 17:03

Laissez tomber la radio cultrurelle ! On vous cache que la vie continue pendant la grève. Alors que France Cultrule vous rediffuse un des meilleurs Avis Ticrique, ici même, on vous propose un nouvel et Excellent Avis Quitrique. Mais le monde n’est-il pas merveilleux ?

Le vrai Avis Barbiturique du 7/12/2019 :

« Faut-il exterminer le Père Noël ? » de Santa Klaus (Guy Rlande) et « Les Lutins, victimes du patriarcat capitaliste » de Jay Lee Bowl (éditions J. Gueule Bel)


Renaissance - Avis critique - Page 6 Opera216
Le Père Noël dans le feu de la critique     Crédit : Get Up (I Feel Like Being a) Sex Machine Images

Ce soir comme chaque semaine deux essais sous le feu de la critique : "Faut-il exterminer le Père Noël ? » de Santa Klaus (Guy Rlande) et « Les Lutins, victimes du patriarcat capitaliste » de Jay Lee Bowl (éditions J. Gueule Bel).
Deux essais qui cette semaine questionnent le pouvoir du Père Noël et qui redéfinissent le contour du périmètre de la magie des fêtes de fin d’année. Alors que le black friday touche sans fin à sa fin, le white christmas pointe son bonhomme de neige et pose à nouveau la question du monopole de Père Noël et de l’exploitation des petits lutins. Quelle forme prend cette exploitation, peut-elle être limitée, les lutins doivent-ils se ressaisir des concepts socio-politiques contemporains pour redélimiter les limites d’un pouvoir qui ne connaît pas ses limites, lié aux exigences sans frein à force d'être rongées, des enfants du monde entier ? Nous répondrons à cette question unique en deux temps et trois mouvements afin de percer le secret et la hotte du Père Noël.

« Faut-il exterminer le Père Noël ? » de Santa Klaus (Guy Rlande)


Dans un premier temps nous interrogerons le patriarcat en plongeant dans le brasier de la critique « Faut-il exterminer le Père Noël ? » écrit d’une main virevoltante et révoltée par cet opium du peuple que constitue les fêtes de fin d’année où l’adulte se retrouve triplement exploité et par lui-même, et par le monde merveilleux de l’Enfant, et par le Capitalisme vorace qui incite à consommer encore plus alors qu’il est possible de trouver le bonheur en festoyant en famille dans une Sainte Yourte au fond de la Sibérie Orientale. Santa Klaus, directeur de recherche en sociologie politique à l’université de Paris-New-York-Maubeuge III, auteur déjà de plusieurs ouvrages qui refondent l’usage du sapin et des petits lutins de Noël remis dans la perspective du réchauffement climatique, qui implique une redéfinition de la bataille de boules de neige et du Noël blanc dans son ensemble. Santa Klaus n’a pas froid aux yeux avec son cache-nez : dans ses travaux antérieurs il ne craignait pas de déconstruire la crèche pour la reconstruire sous la forme d’une partie fine où humains, entre bœuf et âne gris, participaient à une fête du corps et des sens qui magnifiait l’esprit et autre chose que S. Klaus n’a pas encore conceptualisé, dans une perspective de fin du monde imminente et dans l’attente de la naissance du petitou.
Dans « Faut-il exterminer le Père Noël ? » paru aux éditions Guy Rlande dans la collection « Le train-train du Père Noël », Santa Klaus pose une problématique claire qui dénonce ouvertement en trois parties argumentées l’exploitation des petits lutins par un Père Noël préoccupé avant tout par la croissance de son chiffre d’affaire et la reconnaissance éternelle des enfants insouciants et faciles à manipuler, d’autant plus qu’aucun adulte responsable ne vient les détourner de cette escalade productiviste impitoyable.

« Ce que dit Santa Klaus sur notre époque est intéressant dans la mesure où il déploie une batterie considérable d’arguments qui ne manquent pas de questionner notre époque d’aujourd’hui à l’aune de celui de demain. Comment doit-on exterminer le Père Noël ? A la hache ? Au marteau-piqueur ? A moins que le supplice de la roue ne soit plus attractif aux yeux des enfants toujours avides d’encore plus de sensationnel ? » Madame Eugénie Fig’

« Il faut convenir qu’en bien des points cet essai soulève une problématique intéressante, mais quid de la souffrance des lutins ? Doit-on s’attaquer à la source du mal sans venir en aide aux lutins qui souffrent chaque jour dans les ateliers du patron à fabriquer des jouets par milliers alors que le moment de leur retraite s’éloigne de plus en plus au fur et à mesure que leur durée de travail s’allonge ?» Le Gueuleur de Médiapart


« Les Lutins, victimes du patriarcat capitaliste » de Jay Lee Bowl (éditions J. Gueule Bel)

Dans un deuxième temps nous allons éplucher « Les Lutins, victimes du patriarcat capitaliste » de Jay Lee Bowl, traduit par Rudolph Aunérouge, paru aux éditions J. Gueule Bel. Jay Lee Bowl est une véritable sommité, à tel point que nul ne peut l’atteindre actuellement, à moins d’attendre la fonte des glaces ou un prochain tremblement de terre. Ce spécialiste des boules et des guirlandes clignotantes, professeur de sablés et de bûches au chocolat à l’université de Renne la Toundra IV, aborde un sujet nouveau pour lui, mais qui n’est pas sans rapport avec ses travaux habituels, les lutins, dont il délimite avec une précision de neurochirurgien les souffrances afin de dénoncer une société patriarcale, celle du Père Noël, qui pour faire le bonheur des petits enfants fait le malheur des petits lutins, soumis à des cadences infernales toute l’année. Le mois de décembre les met en lumière, mais on oublie que le reste de l’année la loi du marché dans une optique productiviste s’applique stricto sensu, et ceci dans la discrétion la plus totale.

« Oui, sous son air bonhomme, cette société patriarcale cache bien son jeu, et les arguments de Jay Lee Bowl sont en tout point intéressants. Ils remettent en perspective la souffrance au travail et l’aveuglement des exploités par le tenant des rennes du pouvoir. » Le Gueuleur de Médiapart

« Jay Lee Bowl ne manque pas de rejoindre la philosophie de Leibniz, ce qui n’est pas un mince compliment, lorsqu’il affirme avec beaucoup d’éloquence, ce qui est admirable pour un livre, que le réveillon de Noël est une monade, mais une monade clignotante. C’est plus qu’intéressant. » Madame Eugénie Fig’


L’Instant Magique :
Madame Eugénie Fig’ nous conseille d’aller voir de toute urgence une exposition d’instruments de torture du Moyen-Age au Musée du Grempalé à Paris. C’est une manière de se souvenir qu’il est bon d’être en vie et qu’il faut vraiment faire gaffe car tout peut arriver, même la mort par une souffrance longue et douloureuse.
Le Gueuleur de Médiapart nous impose d’aller essayer les objets exposés dans ladite exposition. Il nous conseille de ne pas en revenir tellement c’est jouissif.

Le choix musical :

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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 04 Jan 2020, 10:14

Est-ce que j’ai déjà hurlé qu’Avis CtrqtrRtqtqqrtrq est Excellent cette semaine ?
Non.  
Alors voilà, Vazi Crtiqiue est Excellent cette semaine. Vous rajouterez les points d’exclamation vous-même, j’ai une extinction d’exclamation.
J’ai sur-exclamé ma joie de retrouver ma Didine dans son journal intime de la philo.
Donc, cette semaine, Dieu, producteur exclusif de Yavhé CtrtrtrtrttrrtqqqtrqtrqtR a réuni ses deux anges à ses côtés, Madame Fig’Mad’, adepte de l’écologie non partielle, et…non… ce n’est pas possible…pincez-moi...I don’t believe it… a miraqueule…merci mon Dieu...c’est...
Ma Didine. Rajoutez les points d’exclamation svp merci, mais plein, lésinez pas, je vous laisse trois lignes.



Cette semaine, nous inaugurons l’année avec militantisme et repensage de la société. Faut tout repenser, à commencer par ce texte. Alors nous allons innover, ça va partir dans tous les sens, et puis si c’est mal fichu, c’est normal, j’ai repensé.

Pause musicale :


Madame Fig’Mad’, elle milite pour l’écologie intégrale, mais sa revue elle s’appelle « Limite ». Si y a limite, y a plus d’écologie intégrale. Si c’est intégral, c’est sans limite.
Ma Didine, elle est parfaite, y a rien à ajouter. Elle est en mode repensage automatique, tout fonctionne en autonomie.
Ma Didine.

Deux
Pour finir, nous plongeons dans les feux de la critique un ouvrage que l’auteur, qui a écrit le texte, a intitulé d’un titre. Zut, j’ai oublié de le donner.
« L’opium des imbéciles… » où l’auteur nous explique en plusieurs centaines de pages en vente chez votre libraire que le complotisme c’est franchement dangereux. Vous voyez ce que je veux dire. Comme vous voyez, c’est que vous avez compris et que vous n’êtes pas complotistes. Si vous lisez bien ce livre, vous pouvez apprendre toutes les techniques pour devenir complotistes. Un kit complot est offert pour l’achat de trois exemplaires de l’ouvrage. Pourquoi trois ?  Parce que si vous êtes complotistes tout seuls ça sert à rien.
Plus sérieusement, le complotisme mène au racisme, et le racisme à l’antisémitisme, le second étant une sous-partie du premier. Dingue non ? Je l’aurais pas déjà écrit dans un précédent Avivavi Crtrtqtrtqrtqrtq ?
Enfin bref, on en apprend du sérieux avec Avaïvaï Irtquirtrqtqrtq.

« Je veux et j’exige une étude comparative « Avant l’invention des putaclics/Après l’invention des putaclics », comme avec les publicités pour les lessives, mais avec plus d’éclat et de blancheur encore parce que...» Madame Fig’Mad’.
J’ai coupé la suite parce que c’est au tour de Ma Didine ma divine. Les deux points qui suivent sont comme un long tapis rouge qui va permettre de dévider la pensée fine et délicate de Ma Didine. Et puis le rouge c’est joli :

« Mais « L’opium des imbéciles... » était d’une force de frappe phénoménale. Je ne m’en suis pas remise. Le monsieur qui a écrit, j’ai tellement vécute son histoire que j’en suis toute retournue encore au moment où je vous parle. A partir de la deuxième partie je me suis dite que ce livre il était pour moi. Que il a été écrite pour moi. La première partie en fait je ne l’ai pas lute parce que j’ai acheté le livre au détail. Ça veut dire qu’on peut acheter que certaines pages du livre, voire même une seule. C’est comme au marché, t’achètes pas tout l’étalage de pommes de terre, t’en prends quelques unes, une vingtaine éventuellement si t’as prévu une raclette chez Tatie Jacqueline. Le livre c’est pareil, j’achète jamais le livre entier, c’est trop, j’ai pas la place dans ma bibliothèque, alors je prends au détail. »

Dieu que c’est beau. Merci ma Didine.


Un
Commençons par nous pencher. Plions bien les jambes, poussons et plongeons dans une contre-histoire d’internet du XVème siècle au XXIème siècle. J’entends d’ici vos remarques indignées. Comment ? Que jusqu’au XXIème siècle ? Pas plus loin ? Nous sommes au XXIème, là, maintenant, en ce moment. Nous voudrions savoir pour le XXIIème, le XXIIIème et au-delà. C’est scandaleux. Si les gars qui réfléchissent sont pas un minimum visionnaires, ça va pas être possible, nous allons refermer le livre et le ramener chez l’épicier.
Le réfléchisseur se demande comment pourquoi, alors que internet c’est open bar pour tout le monde, il y a au contraire un contrôle total, et qu’il faut tout le temps souffler dans le ballon alors qu’à l’entrée y avait de toutes les couleurs de l’arc-en-ciel l’enseigne « Open bar » qui clignotait dans la nuit de nos pensées les plus enfouies.
C’est vraiment bizarre.
Alors Félix Tréguer, c’est le nom du réflexionneur, il est la générosité incarnée puisqu’il fait remonter sa contre-histoire d’internet à #Gutenberg, #imprimerie, #typographie, #Renaissance.
Dieu n’est pas bégueule, il nous raconte pas la fin de cette contre-histoire épique. Mais ça se termine mal. Faut tout péter avant que ça nous pète à la gueule. Tuer ou être tué, that is not a question.

« La pensée de ce penseur est tout simplement extraordinaire, parce qu’il nous invite à penser internet comme un truc qu’il faut penser, alors que : qui donc y pense ? Normalement internet ça se pense pas, ça se clique et puis c’est tout. Eh bien non, là on pense, et c’est extraordinaire, je le répète car je le repense.
Pour Félix, internet est une utopie, et c’est extraordinaire, au cas où vous auriez pas compris, et une utopie, ça n’existe pas, donc internet n’existe pas, et ce livre même n’existe pas. Tous les grands philosophes de notre temps doivent repenser tout ça parce que Félix il met le souk dans la pensée contemporaine, il oblige à repenser les concepts. C’est tout simplement extraordinaire...
Je l’avais pas déjà dit ?
 » Ma Didine

« Moi je pense que Félix c’est un bon cuisinier de la pensée mais il a tendance à trop faire réduire la sauce populo-radicalisée et après la cuisson quand on rajoute les fines herbes du coup... » Madame Fig’ Mad’, mais j’ai coupé la suite. Ma Didine avait dit l’essentiel, nous n’avons pas de temps à perdre.


L’instant ctrqurtQtRqre :
Deux propositions de lectures intelligentes pour fêter la fin d’année. Oui, déjà.
Dieu fait fort cette année, au bout de quatre jours, hop, l’année est toute flapie, nous passons direct à 2021, nous sautons toutes les emmerdes que nous aurions eues entre le 5 janvier et le 31 décembre. Nous nous approchons plus vite de notre mort. Impec’, nous louperons la fin du monde. Dieu pense à tout. Merci Dieu.
Première et deuxième propositions : un bon manuel pour bien militer et soyons fou, le dernier volume des œuvres complètes de Simone Weil, un auteur vachement moins intéressant que les grands penseurs analysés dans Viviva Qrtqcrtcqtrcq. Alors on te l’expédie vite fait. Le premier d’entre vous qui ajoute que vaut mieux l’expédier que d’en tartiner des conneries, c’est un vilain canaillou.
Car imaginez Ma Didine expliquer pendant une heure la pensée de Simone Weil...Imaginez…Imaginez…Ooooh laaa, détendez-vous...Cessez d’imaginer...Voyez comme vous allez mieux d’un seul coup.


Morale :
Vizavi TrcqrtqrQ, c’est le savon de la pensée. Si tu t’en sers pas, tu pues.

Philaunet 

Philaunet
Admin

59
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Re: Avis critique - Sam 11 Jan 2020, 09:26

Je ne sais pas pourquoi, mais je sens que le numéro d'aujourd'hui d'Avis Llanfairpwllgwyngyllgogerychwyrndrobwllllantysiliogogogoch va être particulièrement intéressant. En effet, Raphaël Bourgois a animé une GT avec le sieur Chapoutot dont il propose de commenter l'essai dans le podcast d'aoc de ce jour. Il a également fait diffuser son long  entretien sur le site de la station publique avec l'auteur de l'essai sur Macron = Hitler. On exagère un peu, car après bien des critiques reçues, M. Bourgois précise désormais que "'Libres d’obéir' n’est pas un réquisitoire contre les managers il ne s’agit pas de dire que le management a des origines nazies ni qu’il est une activité criminelle par essence. En revanche, il montre bien comment ces réflexions s’inscrivent parfaitement dans le contexte intellectuel marqué par le racisme biologique et le darwinisme social…".

Citation fondamentale d'un des commentateurs : "Ce qui est intéressant, c'est qu'ici il travaille beaucoup sur l'amont mais  aussi sur l'aval."

Curly 

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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 11 Jan 2020, 09:47

Enfin. Ils sont là. Le monde entier les attendait depuis des millénaires, les deux essais plongés dans les feux de la critique de cette semaine. D’illustres archéologues qui souhaitent garder l’anonymat ont retrouvé gravées sur un des os de Kevin le dinosaure ces quelques traces : /·/-/_°=¨/_-₋, qui signifient dans le langage des dinosaures : « Vivement 2020 qu’on puisse lire « Abondance et liberté » de Pierre Charbonnier aux éditions la Découverte et l’oxymorique « Libres d’obéir : Le management du nazisme » de Johann Chapoutot aux éditions Gallimard ». Hélas les dinosaures ont disparu de la nature, preuve de leur bêtise. Après, Kevin, il avait peu de chance de vivre aussi longtemps. Autre preuve de sa bêtise.
Alors dire qu’Av Icritique est Excellent cette semaine c’est se placer bien en deçà de la réalité. On va menotter la liberté au radiateur pour bien l’interroger dans tous les sens.

Ère Primaire :
Commençons par « Abondance et liberté ». La critique est unanime, puisque le dossier de presse est ramassé, condensé, concentré, en un tweet de Bruno Latour. Qu’est-ce qu’ils ont pas raté les dinosaures…mamma mia.
Son auteur a été reçu partout dans les médias, vraiment partout, des « Matins de France Culture », à « La suite dans les idées » sur France Culture. Sa participation à « Danse avec les stars » est dans les tuyaux. Il serait question aussi d’une suite des « Marseillais à Miami » sur W9. Son titre, provisoire car la prod’ est en plein brainstorming : « Les socios-popos de France Culture à Marseille Nord ».
« Abondance et liberté » repense la modernité comme une trajectoire qui part du XVIIème siècle et qui nous emmène pile au même endroit que les dinosaures.
La fin du monde est une question popolitique, et ça, Kevin et ses amis, ils l’auraient su, ils seraient encore en train de nous bouffer notre oxygène et nous ne serions déjà plus de ce monde pour nous prendre la tronche avec la catacatastrophe écologique.

« Notre penseur là il fait pas de la pensée en toc, il nous refait le grand circus de la philosophie en version géo-écologique. Génial. Notre penseur là il fait pas de la pensée en toc, il nous refait le grand circus de la philosophie en version géo-écologique. Génial. Et il est parfaitement normal que je passe deux couches de cirage. Si vous êtes pas contents, le cirage qui reste, je vous le fais bouffer, moi.
Vous avez de la chance qu’il m’en reste pas beaucoup.
» Le Gueulard de Médiapart

« Vous prenez Marx, celui avec la grande barbe, et vous fourrez le tout dans un tube à essai. Poussez bien, pas un poil doit sortir du tube. Vous versez le tout dans un précipité de libéralisme. Observez. Marx et le libéralisme ils pensent trop économie et productivité. La nature, elle est compatible ni avec le barbu, ni avec les loups aux dents longues du grand Capital. Alors qu’est-ce qu’on fait pour sauver le monde ? On lit « Abondance et liberté » de Pierre Charbonnier (Pierre, je re-tire les rois ce dimanche. Tu amènes la galette ? Ton livre il m’a pris le chou et j’ai eu le temps d’acheter que le cidre.) » M’sieur Libé’

Ère secondaire :
Johann Chapoutot est un spécialiste du nazisme, alors la blague du point Godwin, il en a ras la croix gammée. Il est l’auteur d’une série d’essais qui ont fait autorité, et au pas de l’oie en plus : « Nazisme et Antiquité », « Penser et agir en nazi », « Nazisme et cuisine tunisienne », « Martine chez les nazis », «Oui-Oui contre les Nazis », «Les nazis contre-attaquent », «Les nazes nazis dévasent en Asie », «Y’a-t-il un flic pour sauver les nazis ? »...
Le fil directeur de l’œuvre chapoutotienne est tiré, il faut le boire. Pour le penseur de pas-Rodin, le nazisme n’est pas un accident de l’Histoire, il a pas gagné au Quinté +. S’il y avait pas eu le nazisme, y aurait pas eu, entre autres choses, ni les essais de Johann Chapoutot, ni Avicr Itique.
Dans « Libres d’obéir », les nazis deviennent des précurseurs du management du capitalisme néolibéral. Le chef du management du sosie de Charlot a fait une belle carrière après la guerre, participant à l’avènement du capitalisme sauvage.
Mais attention. Il n’est pas question de sous-entendre ce qui est sous-entendu. Attention.
Par ailleurs, il est prouvé que l’Empereur Néron même aurait été inspiré par le nazisme, et que, en tant que système autoritaire, le nazisme aurait été sur bien des points pompé éhontément par les dictatures communistes.
Mais surtout n’allez pas comprendre autre chose que ce qui est écrit. N’allez pas comprendre quoi que ce soit, ce serait un contresens.

« Le nazisme n’est pas un accident de l’Histoire, il a pas gagné au Quinté +. Dans « Libres d’obéir », les nazis deviennent des précurseurs du management du capitalisme néolibéral. Le chef du management du sosie de Charlot a fait une belle carrière après la guerre, participant à l’avènement du capitalisme sauvage. Le premier qui dit que j’ai recopié la présentation qu’il fasse gaffe à sa gueule.» Le Gueulard de Médiapart

«Reinhard Höhn, le managementeur nazi, a inventé le système génial du gars qui délègue le boulot de merde à un sous-fifre pour pas se salir les mains. Et dans le livre à Yohann (bises Yohann, n’oublie pas on re-tire les rois dimanche) on comprend enfin tout bien le nazisme. Génial. (Amène le cidre, j’ai oublié d’en prendre) » M’sieur Lib’

Les conseils beauté de la semaine :
Puisque nous sommes vautrés dans le nazisme, restons-y.
Nazisme ET lobby du nucléaire. Lequel est le plus dangereux ?
Vous pouvez débattre chez vous, plonger dans les feux en deux temps, afin de refaire, en famille, un Excellent Avicri Tique.



Les zozos du Mésozoïque ont manqué d’une chose : des feux de la critique.
Résultat : extinction des dinosaures.
Alors gonflez pas, écoutez Avicriti Que, sans ça vous allez vite rejoindre Kevin au Muséum d’Histoire Naturelle de Barbizon.

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Encore un Excellent Avis Critique cette semaine - Sam 18 Jan 2020, 12:51

Bonjour.
Vous avez bien senti que dire bonjour d’entrée de jeu est un signe de politesse et que normalement cela met le lecteurtrisse de bonne humeur et le rend apte à lire la suite parce qu’on l’a traité avec beaucoup de déférence. Si j’avais écrit par exemple à la place de « Bonjour », « Salut les connard.e.s » ou « Allez vous faire foutre », ç’aurait été mauvais pour mon matricule, et les deux tondus trois pelés  qui lisent mon texte jusqu’au bout les auraient déjà mis (les bouts).
Je me permets une mise en garde avant toute chose : Afvrish Czrchiktzidque est particulièrement Excellent cette semaine. On repense la société dans son ensemble, en plongeant dans les feux de la lenteur. Qu’il est doux d’être lent… Et surtout en dithyrambant sur le Saint Retard. Qu’il est doux d’être en retard…
C’est ce que je me disais pas plus tard que ce matin, alors même que j’aurais dû me le dire la semaine dernière. C’est dire si déjà mon cerveau a du retard à l’allumage.
Tiens pas plus tard qu’hier je pensais qu’on était encore en 2019. C’est difficile de changer d’année comme ça en une seconde, et même moins que ça. Il faut du temps pour s’habituer. C’est humain.
Alors ce matin avant de m’ébaubir, à tel point que j’en ai bavé sur mon clavier, sur l’Excellent Magvrins Csrvittsipque, je jette un œil sur les podcasts et là que vois-je ?
cIl paraît xque le pounvoir appahrtient à ceujx qui se masgnent. Meu bvoilà donnc bienp mhal barrréz.
Difficile d’écrire en nettoyant les touches. Désolé. Comme quoi, j’aurais dû ne faire qu’une chose à la fois.
Toute petite pause musicale, on se retrouve juste après.




Oui, que vis-je, je vous le demande ? J’ai oublié, la pause a été fatale, ce n’est pas l’envie de me relire qui me manque, mais la force, et pour tout dire finalement, l’envie un peu aussi.
Je fais une nouvelle pause, mais vous ne la sentirez pas, car le lecteur n’est pas dans la même temporalité que l’écriveur. La vaisselle m’attend. En plus avec les contingences et les impératifs il va être l’heure de  préparer le repas de midi, puisque midi approche, enfin au moment où j’écris parce que vous vous vous en brossez. Un peu de compassion ne vous ferait pas de mal, d’ailleurs peut-être avez-vous accompli les mêmes exploits à peu près aux mêmes heures, alors la ramenez pas. Comme quoi, il y a un côté universel dans ce que je raconte (au fait, qu’est-ce que je raconte ?), tout le monde y trouve de quoi réfléchir, ou tout au moins de quoi passer le temps. Je ne sais pas vous, mais moi, le temps, je trouve qu’il passe trop vite, à tel point que je n’ai pas encore raconté le dixième de ce que j’avais à écrire. Ne partez pas.
Écrire sur Atpris Cprigtmiqhue demande un réel talent, car il faut se mettre au niveau, apprendre à habiter la pensée, habiter la syntaxe, habiter la structure, habiter Atrpfgis Crptmlditpsdfghkhjfvcbique.
Bon, j’ai fini, j’ai fini d’oublier les neuf dixièmes de ce que j’avais à vous dire.
Au revoir.

Je continue quand même parce qu’une panne de wifi m’empêche de publier le message, et peste soit de la préciosité de mon temps, je continue. En plus on est bien ensemble, on s’amuse bien youpi, il fait beau, en tout cas il fait beau ici, je sais pas chez vous mais je suis sûr qu’il fait beau aussi. Une bonne pluie, un bel orage, c’est aussi du beau temps. Demandez aux escargots, ils vous confirmeront. Après, la grêle je dis pas, encore que ça se défende. D’ailleurs tout se défend vous savez. La pire connerie vous me la donnez, je vous la défends, avec arguments « pour » en première partie, arguments « très pour » en deuxième, une synthèse positive en troisième et une conclusion en forme d’apothéose multicolore.
Je peux vous donner un exemple là tout de suite, mais je ne sais pas si j’ai le temps. Enfin on verra.
Le titre : Les nouilles au beurre doivent être interdites au plus vite, c’est un danger pour la démocratie.
Introduction : Ah ça me revient ! Le podcast c’était Les inconnus de l'Histoire par Jean Montalbetti, un diptyque moyenâgeux (16 & 23-04-1982) sur Guillaume Le Maréchal , avec Georges Duby, et il me semble avoir aussi reconnu la voix de François Maistre, enfin on verra, ou plutôt on écoutera plus tard.
Introduction : Bon, je me lance, la wifi est toujours au point mort.
De tout temps, les nouilles ont été bénéfiques à l’homme. Si notre évolution a atteint sa plénitude et que nous en sommes là et ici, c’est grâce aux nouilles. D’ailleurs, leur existence et leur succès en sont la preuve pleine et entière. Mais un jour, l’Homme y mit du beurre, et ce fut le début de son déclin.
Première partie : Le beurre, plaie de l’humanité. Le beurre, dans la mesure où il est utilisé à bon escient, comme par exemple dans le Kouign-Amann, est une bonne chose. Pour moi surtout, qui n’ai pas l’occasion d’en manger souvent. Quand on habite loin de la Bretagne, c’est bonbon pour en trouver. Si quelqu’un peut m’en envoyer, qu’il me laisse un message, je suis preneur. Au fait, à la Poste, ils prennent des colis de Kouign- Amann ?
Revenons aux nouilles (%°*£§,#^¨ »# de wifi). Le beurre fut fatal aux nouilles. Un cuisinier anonyme eut l’idée, afin surtout que les nouilles bouillies n’attachent pas, d’y mettre du beurre. Pour le goût, mon œil, c’est par intérêt surtout. L’intérêt, comme vous le savez, est l’un des moteurs principal du capitalisme. Et le capitalisme est un danger pour la démocratie, mais nous y reviendrons plus tard.
Deuxième partie : Des nouilles, oui mais à quoi ?
Une cuisine rudimentaire, ça fait des Hommes rudimentaires, mus par de bas instincts. L’élaboration d’un plat plus élaboré, aux saveurs multiples, nous met de bonne humeur. Résultat : personne n’a envie d’emmerder le monde après un bon couscous ou un bon cassoulet. Et la démocratie est en fête.
Des nouilles festives. Déjà, faites preuve d’imagination, surprenez votre prochain. Des nouilles à la crème de chocolat, c’est tout simplement délicieux. Vous rajoutez des am

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