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Curly 


231
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Soyez au top niveau avec notre session de rattrapage - Sam 23 Jan 2021, 15:32

Grâce à notre session de rattrapage, rattrapez tout ce que vous avez loupé parce que vous étiez congelés dans la banquise du Pôle Nord (y’en a encore un peu).

D’abord les principaux titres dont au sujet desquels nous en avons appris de bien belles sur la chaîne de toutes les cultures qui décapsule le réel :
- Covid19
- Trump
- affaire Duhamel


L’invité de l’année du mois
 : Gérald Bronner.
Une médaille lui sera décernée par l’empereur de la sociopopo,  Popo 1er, que les manants appellent encore Guillaume-the-human-clock-clok-cot-codek-Erner.
Le popo du mois a été invité en un an pas moins de sept fois.
Le popo Bronner s’est bien étalé dans la grille : émission scientifique avec l’anagrammé Étienne Klein, deux grandes tablinettes méridiennes, les chemins de la filo, des affaires cultures en cours, la mamate à Popo 1er, émission sur le présent de l’aujourd’hui avec Fréderic Worms.
Signe de l’éclectisme échevelé de la programmation ouverte à coup de décapsuleur.

Cette semaine, vous avez raté des mamates d’Exception :
lundi, covid avec crise sanitaire et crise de confiance popolitique
mardi, covid + crise économique, pour compléter
mercredi, crise popolitique mais aux USA avec atelier réparation pour «recoller les morceaux de la démocratie américaine ». Plus compliqué que recoller un vase Ming tombé du 50ème étage de la Trump Tower.
jeudi, terrorisme
vendredi, génération covid.
C’était la mamate à culture.

Les questions qui s’posent mais dont on a pas la réponse tout de suite parce que personne ne la connaît, et qui autorisent le moulinage à vide de la comprenette :
Le modèle allemand est-il un modèle Merkel ?

De nouvelles utopies peuvent-elles émerger ?

Qui a peur de Milton Friedman ?

Carrefour : la sécurité alimentaire ou l’attractivité ?

Procès Karachi : faut-il en finir avec la justice d'exception ?

Biden, président de l'impossible union ?

Et si on changeait de stratégie vaccinale ?

Comment définir le macronisme aujourd’hui ?

Crise climatique : la justice est-elle la solution ?

Qui osera acter l'annulation des J.O. d'été de Tokyo ?

Vendredi est-il le jour de trop ?

Etats-Unis : référence démocratique ou miroir de nos peurs ?

A-t-on déraillé différemment en 2020 ?


Rubrique « Pourquoi l’humour c’est drôle ? », cette semaine, Plantu : quels contours pour le dessin de presse ?

La section spéciale Aurélien Bellllllllllllllllllllllllllllllllllllllllllanger :
Qu’est-ce qui restera, à la fin, des réseaux sociaux ?
Qu’est-ce qu’un peintre ?
La politique des contre-feux nous conduit-elle droit à l’embrasement généralisé ?
A qui appartiennent les paysages ?


Nos amis les artistes

La Compagnie des Zoeuvres continue le balayage des artistes polymorphes à multiples boules à facettes, cette semaine, L'oeuvre polymorphe de Chantal Akerman
Ces deux trois qualificatifs tournent en boucle d’une œuvre à l’autre, parce que c’est bien fourre-tout, c’est le supermarket des zoeuvres en gros.

Maintenant, apéro, avec tournée générale de citations de la semaine, pensées qui vous accompagneront tous et tout le week-of-the-end.

Debbie Harry : "J'ai essayé de me hisser pour me faire une place au soleil"

Alejandro Jodorowsky : "Maintenant que nous sommes menacés de mort, quelle merveille !"

Jean-Claude Ellena : "L'odeur fait partie de notre vie, de notre quotidien, sans que l'on n'en perçoive l'importance"

Frédéric Keck : "Chercher l’origine de ce virus est une façon de se prépare à l’émergence de futurs virus"

La philosophie est une chose sérieuse


Dans la série « Tu m’étonnes ! » :
Eva Sas, porte-parole nationale d'EELV : "il y a une nouvelle génération d'élus écologistes qui sont prêts à gouverner"

Dans la série « C’est bien mais on s’en fout » :
...là où les garçons devaient préférer regarder des dessins animés tels que "Goldorak", lui aimait "Candy". De même, il écoutait Jean-Jacques Goldman, considéré alors comme un chanteur pour « midinettes », était mauvais en drague, écrivait des vers et des textes pour pallier sa solitude
''Je crois au fond de moi que je n'étais pas gay ; j'étais plutôt une fille-garçon ou un garçon-fille.'' (Ivan Jablonka)


Le chef d’œuvre de la semaine
, polymorphe et à multiples facettes :
Bernard Pivot : "Jamais un livre ne m'a transpercé comme la Symphonie Fantastique"

Sachons raison garder, parce qu’il faut laisser de la place au meilleur d’entre tous, Dieu, que les pouilleux appellent encore Raphaël Bourgois.
« Le temps du débat »
Le débat d’actu à vide est chose trop rare sur cette antenne pour que la seule émission de débat d’actu (avec au moins une vingtaine d’autres) ne soit pas mise en valeur dans notre session de rattrapage.

La question fermée que se posa Dieu le samedi 16 du mois de janvier fut :
Le collectif citoyen sur la vaccination est-il autre chose qu’un gadget ?

La démocratie participative : de la fumée ou de l’esbroufe ?
Telle est la problématique que Dieu explora durant ses passionnantes quarante huit minutes dont pas une ne manque, j’ai vérifié, j’ai compté, il y en avait bien quarante huit. Dieu est parfait.

Que faut-il retenir de ces quarante sept minutes de bonheur (en période de soldes, pour quarante sept minutes écoutées, une est offerte) à part que le collectif citoyen n’est pas une bonne idée ?

Voici de quoi faire faire du sport à vos neurones, la Sainte Trinité des pensées du feu de Dieu :

1
Je pense qu'il n'y a pas une bonne méthode pour que la démocratie puisse se développer. 

Augmenter la démocratie, ça renforce le suffrage universel.
L’inverse est vrai aussi, mais ce sera pour la semaine dernière.

2
35 personnes sur 67 millions de personnes c'est au-delà du gadget, c'est de la démagogie.

Vrai, il faudrait réunir 67 millions de français (avec leur animal de compagnie parce que sinon qui va emmener pisser le chien alors que la réunion s’éternise ?) si possible dans le bureau du président de la République. Le service d’ordre comprimera le tout, dans le respect des gestes barrières bien sûr.

3
 Il y a peut-être une certaine inefficacité des politiques publics et de ce fait ça créé un certain mécontentement. 

Cette phrase a candidaté pour passer sur BFM, qui l’a laissée en offrande à Dieu.


Pour finir, la petite annonce de la semaine, offerte par les chemins de la filo.
Vous cherchez l’âme sœur ?
Adèle nous présente cette semaine un nouveau philosophe à adopter.

Jean-Luc Marion aime Tintin, la phénoménologie, Descartes, et l'amour. Il a mis au point plusieurs concepts clés à l'aide desquels, depuis plusieurs décennies, il bâtit sa pensée, et, telle une star du rock, poursuit une carrière à l'internationale...

Si vous êtes intéressé ou ée ou és, ou ées, envoyez très rapidement une réponse avec lettre de motivation à adele.didine@gmail.fr

Philaunet 

Philaunet
Admin

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Pour mémoire, une journée comme les autres sur France ''Culture Treiner'' - Lun 01 Fév 2021, 22:50

Lundi 1er février

Le Journal des idées
La fabrique de l’angoisse

L'Humeur du matin par Guillaume Erner
On a inventé le porn vaxx

Les Matins
Reconfinement en suspens, nouvelles mesures sanitaires, campagne vaccinale.. L’incontournable question éthique

Le Reportage de la rédaction
Tourner sous Covid alors que "le pire est quasiment certain"

Le Cours de l'histoire
Tant qu’il y aura des riches, une histoire des inégalités (1/4) : L’invention du bon et du mauvais pauvre

Les Chemins de la philosophie
Le corps féminin (1/4) : Philosophie du clitoris

Cultures Monde
Colonisations : mémoires sensibles (1/4) : France-Algérie : faire la lumière sur le passé

La Grande table idées
Toledano/Nakache : la France de l’après Bataclan sur le divan

La Méthode scientifique
Covid, une maladie au long cours ?

Le Temps du débat
La loi contre le séparatisme menace-t-elle les associations ?

Être et savoir
Maintien des écoles ouvertes : une singularité française ?

Par les temps qui courent
une fiction aux abords de l'autobiographie qui interroge l'ignorance, le deuil et le réel.

Curly 

Curly

233
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Des socios, des popos, des socios-popos en suppos - Mar 16 Fév 2021, 19:57

Aujourd’hui comme tous les jours, actu socio-popo promo ad nauseam. On se fait le tour de la journée, afin de bien constater la richesse inouïe des programmes. De purs instants de bonheurs en suppos, pour déprimés de la life only.

Le réveil tuturel avec « Céline Poizat, présidente de Nonfiction, une agence de stratégie au service des acteurs de la culture. Elle publie, aux éditions du même nom, un numéro spécial dédié à la jeune scène internationale face aux enjeux écologiques »
C’est quoi que donc que Nonfiction ? « NONFICTION est un outil de travail pour tous les professionnels de l’image, à mi-chemin entre l’étude curatoriale et la veille créative. »
Un réveil tout public et hypra exaltant. Pour les « enjeux écologiques », comme c’est le réveil et que par conséquent ce n’est que le réveil, il conviendra d’y revenir plus tard, après le réveil, parce que nous n’avons pas tout compris. Et pourquoi n’avons nous pas tout compris ? Parce que c’est le réveil.

L’humeur du socio-popo in chief : « Mais pourquoi voulez-vous un euro ? ».
Du pognon du pognon du pognon avec Xavier Niel, LVMH, le Financial Times et beaucoup de SPAC. C’est quoi que donc que le SPAC ? C’est le bruit que fait l’évier qui finit de se vider dans votre salle de bain lorsque vous écoutez l’humeur de Guillaume-spaaaaaaaaaac-Erner.

La question du jour. En tout cas la question du jour de Guillaume-j’t’en pose des questions-Erner.
Pourquoi les logiciels libres intéressent-ils les Etats ? Une Excellente question, d’autant plus qu’elle permet d’ouvrir le bal des socios-popos de la journée, avec une chercheuse au laboratoire de sciences sociales d'Orange & directrice pédagogique du Master Humanités numériques à Sciences Popo.

Le repoportage de la rédac’ : un brouet inédit sur la dédiabolisation du FN.

Ensuite, pour bien prendre son panard : covid, lutte anti-corruption, réchauffement climatique, les déboires administratifs de Didine du carnet de filo, et le ce à quoi qu’elle pense d’une dessinatrice qui a longtemps trouvé « son équilibre dans le déséquilibre ». A classer en pôle position dans la série « On s’en fout ».

Pour les vedettes des mamates : un professeur de sociologie &, pour varier, un sociologue.

Un peu d’Histoire, avec « le crétin des Alpes » : nous sommes en février, donc retour des éternels marronniers sur la montagne et la neige afin d’accompagner les vacances dites de février, dites aussi « de sports d’hiver », enfin théoriquement.

Filo avec Adèle van, qui nous offre une redif’ de choix parce que ce sont les vacances, enfin on suppo on suppopo on suppopose. Une énième émission sur Virginia Woolf avec comme spécialiste filo invitée la neige éternelle de la station, qui glisse sur tous les micros des studios de France Cucutre : Geneviève Brisac, qui n’est pas filosofe mais c’est pas grave on s’en fout. Le réchauffement climatique, elle n’en a cure. Geneviève Brisac reste accrochée comme un glacier dans les couloirs de la station de ski culturrell.
La chronique de Aurélien Bellllllanger : « Pourquoi les chaises existent ? » Pour ne pas nous casser les pieds comme certains nous cassent les oreilles.

Culture monde : « Birmanie : Aung San Suu Kyi, la démocrate éconduite »
De l’info, de la géopopolitique, de la popolitique.
Concernant le coup d’état, des infos qui méritent le breaking news là vite dépêchez-vous : « Les militaires souhaiteraient - entre diverses choses - continuer à avoir la main haute sur la gestion des affaires internationales.  (…) C'est une situation qui leur conviendrait. Olivier Guillard
...les démocrates cherchent exactement à modifier la constitution birmane. C'est cela que les militaires ne suppoportent pas. Bénédicte Brac de la Perrière »
Mazette, complètement dingue.

Il est temps de quitter l’actu avec de l’actu promo tuturel.
Tablinette méridienne en deux temps, d’abord promo artiste. « Jean-Marc Bustamante, le sens de la légèreté » et sa « propoposition de peinture » qui « propopose quelque chose de nouveau ».
Pis ensuite promo socio-popo, parce qu’il faut savoir varier les plaisirs. Au programme, les discriminations, un sujet peu abordé sur cette antenne à part peut-être durant la courte période qui va de 6 heures du mamate à environ 0 heure dans les bons jours, voire minuit certains soirs. Les deux invitées sont sociologues et viennent de sortir un livre sur le sujet chez PUF Gadget sans gadget.

Les patasses in the mouise de 13h30 vous emmènent dans le monde merveilleux des catastrophes en haute montagne. Pourquoi ce sujet ? D'abord parce qu'il est riche en catastrophes, et ensuite parce qu'il permet le retour du marronnier des vacances de février. Il semblerait que Paris soit en vacances. A vérifier.

Économie maintenant pour débuter l’aprèm’. Que de variétés de sujets ! Que de savoirs !

Un peu de littérature, où le maître d’œuvre passe en revue la fiche wikitruc du héros de la semaine. Cette semaine, Jean Cocteau, dont je ne vous cache pas que l’œuvre, comme toutes celles abordées les semaines précédentes, est étonnamment « polymorphe », à défaut d’être protéiforme (ce sera pour le héros de la semaine prochaine, car il faut savoir varier).

La méthode scientifique sur les trous noirs, un sujet troublant déjà évoqué dans la même émission le 21/02/2017, le 14/03/2018, le 19/11/2019, le 22/09/2020, et dans la Conversation scientifique le 22/09/2018.

Docu sur le surf : un anti-marronnier passionnant.
Deux extraits : « Pour apprendre le surf, vous allez devoir passer beaucoup de temps dans l'eau. » On ne réussit pas du premier coup, on apprend de ses échecs, etc etc etc blablabla bliblibli…
« On ne peut pas tricher avec l'océan. » Bin vrai ça.

Retour de l’actu avec « Le temps du débat ». Un sujet d’actu, des essperts. La recette pour réinventer le débat d’actu sans toucher aux fondamentaux, donc sans le réinventer. Un coup de génie.
Avec ce soir, entre autres, François Ruffin, que l’on entend trop peu un peu partout. Merci France Culltur de nous permettre d’entendre des voix que l’on n'entend jamais ailleurs. Il est accompagné par une socio-popo, parce que c’est la base de la cultur.

Business culturel du Grand Mamaouchi : promo BD ce soir.

A voix nue, avec cette semaine un sociologue. Sans comment taire.

Un feuilleton, « Pêcheur d’Islande », une redif’ de 2007 de qualité médiocre, mais c’est une autre histoire. Lecture terne collée artificiellement à quelques scènes jouées.

Soirée tuturelle.
Réchauffement climatique, parce que ce matin au réveil c’était pas assez long. Suite demain, après-demain, après-après demain…

The best, Mariricheux et son temps qui trottine et se pète la gueule. Promo spectacle, avec cette présentation digne des plus grands équilibristes de la langue, avec chute directe dans le filet.
« Nous recevons la trapéziste connue pour son art de la suspension » Heureusement pour elle, « connue pour son art de l’écrasement » eût été plus problématique.
La suite est tout aussi délectable : « Chloé Moglia pousse à l’extrême l’art de la suspension dans des spectacles qui se jouent des lois de l’apesanteur », étonnant pour une trapéziste.
Le classique incontournable de Mariri, toujours le même, qui tourne qui tourne sans jamais décoller d'un poil : «  l’Oiseau-Lignes compose et recompose une grammaire poétique, et dessine une fable délicate qui interroge l'air, le vide et les songes ».

L'invitée vient «  à l'occasion de son spectacle 'L’Oiseau-lignes' qui devait être présenté au CENTQUATRE-PARIS en février 2021 ».
Magnifique.

Curly 

Curly

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Mixture de programmes - Dim 14 Mar 2021, 13:07

Du sang à la Une : le fil rouge des programmes de France Tuture pour faire monter l’audimamate.

Alors non, pas que du sang, c’est sûr, il y a le reste de l'actu, comme sur une chaîne info, mais lorsque vous tombez sur une émission enfantine ou une dramatique de type Arsène Lupin, soyez sûr que ce sont des émissions piochées dans les archives pour pallier la nullité des propositions radiophoniques culturelles actuelles, et aussi pour, non pas proposer quelque chose de neuf, mais pour surfer sur les tendances du moment, comme par exemple Arsène Lupin, dont la présence sur France Tuture s’explique par le succès d’une série Netflix. La station de curtule s’incruste, se place dans le sillage de la série pour grappiller quelques miettes du success.
Pour des propositions radiophoniques culturelles originales, surprenantes et sans aucune arrière pensée commerciale, tiens, vous pouvez fumer.

                                                    Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 2121

Sang, morts, dévastation, sont les seules opérations spéciales de la chaîne actuellement. L’actu avant tout, la cultrutle on s’en tape, et puis les boss de la com’ de la chaîne s’en sortent en bassinant que faut pas gonfler, TOUT est culture, alors fermez la, arrêtez de râler, en plus l’audimamate monte monte pisqu’on fait dans le tout actu/clash/buzz du moment présent à bras le corps.

Tiens, encore du beau monde dans le fil culturre. Ce n’est pas un fil mais un gouffre. Le vide est absolu.
Les Césars ? Quel média n’en a pas parlé ? Pour dire pareil, alors que nous sommes au degré -10 de la culture.

                                                    Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 Opera827

France Soir, voilà qui est plus intéressant. Le récit dans le style « grandeur et misère » est un grand moment. Une seule idée surnage durant la lecture. Faudrait qu’à France Tarticule, ils regardent aussi leur grandeur et leur misère, parce qu’il y a quelques points communs dans leur destinée.
Si le rédacteur veut aussi rédiger un article sur sa chaîne, voici le plan, c'est cadeau :
- La culture réduite à de la promo
- Que de l’actu, des débats sans fins, du brassage de vide qui mène sur du néant
- Des invités qui tournent en rond : mêmes sujets, mêmes livres à vendre
- Carte blanche aux invités
. les plus militants car tout est popolitique of course, sinon vous n’existez pas dans le monde merveilleux de France Tutucle.
. les plus nombrilistes car achète mon livre, il parle de moi mais aussi de vous si vous cherchez bien. Cherchez mieux bande de buses !
. les plus cancel culture.
Se cultiver, c’est bon pour ceux qui ont des sous pour acheter, qui sont allés longtemps à l’école, et pas pour ceux qui payent leur redevance pour écouter sur une chaîne turcturelle des gens cultivés, ou qui se présentent comme tels, et qui expliquent que la culture, ça sert à rien, c’est de la souffrance, qu’il vaut mieux vivre sans, sauf pour acheter le dernier truc en promo de l’auteurice qui cause. La culture, faut la repenser, et pas la transmettre, ce serait un sévice public, et là nous sommes en plein dans une radio qui sert de courroie de transmission entre consommateurs et éditeurs/producteurs. Bref, de la pub du matin au soir déguisée en programme.

La station n’est pas élitiste, non, dans la mesure où vous qui écoutez, vous êtes de potentiels consommateurs de produits promus, rien de plus.
Par contre, les débats tuturels sont une autre paire de manche : les pros de la tuture parlent aux pros de la tuture. L’un des big boss, c’est Raphaël Bourgois, qui est tellement parfait, qu’ici on ne l’appelle plus que par l’un de ses vrais noms, au choix : Dieu, Yahvé, voire Élohim.

                                                                            Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 493

Alors, suite à ce débat d’idées où ont baigné pas moins de deux directeurétrisses de théâtre multi-invités et une syndicaliste CGT, que croyez-vous qu’il en sortît ?
La question, clivante, prend à partie l’auditeur : « Faut-il soutenir ou rouvrir les lieux de culture ? »
Vous en pensez quoi vous ? On soutient ou on rouvre ? Ou on rouvre sans soutenir ? Ou on soutient sans rouvrir ?
Quel suspense haletant.
Mais on calme ses nerfs, on prend un Atarax, et on écoute la parole de Dieu, qui promet donc une réponse à cette difficultueuse question au cours de son sermon bafouillant du samedi.


Les programmes des Nuits :


                                                                                Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 578

Les Nuits spéciales, notamment, sont atteintes par le syndrome « promo actu ». A la disparition dans les nuits (espérons que ce ne soit que momentané) des fictions et autres créations radiophoniques originales proposées autrefois lorsque la station était tout simplement culturelle et non d’actu clash & buzz, correspond l’apparition de plus en plus envahissante de programmes choisis dans le but de promouvoir un produit à acheter au plus vite.
Les Nuits spéciales depuis janvier, hors rediff’ :
Joseph Kessel, une vaste opération promo pour la sortie d’un volume de La Pléiade.  
Extrait de la présentation : «  Une œuvre dense, longtemps ignorée du monde universitaire et souvent méprisée par une critique savante. Il y a quelques mois, elle se voyait parée des ors de la Bibliothèque de la Pléiade, tandis que reparaissait chez Taillandier les derniers volumes d’une sélection de ses reportages. »
Parmi les invités, les deux éditeurs des œuvres de Kessel dans la Pléiade.
Autre extrait : « Serge Linkès, maître d'oeuvre de l'édition des oeuvres de Joseph Kessel dans la Pléiade, dévoile les choix éditoriaux qui ont présidé à la sélection des romans, nouvelles et récits rassemblés »

Dans cette nuit, deux moments notables garantis sans promo Gallimard :
« La poupée » lue par Pierre Brasseur en 1970
Les entretiens de Joseph Kessel avec Paul Guimard en 1956, parties 1 & 2, la suite les deux nuits suivantes.

La nuit de la comédie, vaste sujet, mais réduit à un
« on s’immerge dans l’œuvre de Philippe de Broca grâce  à la publication d’un bel album tout simplement intitulé Philippe de Broca, Un monsieur de comédie(Editions Néva) » en compagnie des auteurs qui viennent vendre leur livre à l’antenne.
Autre invité, un acteur qui vient se lamenter sur ces temps covidés où les théâtres sont fermus. De la pure comédie.

Nuit Michel Piccoli « en compagnie d'Anne-Sophie Mercier, auteure de Piccoli-Derrière l'écran, un livre dans lequel elle s'est plus particulièrement intéressée aux aspects les moins connus de l'existence de l'acteur »

Deux Nuits des féminismes. Beaucoup de livres à vendre.
Les invités qui viennent présenter leur marchandise :
«  Bibia Pavard, l'une des trois co-auteures de Ne nous libérez pas, on s'en charge, Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours (La Découverte, 2020) et Marie Hermann, éditrice et co-auteure de la version réactualisée d’un grand classique de la littérature féministe : Notre corps, nous-mêmes (Editions Hors d'atteinte, 2020) »
et « Florence Rochefort, spécialiste des féminismes du XIXè siècle et co-auteure de Ne nous libérez pas, on s’en charge. Une histoire des féminismes de 1789 à nos jours (La Découverte, 2020) ; et Martial Poirson et Laure Godineau, maître d’œuvre et co-auteur.e.s de Combattantes. Une histoire de la Violence féminine en Occident (Seuil, 2020) »

Nuit de la BD :
avec Nicolas Barral « En janvier 2021 parait chez Dargaud "Sur un air de fado" pour lequel Nicolas Barral a réalisé à la fois le scénario et les dessins. »
un éditeur,
et le fils de Jean Graton qui assure la service après-vente des nouveaux alboums de la série Michel Vaillant.
Extrait de l’entretien, c’est du brut, faites gaffe : « Écrire des histoires c’est surprendre le lecteur... »

L’Excellence tucrurelle ne s’arrête pas là, puisque les grands penseurs de « L’Esprit public » viennent nous apporter plein de bonnes choses. Rien qu’à les lire on se sent tout excités je vous raconte pas c’est trop intime :

                                                                                    Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 689

Pour la suite de la journée, toujours les mêmes invités, toujours les mêmes livres à vendre, qui font le tour de la grille pour rabâcher rabâcher, dans un format d’émission réduit à une conversation promo sans éclat mais riche en bafouilles. Parce que ce qui compte, c’est que vous achetiez.

                                                                                                Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 778

Avec Sandra Laugier, au moins 50 invitations au compteur, un extrait ci-dessous,

                                                                                                        Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 876

Gérald Bronner, idem

                                                                                                        Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 957

Puis, et ce n’est pas une blague,

                                                                    Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 1044

Jean-Philippe Toussaint, un habitué
Tiphaine Samoyault, une trentaine d’invit’ en 5 ans
Maylis de Kerangal, on ne compte même plus
pour une rediff' en ce 14 mars d'une émission du 6 décembre dernier. Une éternité.

Théâtre ce soir avec une pièce de Péguy
                                                                                        Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 1331

« Adaptation et mise en scène Christian Schiaretti »
Une présentation radio d’un spectacle qui n’a pas pu être représenté sur scène.
Aurait-il eu droit à une version radio sans la fermeture des théâtres ? Le doute est permis.
Sinon, le choix des spectacles s’est fait parmi ceux des potos de la station, qui ne sont pas très nombreux. Certains appellent ça « L’esprit d’ouverture ».

                                                    Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 1179
                                                    Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 1235                                                                                                                                                                                                          

Philaunet 

Philaunet
Admin

235
Répondre en citant  
Le champ sémantique des thèmes quotidiens à France Culture - Jeu 18 Mar 2021, 10:21

Les mots-clés du programme du jour de la station culturelle :
Solitude / révolte et révolution / épidémie / langue de résistance /  filmer l’impossibilité de tuer / guerre / exil / chômage / femme et noire / traumatisme des enfants / prisons / injustice / jouissance féminine / inégalités
Une antenne transformée en déversoir de lamentations et de revendications incarnées dans les sempiternelles causes militantes.

Le Réveil culturel
Gaëtan Roussel : " Le confinement n'a fait que pousser le curseur de la solitude, à laquelle on est confronté depuis longtemps "

Le Journal des idées
La Commune n’est pas morte

L'Invité(e) des Matins
L’épidémie en quête de modèle. Avec Catherine Hill et Pascal Crépey.

La langue française, une histoire politique (4/4) : Canada, quand le français était une langue de résistance

Les Chemins de la philosophie
Comment faire face, Levinas ? (4/4) : Luc Dardenne : comment filmer l’impossibilité de tuer ?

Syrie, dix ans de guerre (4/4) : Réfugiés : se reconstruire dans l’exil

Le Tour du monde des idées
Au sortir de la crise, allez-vous garder votre job ?

La Grande table culture
Tania de Montaigne: être femme, être noire, une question de regard ?

Confinement, les 1 an (4/4) : Pourquoi les enfants ne rêvent-ils plus ?

Les Pieds sur terre
Détenus à tort : quand l'injustice s'emballe

La Compagnie des oeuvres
Anaïs Nin et la jouissance féminine (4/4) : Anaïs Nin en quête de sublimations

LSD, La série documentaire
La Commune de Paris, dernière révolution avant la République (4/4) : La commune et ses vies successives

Le Temps du débat
Prisons : permet-on aux détenus d'être des citoyens ?

À voix nue
Leïla Sebbar, l'écriture de l'exil comme pays (4/5) : La chambre à soi, une occupation de l'espace domestique

Nos géographies
Les inégalités sur le territoire français

munstead En ligne


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Re: Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Jeu 18 Mar 2021, 17:22

Philaunet(https://regardfc.1fr1.net/t849p230-vu-sur-le-site-et-dans-les-programmes-de-franceculture-fr#36826) a écrit:
Les mots-clés du programme du jour de la station culturelle :
Solitude / révolte et révolution / épidémie / langue de résistance /  filmer l’impossibilité de tuer / guerre / exil / chômage / femme et noire / traumatisme des enfants / prisons / injustice / jouissance féminine / inégalités
Une antenne transformée en déversoir de lamentations et de revendications incarnées dans les sempiternelles causes militantes.

Le Réveil culturel
Gaëtan Roussel : " Le confinement n'a fait que pousser le curseur de la solitude, à laquelle on est confronté depuis longtemps "

Le Journal des idées
La Commune n’est pas morte

L'Invité(e) des Matins
L’épidémie en quête de modèle. Avec Catherine Hill et Pascal Crépey.

La langue française, une histoire politique (4/4) : Canada, quand le français était une langue de résistance

Les Chemins de la philosophie
Comment faire face, Levinas ? (4/4) : Luc Dardenne : comment filmer l’impossibilité de tuer ?

Syrie, dix ans de guerre (4/4) : Réfugiés : se reconstruire dans l’exil

Le Tour du monde des idées
Au sortir de la crise, allez-vous garder votre job ?

La Grande table culture
Tania de Montaigne: être femme, être noire, une question de regard ?

Confinement, les 1 an (4/4) : Pourquoi les enfants ne rêvent-ils plus ?

Les Pieds sur terre
Détenus à tort : quand l'injustice s'emballe

La Compagnie des oeuvres
Anaïs Nin et la jouissance féminine (4/4) : Anaïs Nin en quête de sublimations

LSD, La série documentaire
La Commune de Paris, dernière révolution avant la République (4/4) : La commune et ses vies successives

Le Temps du débat
Prisons : permet-on aux détenus d'être des citoyens ?

À voix nue
Leïla Sebbar, l'écriture de l'exil comme pays (4/5) : La chambre à soi, une occupation de l'espace domestique

Nos géographies
Les inégalités sur le territoire français

Tout cela est terrifiant (et veut l'être en fait). Je me demande toujours comment personne au Ministère de la Culture, au CSA, dans les services de communication du gouvernement n'ose dire à un moment: c'est assez. Une radio du Service public ne doit pas devenir l'otage d'un groupe de militants. Censure? Non, respect des auditeurs, des cahiers des charges, de l'honnêteté intellectuelle supposée des dirigeants et des organismes de contrôle. Le plus étonnant est que le contenu des programmes, leur tonalité, ne correspondent absolument pas ni au paysage politique, ni à l'état de l'opinion française. Un groupe s'est emparé d'une radio nationale… On ne demande pas que ces sujets soient évacués, mais qu'ils n'occupent pas toute l'antenne, jour après jour.

Curly 

Curly

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Oooaaaah la vache ! - Jeu 01 Avr 2021, 22:04

Oooaaaah la vache !
Guillaume-tic-tac-tic-ding-dong-meuuuuuuh-dégage-la-vache-on-entend-plus-Erneur-donner-l-air a décidé de faire un poisson d’avril dans son billet d’humeur !
Trop marrant !
Et vous savez-t-y ce qu’est-ce ? Une matinale culturelle sur la Préhistoire !
Ding-dong ! La culture a muté sur France Cturtcure, elle sert d’appât pour les poissons d’avril.
Une matinale sur la Préhistoire ! Ah ! Quelle friture ! Quelle grillade !
Non, riez plus. Pas maintenant. Pas avant de savoir qu’après, durant toute la Sainte Journée, toute la grillade des programmes enchaîne sans discontinuer les canulars les plus tuants.
La Préhistoire, non mais sans blague, manquerait plus qu’ça.
Guillaume-le-time-timer fait un tour de piste à pleurer, et en plus il le recommence chaque jour !
Les poissons d’avril, c’est tous les jours qu’ils sont frits sur le barbecue des programmes.
La mamate du jour interroge les responsabilités popolitiques durant la crise actuelle. Interroger, c’est déjà chatouiller, et chatouiller, c’est déjà rigoler. Ah !
Attendez, des fous rires, gardez-en pour la suite, car Fabrice Says à Waterloo lui, vous raconte tout ce que le Big Boss de la French State n’a pas dit dans son allocution d’hier soir.
Pourquoi n’a t-il pas donné la recette de la bouillabaisse de Chez Mimi, pourtant la meilleure bouillabaisse du Vieux Port ?
Pourquoi n’a-t-il pas donné les numéros gagnants du Quinté + de la semaine dernière, alors qu’on les connaît déjà ? Pourquoi omettre de rappeler cette information ? Hein ? Pourquoi ?

Et Didine ? Didine s’interroge ! Ah ! Et qué qu’elle s’interroge dans son carnet à filo ? Elle s’interroge sur les mots en -ou comme : bijoue, genous, cailloud, chous, hiboue, coucoux, bibou, tranquillou, crétinou, zouzou, poupou, pipou, doudou, nounou, poutou, et foufou.
Ah... je n’en peux plou.

Mais après, le rire tourne en boucle :
A quoi qu’elle pense Machin Truc-Chouette ? Elle pense que moimoimoi, que jejejeje, que moijemoi, que gniagniamoi, que gniagniaje.

Histoire : la grande histoire du rire à la radio. Génial ! Mais vous êtes sur la radio du rire ! Amenez vos paquettes de mouchoirs, tenez-vous les côtes, vous allez avoir affaire à des spécialistes qui connaissent toutes les histoires drôles à chute, sans chute, avec double salto arrière, avec chute du Niagara, avec écrasement des doigts de pieds dans la porte de la salle de bain. Toutes.

Filo & rire avec Cioran et un invité sociologue capable – extraordinaire mesdames et messieurs ! - d’aligner trois « euh » à la seconde ah ah ah, suivi de la cronik de Machin sur l’Apocalypse. Plus fort qu’une pluie de sauterelle, la fermeture de Gibert Joseph.

Ne manquez jamais les géants du rire, avec les plus grands comiques qui rient de tout sans tabou ni hiboue ni genous.
Riez donc avec l’avenir de la gauche,
le cinéma engagé,
le coronabidule,
la crise du secteur aérien : qui veut sauver le secteur aérien ? Oui, qui ? Eh oh, y’a quelqu’un ?
Frédéric Lenoir, filozofe sociopopo qui passe plus de temps à vendre sa filo qu’à la réflexionner...
Attention ! Voici venir un numéro sans filet ni filo, de la géographie marrante, un tube de l’info recyclé en show burlesque sur le famoso porte-conteneurs qui a renouvelé le sketch de la sardine qui a bouché le Vieux Port, mais dans le Canal de Suez.

Les funambules de la rigolade, un mur de lamentations de rires :

le cinéma comique de Maurice Pialat,
                                                                            la misère de la recherche française,
                                                                                                                                                        une cascade de sociologues,
                                                                                                                                                                                                                    le monde magique de la surveillance numérique,
                                                                                                                                    &
des conseils culturels hilarants : le réalisateur en multiple visites promo nous conseille ses conseils du moment, soit d’écouter une émission de la chaîne sur laquelle il se promeut, et de lire un socio-popo tellement omniprésent sur ladite chaîne que vous le jetez par la fenêtre du studio il revient par la bouche d’aération.

La popolitique forever, avec un temps du débat : Les Verts remettent-ils en cause la popolitique culturelle ?
Quel avenir se dessine pour le futur ? Et si demain c’était après ? Faut-il réinventer la culture ? Que penser de ceux qui pensent le futur ?

Musique :
de la pop expérimentale. Ça fait poum poum, ça fait tacatac, tiguidi tapoum tagadi,
&
des chansons à la gloire de la nature qui cuicuite,  qui meumeute, qui crève dans d'atroces souffrances, terrassée par une fin du monde dont vous aussi, vous qui me lisez, allez crever comme un pneu roulant sur une planche à clous.
(Rires)

Curly 

Curly

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Scènes de la tragédie grecque & scènes de la tragédie radiophonique - Sam 10 Avr 2021, 15:45

Sous l’intitulé pompeux de « France Culture éducation » se cache le programme habituel, parce que France Culrlture est une radio éducative.
Des émissions informes et bafouillantes, des invités qui se dépêtrent souvent comme ils peuvent avec une ligne directrice qui zigzague de manière hasardeuse autour d’une seule idée : les auditeurs sont des cons, ils comprennent rien, faut tout leur expliquer, et en prenant des raccourcis simplificateurs le plus possible pour arriver à bon port, soit souvent à des livres qui viennent de sortir.
En bonus, les chroniques d’actu rendent les émissions périmées avant fin de la date de cons. de préf.

Section Lit & ratures.
Magnifiques « Compagnies de zœuvres » ! Où des invités pataugent dans les questions et remarques d’un producteur qui pour tout bagage se coltine toutes les pages wiki nécessaires pour assurer un max.
Sans compter que tout ce bouzin « écoutez les djeunes, une compagnie des zœuvres contient l’équivalent en vitamines de 4 cours de français » contient en réalité peu de littérature, beaucoup de bio, et les détails les plus croustillants en avant si possible afin que nos auditeurs les cons comprennent bien.
Au lieu de s’emmerder en compagnie de l’homme qui parcourt toutes les fiches wiki plus vite que son ombre, lisez les fiches wiki, quel temps gagné !
Par contre, pour avoir un contenu radiophonique qui allie intelligence, savoirs, et plaisir d’écoute pour tous, pas seulement pour les ados, il faut voir ailleurs. Et là aussi que de temps gagné !  
Un p'tit exemple. Au lieu de quatre heures d’enfilages sur les tragédies grecques, vous avez  en même pas deux heures des « Scènes de la tragédie grecque » (1995) présentées par Jean Bollack.
Au programme, du concret :
« Electre de Sophocle
   • Evelyne Didi (Electre)
   • Christiane Cohendy (Clytemnestre)
   • André Wilms (Oreste)
   • François Chattot (Egisthe)
Electre d'Euripide 
   • Evelyne Didi (Electre)
   • André Wilms (Oreste)
   • François Chattot (le paysan)
   • Hélène Lapiower (le coryphée)
Antigone de Sophocle
   • André Wilms (le garde)
   • François Chattot (Créon) »
Une réalisation de Catherine Lemire.

Mais il manque Sénèque direz-vous, et vous aurez raison, alors il est possible d’écouter en intégralité « Phèdre » (08-09-1991) :
Traduction de Françoise Gerbaulet, réalisation de Jean-Pierre Colas
avec Jacqueline Danno – Phèdre, Alain Cuny – Thésée, Christophe Alwright – Hippolyte, Yves Gerbaulet – le choeur.

Les plus difficiles peuvent se rabattre sur le programme culturant de ce samedi avec plein d’invités qui viennent donner leur OPINION. France Cullture est plus une chaîne d’opinion que de « connaissances et de savoirs ». Y'a pas photo.

Invité culture David Bobée : "La culture a un rôle essentiel à jouer dans ce siècle qui s’ouvre"
Le prophète du jour a parlé ! Et si c'est pas une opinion, que la foudre me foudroie, que le tonnerre me tonne, que le grand croque me crique !
Imaginez que David Bobée ait dit le contraire ! Patatras ! Bouhhhh le vilain !
Mais cette citation quoique creuse, trône en haut de la page.
Et ça nous avance à quoi ? En tout cas ça bourre le crâne, ça mobilise. Bougeons-nous : vive la culture ! elle est essentielle !
France Curture, la radio qui au lieu de proposer des programmes culturels, nous gueule à tout va que la culture c’est super important, il faut que le consommateur de culture puisse vider son porte-monnaie dans les distributeurs à culture.

Après ? Bin comme tous les samedis : pubs pour des émissions tévés, pour des livres, pour des dévédés…
et des invités actu qu’on entend partout ailleurs et qu’y a pas de raison de pas les entendre dire la même chose sur cette antenne plus généraliste que jamais. Aujourd’hui la pédopsy Marie Rose Moro qu’on a entendue, ou vue ou les deux, ces derniers temps sur France Bleu, France Info, Europe 1, sans compter les interviews dans le Figaro Madame, Psychologies Magazine…
Continuons la valse des invités actu avec un député LR, des socio-popos par paquets de dix, Corine Pelluchon chez Etienne Klein, à moins que ce ne soit le contraire. Corine Pelluchon, dont les invitations dans toutes les émissions de la grille, toujours pour présenter le même livre, ne se comptent même plus. Le compteur, elle l’a fait exploser !


Ah ! Il manque Le temps du débat ! Le débat ! Le débat ! Le débat !
La question du jour : « Enseignement à distance : y’a-t-il une bonne solution ? » Encore un débat qui ne va mener nulle part, et qui est entièrement pompé sur les débats de LCI ou de BFM. Avec l'apéro, en bruit de fond, c'est le pied chez les gens tristes.

Pour faire bonne mesure, une demi-heure d’archéologie, une verrue qu’il faudrait cautériser afin d’y placer une discussion socio-popo, chose à mon humble avis bien trop rare en ces temps troublés par le manque de repères de notre monde con & plexe.

En soirée, que de la redif‘, récente of course, la meilleure étant de loin celle « Tous en scène », l’émission uniquement consacrée au théâââââtre : « Beyrouth retrouve le théâtre, Zoukak remonte sur scène » Comme c’est une redif’ de décembre 2020, même le titre est périmé. Évitez de prendre un somnifère, au bout de dix minutes vous êtes déjà dans les bras de celle que vous savez.
Quant à la pertinence de redif’ d’émissions récentes, on laisse tomber : nous sommes déjà sur la chaîne qui propose le samedi 2 fois la même émission popolitique dans la même journée, alors mieux vaut ne pas la ramener, bien que ce soit fait tant pis.
Le plus important est que la grille soit bien remplie, tous les trous bien colmatés, à moindre frais cela va de soi.

Curly 

Curly

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Hommage à Flaubert toute la journée - Dim 18 Avr 2021, 11:47

Week-end Flaubert ! Week-end Flaubert ! A force de le marteler, nous allons finir par le croire !
Alors regardons le programme de ce dimanche et voilà, rien, à part une redif’ d’une triste pièce du sur-invité Tiago Rodriguez datant de 2016, réinvention postmoderniste du procès de Madame de Bov’.
Et voili voilou voilà.
Le tour avait déjà été fait dans un précédent billet, mais il manquait cette pièce maîtresse, maîtresse car elle est seule à trôner en ce dimanche pour justifier ce grand week-of-the-end.

Mais en fait non, tout faux. Il est impossible de faire un week-of-the-end Flaubert, pas possible du tout c’est pas leur faute, parce que la grille, chaque jour, continue en continu à remplir par baquets la bassine des idées reçues.
Il faudrait d’ailleurs que Didine & His Filo’s Diary se calme un peu car elle va faire péter le dico des idées reçues. Il faut qu’il reste de la place pour les autres, qui ont quand même leurs mots-z-à-dire, et qui ne se gênent pas pour les dire, quitte à se retrouver serrés dans la boîboîte à idées reçues.
Alors dans cette optique, autant le dire tout de suite, ce dimanche est effectivement une nouvelle journée consacrée à Flaubert, et surtout, vous l’aurez compris, au dico des zidées reçues.

Tout de suite, là, immédiatement, à la seconde, plouf, ici & maintenant notre pensée se tourne vers « L’esprit public sans public ni esprit » parce que c’est notre champion.
Première partie, le projet de réforme présenté par le Ministre of la Justice.
Hop, direct dans le dico : « A un an de l’élection présidentielle, l’agenda de cette réforme ne doit sans doute pas grand-chose au hasard. »
Certains vont dire que oui, d’autres que peut-être qu’il y a des chances, et d’autres qu’il faut attendre que ça mijote pour avoir un avis, mais il est fort probable que oui, et d’autres encore que malgré l’agenda des élections gniagniagnia la justice avait besoin de réforme mais que celle-ci n’est pas pile machin ce qu’il aurait fallu que nous eussions tirelirelirela tsoin tsoin.
Autre sujet lourd, « La politique françouaize peut-elle nous surprendre ? »
Magnifique intro, ça ne s’invente pas, je suis pas encore assez neuneu pour ça, et je compte sur « L’esprit-il-est-où-le-public ? » pour m’initier plus avant dans la neuneurologie appliquée :
« Souvent ces derniers jours en regardant le spectacle de l’actualité j’ai en tête le conte de Perrot, Barbe bleue et cette femme qui demande à sa sœur de regarder par la fenêtre du donjon »
Perrot, Perrot… Michelle Perrot ?
La suite pèse son pesant de bidule chouette : « nous sommes aussi dans l’attente de la délivrance, le rêve d’une actualité délivrée des mots contaminations, hospitalisations, gestes barrières, confinement, thrombose, attestation et autre variant brésilien. Anne ma sœur Anne ne vois-tu rien venir ? » 
Donc, nous allons avoir les considérations distinguées de nos spécialistes de l’avenir qui vont une fois de plus constater que l’avenir étant coincé dans le futur et nous dans le présent, il est difficile d’avoir une vue plongeante et communicante et que par conséquent (suivez bien le raisonnement il est com & plexe en même temps) nous ne pouvons que supputer ce que sera l’avenir en partant des données offertes par un présent qui, une fois transformé en avenir, peut s’avérer être peu conforme à nos rêves les plus fous, mais en même temps y ressembler un peu, mais pas tout à fait, mais en partie quand même, à moins qu’une catastrophe s’ajoute à une autre, ou qu’il n’y ait pas de catastrophe, ou alors que tout devienne finalement tel que nous l’avions imaginé, soit une beau ciel bleu avec plein de petits oiseaux et plus de chômage, plus de maladies, plus de pauvres, plus de riches, des sous et du travail pour tout le monde entier, que tous les popolitiques de tous les courants popolitiques vont se faire des bisous mouillés, y’aura plus d’actu du tout, et donc plus d’« Esprit-public-qu’est-ce-tu-fous-là-y-a-plus-rien ? »
Est-ce clair ? J’espère j’espère, en tout cas vous m’en direz des nouvelles, j’ai pas la force de me relire, c’est trop long et trop con & pliqué à la fois.
Relevons seulement, afin de le rajouter au dico de Flaub’, cette conclusion qui en fera frémir plus d’un et une (= deux) : « la Politique, même au temps du covid, même au temps du macronisme, existe encore ! »
Mazette, palsambleu, fichtre, diantre, et pour tout dire : merde alors !

Mais la journée spéciale Flau’ n’est pas terminue du tout.
Il reste plein de bonnes choses, et il nous faut faire un choix.

Il reste le ténébreux et bafouillant « Cygne d’étang », qui se la joue promo rock avec promo pour un alboum qui s’appelle, ça ne s’invente pas : « Paradigmes ».
Une manière de rendre hommage au paradigme de la chaîne en boucle sur la refonte totale de cette société pourrie de merde mais sans toucher à nous à France Cucultre merci nous ça va.

Il reste le docu « Une histoire particulière » : « Nains de jardins, libérez-nous ! > Épisode 2 : Pourquoi les nains ? »
« D'où vient la fascination pour les nains de jardin ? »
Retour sur le canular du Front de Libération des Nains de Jardin avec des témoignages à prendre ou à laisser :
« Si, ça nous avait fait mal au cœur quand même. Parce que, quand on a vu qu’il n’y en avait plus dans le jardin. On s’est dit "mince, quand même, n’importe quoi ce qu’ils font". Un couple amateur de nains de jardin, victime du FLNJ à Alençon »
Bin ça c’est vrai ça !, dirait la mère Denis si elle était toujours parmi nous. Elle ne l’est plus, mais son esprit plane toujours au dessus des eaux.

Il reste « Superfail », le joujou 300 % socio-, 500 % -logie de Guillaume-il-est sept-heures-mais-je-fais-des-heures-sup’-le-week-of-ze-end-Erner.
« La déradicalisation : une fausse bonne solution ? »
Oui, cette question est une vraie fausse question, puisque la réponse est dans le titre de l’émission.
Extraits mal choisis : « Puisque la radicalisation pose problème, pourquoi ne pas « déradicaliser » ?
les causes de l’échec d’une telle initiative sont multiples
- la réticence du voisinage
- le profil des individus visés par le centre est presqu'introuvable
- Les élus locaux font (...) pression »
Voici la réflexion surgie du cerveau tourmenté de nos sociologues à l’esprit pointu : « un centre qui ne trouve pas son public ne peut pas fonctionner. Alex Alber, sociologue »
Et la conclusion hyper-éclairée, qui fut déjà tonitruée en son temps par les médias journalisants, mais chuuuut…. :
« Pour les sociologues, le centre était avant tout un moyen de communication du gouvernement »
S'il reste plus de place dans le dico à Flau’, on pourra toujours graver ceci dans le marbre : « Le temps du politique n’est pas le temps scientifique » Joël Cabalion, sociologue 

Il reste « L'Expérience > Épisode : Être Mort - Vie d'un cadavre »
Une problématique en béton armé : « la dualité objet-sujet du corps mort ». Non diffusée à l’heure de la publication de ce billet, nous pouvons seulement espérer que l’émission soit un peu en delà du descriptif sur site.
Donc, fin du week-of-the-end Flaubert en beauté, avec
« Que se passe-t-il après la mort pour un cadavre ? »
Vous voulez la réponse ? J’hésite à la donner parce que le dico est plein à craquer, et que demain c’est lundi, et la grille de France Cturture va battre son plein en pensées précieuses.
Allez, on fait un peu de place, on pousse on pousse…
« Qu'est-ce que la mort ? Un moment, un instant, un temps, un état. Ou est-ce que c'est tout à la fois ? C'est vraisemblablement tout à la fois. [...] Du point de vue technique, la mort est un processus qui, s'il ne vous détruit pas instantanément, prend un peu de temps. - Maxime Bouriat »

Curly 

Curly

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France Culture, la culture de la mort sous toutes ses formes - Lun 26 Avr 2021, 10:49

Pourquoi, quand il y a deux émissions sur un même sujet qui se battent en duel, cela devient une « programmation spéciale » et quand une grande partie de la journée est consacrée au même sujet, y’a rien ?
Parce que ce lundi, c’est une journée spéciale consacrée à la mort.
Nous sommes tous vivants, mais il va arriver un moment où nous allons passer dans l’au-delà, le néant… vaste sujet, que seuls nous les vivants sommes capables de traiter. Peut-être parce que nous sommes vivants, mais là je ne veux pas empiéter sur le carnet à filo à Didine.

La mort, en général, ça fout le moral dans les chaussettes, ça fait flipper, bref, en terme journalistique, ça se vend bien.

Lundi 26,
6h40 : génocide arménien
6h57 : mort d’Alber Elbaz
7h/9h, les matins de France Culture talalalala, Guillaume Erner, toulouloulou : Tchernobyl, Covid
9h : Histoire, la mort et nous.
10h : Filo, Tragédies ! Pourquoi Médée a-t-elle tué ses enfants ?
10h52 : la chronique de Machin
12h02 : la grande tablinette à tuture, pub pour un roman qui perce « le mystère de la mort du seul fils de William Shakespeare et de Anne Hathaway ».
17h : Guerre de 14/18

Rien que ça. Alors si c’est pas une programmation sp… ah non, on me souffle que non, je m’a gouru, c’est impossible.
D’abord parce qu’il y a aussi plein d’émissions socio-popo-éco qui se rajoutent pour diversifier les programmes (la meilleure, Le temps du débat avec un sujet spécial tarte à la crème, État d'urgence, pass sanitaire : acceptons-nous de restreindre nos libertés pour retrouver la liberté ?  - Quelle imagination ! Mais où vont-ils chercher tout ça ?), et puis que la mort, c’est le quotidien de France Culture de l’asticot, le normal n’étant pas exceptionnel par définition. A moins que l’exceptionnel devienne normal, ce qui m’étonnerait, je l’aurais lute dans le carnet à filo de Didine.

P.S. Ce billet a été écrit dans l'unique but d'associer dans un même geste réconciliateur deux artistes majeurs de notre humaine Humanité :

Vu sur le site et dans les programmes de franceculture.fr - Page 24 Opera852

Curly 

Curly

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Programmes du jour & fictions diverses - Dim 02 Mai 2021, 12:41

France Culturre n’est-elle qu’un relais entre producteurs de cultutre et consommateurs ? Pas sûr, encore que…
Dimanche 2 mai. Quelles sont les émissions qui ne se présentent que sous le format d’un dialogue en studio avec un truc à nous vendre à la clé ?
Allonzi.
7h06 : Question d’Islam, « Les Druzes aux marges de l'islam », Wissam Halawi, Editions du Cerf, 2021
8h07 : Orthodoxie, «J'ai frappé le rocher et les eaux ont coulé », Stéphanos de Tallinn, J.-F. Jolivalt) Editions du Cerf, 2020
9h10 : Talmudiques, «L’adversaire privilégié », Joseph Cohen et Raphaël Zagury-Orly, Ed. Galilée, 2021
8h42 : Divers aspects de la pensée contemporaine, entre autres « Et le bien dans tout ça ? », Axel Kahn,  Stock, 2021
10h05 : La messe, La Bible
[11h : Apéro en famille avec débat d’actualité]
12h45 : Cygne d’étang : covidodrome en folie, avec des partenaires privilégiés du monde de la culture. Réouvertures des lieux de culture, suite des débats qui tournent en boucle sur les chaînes info.
12h : Veganisme avec publi-entretien (= tapis rouge pour les invitées) pour deux cheffes.
12h12 : La madeleine de...Riad Sattouf, multi-invité et auteur, il faut toujours le rappeler, de « L’arabe du futur ».
16h : Rayon BD, « Moi, menteur », Antonio Altarriba, Denoël, 2021
17 h : La salle des machines, « Entre les jambes », Hurya,  Le Nouvel Attila - « Sur les traces d’Enayat Zayyat », Iman Mersal, Sindbad, 2021
18h10 : Soft Power : tapis rouge pour un média + top des meilleures ventes. Sur France Culture, l’imagination et la création sont toujours au pouvoir, LOL.
19h43 : Superfail, « Superyachts : luxe, calme et écocide », Gregory Salle, Éditions Amsterdam, 2021

Reconnaissons que cette grille est dans l’ensemble extraordinaire. Elle réinvente la radio en sublimant l’entretien promo sous toutes ses facettes. Entretiens polymorphes et chatoyants.
Ah, une pièce de théâtre en soirée, un résidu de culture. France Culture oublie juste de signaler que ce « Malade imaginaire » n’est pas une nouveauté, c’est une rediff’ de 2008, déjà rediffusée en 2012.
Et les Nuits en proposent une autre version, plus inspirée (Alain Pralon est assez fade, dommage – choix malheureux de mise en scène), celle de Jacques Charon, encore disponible dans le programme des Nuits.

Et en parlant de fiction, la semaine prochaine, une nouveauté, c’est tellement rare que l’on se pince pour y croire (c'était le cas du dernier "Samedi noir" aussi)  : Candide, en 7 épisodes. Un commentaire déjà. Il est promis dans la présentation que cette version radiophonique "sera au plus près du texte d'origine", comme si la version radio ne devait que suppléer la lecture du texte et surtout ne faire preuve d'aucune originalité ni liberté afin de devenir une œuvre à part entière. Comme si la chaîne s'excusait de ne faire "que de la radio", à défaut d'un livre. Une vision très étriquée de la culture en général et de la radio en particulier. En gros, le message est clair : eh le djeune, ça te gonfle de te taper le Candide de Zadig &  Voltaire ? Eh bien écoute la version France Tructruc, elle est au plus près du texte et tu pourras faire croire que tu l'as lu comme un bôgoss !
La direction l'affirme : elle fait de l'éducatif. De la pé-da-go-gie. Répétez après moi les zenfants : de la pé-da-go-gie.

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