Non, ma gène en écoutant ce robinet à parole,s vient de sa façon d'embrayer au quart de tour quand elle répond à chaque pseudo-question de Voinchet : elle reprend toujours, de volée instantanément et sur un ton pontifiant. Jamais une hésitation, jamais un doute, jamais prise de cours, jamais une question d'ouverture, jamais un "je ne sais pas" ni un "peut-être". Réponse à tout, instantanément, et avec assurance maximale. Le démarrage se fait ric-rac le Voinche n'a pas même le temps de refermer la bouche que d'un " 'Parce que.... " la voila partie comme une mécanique sans faiblir sans faillir sans attendre même si avec sa réponse on constate que sous l'impro bien entrainée, en fait elle nous sert un mélange de pseudo-théorie informée, de banalité creuse, de sociologisme parachuté bref c'est une sorte de numéro d'oral façon Sciences-pot, le ton assuré de l'omniscient qui ne doute pas de savoir, et après ce démarrage au quart de tour il n'y aura pas un interstice de silence jusqu'à la première base où elle se pose avec légèreté en glissant un 'voila' mais alors pas du tout speedé comme le sont ceux du noodle-man non ça sonne plutôt comme un petit rapport d'étape, en forme d'auto-satisfaction 'admirez ma belle machine à réfléchir'. Sauf que dans cette comédie de la réflexion savante, ce que j'entends sonne le creux, presque aussi creux que les réflexions profonde d'un Huertas commentant sur un ton pénétré les phrases creuses de son seigneur et maître président.
Ce qu'on nous donne comme une machine à réfléchir c'est plutôt un dévidoir à baratin.
Question : d'où sort cette fille saoulante ? Réponse : de l'Université. C'est une philosophe.
Dieu me garde de philosopher...
Dernière édition par Nessie le Dim 01 Juin 2014, 03:42, édité 1 fois