Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

Mon mari et moi-même avons été carrément scandalisés par les propos de votre invité sur la taxation des oeuvres d'art.
Ce monsieur vit dans son monde et n'a aucun moment pensé que les individus sont plus importants que des peintures!!
Heureusement Marc Voinchet a de temps en temps tenté de faire atterrir cet extra terrestre mais en vain, il avait même les arguments du MEDEF à propos du risque de fuite de nos oeuvres à l'étranger si elles étaient taxées!
Il a raison il vaut mieux que le français moyen pointe au chômage ou dorme dans la rue et garder intact le marché de l'art en France d'autant que ces gens ne spéculent pas ils achètent ces oeuvres par goût!!
Voilà nous sommes un peu contrariés!!!!
Pascal et Dominique Jean

Ginolhac, le lieu le plus adapté pour envoyer un message direct, amical ou non à France Culture, c'est sur leur site.

A la page du numéro des matins dont vous parlez, on trouve d'ailleurs déjà un commentaire allant dans votre sens : http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-fiac-2012-le-marche-de-l%E2%80%99art-francais-mal-en-point-2012-10-17

Pour fixer les choses, vous êtes ici sur un forum indépendant d'auditeurs critiques de la chaîne (comme l'annonce le bandeau du site). N'hésitez pas cependant à vous exprimer ici, mais faîtes-le en sachant que vous ne vous adresserez pas directement à la chaîne. Ce sera au petit cercle d'auditeurs ici regroupés pour discuter librement de l'état de France Culture et son évolution.

Aujourd'hui, sans le faire exprès, l'équipe des Matins a fait dans le culturel avant-gardiste. Écoutez (ou réécoutez) bien: le dialogue avec le patron de Petit bateau, sur le thème sempiternel de la crise économique, avec son inénarrable "choc de compétitivité" (ou "Big Bang": et Voinchet de demander: "Big Bang ou choc de compétitivité?"), ses désormais classiques "coût du travail trop élevé" et "chez nos voisins allemands", ce dialogue ressemblait mot pour mot, intonation pour intonation, vacuité pour vacuité, au texte de Jean-Charles Masséra, United Problems of coût de la main d'oeuvre. J'en profite pour signaler l'adaptation qui en a été faite sur cette même chaîne, il y a quelques semaines: http://www.franceculture.fr/emission-fictions-micro-fiction-united-problems-of-cout-de-la-main-d-oeuvre-de-jean-charles-massera-
Je me demande d'ailleurs si l'entêtement de Marc Voinchet à traiter des mêmes sujets tous les trois jours, celui des chroniqueurs (Brice Couturier en tête) à ressortir les mêmes analyses, tout en gardant intacte cette fraîcheur de ton (ou naïveté dans le questionnement), cette sincérité dans l'indignation, bref, cette capacité à faire comme si les questions de la crise économique, de la guerre civile syrienne ou des primaires à l'UMP étaient abordées tous les matins ou presque pour la toute première fois, ne confine pas à la performance artistique.

Il me semble que c'est un art qui trouve ses origines dans la matinale de Paoli sur France Inter, il y a une petite dizaine d'année.

Le même Paoli qui fait preuve d'une solide constance performative avec son dominical "3D, le journal", ou l'exhaltation dans le ressassement.

Cher Monsieur Marc Voinchet,
permettez-moi d'avancer une critique de la manière dont a été conduite la discussion avec le Ministre des Affaires Etrangères: je pense que les journalistes lui ont trop laissé la possibilité de "botter en touche". C'est surtout à propos du conflit Palestino-israëlien que j'ai eu cette impression: la politique française est présentée comme celle d'un pays "faciliteur de paix"; il a été justement dit que les israèliens ne peuvent pas accepter de recevoir des fusées sur la tête, et que le but reste celui de "deux Etats viables". Mais est-ce qu'un Palestinien même épris de paix peut accepter que l'Etat Israèlien continue indéfiniment à étendre la colonisation de la Cisjordanie. Est-ce que chaque construction, chaque expropriation, chaque olivier arraché n'est pas un coup de poignard infligé à la paix? Un pays "faciliteur de paix" ne devrait-il pas faire pression sur le Gouvernement Israèlien pour qu'il respecte sur ce point le droit international, et ne continue pas à obérer la viabilité d'un futur Etat dont tout le monde fait semblant de souhaiter l'avènement? Cette question cruciale n'a pas été posée, laissant l'impression que les torts seraient seulement du côté palestinien....

Bonjour, mes "commentaires" déposés sur le site des Matins paraissent très rarement et surtout pas les derniers consécutifs à l'émission du 20 novembre avec pour invité le "théologien" Tareq Oubrou. Je m'adresse donc ici à ceux qui pourraient me répondre : y a-t-il un observatoire de l'islamophobie ? Dans l'émission du 20 novembre, il a été dit, comme si la chose était établie et vérifiée, quelque chose comme le sempiternel "les actes d'islamophobie sont en progression constante". Certes il y a eu la très médiatisée occupation d'un toit de mosquée, mais à part ça ? Qui tient ce compte ? qui vérifie ?

Il existe un Collectif Contre l'Islamophobie en France, membre de l'ECOSOC, qui publie des rapports annuels : http://www.islamophobie.net/

Merci pour ce lien, effectivement très instructif. J'ai trouvé les réponses à toutes mes questions.

A 7h42, d'entrée de jeu, une leçon d'information : Attali démontre au pauvre Voinchet, de façon claire, brève, incisive, qu'il ne connait pas son métier. Evidemment l'invité n'attaque pas en ces termes : il expose un principe de base du métier, qui est la hiérarchisation des informations. Voinchet a beau se montrer fidèle à sa méthode en coupant la parole à son invité, pour une fois ça ne marche pas car Attali a de la bouteille et ... de l'autorité intellectuelle.

Le battage fait autour des 600 emplois Mittal est un résumé inadmissible du Journal de l'emploi dans notre pays. Non représentatif, anxiogène, ignorant des lois de l'économie. Il fallait que quelqu'un le dise. Ce matin ça a été dit. On n'ose pas espérer que ça changera quelque chose du côté de la Rédaction de FC, ni du pauvre Voinchet qui est sous la double influence de cette rédac' et de la doxa.

De fait, rien ne changera tant que Voinchet persistera à ignorer les fondamentaux du métier. Ce qu'il confirme dans sa défense maladroite : "c'est pas de ma faute m'sieu : c'est le gouvernement qui le dit". Ah bravo ! Quelle admirable conscience du métier, que cette manie de calquer le programme d'info sur le brassage d'air des incompétents de l'actuel gouvernement. Dans le studio, personne pour s'étonner de cette démission par quoi l'information se résume au commentaire du spectacle politique. Pour tous ceux qui endurent la parodie de journalisme que nous fait Voinchet depuis 3 saisons, cette courte remise en place était un bol d'air.

Hum hum, il me semble que tout simplement Attali vole au secours du gouvernement (il est dans son rôle) : "Au lieu de vous focaliser sur Florange, regardez donc ce qui marche (notre belle entreprise de robotique chirurgicale), et puis occupez-vous donc de tous ceux qui ont vraiment des problèmes (sous-entendu : comme le fait notre vaillant Montebourg)".