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Les programmes d'été sur France Culture    Page 12 sur 39

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Philaunet 


Admin

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Comment de nouveau réduire à néant un jeu de mots ! - Dim 28 Juil 2013, 20:45

Antoine Arnoux a écrit:A ce propos, vers sept heures et demie, ce matin, le même vicaire estival de Marc Voinchet, « de cuyo nombre no quiero acordarme », rapportait un titre du Canard enchaîné de la façon suivante : « les médias en font un maximum [maksimɔm], un maxi-mum [maksi mɔm] ». Cette prononciation réduisait évidemment à néant le jeu de mots contenu dans ce titre : « les médias en font un maximôme [maksimom] ».  
Transcription du début de ceci :  "12h45 – le coup de fil d’Agathe le Taillandier de Gabory à Sebastien Zanello pour Lylo, ballade sensible et installation plastique au Festival Envies Rhônnements"

http://www.franceculture.fr/emission-les-bons-plaisirs-2eme-partie-table-ronde-le-plaisir-de-lire-jane-austen-2013-07-25

Allons-y :

Ali Rebeihi : "Qui a fait battre votre coeur aujourd'hui, chère Agathe ?"
Agathe le Taillandier de Gabory  : "Alors aujourd'hui, Ali, nous partons en Camargue pour découvrir le festival "Grands chemins d'environnement" (prononcé ici [ ãvirɔ nmã] comme "environnement", vous me direz c'est normal, mais...)
Ali Rebeihi : "y a un jeu de mots, je crois"
ATG : "Oui, voilà, je le précise pour les auditeurs, c'est "Envies" plus loin [ronə mã]".
Ali Rebeihi : "[ronə mã], r-h-o..."
ATG : "o- 2 n-e-m-e-n-t, ça vient du mot "Rhône", petit jeu de mots, euh, on en pense ce qu'on veut.

Résumons :  selon ce qu'on nous dit, on doit lire mentalement  "Envie(s) Rhonnement"

Voilà le site du Festival : "Les Envies Rhônements" http://www.lecitronjaune.com/les-envies-rhonements.html

Point  1 : ne sait pas faire la différence phonétique entre  "environnement" et "Envies Rhônements", différence qui permet de percevoir le jeu de mots
Point  2 : ne sait pas épeler le mot en question (deux /n/ quand c'est un/n/ et absence de l'accent circonflexe ...)
Point 3 : ne sait pas écrire le nom du festival correctement sur le site
Point 4 : se permet d'ironiser sur un jeu de mots qu'elle est incapable de rendre

Conclusion ? Je vous la laisse, Antoine Arnoux , ou si tout autre lecteur estival veut s'y coller.... Mon temps de contribution pour la journée est épuisé (je me suis déjà coltiné l'affaire québécoise et  la publicité  pour "La Messe" ce matin...).

Nessie 

Nessie

112
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Dans la matinale : la boîte aux lettres. - Lun 29 Juil 2013, 09:25

La boite aux lettres, c'est une rubrique de la matinale d'été. Matinale tout autant saucissonnée que celle de l'année courante, mais ake des rubriques culle-ture-ailes. Ah bon, alors ça change. Enfin non ça change pas vraiment : ça veut dire que la culture passe après l'actu. Et que trouvons nous dans cette "Boîte aux lettres" ? Réponse : chaque matin, un extrait de correspondance, après tout pourquoi pas. Lettres authentiques on l'espère donc ça sera plus instructif quoique pas toujours aussi savoureux que les apocryphes jadis entendus au micro de Bertrand Jérôme dans les bonnes années des Papous.

Alors ce matin ? Lecture d'une lettre de Saint-Ex à MErmoz. Que dire, sinon que, malgré l'invité qui a bien chauffé la salle, eh bien ça fait mal : avant la lettre proprement dire, on se tape une lecture biographique -par quelqu'un dont par politesse je ne dirai pas le nom- reprise mot à mot dans la wikipédia. C'est à la fois mal écrit et mal lu. Et ça dure bien 3 ou 4 minutes. Ensuite seulement vient la lecture de la lettre par un comédien, et là c'est du bon boulot : belle lecture, fond musical bien trouvé. Durée : un peu moins d'une minute. Oui i y a quelque chose qui cloche.

Commentaire : l'idée était bonne ; cette rubrique est intéressante en soi, mais mal foutue, mal présentée, et mal conçue. Et spécialement mal ce matin, malgré l'auto-satisfaction qui transpire dans le studio ; malgré les tonnes de crèmes déversées par l'invité sur la lettre, la lecture, la correspondance en général, et l'avenir du courrier dans la sauciété ; et malgré l'évidente très vaste culture de cet invité Jean-Pierre Guénot, . Ou plutôt : l'ensemble est déplorable, aussi à cause de cette culture, qui contraste avec ce que nous constatons chaque matin depuis une semaine : les voix de FC dans la matinale de cet été sont les voix de professionnels à la fois dynamiques, vifs, habiles babilleurs et parfaitement incultes, quoique attachés à simuler la connaissance. Du coup les voila entièrement décomplexés, et de redoubler de cette auto-satisfaction endémique à FC, et qui confine à l'arrogance. L'auditeur quant à lui, avec un peu de flair et d'attention bref d'habitude à l'écoute, à force de tiquer sur l'une ou l'autre gaffe ou contresens de la présentation, à force de remarquer çà et là quelques  solécismes ou quelque nom écorché, y diagnostique les signes de l'ignorance moyennement bien dissimulée. De là il conclut que le fauteuil directorial de la chaîne n'est décidément pas le seul à accueillir le cul d'un imposteur enthousiaste.

Philaunet 

Philaunet
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''Les Bons plaisirs'', attention (quasi) dithyrambe - Lun 29 Juil 2013, 18:38

La table ronde du 25 juillet intitulée "Le plaisir de lire Jane Austen" dans l'émission "Les Bons plaisirs (2ème partie)" préparée par Ali Rebeihi s'est avérée être un débat haut de gamme et un régal pour les amateurs ou spécialistes de Jane Austen.

http://www.franceculture.fr/emission-les-bons-plaisirs-2eme-partie

Raisons ? La bonne préparation d'Ali Rebeihi, ses questions pertinentes (quoiqu'il ait fallu se farcir deux fois "le bébé royal") et surtout les trois participants :

Laurent Folliot, Maître de conférence Paris IV, spécialiste du romantisme anglais ;
Catherine Bernard, Professeur de littérature britannique et d'histoire de l'art UFR d'Études anglophones Université Paris Diderot ;
Dominique Barbéris, Romancière, auteure d'études littéraires et enseignante, spécialiste en stylistique.
Et une stagiaire bien préparée.

Si l'on veut faire des comparaisons "avant/maintenant", on se serait cru aux meilleurs numéros du "Panorama" de Bydlowski/Duchateau ou des "Jeudis littéraires" de Pascale Casanova.

On a apprécié la bonne maîtrise d'Ali Rebeihi, sa distribution de la parole et son écoute. Belle réalisation technique aussi.

Ombre au tableau la... chroniqueuse Sylvie Hazebroucq, débarquant au milieu du débat pour mettre de l'ambiance comme une vedette de télé-réalité sauterait sur l'estrade d'un colloque pour faire rire la salle. On n'a pas ri du tout. Le producteur, lui, a dû ricaner pour ne pas plomber l'ambiance censée devenir hilare (car "franchement, merde, la littérature ça fait chier, quoi, faut arrêter de se prendre la tête !" - illustrons le « stream of consciousness » cher à Virgina Woolf et à James Joyce...). Les autres ont sans doute fait mine de trouver ça drôle...

On peut donc se régaler de beaux échanges sur l'histoire de la littérature, sur le style de l'écrivain et sa postérité, entrecoupés de plusieurs extraits de films dont deux en VO, à partir de 6'13", où sans aucun intermède, ni virgule – et l'effet est intéressant – le sujet littéraire commence avec une archive sur Jane Austen, et ensuite jusqu'à 56'30" (après c'est à vos risques et périls).

Invité 


Invité

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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Mar 30 Juil 2013, 11:04

Voici, littéralement rapportée, la présentation d'une émission en cours de diffusion :
« L’année 1913 est tout à fait particulière dans l’histoire de France et de l’Europe. Elle est l’acmé d’une civilisation qui s’achève, celle du XIXème siècle, et le point de rupture avec la modernité.Cette modernité se concrétise dans des œuvres de rupture dans tous les domaines.
En littérature, Proust publie Du côté de chez Swan, Apollinaire publie Alcools, Alain Fournier publie Le grand Meaulnes, Cendras publie La prose du transsibérien.
En arts, c’est le premier ready-made de Duchamp. C’est l’âge d’or du cubisme. C’est enfin le passage à l’abstraction avec en particulier Kandinsky. Sur le plan musical et artistique, en même temps que le groupe des six renouvelle le spectacle dans sa forme même, le Sacre du printemps créé le choc que l’on sait au théâtre des Champs-Elysées, lui-même bâti en 1913. (....) » (http://www.franceculture.fr/emission-grande-traversee-ete-1913-doc).
France (in)Culture emploie-t-elle, en tant que stagiaires, des élèves de troisième ?



Dernière édition par Antoine Arnoux le Dim 07 Juin 2015, 22:31, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
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115
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L'été, l'ignorance ne désarme pas à France Culture - Mar 30 Juil 2013, 22:14

Antoine Arnoux a écrit:Voici, littéralement rapportée, la présentation d'une émission en cours de diffusion :
« L’année 1913 est tout à fait particulière dans l’histoire de France et de l’Europe. Elle est l’acmé d’une civilisation qui s’achève, celle du XIXème siècle, et le point de rupture avec la modernité.Cette modernité se concrétise dans des œuvres de rupture dans tous les domaines.
En littérature, Proust publie Du côté de chez Swan, Apollinaire publie Alcools, Alain Fournier publie Le grand Meaulnes, Cendras publie La prose du transsibérien.
En arts, c’est le premier ready-made de Duchamp. C’est l’âge d’or du cubisme. C’est enfin le passage à l’abstraction avec en particulier Kandinsky. Sur le plan musical et artistique, en même temps que le groupe des six renouvelle le spectacle dans sa forme même, le Sacre du printemps créé le choc que l’on sait au théâtre des Champs-Elysées, lui-même bâti en 1913. (....) » (http://www.franceculture.fr/emission-grande-traversee-ete-1913-doc).
France (in)Culture emploie-t-elle, en tant que stagiaires, des élèves de troisième ?
Eh bien, 10 heures plus tard, le rédacteur (pourquoi penser à des stagiaires, je penche pour une rédaction par MGL) a dû apprendre qu'il existait un "Cendrars" et non un "Cendras". C'est un progrès. Mais à ce rythme-là il va falloir tout l'été pour corriger les erreurs de cette présentation (sans parler de la qualité de la rédaction et de la typographie), car on reste avec  :

Proust publie Du côté de chez Swan (c'est un mauvais cygne),  
Alain Fournier publie Le grand Meaulnes (pourquoi s'embarrasser de traits d'union dans un nom ou ailleurs ? ),
Cendrars publie La prose du transsibérien (pourquoi mettre les majuscules de rigueur à un titre, à l'époque de twitter ?).
Question subsidiaire (parmi bien d'autres qu'on pourrait poser) : est-ce l'auteur ou la maison d'édition qui publie un livre ?

Et puis toujours :
En arts (ils sont pluriels...) c’est le premier ready-made de Duchamp,
Sur le plan musical et artistique, en même temps que le groupe des six (s'agit-il  du Groupe des Six constitué en 1916 et dont l'appellation date de 1920 ?) renouvelle le spectacle,
le Sacre du printemps créé (eh, eh !) le choc que l’on sait (formulation qui brille par sa précision) au théâtre des Champs-Elysées, lui-même bâti en 1913. (quelle coïncidence  !).

Et encore, vous avez été charitable et n'avez pas copié les deux laborieux paragraphes qui suivaient.

Soupir.

Nessie 

Nessie

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Quand les bons plaisirs de la maison ne sont pas ceux de l'auditeur - Mer 31 Juil 2013, 12:20

Première écoute de la série quotidienne "Les bons plaisirs". Et première surprise : il s'agit là d'un titre récupéré. Repris à une des meilleures séries documentaires de la chaine. Ainsi quand un auditeur viendra réclamer qu'on lui rende des émissions ayant la qualité du "Bon plaisir", le Poivrinet pourra toujours feindre de croire qu'on réclame encore et toujours plus de sa production. Le détournement sémantique est un tour courant chez le "diplomate" quand diplomate signifie "manipulateur".

Diagnostic sur l'émission elle-même : j'entends un salmigondis d'intellectualisme simulé et d'idées reçues, directement aspirées ou plutôt inspirées dans l'air du temps. L'animateur dont je ne veux même pas savoir le nom, ne lésinera pas sur les clichés : laïcité, surveillance, sécurité (on attend diversité, démocratie, anticolonialisme). Tout cela serait bel et bon si c'était autre chose que du baratin creux et de la pose morale. Baratin creux, à l'évidence : ni le lexique ni les notions ne sont maitrisées par l'animateur, assez peu occupé à soigner son propos, et bien plus à vaporiser sur les éléments du paradigme de France Culture un flot de vocabulaire qui fait genre. En l'occurrence un mélange de scientisme naïf et d'anticléricalisme baptisé "laïcité", tout ça au service de quoi ? Du bien-être par la méditation mais attassiooooon c'est paaaas la méditation bouddhique (sic) ni zaine, c'est de la méditation scientifiquement prouvée (prouvée ? encore un bel exemple de contre-emploi).

Bon, on se demande pas trop de quelle école de journalisme sort l'animateur. On constate à chaque instant qu'il a la tête farcie par les idées reçues ressassées jusqu'à plus soif dans la presse nationale : les cahiers du Monde et les hebdomadaires du grand public cultivé, le Nouvel Obs, L'Express, Télarama, Les Inrocks.

C'est dommage, car l'invité, lui, vend honnêtement sa camelote. Au fil des minutes c'est grâce à lui, à la grande précision de son propos et de ses idées, que l'émission remonte en qualité : venu nous vendre sa méthode de méditation, il n'a guère à se fatiguer pour corriger les âneries de l'animateur. Loin de moi l'idée de dénigrer Christophe André et la méditation de pleine conscience. Encore plus loin de moi le snobisme bouddhiste, d'ailleurs maintenant bien démodé. De toutes façons, qu'il s'agisse de bouddhisme ou de laïcité, dans tous les cas sur France-Culleture c'est récupéré au service de la moraline. Ainsi l'auditeur n'échappera pas à la critique de l'ego, scie des scies pour l'apprenti-philosophe de FC, c'est à dire le donneur de leçons moderne, lui-même par ailleurs pétant de narcissisme.

Maintenant j'attends la deuxième séquence de l'émission. Dans les deux premières minutes, le programme laissait prévoir encore bien d'autres sottises, toutes en accord avec le profil idéologique de la chaîne. Qu'en conclure, sinon que sur France Culture même quand les obsédés de l'actu nous lâchent la grappe, on n'échappe pas au façonnage des esprits. L'actu est mise en vacances, mais la moraline prend le relais. Les thèmes de sauciété, eux, ne sont jamais en vacances : annoncée dans le chapeau de l'émission, on attend l'analyse télé du jour, celle de la série "culte" (il y a encore des gens pour ne pas sentir l'absurdité de ce cliché) , Le prisonnier. Pauvre Numéro 6, enrôlé et recyclé au service de l'idéologie maison, à grands renforts d'anachronisme rétrospectif et d'aveuglement sur l'individualisme acharné qui était au coeur de la série.
Bon j'en ai marre, JE COUPE !  Les programmes d'été sur France Culture  - Page 12 Bucheron

Alors, de la culture dans tout ça ? Non mais vous rigolez ou quoi ? Quand France Culture lâche l'actu et l'événement oh juste un peu et après vous avoir dit toute l'année ce que vous devez en penser, c'est pour vous dire maintenant comment vous devez vivre. Où est la culture là-dedans ? Réponse : elle n'y est pas. La culture a déserté l'antenne, ou plutôt France Culture a déserté la culture. Je ne suis pas certain de tenter une deuxième fois l'écoute de ce magazine de 12h.

Philaunet 

Philaunet
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Bains alors ? - Mer 31 Juil 2013, 23:38

Nessie a écrit:Première écoute de la série quotidienne "Les bons plaisirs". (...) Je ne suis pas certain de tenter une deuxième fois l'écoute de ce magazine de 12h.
On s'en veut de ne citer que deux phrases de votre contribution, mais on y reviendra. Pour l'instant, ne jetez pas le bébé avec l'eau du bain romain et tentez l'écoute du numéro intitulé  "Les plaisirs du bain dans l’antiquité romaine "  dudit magazine de 12h avec un invité de qualité, Jean Noël Robert, latiniste, historien de Rome. 25 minutes de savoir qui s'écoutent très bien et qui sont fort instructives (dans ce cadre). Mais pour cela il vous faudra faire abstraction (c'est un peu difficile) des gloussements dans le studio dès qu'il a été question des corps et de la  sexualité.

Franchement indigne et immature que de  ricaner dès qu'il est question du corps. Et Ali Rebeihi (à mon avis on devrait réentendre parler de lui sur FC) est le premier à se gondoler (sa manière me rappelle les gloussements de Lebrun à son Bouillon dit de culture), suivi de ses camarades qu'on entend s'esclaffer à tout bout de champ "en coulisse" alors qu'ils/elles n'ont pas voix au chapitre dans cette tranche horaire.

En effet, si l'animateur a le talent de poser des questions justes d'une voix posée et d'écouter son interlocuteur, il donne facilement dans l'ambiance de franche rigolade (débile) entre copains, si horripilante dans les magazines du soir durant l'année. Mais est-ce lui ou bien l'une ou l'autre de ses chroniqueuses qui lance la poilade collective ? D'après ce que j'ai déjà entendu, je penche pour la seconde hypothèse, sans citer de nom, car j'ai déjà mentionné la sotte de service. Rebeihi serait fort inspiré de ne pas tomber dans le piège de "l'ambiance".

Le problème, entre autres, est donc le suivant et il est bien illustré sur le site par les photos des animateurs hilares dans le studio : les animateurs sont là pour s'amuser entre eux et non principalement pour faire de la radio, laquelle nécessite un art spécifique de la parole.

Les animateurs pensent-ils à l'auditeur au moment où ils parlent ? Non. Ils se font des mines durant la conversation et font entendre qu'ils se marrent bien. On a déjà vu le niveau de préparation et de savoir des animatrices...

On est dans une dérive "Grosses Têtes" de RTL ou télé de Ruquier. "Un suicide stratégique" pour reprendre l'expression de Yann Sancatorze.

Philaunet 

Philaunet
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118
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Au choix : l'enflure ou la sobriété - Jeu 01 Aoû 2013, 18:51

Antoine Arnoux a écrit:Voici, littéralement rapportée, la présentation d'une émission en cours de diffusion :
« L’année 1913 est tout à fait particulière dans l’histoire de France et de l’Europe. Elle est l’acmé d’une civilisation qui s’achève, celle du XIXème siècle, et le point de rupture avec la modernité.Cette modernité se concrétise dans des œuvres de rupture dans tous les domaines. (...)
Oui, hélas, et comment ne pas préférer la manière de la BBC d'annoncer  succinctement sa série
"Paris 1913" à celle de France Culture, toute en hyperboles et en mots creux, pour présenter  la série consacrée à  l'année 1913  dans "La Grande Traversée" ?

"Paris 1913 - Series exploring why 1913 was an annus mirabilis for French and European culture. It was a year in which momentous events occurred in literature, music and the visual arts"

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

119
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Re: Les programmes d'été sur France Culture - Jeu 01 Aoû 2013, 19:48

Sans compter que cette traversée nous propose comme axe quasi-permanent la lutte des forces du progrès et du bien contre les méchantes forces réactionnaires. Pas de nuance. On aurait aimé un brin de scepticisme, mais lorsqu'on est un producteur engagé comme M Garrigou-Lagrange (ce matin, il a essayé de faire développer de la part de ses invités un argumentaire contre la méchante finance), il est impossible, seul, de faire du bon travail. Par moments, on est en plein dans la caricature.

Philaunet 

Philaunet
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Billot et hache - Ven 02 Aoû 2013, 10:58

Nessie a écrit: Diagnostic sur l'émission elle-même : j'entends un salmigondis d'intellectualisme simulé et d'idées reçues, directement aspirées ou plutôt inspirées dans l'air du temps. (...) Tout cela serait bel et bon si c'était autre chose que du baratin creux et de la pose morale.
Bon j'en ai marre, JE COUPE !  Les programmes d'été sur France Culture  - Page 12 Bucheron

Dans "Le plaisir de méditer" du 31.07.2013 à 12h, l'animateur dit soudain "Sylvie Hazebroucq qui euh s'intéresse aux émotions dans les "Bons plaisirs" a une question".

En entendant ce nom vous avez le choix : donner un grand coup de poing sur votre télécommande ou arracher violemment votre casque. N'ayant pas eu ces réflexes, j'ai entendu l'une des pires séquences de l'année 2013. De 17'30 à 18'32, ici  :
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2013/07/s31/NET_FC_c5a03495-60e2-44d8-8d53-862fb13f8e57.mp3" debut="17:15" fin="18:30"]

http://www.franceculture.fr/emission-les-bons-plaisirs-1ere-partie-le-plaisir-de-mediter-2013-07-31

Ou la plus risible, c'est selon. En tous les cas, voilà confirmées les impressions initiales quant à cette intervenante.

Et puis, France Culture a ceci d'intéressant qu'elle permet de rayer de son agenda conférences ou manifestations. Par exemple, je ne me déplacerai pas jusqu'à notre beau Palais Universitaire de Strasbourg pour entendre le "Dr Jean-Gérard Bloch, responsable du Diplôme universitaire « Médecine, méditation et neurosciences » à l’Université de Strasbourg".

Invité 


Invité

121
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En attendant : « Annie Cordy : une histoire belge ». - Dim 04 Aoû 2013, 14:38

Voici le programme de la nouvelle « Grande traversée (archives) » :
 « Elvis Presley, une histoire américaine :
Le 14 janvier 1973 , Elvis donne un concert à l’Honolulu International Center. Télévisé dans plus de 40 pays, son show  Aloha from Hawaii est vu par plus d’1 milliards de téléspectateurs. Ce qui en fait à l’époque l’événement le plus regardé de l’histoire, devant les premiers pas sur la  lune de Neil Amstrong le 21 juillet 1969.
40 ans après le show planétaire de la star,  France Culture revient aux origines du chanteur. Direction : le sud des Etats-Unis . Tupelo, Mississippi, où il nait en 1935 et où il vit  jusqu’en 1948, puis Memphis, Tennessee aux Sun Studio où Elvis en 1954 enregistre une version du blues d’ Arthur Crudup That’s All Right Mama. Sans savoir que c’est l’acte fondateur de la création du rock and roll.
 A l’époque, le jeune Elvis moqué pour ses origines modestes, objet de préjugés liés à sa fréquentation des églises noires et de son goût  du gospel, il incarne une révolution pour la société bienpensante, religieuse et conservatrice du sud.  Une société qui a prospéré sur la culture du coton, fondée sur la ségrégation. Elvis bouscule à coups de hanche,  la musique, les rapports raciaux et les mœurs. Le sud, qui a perdu la guerre de sécession,  y trouvera son intérêt : il tient sa revanche et sa version de l’american dream : un blanc bec pauvre devient une icône mondiale et riche ! 
Aujourd’hui, où est la grâce ?  Aux  Sun Studio de Memphis qui accueillent toujours chanteurs débutants et groupes confirmés ?  A Graceland, la résidence kitsch où repose le king depuis sa mort le 16 août 1977 ? Dans la maison de la famille Presley à Tupelo, à côté de laquelle -tourisme oblige- a été déménagée l’église où Elvis chantait dans son enfance en tapant dans ses mains ?  Sur place, c’est comme si le temps s’était arrêté, comme si le rock était entré au musée, comme si le commerce des produits dérivés était la priorité…
La grâce est  dans les récits des fans que France Culture a rencontrés dans son road-trip , dans les écrits de Peter Guralnick, le biographe d’Elvis, dans les souvenirs de la journaliste Alanna Nash qui avait 6 ans quand elle a découvert  le Ed Sullivan Show en 1956, dans les énumérations d’un Paul Mac Leod qui collectionne depuis 50 ans tout ce qui touche à Elvis, ou dans la piètre imitation d’un de ses nombreux sosies qui confie que sa voix n’a vraiment rien à voir avec celle de son idole… la grâce est dans cette histoire américaine. D’hier et d’aujourd’hui. »



Dernière édition par Antoine Arnoux le Dim 07 Juin 2015, 22:29, édité 1 fois

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Re: Les programmes d'été sur France Culture -

Les programmes d'été sur France Culture     Page 12 sur 39

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