Chères & ers amies & mis de France Culture,
comme j’ai envie de vous écrire encore ce matin, tellement vous me donnez envie de vivre ! Vous êtes mon oxygène, mon pain et mon vain quotidien.
Comme ma lettre est un peu longue encore une fois, j’ai pensé à l’aérer avec une pause musicale que je pense être en phase avec l’esprit de la station.
Ce matin, j’ai encore chuté sur l’humeur de Guillaume Erner par Hervé Gardette, et ce fut. J’ai surtout adoré la blague sur James Joyce. Il est bon de dire les choses comme elles sont : il vaut mieux faire une ultime blague sur le fait qu’on n’arrive pas à lire Joyce plutôt que de faire deux émissions sur l’auteur illisible qui pourraient, en plus d’être de bien belles émissions de radio, nous donner envie de le lire pour de bon jusqu’au bout. Quelle horreur ! Heureusement que vous veillez au grain. Que de temps perdu à lire un livre alors que la vie est courte et qu’au lieu de lire comme un gros intello nous devrions mieux nous gausser des dernières blagues sur les belles-mères inventées par Guillaume Erner, le nec plus ultra dans l’humour de pointe.
M’étant rendormi cette fois-ci entre l’humeur et le carnet de philo de Géraldine Mosna-Savoye, car la vie est courte, c’est vrai, mais la nuit aussi, alors il faut profiter du marchand de sable lorsqu’il daigne bien faire un tour de par chez moi, je certifie n’avoir strictement rien pigé de toute la matinale, alors que le carnet de philo, j’ai tout compris. C’est peut-être lié au fait que j’étais réveillé, mais n’allons pas plus loin dans les hypothèses vaseuses. C’est vraiment bien de comparer les confinements à une série tévé, nous avons l’impression ainsi que le réel n’est plus réel et que nous vivons dans une fiction au son d’une musique douce, celle de Michel Sardou. Oui, car Géraldine Mosna-Savoye a toujours des idées géniales. J’aime bien comment cet illustre chanteur revient de manière régulière dans les chroniques de France Culture. Avec Mich
el Sardou, on comprend toujours mieux le monde qui nous entoure, mieux en tout cas qu’avec les philosophes.
Mais trêve de matinale. J’ai vraiment hâte d’être lundi, puisque vous nous préparez une bien belle journée spéciale, consacrée à l’éducation. C’est bien de nous rappeler à nous les auditeurs très moyens ce qu’est l’éducation, et d’y passer toute la journée. J’aime beaucoup le titre très entraînant « Émancipation générale ! ». Je ne l’ai pas bien compris, peut-être parce qu’il est incompréhensible, mais ce n’est pas grave : quelle énergie ! Vivement lundi ! Plein de débats d’idées nous attendent : en voilà de la vraie culture.
La chaîne va mettre à disposition des enseignants un « corpus de 50 heures d’émissions éditées et commentées par France Culture pour penser les valeurs de la République ». Enfin les profs vont pouvoir travailler sérieusement avec leurs élèves, en leur passant des émissions de France Culture. Tous les professeurs attendent le corpus avec impatience afin de savoir enfin comment parler aux élèves, bref, comment bien faire son métier.
Mais c’est avec encore plus d’impatience que j’attends la publication de caricatures commentées par l’Excellente Monique Canto-Sperber qui, je n’en doute pas, seront choisies avec soin. Car moi aussi je suis perdu parfois et j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi une caricature c’est fait pour se moquer et être drôle.
Je sens bien que ce nouveau confinement va être encore très enrichissant sur le plan radiophonique. Il est dommage que mon humble profession m’oblige à sortir travailler parce que sans ça je resterais captivé par France Culture toute la journée.
J’espère aussi que vous trouverez rapidement la parade pour compenser tous ces invités qui ne viendront plus au micro de vos Excellentes émissions parce que le monde de l’économie de la culture en promotion sera en deuil.
J’espère avoir tout dit, n’avoir rien oublié, mais ne vous inquiétez pas, chères & chers, si ça me revient, je ne manquerai pas de vous l’écrire.
Veuillez agréer, chères & chers, mes sentiments les plus respectueuses & -eux.
comme j’ai envie de vous écrire encore ce matin, tellement vous me donnez envie de vivre ! Vous êtes mon oxygène, mon pain et mon vain quotidien.
Comme ma lettre est un peu longue encore une fois, j’ai pensé à l’aérer avec une pause musicale que je pense être en phase avec l’esprit de la station.
Ce matin, j’ai encore chuté sur l’humeur de Guillaume Erner par Hervé Gardette, et ce fut. J’ai surtout adoré la blague sur James Joyce. Il est bon de dire les choses comme elles sont : il vaut mieux faire une ultime blague sur le fait qu’on n’arrive pas à lire Joyce plutôt que de faire deux émissions sur l’auteur illisible qui pourraient, en plus d’être de bien belles émissions de radio, nous donner envie de le lire pour de bon jusqu’au bout. Quelle horreur ! Heureusement que vous veillez au grain. Que de temps perdu à lire un livre alors que la vie est courte et qu’au lieu de lire comme un gros intello nous devrions mieux nous gausser des dernières blagues sur les belles-mères inventées par Guillaume Erner, le nec plus ultra dans l’humour de pointe.
M’étant rendormi cette fois-ci entre l’humeur et le carnet de philo de Géraldine Mosna-Savoye, car la vie est courte, c’est vrai, mais la nuit aussi, alors il faut profiter du marchand de sable lorsqu’il daigne bien faire un tour de par chez moi, je certifie n’avoir strictement rien pigé de toute la matinale, alors que le carnet de philo, j’ai tout compris. C’est peut-être lié au fait que j’étais réveillé, mais n’allons pas plus loin dans les hypothèses vaseuses. C’est vraiment bien de comparer les confinements à une série tévé, nous avons l’impression ainsi que le réel n’est plus réel et que nous vivons dans une fiction au son d’une musique douce, celle de Michel Sardou. Oui, car Géraldine Mosna-Savoye a toujours des idées géniales. J’aime bien comment cet illustre chanteur revient de manière régulière dans les chroniques de France Culture. Avec Mich
el Sardou, on comprend toujours mieux le monde qui nous entoure, mieux en tout cas qu’avec les philosophes.
Mais trêve de matinale. J’ai vraiment hâte d’être lundi, puisque vous nous préparez une bien belle journée spéciale, consacrée à l’éducation. C’est bien de nous rappeler à nous les auditeurs très moyens ce qu’est l’éducation, et d’y passer toute la journée. J’aime beaucoup le titre très entraînant « Émancipation générale ! ». Je ne l’ai pas bien compris, peut-être parce qu’il est incompréhensible, mais ce n’est pas grave : quelle énergie ! Vivement lundi ! Plein de débats d’idées nous attendent : en voilà de la vraie culture.
La chaîne va mettre à disposition des enseignants un « corpus de 50 heures d’émissions éditées et commentées par France Culture pour penser les valeurs de la République ». Enfin les profs vont pouvoir travailler sérieusement avec leurs élèves, en leur passant des émissions de France Culture. Tous les professeurs attendent le corpus avec impatience afin de savoir enfin comment parler aux élèves, bref, comment bien faire son métier.
Mais c’est avec encore plus d’impatience que j’attends la publication de caricatures commentées par l’Excellente Monique Canto-Sperber qui, je n’en doute pas, seront choisies avec soin. Car moi aussi je suis perdu parfois et j’aimerais bien qu’on m’explique pourquoi une caricature c’est fait pour se moquer et être drôle.
Je sens bien que ce nouveau confinement va être encore très enrichissant sur le plan radiophonique. Il est dommage que mon humble profession m’oblige à sortir travailler parce que sans ça je resterais captivé par France Culture toute la journée.
J’espère aussi que vous trouverez rapidement la parade pour compenser tous ces invités qui ne viendront plus au micro de vos Excellentes émissions parce que le monde de l’économie de la culture en promotion sera en deuil.
J’espère avoir tout dit, n’avoir rien oublié, mais ne vous inquiétez pas, chères & chers, si ça me revient, je ne manquerai pas de vous l’écrire.
Veuillez agréer, chères & chers, mes sentiments les plus respectueuses & -eux.