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Les Matins de France Culture    Page 99 sur 100

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Philaunet 


Admin

981
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Re: Les Matins de France Culture - Jeu 23 Juil 2020, 08:25

munstead(https://regardfc.1fr1.net/t19p970-les-matins-de-france-culture#35851) a écrit:C'est la semaine Butler. "Avoir raison avec Judith Butler" est diffusé et rediffusé chaque matin. (....)
Ce ne serait pas plutôt chaque soir ?
12H00 28 min Avoir raison avec... Judith Butler
19H30 28 min Avoir raison avec... Judith Butler Rediffusion
Toujours un peu de difficultés à comprendre ce titre pour une émission de philosophie (...)
''C’est Claude Roy qui dans un article de 1968 a écrit : « Jean Daniel me disait : J’ai toujours préféré avoir tort avec Sartre plutôt que raison avec Aron »''
bref, en revanche ce qui est franchement rigolo est d'entendre que cette émission est réalisée en partenariat avec La Croix. Quoi? What? Was?  Il y a donc des saboteurs au service publicité de La Croix, qui apportent le soutien de cet estimable journal catholique aux thèses de la grande Judith? Vite, une explication! Qui a donné l'imprimatur? On doit quand même bien trouver un religieux catholique qui a lu Judith Butler? Sainte Mère de Dieu, priez pour nous. Le serpent est entré dans votre église.
"Cet été, le journal ''La Croix'' est partenaire de l'émission ''Avoir raison avec...''"
Ils ne connaissaient peut-être pas encore la liste des personnes devant être mises en valeur par la petite équipe de FC Avoir rasion avec... Saison-29-06-2020-23-08-2020
La série se terminera par cinq émissions du génie radiophonique de tous les temps, G. M-Savoye sur une autre icône de FC, Susan Sontag, dont la pensée profonde (enterrés les Grecs...) se formule ainsi :  "Ce que je veux, c’est être au cœur de ma vie - être là où l’on se trouve, contemporain de soi-même dans sa vie, prêter une totale attention au monde, qui vous inclut". Mazette ! Remarquez, c'est du niveau de l'employée de la chronique des Philochemins qui a été sous les projecteurs durant plusieurs mois dans ce forum dans "La vie des idées" et par exemple ici. Ressourcez-vous...
Hier Eric Fassin terminait sa péroraison sur Butler en lançant un appel angoissé. (...)
L'employé caché de France Culture ? Il est si souvent au micro.
Figurez-vous qu'une vaste campagne anti-genre se déroule en Europe et dans le Monde (pas le journal, au contraire). La preuve? Les travaux de  (citation de trois études confidentielles d'amies de Butler et Fassin). Le genre est menacé!
L'auditeur lambda avait plutôt l'impression que depuis des années on (et FC en particulier) nous bassinait avec la théorie du genre (celle qui n'existe pas), et bien figurez-vous que c'est le contraire. (...)
On est sur France Culture, hein ? Dire le contraire de ce qui est y est une habitude. La déformation des faits y est  quotidienne (cf. Les petits bonheurs insurrectionnels) ; l'imputation de meurtre, dans une affaire où une enquête est en cours, y est sciemment faite par le matinalier sans que jamais, malgré les demandes d'auditeurs, Guillaume Erner se soit excusé de cette affirmation violant les règles du journalisme de service public qui l'obligent à la plus stricte impartialité. Alors...

Curly 

Curly

982
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Les invités des matins (d'été) -1- : entre le vide et le néant, comment trouver la juste mesure ? - Mar 28 Juil 2020, 11:50

C’est l’été. On se fait un petit plaisir, et on s’écoute l’invité des matins d’été du 27/07.
Une bonne demi-heure pour approfondir l’actualité culturelle de l’été. « Reprise et peur de reprise de l’épidémie : comment trouver la juste mesure ? »
Là où il n’y a pas de juste mesure, c’est dans la reprise, puisque quoi qu’il arrive, il y aura peur, et il y aura reprise.
Les deux scénarios envisagés par le titre :
- il y a reprise et c’est peur sur la ville.
- il n’y a pas reprise mais c’est la peur psychologique de la reprise dedans nos têtes.
C’est donc le moment idéal pour se poser pour la 36 millième fois la question suivante : « Qu'a-t-on appris de la première phase de confinement ? »
Merde, je fais le mariole, mais j’ai tort, parce que c’était quoi la réponse déjà ?
Eh bien, Dieu merci – alléluia – les matins d’été vont nous la redonner.
La Robocop de l’été, programmée pour mouliner un lot de trois/quatre questions qui tournent en boucle, veille à ce que nous n’oubliions pas ce que ne n’avons pas oublié. Bin oui, sans ça on n’écouterait pas, triples buses !
Alors écoutons.
L’intro est parfaite, avec le rappel des propos du ministre. Magnifique élocution de Robocop, qui accentue un son voyelle sur deux, comme sur BFM, en lisant son textounet qui ressasse et ressasse sans cesse son programme unique : la peur, aidée de ses formules chocs toutes faites prêtes à servir, et resservir, et reresservir...
« cet été si particulier »
« plus que jamais on aurait envie de se retrouver, de profiter, et - oui – de s’embrassééé »
« plan de reconfinement pour la rentrée ou peu après » « activités économiques qu’il est uuurgent de relancer » etc etc etc …

La phrase qui incite à écouter les invités de la mamate jusqu’au bout : « Difficile de ne pas en parler tout en sachant qu’on ne sait pas vraiment. »
Et il reste trente minutes.
Présentation des invités, des spécialistes. Bonjour bonjour.
Robocop commence directement par vider sa batterie sur le premier spécialiste. Et en oubliant que dans l’intro elle y avait en partie répondu.
« Pouvez-vous tout d’abord nous dire actuellement où nous en sommes aujourd’hui en France ? Quels sont les différents indicateurs ? Que disent-ils ? Comment évoluent-ils ? » Fin de la lecture de la fiche. Ouf.
Comme le disait l’intro donc, ça reprend parce que relâchement des gestes barrières. Sortez votre burin et gravez-moi tout ça sur vos tablettes, c’est du mouliné de breaking news. Heureusement que France Cultrure est là pour répéter ce que seuls les habitants de Saturne n’ont pas entendu. Cette émission est pour eux.
Question inédite n°2 parée au lancement : « Concernant les tests : on nous dit plus de personnes testées positives, oui , mais on fait aussi beaucoup plus de tests, donc, comment on compare ? On compare à quoi, en fait ? »
C’est curieux, mais on dirait qu’ils ont permuté leur programme avec France Inter, qui ce mamate parlait du festival de Deauville, et, après la chronique de Sylvain Tesson, recevait Michelle Perrot. Le torchon brûle entre les deux généralistes publiques qui se tirent la bourre...
Bon, vous voulez la réponse à la question ? Je vous la donne : on teste autant qu’on peut. Mais pour redonner du peps à la réponse, Robocop balance par dessus « Pas assez de personnel pour faire des tests même quand y’a des tests ».
La relance suivante utilise la tactique n°1 : on suggère discrétos la réponse que l’invité doit donner dans la réponse, parce qu’il a oublié de répondre à la première question. Y’a plus qu’à confirmer.
Petit exercice : à quoi voit-on que cette relance n’est pas écrite sur la fiche de Robocop ?
« Mais donc cette reprise là dont vous nous parlez euuuuh ça n’est pas seulement sur la base de  voilà plus de personne testées positif parce que plus de tests. »
Réponse : eh bien non ! Et les admissions à l’hôpital qui augmentent, c’est du poulet ?
Et retour en pilotage automatique sur les risques chez les personnes âgées.

Second spécialiste, avec la question n°1, inscrite dans le programme n°1 de Robocop.
« Quel regard portez-vous sur euh sur ce moment qu’nous vivons qui est quand même particulier, c’est-à-dire déconfinés avec des libertés en partie retrouvées et en même temps ce discours cette menace  qui plaaane, cette épidémie qui reprend. Est-ce que l’on est pas là dans un équilibre un peu compliqué à trouver et à vivreuh tout simplement ? »
Tout en rythme binaire : simple et compliqué, question et réponse en même temps. Robocop a sorti le bon programme, celui qui permet à l’invité de tout reformuler, avec quelques brefs développements déjà servis moult fois, et une bonne centaine de « euh ».
Reprise admirable de Robocop en mode « je répète la dernière phrase de l’invité, j’en rajoute une couche et je reprends la baballe ».
A ce point nous pouvons nous dire que c’est une émission super excitante à écouter, nous allons à plein tube vers l’imprévisible. Donc nous irons jusqu’au bout.                                                                                                                                            

                                                                                                                                                                ...à suivre, bien sûr...



Dernière édition par Curly le Mer 26 Aoû 2020, 22:29, édité 2 fois

Curly 

Curly

983
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Les invités des matins (d'été) -2- : entre le vide et le néant, comment trouver la juste mesure ? - Mer 29 Juil 2020, 11:46

Suite de L'invité des matins (d'été) du 27/07.

A la fin de la première partie, nous nous disions que cette mamate estivale était super excitante, et qu’elle méritait à l’aise que nous l’écoutassions jusqu’à la dernière micro seconde.
Reprenons à la reprise.
A la reprise de baballe par Robocop, pleine de bon sens, sur le mode « je me mets à la place des gens de la rue pour poser les questions qui nous questionnent en moulinant du remplissage de temps d’antenne pour gagner du temps, parce que trente minutes, c’est long quand on n’a rien à demander de plus aux invités que ce qu’on sait déjà » :
« Quelque part si on nous dit on est rev’nu au niveau de sortie de confinement alors pourquoi on reprend pas les mesures qui étaient en vigueur à la fin du confinement euh sans parler de justement de reconfiner en tout cas pour le moment euh par exemple sur euh les établissements qui accueillent du public, sur (???) les trains, euh le ‘un siège sur deux’ par exemple ça n’est plus en vigueur alors qu’y a beaucoup de monde dans les trains cet été finalement euh éhh au bout d’un moment si on est si ferme et inquiétant dans les discoureuh euh pourquoi on n’adapte pas dans les acteuh ? »
La réponse : c’est intéressant cette question parce que la réponse est dans l’intro. Puis un résumé de la situation depuis mars jusqu’à aujourd’hui (vous avez oublié, non ?), où il s’avère que
1- on a un peu trop relâché les gaz.
2 - «  il y a quelque chose de fondamental à comprendre, c’est que pour que ce virus s’arrête de circuler spontanément il faudra qu’au moins 50 % de la population adulte ait été infecté. »
Il reste plus qu’à trouver quelqu’un qui veuille bien trouver le juste milieu entre le point n°1 et le point n°2 de la réponse.
Conclusion inédite : l’épidémie, c’est pas fini, on va devoir apprendre à vivre avec. Après le répit de l’été (la reprise se transforme en répit selon les besoins du moment), il faut s’attendre à une reprise en hiver. Reprise de l'épidémie, et non économique faudrait-il préciser afin de ne pas se mélanger dans les reprises.

La baballe rebondit dans l’inattendu, dans la subtilité, avec du vide, mais du vide ‘sur un temps long’ parce qu'on est sur la radio de la cutlrure : « Alors nous parlerons de l’hiver tout à l’heure. Pour rester encore un peu sur la périodeuh actuelle est-ce que c’est pas un peu dur tout d’même là dans les discours cette fixation sur les jeuuuunes. Quand on voit euh les files d’attentes en magasin, les plages les cafés les restaurants les parcs il n’y a pas vraiment que des jeunes qui sont attroupés, qui ne portent pas de masques. Est-ce que ce n’est pas difficile de dire que tout est d’leur faute au moment où en même temps on leur dit aussi qu’ils sont ceux qui vont payer le plus les conséquences du confinement. »
Silence…et réponse exceptionnelle, dont la substance, c’est-à-dire sans les « euh », se résume en ce qu’il faudrait prendre conscience, que ce n’est pas simple mais voilà.
Allez hop, la Robocop de l’été coupe la réponse pour relancer son programme, mais un peu trop tôt « ...c’que vous dites prise de... »
Mais l’invitée n’avait pas fini ! Il lui restait un exemple concret, 50 % vécu, 50 % euh.

Robocop passe par dessus l’exemple et reprend pile son programme là où il avait été stoppé. Après une petite dizaine de minutes d’antenne, il y a déjà surchauffe dans les circuits, la fiche bristol avec les questions bien rédigées a fondu au soleil : « C’que vous dites de prise de conscience, en même temps ça fait plusieurs semaines déjà là qu’on nous dit attention attention ça repaaaart, et justement comment gérer cette parole parce que le risque au fond à force c’est que l’on s’habitUUe à entendre ça un peu comme une musique de fond et que l’on y prête plus attention peut-être au moment où s’la devient encore plus important d’l’entendre. »
Développement sur la peur, avec un renvoi vers le site du CCNE. Retour sur les consignes, l’éthique… Du moulinage de chaîne info, ni plus ni moins.

Changement d’invité. Grand et long moment de café du commerce, avec rappel des principaux titres pour ceux qu’ont oublié ceux des derniers mois : «...et puis des ruptures dans le discours c’est-à-dire que à la fin du confinement y’a eu quand même une grosse accélération où vraiment là euh ah l’accélération de la reprise là la priorité c’était de relancer la machine, retourner au travail, consommer, et que sait taira, euh c’est aussi ça peut-être qui a donné l’impression que c’était derrière nous et puis là arrive l’été et puis on nous dit ATTENTION ! Tout est de votre faute ! Tout repose sur vos épaules ! Mmm comment on gère cette parole publique aussi pour que voilà pour qu’elle soit acceptable, entendue et qu’on n’ait pas l’impression ni d’être euh infantilisés ni culpabilisés euh ? »
Et hop la boum, deux minutes de remplies !
Robocop fait tourner ses invités en rond. Elle en a tiré tout le suc avant même qu'ils ouvrent la bouche, ils sont lessivés avant d’avoir servi. Là, retour sur les tests, plus la prise de conscience. Pour les détails, voir plus haut.
Ah… et aussi les outils…
Ça fait ffrrrttt dans les circuits du Robocop ! On va pouvoir se retaper le débat sur l’application Stop Covid depuis le début ! Chic ! J’avions oublié ! C’est bien clivant quoique moisi sur le plan actu, mais c’est bon quand même. En été, le moindre résidu d’actu est récupéré par Robocop. Elle vous ressert le tout sans le recycler.
Vous allez être déçu : j’arrête là. Je vous plante alors que la mamate à invités d’été bat son plein, que la marée est haute. Quelle cruauté.

                                                                                                                                                                            ...à suivre, cela va de soi...

Curly 

Curly

984
Répondre en citant  
Les invités des matins (d'été) -3- : entre le vide et le néant, comment trouver la juste mesure ? - Jeu 30 Juil 2020, 11:02

Après une première partie à encéphalogramme plat, et une seconde sans évènement notable venant ternir les moments creux s’enchaînant sans temps mort, suite, et hélas fin, de L'invité des matins (d'été) du 27/07.

Résumé : la tension est à son comble, il ne se passe rien, il est possible qu’il ne se passe toujours rien, mais rien n’est plus sûr.

Donc, l’application Stop Covid. Y’a-t-il un résidu de polémique à ramasser ?
Robocop tente le coup : « Stop Covid, l’application qui a tant fait parler d’elle euh si si elle fonctionne bien c’est c’est p’t’être c’est le moment de l’utiliser là justement… »
Mais la polémique, elle est périmée.
Bien, oui, pourquoi pas, répond le spécialiste, tous les outils sont bons.
Mais ça ne démonte pas notre robot moulineur, qui tente une remise à neuf de la polémique en guise de conclusion. Donc Stop Covid « à condition là aussi évidemment de de savoireuh instaurer la cONfiance nécessaireuh pour l’utilisation euh de ce genre d’outil les questions que ça peut poser mercieuh... » s’ensuit les noms et titres des deux invités. And now...the journal of eight o’clock clock codek.
And after the journal...
Retour des invités. Nouvelles présentations, résumé de ce qui précède, mais à deux cents à l’heure, on n’a pas que ça à foutre, tant de choses passionnantes nous attendent encore…
Résumé pour les malchanceux qui prennent le chemin en route : « nous avons parlé avant huit heures de la situation actuelle – de cet été – des risques de repriiiises, de la diiifffficulté à trouvééé le ton juuste pourlaparolepubliquelesautorités, des questions que cela pose dans nos rapports auze autres... »
Qu’est-ce qui a été dit au juste ? Que fallait-il retenir ?
- Les risques : y’en a, faut faire gaffe.
- Les difficultés à trouver le ton juste : c’est effectivement difficile.
- Le rapport aux autres : c’est compliqué, faut un peu faire gaffe aussi.
Et là c’est bon, les absents sont remis à niveau.

Nouvelle question : « Au delà de l’été donc la suite, Jean Delfraissy le présideeent euh du Conseil scientifique nous dit que l’hypothèse la plus probable est l’arrivée d’une deuxième vague euh pour octobre novembre décembre vous nous avez dit à peu près attendre la même chose hein tout à l’heure. Alors très clairement on sait qu’il y a des plans de reconfinement euh à l’étude, que l’objectif c’est de ne pas, reconfiner, tout le monde, quoi qu’il arrive. Donc quels sont ces plans ? On parle de confinement ciblé, c’est-à-dire par zones géographiques, par populations ? »
Les deux possibilités envisagées dans la question sont pas mal, mais le spécialiste a une préférence pour la première (la géographique), le but étant d’éviter l’objectif à ne pas atteindre qui était aussi dans la question.
Question suivante ?
« Au-delà de l’efficacité, est-ce que c’est possible, est-ce que c’est envisageable, vu de la place qui est la vôtre, au Comité consultatif d’éthique, de mettre en place un confinement ciblé des personnes vulnérables à commencer par les personnes âgées ? »
Comme le premier spécialiste n’était pas chaud chaud, voyons si le second est d’accord. On croise tous les doigts, et Robocop ses circuits, pour qu’ils soient pas d’accord.
Eh bien à la one : c’est loupé, et à la two « il faut faire attention au risque affectif de l’isolement », une idée qui friserait l’originalité si elle n’avait pas été rabâchée depuis maintenant quatre mois. Mais c’était bien la réponse que méritait une si belle question, si originale et pétillante d’intelligence.
Pour éviter l’enlisement, Robocop retente le coup, en coupant l’invité parce que ça suffit on a compris c’est bon à moi maintenant :
« ...mais donc pour vous le le le le confinement pareuh pareuh type de population ou par classes d’âge notamment ça n’est pas une bonne idée. »
Silence, parce que ça sent la liaison skype & co à plein nez, et puis réponse au départ gênée, parce que la notion de bonne/mauvaise idée, le bien/le mal, le pour/le contre, c’est un peu simpliste comme qui dirait.
La réponse, elle est simple, c’est la même que la précédente, mais avec une louable tentative de le dire légèrement différemment. En conclusion, retour sur le titre de l’émission « la juste mesure », parce que dans le titre il y avait déjà le contenu, c’était pas la peine d’aller plus loin finalement.

La question suivante, qui s’adresse à l’autre invité, a la chance d’être non seulement en gros la même que la précédente, mais en plus a la chance d’avoir été posée par tous les médias d’information à tous les spécialistes qu’ils avaient sous la main, parce qu’elle est bien lacrymale. Robocop ne se fout pas de notre gueule, elle a chauffé ses circuits pendant des heures pour nous la trouver.
« Justement cette dimension affectiiive euh cette question éthique aussi vis à vis des personnes âgées elle se pose y compris là cet été par exemple quand on, quand on retourne en famille qu’on est en contact avec des personnes âgées qu’on a pas vues depuis des mois euuuh on voit bien qu’parfois ce sont ELLES qui veulent absolument embrasser leurs enfaaants, leurs petits-enfants, à partir de quel moment on leur fait plus de mal ou de bien (retour du binaire) en refusant ça, comment on mesure ça finalement ? »
Boudiou, mais quelle va être la réponse ? Mais la même, toujours en encore, que c’est compliqué, mais que si l’enfant est porteur, c’est pas top quand même…
Comme le chercheur est au bout de son rouleau, il va nous ressortir toutes les généralités sur :
- il faut être solidaires
- c’est une crise importante
- et il faut pas l’oublier, parce qu’on en est au début
- on doit gagner du temps avant d’avoir un traitement et un vaccin. Et là, victoire !
Mais Robocop a le circuit qui frétille :
« Eh oui mais ça vous avez dit récemment encore euh il y en a pour un moment à priori avant d’avoir le traitement et le vaccin... »
Récemment = l’invité est multi-invité dans tous les médias, Robocop pose depuis le début les mêmes questions qu’ailleurs, et elle vérifie la conformité des réponses.
Mais c’est le coup de théâtre, car oui, l’espoir demeure pour un traitement « réellement efficace » à l’automne, et un vaccin en 2021.
Robocop en est tellement sidérée qu’elle passe direct à la suite, parce que l’heure tourne. Est-ce que le second invité a une conclusion à nous offrir ?
« En attendant d’avoir ces traitements et peut-être ces vaccins, a-t-on déjà assez de recul est-ce qu’on a eu le temps et pris le temps d’analyser c’qui s’est passé pendant le confinement pour savoir comment, mieux faire les choses s’il fallait y r’venir, et est-on prêt peut-être à avoir un débat qu’on a pas eu l’temps d’avoir en mars sur ce qu’on fait, pourquoi on l’fait, les mesures qu’on prend, j’veux dire un débat vraiment engageant la société quoi ? »
Alors pour la réponse, je vais vous planter, sachant que
- l’invitée fait partie du CCNE
- que l’Article L1412-1-1 du Code de la santé publique stipule que « Tout projet de réforme sur les problèmes éthiques et les questions de société soulevés par les progrès de la connaissance dans les domaines de la biologie, de la médecine et de la santé doit être précédé d'un débat public sous forme d'états généraux. Ceux-ci sont organisés à l'initiative du Comité consultatif national d'éthique... »
Ce que ne sait pas Robocop.

Ou alors elle sait, mais elle veut pas qu’on sache qu’elle sait, pour que sa question tombe pile là où il faut qu’elle tombe, claire, nette, sans bavure, sans enjeu, bref, entre le vide et le néant.

Curly 

Curly

985
Répondre en citant  
La mamate enchantée - Lun 24 Aoû 2020, 15:05

Les Matins de France Culture - Page 99 Opera657



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Les Matins de France Culture - Page 99 Opera653



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Les Matins de France Culture - Page 99 Opera655

Curly 

Curly

986
Répondre en citant  
France Culllturrre marque sa différence - Lun 31 Aoû 2020, 22:06

Figure 1
La mamate de ce mamate, par Guillaume-debout-là-d'dans-bande-de-mollassons-il-est-sept-heures-du-mamate-!-!-!-!-Erner (Je l'ai fait long celui-là, parce que la suite est courte alors j'avais de la place)


Les Matins de France Culture - Page 99 193
Les Matins de France Culture - Page 99 278
Les Matins de France Culture - Page 99 372


Figure 2
Ce midi, Europe 1

Les Matins de France Culture - Page 99 Opera672
Les Matins de France Culture - Page 99 Opera673

Conclusion par la direction agitée pour que la pulpe descende en haut : « Au cœur de la vie des idées, des savoirs et de la création, France Culture marque sa différence », et surtout allez acheter au plus vite « L’école peut-elle sauver la démocratie ?» par François Dubet et Marie Duru-Bellat aux édition du Seuil, je répète, le Seuil.

Philaunet 

Philaunet
Admin

987
Répondre en citant  
Nouvelle coqueluche - Jeu 24 Sep 2020, 13:51

Apparemment, il n'y a qu'une seule personne en France pour commenter un sujet. Enfin, une seule compatible avec la doxa de France Culture et de sa directrice : Guillaume Erner reçoit Hélène Périvier (...) auteure d’un ouvrage à paraître en octobre 2020 aux Presses de Sciences Po, « L’économie féministe ». La Question du jour 24-09-2020.

Hier, 23 septembre, l'économiste à l’OFCE Sciences Po (Sciences Po ? What else ? directrice du programme PRESAGE Programme de Recherche et d’Enseignement des SAvoirs sur le Genre (on devrait en réentendre parler) était au journal de 12h30 que munstead n'avait pas trouvé précisément équilibré... Une fois de plus, nous sommes en retard.

Langue du descriptif :
"les jeunes papas pourront bénéficier d’un congé paternité". Il s'agit des pères, quel que soit leur âge. L'hypocoristique "papa" est dans le droit fil de l'immaturité de la station.

Curly 

Curly

988
Répondre en citant  
Radio Terreur - Mer 30 Sep 2020, 21:30

Guillaume-dring-dring-dring-bonjouuur-il-est-l’heure-Erner a trouvé la question la moins racoleuse du monde des médias : « Qui détient le monopole de la violence ? »
Le monopole de la violence ? Qui, vite, qui, qu'on lui défonce la gueule !
Guillaume-what-time-is-it-it-is-seven-o-clok-clok-Erner est accompagné d'invités qui accordent à Guillaume-gooood-mooorning-it-is-the-clok-clok-clok-of-codek-Erner l'exclusivité de leurs pensées (avec tous les autres médias sur lesquels ils passent en boucle).
Je suis content, j'ai réussi à caser trois, et même quatre fois, le héros des mamates, Guillaume-tic-tac-tic-tac-tic-tac-boum-it-is-nine-o-clok-clok-boum-Erner.

Rien que dans le programme du 30/09, quelques captures çà et là. A un moment ce n’est plus un hasard mais la recherche d’un monopole, celui d’au moins 4 % d’audimamate tendus vers toutes les cultures de la violence.

                            Les Matins de France Culture - Page 99 1714

Les Matins de France Culture - Page 99 1106

                                                                                                Les Matins de France Culture - Page 99 290

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                                                                                                        Les Matins de France Culture - Page 99 472

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Les Matins de France Culture - Page 99 674

                                                                Les Matins de France Culture - Page 99 765

                                                                                                                                                    Les Matins de France Culture - Page 99 867

        Les Matins de France Culture - Page 99 951

                                                                        Les Matins de France Culture - Page 99 1039

Les Matins de France Culture - Page 99 1132

                                                                                                Les Matins de France Culture - Page 99 1230

                    Les Matins de France Culture - Page 99 1327

                                    Les Matins de France Culture - Page 99 Opera682

Les Matins de France Culture - Page 99 1422

                                                                Les Matins de France Culture - Page 99 1522

                            Les Matins de France Culture - Page 99 1617

La cerise sur le cheesecake, c'est qu'à France Culttututure, ils ont même réussi à trouver une photo d'Axel Kahn qui fout les chocottes :

Les Matins de France Culture - Page 99 Opera683

Curly 

Curly

989
Répondre en citant  
Guillaume Erner, chef de mamate sur Radio Covid - Mar 13 Oct 2020, 17:56

Non, Guillaume-seven-to-nine-Erner n’aurait jamais dû le dire. Et pourtant, il l’a dit :

« Le Premier ministre a décidément du mal avec cette application puisqu’il l’a nommé télécovid
(…) peut-être le Premier ministre songeait-il aux chaines d’info qui déversent du covid en continu, remarquez, moi-même dans mes cauchemars je me réveille à radiocovid »


Non, Guillaume-dring-il-est-sept-huit-neuf-heures a commis un laspus (c'est un lapsus de lapsus) : il confond la réalité avec ses cauchemars.
Ses cauchemars, c’est la grille bien réelle de France Cutlure.
Mardi 13 octobre, les infos sur la chaîne de toulésavoars :

Les pays émergents se relèveront-ils après le Covid-19 ?

Télécovid, le lapsus du premier ministre Jean Castex (quelle mise en abyme !)

Covid-19 : bientôt un couvre-feu nocturne dans des grandes villes dont Paris ?
Hein ? Même Paris ? Mais c’est la fin du moooooooonde !!!!?!!!!, !!!!, !!!!;!!!!.

Durcissement des mesures anti-Covid en Europe
Une question : du coup, à Paris aussi ça durcit ?

Le gouvernement veut faire peur, mais pas trop
Fabrice Says à Waterloo a trouvé un titre nul,  mais beaucoup trop.

Emmanuel Macron va bientôt parler
Il a pas parlé, les journalistes de France Tutut font du copier/coller de chaînes infos : on spécule sur ce qui ne s’est pas encore produit, et après on débriefe (débriefer = paraphraser ce qu’on a déjà entendu pour remplir du temps d’antenne en faisant durer le moment tant attendu).

Notre démocratie souffre-t-elle du coronavirus ?
La démocratie souffre, souffre de toutes les crises possibles et inimaginables sur France Toutelécultur.

Vous trouvez que c’est trop peu ?  Attendez, je vous donne le reste de la mamate, car Radio Cata est la radio de toutes les catas :

Lutte contre la faim

Otages

Typhoïde + Covid avec Hervé Granule

Didine la philowoman, le cataclysme de la pensée : elle nous les brise avec les ceusses qui se torturent les neurones parce qu'ils veulent pas de bébé alors que notre corps à la base il est construit pour : mais on s’en tamponne ma Didine, tu fais ce que tu veux, nous aussi, y'a pas d'problème tant que tu vises bien ton cœur de cible, soit, je mets des guillemets et dans le désordre parce que j’ai pas le temps, la « jeune urbaine qui a soif de culture et d’eau précieuse, si possible parisienne, trentenaire et superficielle ».

Autre cata, la pastille, ou plutôt le suppo « A quoi pensez-vous », avec aujourd’hui ce titre passionnant, « Florence Viala : "J'essaye de ne pas avoir trop d'avis sur ce qui nous arrive " »
Nous par contre on a un avis à donner à Florence Viala, mais il n'est pas publiable à l'état brut. Pas le temps de tailler dans le roc.

Parmi les dernières mamates cauchemardées :

L’hôpital public est-il prêt ?


Ce que le Covid fait à la science

Covid-19 : des récits nationaux aux conséquences sanitaires

Confinés, déconfinés, reconfinés : que faire de notre incertitude ?  Etc…

Il ne tient qu’à Guillaume O'Clock à parler d’autre chose sur une radio culturelle, mais la Ligne Générale ne bougera pas d’un iota : à fond sur les catastrophes, à fond sur les moulinés socio-popo.

Vous pouvez vous réveiller et mettre France Cutrture : le cauchemar continue dans le cauchemar radiophonique continu.

Curly 

Curly

990
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La matinale de mes rêves - Mer 28 Oct 2020, 11:52

Chères,ers amies,s de France Culture,
ce n’est pas dans mes habitudes de tresser des louanges ou de faire des lauriers (voyez je m’embrouille déjà sous les fées de l’émotion), vous le savez bien, j’ai déjà un passé très lourd de sarcasmes et autres rigolades potaches à vos dépens. Mais ce matin (voyez, je n’écris plus mamate pour me moquer), vous avez apporté, vous, Guillaume Erner (voyez, je n’écris plus Guillaume-il-est-l’heure-ou-je-ne-sais-quelle-autre-stupidité-Erner) un rayon de bonheur dans ma vie qui en comporte déjà plusieurs, mais le vôtre, c’est celui qui m’a enduit le plus de baume au cœur que j’ai grand, en tout cas suffisamment grand pour accueillir toute la matinale de France Culture, la chaîne des savoirs, de la culture et de plein de bonnes choses intelligentes et spirituelles.
Ce matin - que je vous raconte, vous allez voir c’est passionnant - m’étant réveillé bien avant l’heure, je me mis à traînasser au lit tout au fond de ma couette au son de la radio. Et c’est là que vous vîntes, vous toutes et tous, m’apporter mon pain quotidien de belles et bonnes choses.
Tout de suite, là, c’est l’humeur de Guillaume Erner qui m’accueille en son sein, et sa comparaison lumineuse entre la peste et le covid, m’a illico donné envie d’acheter l’ouvrage posthume de Jean Starobinski, parce que c’est vrai, pensai-je du fond de mon lit, qu’il y a de sacrés points communs entre les deux. Je me dis aussi qu’en me levant, je n’oublierai pas d’aérer ma maisonnée afin de libérer les miasmes. N’oubliez pas, cher Guillaume Erner, rien qu’avec votre billet, vous avez déjà sauvé au moins une vie : la mienne, et accessoirement celle de toute ma famille. Vous aurez notre vie sur la conscience, je serai à mon tour votre rayon de soleil.
J’ai beaucoup aimé les flashs infos de 7h et de 8h, qui permettaient de ne pas oublier ce qu’il ne fallait pas oublier. C’est vraiment sympa de nous le répéter autant de fois. J’ai personnellement tendance à oublier assez facilement, et j’ai l’impression que vous ne répétez que pour moi.
J’ai beaucoup aimé dans le flash de 7h les interventions exclusives de tous les membres de l’opposition à qui vous avez copieusement donné la parole pour dézinguer un truc qui n’a pas encore eu lieu : vous m’aidez à développer mon esprit critique. Me faire réfléchir dès potron-minet alors que je suis lové dans ma couette est une œuvre de salubrité publique.
Votre question du jour, cher Guillaume Erner, fut un moment pour moi intense : je fus transporté en pleine préhistoire, devant une vulve énorme gravée dans un abri à Fontainebleau. A quoi pensaient les hommes et femmes préhistoriques ? Pour nous le dire, ils l’ont gravé afin que nous le sachions.
Le spécialiste que vous invitâtes ne pouvait pas répondre à beaucoup de vos questions, car nos supputations se basent sur de bien maigres mais excitants éléments.
Ensuite, vous nous transportâtes sans transition aux États-Unis, et mon âme émue ne supporta pas autant de richesse et de savoirs. Je repartis dans les bras de Morphée, et ratai dans la foulée le flash de 7h30. J’en suis confus, honteux, d’autant plus que la divinité me garda en son sein, me lâchant par à-coups. L’invité que vous invitâtes parlait du monde musulman, mais ce fut fugace et mon esprit engorgé déjà par le savoir que vous m’apportâtes précédemment ne retint presque rien, bercé par vos voix à toutes et tous.
Morphée me lâcha définitivement la grappe vers 8h45 (version optimiste) ou vers 9 heures moins le quart (version pessimiste). Cela ressemblait au dernier quart d’heure de la matinale de France Inter : chacune chacun annonce le thème de sa chronique sous l’oreille éblouie de l’invitée, Nathalie Baye, venue promouvoir un film qui sort aujourd’hui et que j’irai voir juste après avoir fini le Starobinski.
Heureusement que notre cher Guillaume Erner rappela le titre du film à tout va, parce que comme j’avais dormi pendant l’entretien, cela me permit de rattraper le train en route.
Le chronique d’Hervé Gardette fut juste extraordinaire. Avec ses bout à bout de citations, c’est tout l’art du collage réinventé. J’ai bien aimé ce passage :
« J’avais noté cette info dont je ne sais pas trop quoi faire : il faut en moyenne 3.6 secondes après l’émission d’une bouse de vache pour voir les premiers insectes rappliquer »
Une info qui me marqua tellement qu’une fois levé sur mes deux pieds, je vérifiai sa source : elle fut wikipédienne. Merci Hervé Gardette : vous allez sur Wikipédia pour nous, comme votre complice Géraldine Mosna-Savoye, et vous nous évitez bien des tracas en nous amenant autant de savoirs, - et avec quel esprit, quel humour - sans que nous ayons à passer notre temps à user notre moteur de recherche googueulo-wikipédiesque. Le carnet de philo de Géraldine Mosna-Savoye apporta un dernier rayon de soleil avant mon lever. Merci aussi au carnet de philo : dorénavant, j’apprendrai à me méfier des rumeurs. Et Nathalie Baye, comme moi du fond de mon lit, confirma que tout cela était « bien juste », et sacrément bien vu.
J’ai adoré ce grand final où Guillaume Erner demanda à Nathalie Baye si sur les plateaux de tournage il y avait aussi des cancans. Bien sûr qu'il y en a, la nature humaine est ce qu'elle est, on ne peut pas la refaire en un coup de cuillère à pot de baguette magique. Heureusement que le réalisateur du film continue sa promo en venant en personne ce soir chez Marie Richeux pour nous en raconter plein  sur les douleurs de l'enfantement de la Création Artistique.
Merci encore, mille fois merci : à France Culture, vous pensez à ceux qui s’endorment pendant la matinale en passant une seconde couche dans la soirée. Encore faut-il que je ne m’endorme pas dessus ce soir, et ça c’est pas gagné, parce que moi, dès 21h, je plonge.
Veuillez agréer, cher France Culture, toute mon admiration sincère mais confuse en raison de l’émotion qui m’étreint.

Philaunet 

Philaunet
Admin

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Un GW Seebald musulman pour les auditeurs de France Culture - Sam 31 Oct 2020, 16:16

Une traduction fort originale dans les Matins du 30 octobre, Prendre la tangente avec Daniel Mendelsohn.

À propos de GW Seebald : "The most important German writer of the late 20th century" devient "Le plus important des auteurs musulmans de l'après seconde guerre mondiale"  [son mp3="https://cdn.radiofrance.fr/s3/cruiser-production/2020/10/1237d4d1-eb66-486c-9ef1-89348caf42a1/les_matins_de_culture-daniel_mendelsohn_full-net_d0fdd3b4-976b-4fe6-88b0-0dac09c73890_fc.mp3" debut="15:45" fin="16:03"]  

Guillaume Erner ne reprendra pas le lapsus du traducteur (en général très bon).

L'interview est intéressante à divers titres, notamment sur la conception de la littérature par Daniel Mendelsohn , celle que promeut France Culture, d'ailleurs.

Curieusement et exceptionnellement, France Culture n'offre pas cet entretien au téléchargement, elle l'indique même comme indisponible alors qu'il se trouve en écoute au milieu de la page descriptive.

Les Matins de France Culture - Page 99 Scre1538

Les Matins de France Culture - Page 99 Scre1539

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