Tous les mots clés dans le wind de la Ligne Générale ont couru, et tous sont arrivés gagnants, c’est la vraie cohue sur la Ligne d’arrivée.
Aujourd’hui, Ida Rubinstein : la méthode ? La rédactrice récupère la fiche Wiki, assaisonne le tout de propos d’une chorégraphe qui est en réalité au centre de l’article puisque c’est une promo ouverte pour un spectacle prochainement en tournée venez nombreuses et -eux. Chorégraphe dont les propos résument aussi la fiche Wiki.
Les mots de la fiche Wiki passés à la moulinette de la rédactrice, Camille Renard, qui suit la Ligne, n’est pas à un terme anachronique près (performeuse !) :
Performeuse, donc
Pionnière
Tomber dans l’oubli
Bisexuelle (Les artisss bisexuel.les ont la côte sur France Trucrture)
Scandaleuse
Provocation
Sulfureuse
la Lady Gaga de l’époque
elle n’est pas dans les codes
se libère sur scène comme dans sa vie intime
art hybride
art total
femme qui prenait des risques (...) c’était un peu trop tôt pour son époque.
= Bingo !
Ajoutons qu’« elle (…) a fait travaillé les plus grands : Paul Valéry, Paul Claudel, tous enfin. Et puis les musiciens ! Qu’est-ce qu’elle a fait ! »
Autant dire tout de suite qu’elle l’a fait à leur place. Là, d’un coup soudain, le mécène devient plus important que l’artiss.
La fin est délectable : « elle meurt en 1960, anonyme et pour longtemps oubliée »
- « Meurt anonyme » : nous comprenons bien ce que la rédactrice veut écrire, mais l’ambiguïté ne manque pas de charme. Qui lui a dégommé son extrait de naissance ? Où en est l’enquête ?
- « longtemps oubliée » : comme pour de nombreux artiss’ mises en avant sur le site, comme par hasard. Oubliées, oui, mais oubliées par les incultes de France Cultrture, qui ne ratent jamais l’occasion de se poser en héros qui réhabilitent des gloires non défaites, pour leur offrir le lifting qui va les rendre hideuses, les faire rentrer dans le moule de l’aujourd’hui de maintenant, et les oublier dès demain.
Si Camille Renard avait été honnête, elle aurait écrit un article présentant par le menu le spectacle de la chorégraphe en tournée bientôt venez nombreuses et -eux.
Sur la pastille-vidéo, en lieu et place de la musique de Ravel ou de Debussy (« Le Martyre de Saint Sébastien »), qu’on aurait pu attendre logiquement, c’est de la musiquette d’ascenseur, classique mais d’ascenseur, qui ne donne nullement envie d’aller plus avant. A la fin, le micro-extrait du spectacle promu est, au choix selon l’humeur, navrant, comique, ou les deux.
Encore une artiste mise en avant pour son sexe : eh oh, à France Tructtuture, ça commence à se voir, là, et si vous osiez le féminisme, rien qu'un peu ?
Pour Ida Rubinstein : Le passage de midi, par Denisa Kerschova (03/05/2016), sur FranceCulture Musique
Aujourd’hui, Ida Rubinstein : la méthode ? La rédactrice récupère la fiche Wiki, assaisonne le tout de propos d’une chorégraphe qui est en réalité au centre de l’article puisque c’est une promo ouverte pour un spectacle prochainement en tournée venez nombreuses et -eux. Chorégraphe dont les propos résument aussi la fiche Wiki.
Les mots de la fiche Wiki passés à la moulinette de la rédactrice, Camille Renard, qui suit la Ligne, n’est pas à un terme anachronique près (performeuse !) :
Performeuse, donc
Pionnière
Tomber dans l’oubli
Bisexuelle (Les artisss bisexuel.les ont la côte sur France Trucrture)
Scandaleuse
Provocation
Sulfureuse
la Lady Gaga de l’époque
elle n’est pas dans les codes
se libère sur scène comme dans sa vie intime
art hybride
art total
femme qui prenait des risques (...) c’était un peu trop tôt pour son époque.
= Bingo !
Ajoutons qu’« elle (…) a fait travaillé les plus grands : Paul Valéry, Paul Claudel, tous enfin. Et puis les musiciens ! Qu’est-ce qu’elle a fait ! »
Autant dire tout de suite qu’elle l’a fait à leur place. Là, d’un coup soudain, le mécène devient plus important que l’artiss.
La fin est délectable : « elle meurt en 1960, anonyme et pour longtemps oubliée »
- « Meurt anonyme » : nous comprenons bien ce que la rédactrice veut écrire, mais l’ambiguïté ne manque pas de charme. Qui lui a dégommé son extrait de naissance ? Où en est l’enquête ?
- « longtemps oubliée » : comme pour de nombreux artiss’ mises en avant sur le site, comme par hasard. Oubliées, oui, mais oubliées par les incultes de France Cultrture, qui ne ratent jamais l’occasion de se poser en héros qui réhabilitent des gloires non défaites, pour leur offrir le lifting qui va les rendre hideuses, les faire rentrer dans le moule de l’aujourd’hui de maintenant, et les oublier dès demain.
Si Camille Renard avait été honnête, elle aurait écrit un article présentant par le menu le spectacle de la chorégraphe en tournée bientôt venez nombreuses et -eux.
Sur la pastille-vidéo, en lieu et place de la musique de Ravel ou de Debussy (« Le Martyre de Saint Sébastien »), qu’on aurait pu attendre logiquement, c’est de la musiquette d’ascenseur, classique mais d’ascenseur, qui ne donne nullement envie d’aller plus avant. A la fin, le micro-extrait du spectacle promu est, au choix selon l’humeur, navrant, comique, ou les deux.
Encore une artiste mise en avant pour son sexe : eh oh, à France Tructtuture, ça commence à se voir, là, et si vous osiez le féminisme, rien qu'un peu ?
Pour Ida Rubinstein : Le passage de midi, par Denisa Kerschova (03/05/2016), sur France