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Accueil / France Culture

Le programme de nuit, îlot de culture (II)    Page 13 sur 56

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Curly 


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Nuits magnétiques au cinéma (1) - Jeu 28 Fév 2019, 10:02

Marie Epstein raconte Jean Epstein : Portrait à trois faces (01/10/1986)
par Jacques Kermabon - Avec Marie Epstein et Michel Marie - Réalisation Michel Fleischmann

Jean Epstein, un des cinéastes parmi ceux que l’on a nommé «d’avant-garde » dans les années 20, est surtout connu pour deux films, La glace à trois faces, d’où le titre de l’émission, et La chute de la maison Usher.
Les Nuits Magnétiques recueillent les paroles de sa sœur, tandis que Michel Marie commente certains aspects de l’œuvre et de la carrière du cinéaste.
Marie Epstein a travaillé activement auprès de Henri Langlois à la Cinémathèque française. Elle a aussi aidé son frère sur certains de ses films.
Son récit est sobre : la jeunesse de Jean Epstein et les difficultés rencontrées pour réaliser des films personnels. On retrouve la compagnie des films Albatros, dont l'histoire est racontée dans le troisième volet de Cinéromans (Philippe Esnault, 18/08/1982) consacré aux Russes à Paris.
Marie Epstein avait certainement beaucoup à raconter, et soit l'émission est trop courte, soit elle a préféré rester sur sa réserve.

Ambiance différente avec le truculent Gros plan sur Henri Langlois (14/10/1986)
par Denise Luccioni - Avec Henri Langlois, Georges Franju et Yvonne Dornès.

A l'occasion de la parution simultanée de ses écrits, rassemblés par Jean Narboni, et d'une biographie écrite notamment par son jeune frère Georges Langlois, retour sur l'aventure de la Cinémathèque.
L'émission est scindée en deux parties, l'une plutôt axée sur les écrits de Langlois, souvent des plaquettes de programmes assez conséquentes, l'autre sur la biographie.
Quelques rappels succincts sur l'histoire de la Cinémathèque, les Nuits magnétiques avaient déjà détaillé l'histoire six ans auparavant (à suivre dans les prochains posts), et souvenirs de proches comme Yvonne Dornès et Georges Franju.
La partie consacrée à la biographie vaut à elle seule le détour. Pour Georges Franju qui ne mâche jamais ses mots,  la biographie est nulle, un véritable ramassis de bêtises. Yvonne Dornès semble de cet avis, mais elle est plus mesurée dans ses propos. Georges Langlois doit répondre aux différents griefs qui lui sont reprochés.
Le fameux bombardement du château de Coucy :  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-15.02.2019-ITEMA_21983238-3.mp3" debut="49:15" fin="53:11"]
On reconnaîtra dans l'ordre Franju, Dornès, Georges Langlois, et "le fin mot de l'histoire" par Denise Luccioni.



Dernière édition par Curly le Jeu 28 Fév 2019, 22:27, édité 5 fois

Philaunet 

Philaunet
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''La Tempête de neige'' d'Alexandre Pouchkine - Jeu 28 Fév 2019, 13:24

Sur un signalement de Curly dans le post La vraie matinale du 29/01/19, les principaux titres après un extrait sonore offert ici (2e pastille), j'ai écouté "La Tempête de neige" d'Alexandre Pouchkine 29/01/2019 (1ère diffusion : 11/09/1986).

Non seulement cette mise en scène audio est du grand art, mais l'introduction et la conclusion d'Annie Epelboin valent qu'on s'y arrête.  

L'introduction : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-29.01.2019-ITEMA_21965294-3.mp3" debut="00:58" fin="05:10"]

Si quelqu'un entend une introduction de ce niveau en 2019, merci de faire signe...

En conclusion, une chanson inspirée par une rencontre imaginaire avec Pouchkine, texte expliqué préalablement par Annie Epelboin  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-29.01.2019-ITEMA_21965294-3.mp3" debut="41:06" fin="45:12"]

Une autre chanson, le songe d'un cosaque [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-29.01.2019-ITEMA_21965294-3.mp3" debut="45:12" fin="48:45"]

La Tempête de neige est une nouvelle d'Alexandre Pouchkine, écrite en 1830 et publiée en 1831 parmi les Récits de feu Ivan Pétrovitch Bielkine.  La Tempête de neige, une lecture dans la traduction d'André Gide et Jacques Schiffrin.

Curly 

Curly

123
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Nuits magnétiques au cinéma (2) - Ven 01 Mar 2019, 18:07

Suite de Nuits magnétiques au cinéma (1)

Cinémathèque en liberté, 1980

Production : Chantal de Béchade
Réalisation : Bruno Sourcis

1 De la baignoire d'Henri Langlois à la Cinémathèque (09/06)
avec Georges Franju, Yvonne Dornès, Jean Rouch, Françoise Jaubert et Gérard Legrand - Avec les voix d'Henri Langlois et Jean Epstein

&

2 Du film flamme à la robe beige de Marilyn (10/06) 
avec Daniel Toscan du Plantier, François Forestier, Guy Lemaître, Yvonne Dornès, Françoise Jaubert, Marianne de Fleury, Gérard Legrand, Jean-Charles Tacchella, Jean Rouch et Lionel Seigneur et avec  la voix d'Henri Langlois

Six ans avant le « Gros plan » évoqué dans la première partie, les Nuits magnétiques avaient retracé par le détail l’histoire de la Cinémathèque en repartant du début, c’est à dire 1935. L’auditeur retrouve donc un Georges Franju un peu plus calme et Yvonne Dornès, qui retrace les premières démarches administratives.
La Cinémathèque racontée par ceux qui l’ont créée ou qui l'ont beaucoup fréquentée du temps de Langlois.
Quelques repères :
On y entend, dans un document de 1948, la voix de Jean Epstein.
Le Cercle du cinéma en 1935, la rencontre avec Georges Mélies et l'aide que celui-ci a apportée pour le stockage des films. La baignoire de Langlois remplie de bobines devient un mythe...
Attention, la version racontée ici n'est pas sans contradictions avec celle du Gros plan en 1986 (voir première partie). Mais l’ensemble se veut ici plus détaillé, plus complet.
Franju raconte aussi l’exploitation illégale par la Cinémathèque du Pèlerin de Chaplin. Chaplin qui était le seul à surveiller la diffusion de ses films.
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-12.12.2017-ITEMA_21521611-3.mp3" debut="44:16" fin="49:31"]
Puis :  
Ouverture du Musée du Cinéma en 1971, interview de Langlois dans le journal de France Inter, avec Yves Mourousi.
La Seconde Guerre Mondiale, la perte des films de Mélies, la collaboration avec les allemands.
L’éparpillement des lieux de dépôt des films de la Cinémathèque, et l’installation avenue de Messine.
Les premières rétrospectives en présence des réalisateurs, l’un des premiers étant Erich Von Stroheim.
Récits bien sûr très subjectifs de Georges Franju, Yvonne Dornès, et, à travers les archives, Henri Langlois.

Daniel Toscan du Plantier, alors producteur chez Gaumont, confirme ce que laissait entendre précédemment Franju : les copies prêtées à la Cinémathèque disparaissent miraculeusement. C’est ainsi que le catalogue s’enrichit.
La seconde partie traite plus particulièrement de la conservation des films.
Enquête auprès du personnel de la Cinémathèque, de Georges Franju et du critique François Forestier. Les points de vue divergent … et les outils de travail ont bien changé depuis.
Autre document, la voix de Jean Grémillon.
Gérard Legrand, critique proche du mouvement surréaliste,  raconte les projections dans l'après-guerre. La présence de Buster Keaton à la Cinémathèque impressionne tellement la salle que tout le monde se retrouve tétanisé à l'idée d'avoir une question à lui poser.
Souvenirs de G. Legrand [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-13.12.2017-ITEMA_21522931-3.mp3" debut="59:10" fin="64:16"]
L'émission va aussi à la rencontre du caissier et du projectionniste, heureux d'avoir à jongler avec tous les formats, du 8mm au 35.
[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-13.12.2017-ITEMA_21522931-3.mp3" debut="69:19" fin="72:05"]
Le problème de la conservation des films était différent à cette époque, beaucoup de progrès ont été accomplis depuis.
Franju défend, et ceci contre l'idée que l'on se fait d'ordinaire de Langlois, qu'il y a une sélection à faire, et que tous les films ne se valent pas.
Au milieu des années 30, les distributeurs souhaitaient se débarrasser des vieux films, surtout leur catalogue muet, et c'est ainsi que la collection de Langlois a pu s'agrandir.
La confrontation de points de vue différents enrichie de documents d'archives ou de musiques de films constitue l'un des intérêts de cette série bien construite, sans longueur car il y a un travail de montage qui donne de la fluidité à l'ensemble.
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             ...

Curly 

Curly

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Nuits magnétiques au cinéma (3) - Dim 03 Mar 2019, 10:52

Suite de Nuits magnétiques au cinéma 1 et 2

Cinémathèque en liberté, 1980

Production : Chantal de Béchade
Réalisation : Bruno Sourcis

3 La nouvelle vague, les pavés, la plage (11/06)
avec Daniel Toscan du Plantier, Samuel Lachize, Jean Narboni, Jean Rouch, Jean-Charles Tacchella, Jacques Robiolles et Gérard Legrand et avec les voix de Roberto Rossellini, Jean-Luc Godard, Marguerite Duras, François Truffaut, Jean-Louis Bory et Robert Benayoun
Quelques repères :
L’émission traite de l’influence sur la génération d’après-guerre de la fréquentation de la Cinémathèque, qui devient une véritable école de cinéma.
Le sauvetage des films muets a une importance capitale : le cinéma parlant, et surtout d’après-guerre est bien plus conventionnel.
En 1927/28, le cinéma muet a atteint un raffinement dans l'écriture qui sera dans un premier temps saboté par le parlant aux dialogues et chansons interminables. Aux Etats Unis, on impose à des réalisateurs comme John Ford des co-réalisateurs médiocres chargés uniquement des scènes dialoguées, statiques et sans intérêt.
Quelques films muets de 1925/27 : Faust et L'aurore (Murnau), Napoléon (Gance), Métropolis (Lang), L'éventail de Lady Windermere (Lubitsch, quasiment sans cartons...), Le cuirassé Potemkine (Eisenstein), La grande parade (Vidor), Les rapaces (Von Stroheim), 3 Bad Men (Ford), Le mécano de la General (Keaton) ...
J-L Godard s’étonne de la liberté de ces films, alors que dans les années 50 le cinéma loué par la critique, et qui bénéficie donc d’une diffusion plus large, manque d’invention. Langlois projette du coup des films plus récents mais peu considérés à l’époque. Gérard Legrand prend l’exemple de Minnelli, cinéaste peu sérieux pour la critique, et du coup peu ou très mal diffusé. Les versions françaises de ces films sont calamiteuses.
Entretien avec Roberto Rossellini en 1961, dont l’exubérance n’est pas sans rappeler celle de Franju : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-14.12.2017-ITEMA_21524116-4.mp3" debut="10:40" fin="13:12"]
Petit passage avec Duras qui ne parle que d’elle.  
Brèves apparitions de Truffaut ou Godard (archives).
C’est plutôt à travers les témoignages des critiques Samuel Lachize et Gérard Legrand, mais aussi de cinéastes comme Jean Rouch, et surtout de Jacques Robiolles, accompagné de son fils, que l’ambiance de ces années 50/60 à la Cinémathèque est évoquée de manière précise.
Jacques Robiolles, son fils, un Orfeu Negro extrait de la Discothèque de Radio France, et Langlois comparant le cinéma des années 20 avec celui des années 60 : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-14.12.2017-ITEMA_21524116-4.mp3" debut="43:40" fin="50:15"]
Dernière partie sur 1968 et l’énorme publicité involontaire faite par le gouvernement Pompidou à Langlois.
Les défenseurs de Langlois vont alors manipuler les pouvoir et l’opinion.
Harangue de Jean-Louis Bory dans le Masque et la plume devant un public de toute façon déjà convaincu.
Jean Rouch sur les cours très particuliers de Langlois : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-14.12.2017-ITEMA_21524116-4.mp3" debut="69:41" fin="71:30"]

Curly 

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Nuits magnétiques au cinéma (4) - Lun 04 Mar 2019, 18:08

Suite de Nuits magnétiques au cinéma 1, 2 et 3

Cinémathèque en liberté, 1980

Production : Chantal de Béchade
Réalisation : Bruno Sourcis


4 Chaillot, creuset des cinémas différents (12/06)
avec Jean Narboni, Jean Rouch, Hugo Santiago, Judit Elek, Jean-Charles Tacchella, Georges Franju, Daniel Toscan du Plantier, Werner Schroeter, Nadine Wanono, Claude Guiguet et Claude Nessi (les deux "piliers" de la Cinémathèque) - Avec les voix de Glauber Rocha, Ousmane Sembène et Ababacar Samb

Quelques repères toujours, mais avec digression :
Portrait d’une caissière par un habitué de la Cinémathèque : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-15.12.2017-ITEMA_21525302-2.mp3" debut="03:23" fin="07:04"]
Concernant Le reptile de Mankiewicz, les avis exprimés sont discutables.
Des habitués décriront plus tard l’ambiance qui règne pendant les projections, scènes qui pourraient sortir d’un film de Tati.
Goût de la provocation aussi avec l'organisation de séances très spéciales et très agitées le samedi en fin de soirée. Récit pittoresque d'un Festival Elvis Presley.
De la diffusion et la circulation de films du monde entier : le cinéma africain, brésilien, allemand, mais aussi hongrois, qui réussissent à émerger grâce à leur diffusion via la Cinémathèque. Mais diffusion aussi d’un cinéma plus marginal, tant français qu’américain.
Jean Rouch, intervenant principal de l’émission, revient à plusieurs reprises sur l’organisation chaotique de Langlois, qui apparaît finalement comme bénéfique, propre à créer un événement inattendu.
Toscan du Plantier parle du cinéma italien qui se résume à quelques noms. Tout un pan du cinéma, "plus populaire" n'est pas sorti en France. Et c'est bien dommage.
Inventivité des scénarios (Age et Scarpelli...), acteurs grandioses, pour les français, ce cinéma reste en grande partie inconnu. Patrick Brion au Cinéma de minuit a fait découvrir certains d'entre eux, mais les chaînes du câble, et les dvd ont aussi commencé à combler cette lacune. Des films de Mario Monicelli (les deux Brancaleone avec Vittorio Gassman, et dans l'extrait suivant, avec Paolo Villaggio, célébrité en Italie et interprète principal du dernier film de Fellini, La voce della luna), certains Luigi Comencini (Les russes ne boiront pas de Coca Cola avec Nino Manfredi), Alberto Lattuada (Mafioso, Venez prendre le café chez nous) des acteurs comme Totò, ou Alberto Sordi sont mal connus en France.
Quant à Elio Petri... il mériterait un plan extra large.

Ci-dessous,  Totò écoutant la matinale de France Culture

Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 13 Toto10



Des Nuits magnétiques entièrement consacrées au cinéma italien :
Cinéma sous les branches, 08 au 12/09/1980 par Chantal de Béchade et Roland Auguet, réalisation Marie-France Nussbaum
1- Marginaux de Palerme, Florence et d'ailleurs
2- La besace aux dialectes
3- Le néoréalisme
4- Personnages
5- La comédie italienne
Avec Claude Beylie, Jean Louis Comolli, Enrico Fulchignoni, Gérard Legrand, Jean-Paul Manganaro, Aldo Tassone, Lorenzo Codelli, Jean A. Gili, Francesca Isidori, Simon Misrai, Alain Garrel, Mario Monicelli,  Alain Garsault, Jean Domarchi, Alberto Sordi.

Curly 

Curly

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Des papous dans la tête en public - Dim 10 Mar 2019, 10:59

Dans Les papous dans la tête à Romans-sur-Isère (05/12/2010), seconde partie de la première, Jean-Bernard Pouy propose un début de polar suédois.

[son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-02.03.2019-ITEMA_21997176-3.mp3" debut="21:28" fin="28:46"]
La suite du montage de l'histoire dans les papous...

Autre extrait dans un post de la matinale.

Ces deux Papous en public de 2010 proposent quelques moments particulièrement savoureux, outre ce polar suédois à rebondissements multiples, un "experts contre faussaires" sur un texte de Louis Aragon (incipit & excipit des "Beaux quartiers"), ainsi qu'une dissertation de Bac sur Bergson où il est beaucoup questions de chaussures et de chapeaux.

A écouter avantageusement à la place de ça.


Des papous dans la tête à Romans-sur-Isère
par Françoise Treussard - Avec Eva Almassy, Odile Conseil, Patrick Besnier, Patrice Caumon, Lucas Fournier, Patrice Minet, Jacques Vallet, Hervé Le Tellier, et la "participation enregistrée" de Jean-Bernard Pouy - Réalisation Claude Giovanetti

Curly 

Curly

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Promenades ethnologiques - Les ouvriers gantiers - Lun 11 Mar 2019, 08:28

Promenades ethnologiques en France - Les ouvriers gantiers du Dauphinois (20 & 21-08-1981)
par André du Bouchet et Michel Tréguer - Réalisation Hervé Leveau

1ière partie : Avec Claudine Renares et Jacques Vallerant, Madame Tiénard, Messieurs Notturno et Jouvin
C’est en réalité la seule émission véritablement consacrée à la ganterie dans la région grenobloise.
Un historique de la ganterie d’une part, avec un rappel de divers us et coutumes liés à l’usage du gant, et d’autre part des rencontres avec d’anciens ouvriers. Les deux éléments se superposent. En un fondu enchaîné nous passons de l’un à l’autre.  
Les liaisons et remarques de Michel Tréguer, qui aurait dû laisser la place à André du Bouchet, sont toujours une gêne pour l’auditeur.
Dans ses questions aux anciens ouvriers il applique parfois une méthode journalistique éprouvée : poser des questions orientées pour faire dire à son interlocuteur ce que l’on a envie d’entendre.
Exemple : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-08.03.2019-ITEMA_22002873-4.mp3" debut="44:46" fin="47:03"]
M. Tréguer oriente tout l’entretien sur la disparition d’un savoir-faire. A la fin de l’entretien la question et la réponse se rejoignent pour ne faire plus qu’une. L’ancienne ouvrière n’a plus qu’à confirmer ce qu’on lui a demandé.
Constatation de M. Tréguer : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-08.03.2019-ITEMA_22002873-4.mp3" debut="52:26" fin="53:55"] qui se fait porte parole de ceux qu’il a rencontrés. En assénant à n’en plus finir une évidence : la disparition de la ganterie. Nous avions bien compris.
Les témoignages qui ont trait à la vie quotidienne des ouvriers gantiers constituent l’intérêt principal de l’émission.

2ème partie : Avec Jacques Vallerant et Jean-Pierre Laurent 
A. du Bouchet et M. Tréguer rencontrent des ethnologues rétifs au départ à toute rencontre avec des hommes de radio.
Une conversation va s’engager sur le rôle de l’ethnologue et le rapport ethnologie/radio ou télévision.
Les gantiers sont laissés de côté.
La conversation pose la question d’une certaine objectivité du regard du journaliste, mais aussi de l’ethnologue, qui tous deux peuvent avoir des théories, de idées toutes faites, qu’ils peuvent appliquer à leurs observations, quitte à déformer celles-ci pour les rentrer dans le moule de leurs opinions.
Si ces réflexions très pertinentes font penser à certaines émissions d’aujourd’hui sur cette même chaîne, c’est que l’auditeur a mauvais esprit.

Un retour ensuite dans la ganterie, mais à travers des témoignages enregistrés par les ethnologues, et non par la radio.
Témoignages à comparer avec ceux de la première partie : les ethnologues interviennent peu, et de manière plus précise.

Un dernier extrait, du plus haut intérêt : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-09.03.2019-ITEMA_22003762-2.mp3" debut="41:27" fin="45:38"]
Sur la  manipulation possible de la parole recueillie par les médias et le « le foutu problème du montage » pour « en faire du spectacle ». A travers « trop de déformations » on ne retrouve plus le « projet initial ». Il ne reste plus à faire qu’un « travail de poète » (peut-être l’ethnologue dit-il cela parce qu’il a en face de lui  A. du Bouchet), qui va « magnifier » la réalité.
Évocation de témoins qui ne seraient « sollicités que là où ils auraient quelque chose à dire ».
Que de problèmes éthiques que les radios/télés ont bien balayés depuis. Franceculture incluse.



Dernière édition par Curly le Mar 12 Mar 2019, 23:46, édité 1 fois

Curly 

Curly

128
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Louis Jouvet - Mar 12 Mar 2019, 09:18

Elvire/Jouvet 40
de Brigitte Jaques - Mise en scène Brigitte Jaques - Avec Philippe Clévenot (Jouvet, Louis), Maria de Medeiros (Claudia, Elvire), Vincent Vallier (Léon, Sganarelle) et Eric Vigner (Octave, Dom Juan) et Brigitte Jaques et Paula Dehelly - Réalisation Christine Bernard-Sugy
Adaptation pour le théâtre de cours aux conservatoire donnés par Louis Jouvet à Paula Dehelly, que nous entendons après la pièce au micro de la téléram’ Fabienne Pascaud, en compagnie de Maria de Meideros et Brigitte Jaques.
Paula Dehelly donne ses impressions sur la pièce. En 1940 elle sera interdite de travail. Elle nuance ce propos. Elle a pu retravailler au bout de deux ans, "grâce à des papiers", chose courante à cette époque. Il fallait prouver que tous les membres de sa famille étaient non-juifs. Les démarches pouvaient être longues...
La pièce est ici complète, quintes de toux du public incluses, car la captation de Benoît Jacquot ne dure qu’une heure.
Et puis il n’y a qu’à fermer les yeux et la magie opère.
L'interprétation, de Maria de Meideros, qui doit jouer les différentes variations des répliques d'Elvire, et de Philippe Clévenot, est particulièrement admirable.

A signaler aussi,
La pharmacienne de Jean Giraudoux (24/05/1949) dans la nuit rêvée du 21/10/2012.
L'œuvre de Giraudoux se trouve à 3h21 (pas d’écoute des émissions séparées). Avec entre autres Dominique Blanchard et Pierre Renoir. Réalisation de Albert Riéra.
C'est une adaptation par André Beucler d'une nouvelle extraite du recueil Les provinciales, le premier ouvrage publié par Giraudoux en 1909.
L'ensemble est un peu désuet, mais amusant. Louis Jouvet joue un petit agent arriviste et séducteur dans une ville de province. Musique aussi un brin désuette de Henri Sauguet.

Autre pièce, mais celle-là sur un triple CD mettant bout à bout une série de Léon Chancerel de 1949-50 "Le théâtre en voyage" dans la série Prestiges du théâtre, avec notamment Dominique Blanchard et Pierre Bertin.
Un bout du début ici.
L’histoire de Molière et de sa troupe jusqu’à son arrivée à Paris. L’ensemble est vivant, entièrement « scénarisé », et l’on sent chez tous les participants un amour véritable pour le théâtre et son histoire.

                                                                                                    Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 13 Tzolzo21

Et enfin, un enregistrement du 16 mars 1951 au Colonial Theater de Boston : L'école des femmes.  Un enregistrement Pathé, réédité en CD. Mais à écouter aussi en cliquant sur le titre.
                Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Page 13 Images11

Curly 

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Nuits magnétiques au cinéma (5) - Ven 15 Mar 2019, 09:27

Fin de Nuits magnétiques au cinéma 1, 2, 3 et 4

Cinémathèque en liberté, 1980

Production : Chantal de Béchade
Réalisation : Bruno Sourcis

5 Derrière l’ombre, les archives du futur (13/06)
avec Werner Schroeter, Gérard Legrand, Hubert Astier, Michèle Levieux, Jean-Charles Tacchella, Gérard Courant, Françoise Jaubert, Daniel Toscan du Plantier, Tony Molière, Michel Warren, Guy Lemaître, Yvonne Dornès, Claude Guiget et Claude Nessi

Début de ce dernier volet avec des cinéastes plus marginaux qui pour des raisons parfois bêtement administratives (le format Super 8 ne peut être exploité) ne peuvent diffuser leurs films. Exemples de Marcel Hanoun et Gérard Courant. Ce dernier a trouvé son bonheur aujourd'hui, voir sa chaîne You Tube.
Il est question ensuite de programmations et du rapport Cinémathèque/salles Arts et Essais.
Intêret pour la télévision, française, mais aussi du monde entier. Toute image, quel que soit le support, peut être digne d'intérêt.
Aujourd'hui, une nouvelle ère s'est ouverte avec internet et les téléphones portables.  
Avec ce dernier outil, tout le monde peut devenir cinéaste à peu de frais.
Et tout le monde peut filmer tout le monde. Le Big Brother d'Orwell est complètement dépassé.
La diffusion du patrimoine cinématographique ou des films plus rares à la télévision : en 1980, Toscan du Plantier imagine déjà des chaînes câblées payantes diffusant ces films.

Deux petits moments pour finir,
Hubert Astier, qui en 1980 dirige la Cinémathèque parle du service public : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.12.2017-ITEMA_21526426-4.mp3" debut="62:58" fin="64:12"]

Claude Guiget & Claude Nessi, spectateurs assidus : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13915-16.12.2017-ITEMA_21526426-4.mp3" debut="78:20" fin="81:52"]


Il est possible d'entendre un Georges Franju très en verve dans
- Connaître le cinéma (14/06/1969) de Philippe Esnault et Jean Mitry.
Jean Mitry dont il a dit pis que pendre dans "Gros plan sur Henri Langlois", voir premier post de la série.
- Deux ACR, Vol AF 033 Paris-Montréal via Fantômas, ou Georges Franju, le rêveur immobile ( 10/11 & 17/11 /1985) où nous prenons l'avion en sa compagnie. Les deux émissions ne tiennent pas entièrement leur promesse. La voix de Franju est masquée par le bruit du moteur... Le réalisateur va présenter ses films à Montréal. A noter la présence de Jacques Champreux, scénariste de plusieurs films de Franju, et petit-fils de Louis Feuillade.
- Deux Histoires sans images de Michel Polac (27/05 & 24/06 /1967)
Emmanuelle Riva y lit le scénario du film Thérèse Desqueyroux. Dans les entretiens, G. Franju est particulièrement en forme.

On peut aussi entendre Jean Rouch dans
- Une Histoire sans images (30/07/1966) où après un entretien avec M. Polac, Jean Rouch lit le commentaire intégral de son film La chasse au lion à l'arc.
- Tous les plaisirs du jour sont dans la matinée (29/07/1961) de José Pivin. Entretien "monté" où les interventions de José Pivin sont presque totalement supprimées. D'où l'impression d'un long monologue. Avec la qualité de son que nous avons aujourd'hui, les coupures sont particulièrement audibles. L'effacement d'un producteur face à son sujet est devenu chose rare...
- Un ACR, Palabres, déjà signalé plus haut.

Curly 

Curly

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Dramatiques radiophoniques, Mardis du cinéma & ethnologie - Sam 16 Mar 2019, 11:17

Trois bonnes dramatiques rediffusées la semaine prochaine :

1- Les Maîtres du mystère - La plume empoisonnée (25/11/1958  Chaîne Parisienne)
D'Agatha Christie - Adaptation Hélène Misserly - Interprétation Denise Gence, Madeleine Lambert, André Var, Jean Topart, Laurence Weber, Jean Bolo, Jeanne Dorival, Anne-Marie Duverney, Simone Matil, Geneviève Morel, Gaétan Jor et Pierre Delbon - Réalisation Pierre Billard
Un "Maîtres du mystère" des débuts.
C'est à dire l'époque où l'émission adaptait de nombreux romans policiers, avant de laisser place progressivement à des pièces spécialement écrites pour la radio. Pour être précis, à partir de 1964, il n'y aura plus d'adaptations.
Pierre Billard sur sa méthode de travail  : "On faisait généralement une première lecture vers 1h-1h30 de l'après-midi. On s'installait dans le studio et on lisait le texte de la pièce. Je m'arrangeais pour que ça n'ait pas l'air d'un travail trop rigoureux, trop solennel. Puis on passait à l'enregistrement. La première scène, il était rare qu'on ne la refasse pas une deuxième fois. Mais après, tout s'enchaînait et j'essayais de maintenir le petit sentiment d'urgence et de tension qu'on avait dans le direct. En règle générale, on enregistrait les scènes dans l'ordre chronologique (contrairement à beaucoup de réalisateurs qui jouent à faire du cinéma...). Il y a comme cela une continuité psychologique. Les comédiens vivent l'action en même temps qu'ils la jouent. Après, le prémontage est vite fait. L'émission d'une heure était montée en une heure de temps, alors que la moyenne des montages pour une émission de durée analogue, c'était cinq jours !"
            Extrait de l'ouvrage de Jacques Baudou, Radio Mystères, le théâtre radiophonique policier (Encrage/Ina, 1997)
Jusqu'en 1962 la dramatique était suivie de la chronique cinéma de Roger Régent et d'une autre sur les romans policiers par Germaine Beaumont. Ces chroniques, qui sentent aujourd'hui la naphtaline, avaient tendance à disparaître en fonction de la longueur de la dramatique.
Une partie de l'ouvrage de Jacques Baudou revient sur les réalisations de Pierre Billard.
Voilà une chronologie plus précise des "Maîtres du mystère", sans rentrer dans les détails de l'histoire :
- Octobre 1952-octobre 1953 : "Le jeu du mystère et de l'aventure" (Jean Luc/Billard)
- Octobre 1953-juillet 1957 : "Faits divers" (départ de Jean Luc, arrivée de Pierre Véry)
- Octobre 1957-juillet 1965 : Les Maîtres du mystère (Billard/Beaumont, émission créée suite au départ de Véry)
- Octobre 1965-novembre 1974 : Le "couple" se sépare.
Alternance entre "Mystère mystère" de Billard et "L'heure du mystère" de Beaumont.
Ajoutons "Les mystères de l'été" de Billard, dont on peut aisément deviner la période de diffusion...
L'INA les a massivement mises en vente.
Seules "Les heures du mystère" manquent à l'appel. Il fut un temps, relativement lointain (fin années 80/années 90), où les Nuits en diffusèrent quelques-unes.
"Quelqu'un" de François Billetdoux (Le jeu du mystère et de l'aventure)  a été diffusée dans une nuit rêvée, mais impossible de la retrouver. Elle doit pourtant bien y être encore.
Les Faits divers dans les Nuits : Une preuve d'amour (19-10-1954), Parole d'homme (26-10-1954), Crime hors-concours (22-02-1955), Monsieur bien sous tous rapport (27-07-1954) quatre dramatiques de Boileau-Narcejac, La malédiction des sept félicités (01-11-1955) de Pham Van Ky, Le jeu de la vérité (02-04-1957) d'Hélène Misserly, Le chien des Baskerville (05-07-1955) adapté par Narcejac, Le meurtre de Roger Akroyd (22-10-1957) descendre sur la page de la nuit rêvée, Contredanse pour maître-chanteur (16-04-1957) de Ralph Messac et Léo Malet.

Les Maîtres du mystère dans les Nuits : Sir Arthur mène l'enquête (26-05-1959), Nuit blanche (26-02-1963) de Jean Chatenet, La mariée était en noir (03-06-1958),  On vous attend en bas (24-02-1959) d'après William Irish, Énigme au music-hall (28-05-1963), Coliques de plomb (05-01-1960), Gros plan sur le mort (14-11-1961), Casse pipe à la Nation (28-01-1958) d'après Léo Malet, Le tueur numéro deux (01-07-1958) d'après Mac Orlan, Carambolage (14-04-1959) de Fred Kassak, descendre sur la page de la nuit rêvée, Fumées sans feu (15-11-1960) de Germaine et Jacques Decrest, Une ténébreuse affaire (05-11-1957), les adaptations de "classiques" n'étaient pas nécessairement de grandes réussites, L'inconnu du Nord Express (27-09-1960), Crêpe suzette (01-12-1959) de Fred Kassak, et Le pays sans étoiles (18-10-1960) de Pierre Véry, une première version ayant déjà été enregistrée en 1958 avec Jean Topart à la place de Dominique Paturel.

2- Un de Baumugnes (03/06/1973)
de Jean Giono - Adaptation Marcel Sicard - Musique originale Paul Durand - Interprétation Jean-Claude Pascal, Julien Bertheau, Maria Mauban, Marie-Pascale Nesi, Rellys, Andrex (acteur), Pierre Olivier, Max Amyl, Vicky Corot, Annie Roudier, Linette Lemercier, Michel Morano, Isabelle Carrier et Albert Raisner (Harmonica) - Réalisation Marcel Sicard
Déjà évoqué plus haut.

3- Soirée de Paris - Le Désert des Tartares (15/03/1953 Chaîne Nationale)
de Dino Buzzati - Adaptation Jean Rousselot - Musique originale Maurice Le Roux - Réalisation Henri Soubeyran
Avec Nathalie Nerval, Renaud Mary, Julien Bertheau, Louis Arbessier, Charles Camus, Jean Daguerre, Daniel Mendaille, Maurice Nasil, Jean Péméja, Guy Piérauld, Jean Topart, André Var

Pour le reste quelques nouveautés, notamment deux mardis du cinéma et une longue promenade ethnologique.

Un printemps pour Hitchcock (26/02/1985)
par Laurence Drummond - Jean Douchet sur Hitchcock pendant une heure et demi. Très prometteur.
Le long regard de Montgomery Clift (20/04/1993)
par Jacques Munier - Avec Michel Ciment, François Guerif, Hugo Marsan, Macha Meril, Robin Renucci et Michel Chemin - Réalisation Claude Giovannetti

Promenades ethnologiques en France - Sur les traces de Ramond (03, 04 & 05/08/1981)
par André du Bouchet et Claude Macherel - Avec des bergers de Sainte-Marie-de-Campan, des habitants du village et des paysans - Réalisation Hervé Leveau

Les samedis de France Culture - Gaston Bachelard (04/01/1975)
par Jacques Duchateau et Jean Lescure - Avec Jean Lescure, Paul Braffort et Marie-Louise Gouhier- Avec la voix de Gaston Bachelard

Aussi deux grands moments de radio, Henri Calet, Le croquant indiscret (26-06-1955), déjà évoqué ici,
et Ireland For Ever par Andrew Orr (voir ici ou
)

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

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Re: Le programme de nuit, îlot de culture (II) - Sam 16 Mar 2019, 18:37

Curly a écrit:Pierre Billard sur sa méthode de travail  : « On faisait généralement une première lecture vers 1h-1h30 de l’après-midi. On s’installait dans le studio et on lisait le texte de la pièce. Je m’arrangeais pour que ça n’ait pas l’air d’un travail trop rigoureux, trop solennel. Puis on passait à l’enregistrement. La première scène, il était rare qu’on ne la refasse pas une deuxième fois. Mais après, tout s’enchaînait et j’essayais de maintenir le petit sentiment d’urgence et de tension qu’on avait dans le direct. En règle générale, on enregistrait les scènes dans l’ordre chronologique (contrairement à beaucoup de réalisateurs qui jouent à faire du cinéma...). Il y a comme cela une continuité psychologique. Les comédiens vivent l’action en même temps qu’ils la jouent. Après, le prémontage est vite fait. L’émission d’une heure était montée en une heure de temps, alors que la moyenne des montages pour une émission de durée analogue, c’était cinq jours ! »

Que d'informations précieuses pour les collectionneurs et amateurs de Maitres du Mystère et de Faits Divers ! Les interviews de Pierre Billard sont relativement rares et l'ouvrage de Baudou semble un must have que je ne connaissais pas. Si vous ne l'avez pas déjà fait, j'ajoute ceci.

Après l'écoute de dizaines et de dizaines d'épisodes, on finit par les classer automatiquement en catégories : polar, drame bourgeois, adaptation littéraire, comédie etc. Ce sont de petits trésors d'efficacité radiophonique, toujours justes et sans (trop de) chichis. Pas d'autre production radiophonique que je puisse écouter 6 à 7 heures d'affilée sans lassitude aucune.

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Re: Le programme de nuit, îlot de culture (II) -

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