Les bêtises qu'il ne faut pas lire sur la page de Debray (encore lui) dans Les californismes, du franglais au globish !
"l'anglo-américain sous le nom de 'globish' irrigue à présent les cerveaux du globe entier. " (rien moins...)
"Et le français s'en ressent un peu plus que les autres, dans la mesure où notre langue, avait atteint, certains disent depuis le XIIIe siècle au moment des croisades, une certaine universalité vantée par Rivarol et Voltaire. Et peut-être que cette prétention ou cette assurance l'ont fait un peu s'endormir sur ses lauriers. En tout cas, quand on évoque les questions de langues, on ne caresse pas l'épiderme d'une civilisation, on touche à ce qu'elle a de plus intime."
Le "français" avait atteint "une certaine universalité" au XIIIe siècle ? Le "français" ? Qu'était "le français" à cette époque et qui "le" parlait et "le" lisait ? Et dans une même phrase associer le XIIIe siècle et Rivarol (1753-1801) et Voltaire (1694-1778) !
Le pompon, l'image pourrie : "on ne caresse pas l'épiderme d'une civilisation, on touche à ce qu'elle a de plus intime". Ah l'épiderme n'est pas intime, évidemment. Mais qui donc écrit de genre de bêtise ?
Sous prétexte de parler de langue (française), un blabla simpliste contempteur de la vie des langues à notre époque.
Quand aurons-nous enfin des émissions sérieuses, non militantes, sur les langues, faites par des spécialistes (n'y a-t-il qu'un seul linguiste, Cerquiglini, depuis 30 ans en France ?) dont la mission ne sera pas de regretter, de s'indigner, de défendre et de dire des âneries pour disqualifier tels ou tels (cf. Debray chez Finkielkraut, again), mais de décrire, d'analyser et de donner envie d'apprendre et de partager ? Lacune patente sur FC qui ne jure que par l'esprit d'ouverture, mais qui montre le mauvais exemple en matière de pratique des langues étrangères et est incapable de produire une émission intéressante sur ce champ du savoir.
"l'anglo-américain sous le nom de 'globish' irrigue à présent les cerveaux du globe entier. " (rien moins...)
"Et le français s'en ressent un peu plus que les autres, dans la mesure où notre langue, avait atteint, certains disent depuis le XIIIe siècle au moment des croisades, une certaine universalité vantée par Rivarol et Voltaire. Et peut-être que cette prétention ou cette assurance l'ont fait un peu s'endormir sur ses lauriers. En tout cas, quand on évoque les questions de langues, on ne caresse pas l'épiderme d'une civilisation, on touche à ce qu'elle a de plus intime."
Le "français" avait atteint "une certaine universalité" au XIIIe siècle ? Le "français" ? Qu'était "le français" à cette époque et qui "le" parlait et "le" lisait ? Et dans une même phrase associer le XIIIe siècle et Rivarol (1753-1801) et Voltaire (1694-1778) !
Le pompon, l'image pourrie : "on ne caresse pas l'épiderme d'une civilisation, on touche à ce qu'elle a de plus intime". Ah l'épiderme n'est pas intime, évidemment. Mais qui donc écrit de genre de bêtise ?
Sous prétexte de parler de langue (française), un blabla simpliste contempteur de la vie des langues à notre époque.
Quand aurons-nous enfin des émissions sérieuses, non militantes, sur les langues, faites par des spécialistes (n'y a-t-il qu'un seul linguiste, Cerquiglini, depuis 30 ans en France ?) dont la mission ne sera pas de regretter, de s'indigner, de défendre et de dire des âneries pour disqualifier tels ou tels (cf. Debray chez Finkielkraut, again), mais de décrire, d'analyser et de donner envie d'apprendre et de partager ? Lacune patente sur FC qui ne jure que par l'esprit d'ouverture, mais qui montre le mauvais exemple en matière de pratique des langues étrangères et est incapable de produire une émission intéressante sur ce champ du savoir.