Forumactif

Forum des auditeurs passionnés et critiques de France Culture

france culturelongpont demainGoogle

Le forum des auditeurs critiques de France Culture

 

-29%
Le deal à ne pas rater :
DYSON V8 Origin – Aspirateur balai sans fil
269.99 € 379.99 €
Voir le deal

Vous n'êtes pas connecté. Connectez-vous ou enregistrez-vous

Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Accueil / Regards sur France Culture

Les langues étrangères à France Culture    Page 1 sur 7

Bas de page ↓   

Philaunet 

Philaunet
Admin

1
Répondre en citant  
Les langues étrangères à France Culture - Mer 26 Aoû 2015, 18:04

Dans le fil "Rentrée 2015" sous le titre Enlarge our culture
Rowan a écrit:[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/08/s35/NET_FC_1155cb2d-ce27-496a-8841-8a695ccbf2b3.mp3" debut="02:35" fin="04:40"]

Y a pas de... y a pas de... y a pas de... mots.

En tous les cas, il y a "Enlarge your culture", prononcé comme une vache espagnole, car il ne faut pas avoir l'air de parler correctement l'anglais, des fois que cela sonnerait « académique », tout ce qu'il faut éviter dit-elle...

De nombreuses contributions parsemées dans diverses rubriques de ce Forum ont signalé le niveau ridicule d'anglais de nombreux producteurs (ne parlons pas des autres langues !), la piètre estime dans laquelle ceux-ci tiennent la prononciation correcte d'une langue étrangère ainsi que l'absence d'attention et de reconnaissance envers tout étranger qui parle français au micro.

Alors que France Culture se gargarise d'altérité, de rencontres entre cultures et enfin  d'être une « radio monde » ( ! ), la plupart de ses producteurs n'ont pas l'élémentaire connaissance d'une langue étrangère.

N'en déplaise à son ancien directeur, Olivier Poivre d'Arvor, France Culture est bien une radio  « localo-localière » prise dans son cadre étroit de pensée et de références.



Dernière édition par Philaunet le Jeu 14 Avr 2016, 20:12, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

2
Répondre en citant  
Tchercass devient Cercas - Mer 23 Sep 2015, 08:08

L'écrivain Javier Cercas a le vent en poupe, il avait été évoqué il y a une semaine dans la Fabrique de l'histoire et la manière de prononcer son temps avait été relevée ici ¿ Conocen ustedes Tchervantes ? :

Antoine Arnoux a écrit:(...) Après que cet hommage empreint d'une grande éloquence eut été prononcé, le « collège d'historiens » commenta la traduction française du roman espagnol El impostor. L'auteur de ce roman s'appelle Javier Cercas. M. d'Almeida, qui ne répugne pas à se faire valoir, mit un point d'honneur à prononcer le nom du romancier ibérique de manière aberrante : « (…) par rapport à Tchercass (…). »
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s37/NET_FC_de78b607-73c4-4214-b14d-2ac5bd98d41e.mp3" debut="16:53" fin="16:55"]
« (…) l'approche qu'a euh Tchercass (…). »
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s37/NET_FC_de78b607-73c4-4214-b14d-2ac5bd98d41e.mp3" debut="19:15" fin="19:20"]
« (…) retrouve une question qu'est posée par Tchercass au tout début (…). »
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s37/NET_FC_de78b607-73c4-4214-b14d-2ac5bd98d41e.mp3" debut="19:43" fin="19:49"]
Etc.
M. Ory, qui auparavant disait correctement Cercas (sert-casse), prononça alors ce patronyme espagnol comme faisait son confrère : « (…) il [le roman] nous parle de Tchercass (…). »
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s37/NET_FC_de78b607-73c4-4214-b14d-2ac5bd98d41e.mp3" debut="18:58" fin="19:02"]
(...)
« (…) cur amplius addere quaeris,
rursum quod pereat male et ingratum occidat omne ? »
http://www.franceculture.fr/emission-la-fabrique-de-l-histoire-table-ronde-fiction-septembre-2015-2015-09-11

Caroline Broué a dû se faire briefer par un collaborateur lecteur de Regards Smile  car dans Javier Cercas : L'imposteur :  [son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s39/NET_FC_d5778a60-69ed-44cc-a756-0e712daaf201.mp3" debut="02:20" fin="02:28"]



Dernière édition par Philaunet le Mer 18 Nov 2015, 07:41, édité 1 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

3
Répondre en citant  
Du russe - Jeu 15 Oct 2015, 09:59

Si vous pratiquez le russe ou aimez l'entendre sans le comprendre, cette rediffusion d'un numéro de 2014 de Hors-Champs est pour vous  Svetlana Alexievitch, prix Nobel de littérature 2015. On le suit vraiment avec grand plaisir  (oublions que Laure Adler donne de temps en temps du Svetlana à l'écrivain comme si c'était sa copine, effet d'autant plus étrange qu'elles se parlent en duplex).

Ce qui est à noter, en-dehors du contenu, c'est la forme de l'émission : question de Laure Adler puis réponse en russe largement étendue avant que la traductrice discrète ne double  les paroles, d'abord en  simultané, puis seule après que la voix de l'écrivain ne s'efface. C'est très bien fait. Selon les langues et, je suppose, le temps consacré au travail de coordination, l'écoute de Hors-Champs avec un invité ne parlant pas français permet de se familiariser avec les sons de sa langue.  Ainsi, nous avons entendu pas mal de japonais à l'antenne. La réalisation en était parfois, mais pas toujours, moins soignée, selon moi.

Mais en général on peut saluer le travail mis dans les interviews doublées à France Culture.

Nessie 

Nessie

4
Répondre en citant  
Re: Les langues étrangères à France Culture - Jeu 15 Oct 2015, 13:27

J'ajoute qu'on peut très bien mettre en oeuvre le souhait que tu avais émis récemment : retirer les questions de Laure Adler. Dans le fond, elles ne sont pas toutes entièrement idiotes, mais leur ton grandiloquent, dramatisé, fait tache sur l'ensemble. Quel ensemble, donc ? Eh bien la voix de l'écrivain + la voix de la traductrice, et rien d'autre ah si : les extraits de bande-son prélevés dans des documentaires. Les réponses d'Alexeievitch sont suffisamment claires pour qu'on retrouve le contenu de la question. Les parties en russe offrent une musique très agréable. Et pour repérer de loin les questions au fait j'ai oublié de le dire : dans le défilement du lecteur MP3-DirectCut, elles apparaissent comme autant de blocs compacts bénéficiant d'un volume sonore légèrement supérieur. Ce qui veut dire qu'on les voit très bien et qu'on peut les couper facilement, en profitant des intermèdes brefs lors du changement de main. En plus comme l'interview est un faux face à face, on rétablit une continuité sonore. Enfin, dernier avantage : du fait de la traduction et dans les deux sens évidemment, il n'y a pas de ces chevauchements de parole productrice/invitée, qui rendent le même travail de montage parfois long et malaisé quand Laure Adler reçoit un invité français (à peine moins malaisé quand l'interview se fait à distance).

Ce travail m'a pris un peu moins de 10 minutes. Je l'ai fait sans un respect total des propos en langue russe, du coup un russophone trouvera qu'il manque quelques secondes par-ci par-là : j'ai surtout veillé à conserver une continuité sonore. Le document résiduel dure 33 minutes (j'ai viré les indicatifs sonores début et de fin, comme je fais toujours même quand je conserve l'entretien en entier).


Dans la foulée, j'ai appliqué le même traitement au numéro du 30 septembre dotn l'invité (japonais) était Kiyoshi Kurosawa. Les questions étaient un peu moins faciles à repérer par leur volume, mais cette fois elles étaient d'abord beaucoup plus nunuche (notamment quand elle traite le cinéaste de "coquin" parce qu'il a réalisé des pink movies, elle ne comprend décidément rien à rien) et ensuite elles étaient nettement plus longues . Plus longues aussi étaient les réponses du cinéaste. Résultat : encore un quart d'heure de boulot, avec un peu plus de patience et d'attention, mais beaucoup moins de coupes (5 fois moins je dirais) et un résultat final tout à fait comparable, agréable ou instructif pour qui désire se mettre dans l'oreille la phonétique de la langue japonaise. Durée finale : 31 minutes.


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Philaunet 

Philaunet
Admin

5
Répondre en citant  
Le cheval de Przewalski - Jeu 05 Nov 2015, 11:41

Dans le fil La pilule du bonheur

Nessie a écrit: (...)
Je peux me tromper -ça m'arrive assez souvent- néanmoins il me semble que la finale icz en polonais se prononce bien "itch". En tous cas, Rita appelait son mari "Gombrowitch". N'oublions pas que l'alphabet polonais n'est le nôtre qu'en apparence, disons en majorité. Mais dans les faits il est mâtiné de cyrillique et probablement de quelques autres influences non moins louches : tchèques ou même hongroises quelle horreur ! Ces pays où plus d'une consonne de notre alphabet se trouve dénaturée par des est dénaturé par des diacritiques obscurs pour l'européen honnête. Anyway, en polonais le J transcrit non notre chuintante voisée "gi"  ou /ʒ/  mais le yod palatal, celui de l'API /j/  ce qui fait que Jan se prononce Yann /jan/ et non Jean c'est à se demander si l'API a influencé l'écriture polonaise car le graphème j qui n'y a pas la même valeur que chez nous, n'existe pas en cyrillique où le son "gi" s'écrit Ж . De même la finale cki se prononce "ski", ce qui lui rend sa couleur slave, aussi slave que "itch". Jan Potocki n'est pas Jean Potokki mais Yann Potoski et même peut-être "Potodski". En tchèque Patocka devient Patochka, atassion pas touche à Patoche ! Bref c'est le bordel. (...)

Nessie vainqueur sur toute la ligne (toutes les lignes). Réponse sans équivoque d'une citoyenne polonaise à l'instant : Horowitch

«  c'est le bordel », oui, la preuve * ! Quoique... ça dépend. En polonais, le "c" devant "k" = "ts" mais devant "z" = "t", le "z" restant "ch".  Donc cki = tski et icz = itch. Vu que je suis influencé par le tchèque qui a d'autres règles, comme vous le montrez plus haut, je peux (pouvais) m'emmêler les pinceaux... 

Devinette comment écrit-on "mouche tsé-tsé" en polonais ? "Mucha tse tse"... J'en perds mon latin (que je n'ai jamais eu).

Je ne saurais en aucun cas dire quoi que ce soit de critique envers Philippe Garbit qui rend de tels services aux auditeurs et ce, depuis plus de vingt ans (merci, merci PG !), mais... pour en revenir à Kurt Tucholski, pourquoi, si l'on respecte la phonétique polonaise dans "Horowicz", prononcer selon la phonétique française "Curte Tue Chol Ski" alors que deux des trois intervenants de l'émission que Garbit a écoutée  le prononcent justement et que Pierre Sipriot fait un essai vers la prononciation originale avec "Courte Tout Chol Ski" ?

Enfin ce petit échange me permet, grâce à ma correspondante (qu'elle en soit remerciée) de pouvoir prononcer correctement le nom du cheval de Przewalski, prononciation qui me turlupine depuis que j'ai dix ans et dont la fascination vient certainement de ce mystère phonétique, enfin levé aujourd'hui :  cheval de "pchevalski". Si ce n'est pas mnémotechnique, ça !

* La BNF signale une « Autre forme du nom : Bronislaw Horowitz (1910-2005)




Dernière édition par Philaunet le Mer 18 Nov 2015, 07:45, édité 1 fois

Nessie 

Nessie

6
Répondre en citant  
Re: Les langues étrangères à France Culture - Jeu 05 Nov 2015, 12:12

Houlla !!
Przewalski c'est le bâton de maréchal, là ...  Surtout ne pas s'y risquer en mangeant du taboulé !

pourquoi, si l'on respecte la phonétique polonaise dans "Horowicz", prononcer selon la phonétique française "Curte Tue Chol Ski" alors que deux des trois intervenants de l'émission que Garbit a écoutée  le prononcent justement et que Pierre Sipriot fait un essai vers la prononciation originale avec "Courte Tout Chol Ski" ?
Oui c'est bizarre, mais il me semble que Garbit choisit très fréquemment la seconde solution, plus courageuse et la moins pertinente, la seule dont il pourrait éventuellement se garantir en invoquant la constance : toujours franciser la prononciation. Pour Horowicz il a fait défaut. Remarquez c'est toujours mieux que Christine Lecerf qui ne parvient pas à prononcer Jelly Roll Morton. Hélas pour Garbit son choix c'est aussi un moyen de mettre à côté de la plaque dans 99% de cas. D'ailleurs Garbit possède (je dis bien possède) quelques fautes bien à lui, par exemple la confusion entre notre et nôtre, usant fréquemment du second là où le premier est requis et cela depuis 15 ans puisqu'il faisait déjà systématiquement cette faute quand il animait la tranche d'avant-matinale "Longtemps je me suis levé de bonne humeur".

En ce qui concerne Tucholsky citoyen allemand, la prononciation originelle polonaise aura d'autant plus de risques d'être erronée que la migration remontera à un plus grand nombre de générations. Si l'on veut prononcer correctement les noms de personnes dont les ascendants ont migré, je ne vois qu'une solution et qu'une seule règle : demander aux intéressés (voir le cas Veinstein) comment leur nom se prononce.

Cela dit, il y a des intéressés particulièrement emmerdants, ainsi dans l'ouverture des entretiens avec Dgeorges Charbonnier qui lui demande comment on doit prononcer son nom, JL Borges répond que peu importe on peut dire Borj ou Borjèsss ou Bor'GHèss peu importe. Evidemment c'est le même pataquèss pour le prénom : George ou Yorje ou Yorgué ou Yor'GHé ou même Dgeorges décidément on n'en sortira pas, ce qui explique peut-être cette hypocrite mansuétude chez le bibliothécaire de Babel.

D'ailleurs Lonsdale lui aussi admet qu'on peut prononcer son nom comme on veut (Lonsdale comme sandale ou Lonsdelle comme mortadelle), et aussi le prénom Michel ou Michael.

Comme quoi on n'en a jamais fini avec ces maudits étrangers hein. Wink



La semaine prochaine nous organiseront un référendum interne pour savoir s'il convient d'envoyer une mise en demeure aux producteurs de France Culture (dont l'excellent Munier) qui s'obstinent à prononcer Lévichtrôsse le nom de celui qui prononce lui-même (et sa femme avec lui) Lévi-Strauss.


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

7
Répondre en citant  
La devinette de 12h50 - Jeu 05 Nov 2015, 12:53

Petite parenthèse, lorsque vous entendez Laure Adler parler de "Delle Mère Dévaisse", à qui pensez-vous ? (je ne vous donne pas l'indice de son domaine artistique histoire de corser un peu les choses). Entendu il y a quelques années certes, mais sur le coup, ça défrise.

Philaunet 

Philaunet
Admin

8
Répondre en citant  
Re: Les langues étrangères à France Culture - Jeu 05 Nov 2015, 13:17

Yann Sancatorze a écrit:Petite parenthèse, lorsque vous entendez Laure Adler parler de "Delle Mère Dévaisse", à qui pensez-vous ? (je ne vous donne pas l'indice de son domaine artistique histoire de corser un peu les choses). Entendu il y a quelques années certes, mais sur le coup, ça défrise.

Lévy-Strauss ? Teresa de Keersmaeker ?

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

9
Répondre en citant  
Re: Les langues étrangères à France Culture - Jeu 05 Nov 2015, 13:32

Pensons film noir.

Nessie 

Nessie

10
Répondre en citant  
Re: Les langues étrangères à France Culture - Jeu 05 Nov 2015, 14:24

Alors là nous sommes pour de bon dans l'osscurité...


_________________
A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.

Contenu sponsorisé 


11
Répondre en citant  
Re: Les langues étrangères à France Culture -

Les langues étrangères à France Culture     Page 1 sur 7

Haut de page ↑   

Aller à la page : 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7  Suivant

Accueil / Regards sur France Culture

Permission de ce forum:
Vous pouvez répondre aux sujets dans ce forum