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Accueil / France Culture

La série documentaire (ex-Sur les docks)    Page 14 sur 15

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Curly En ligne


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La grande aventure du roman, une série sous LSD - Mer 02 Juin 2021, 12:49

L.S.D, qui est une série documentaire et non autre chose, a l’ambition cette semaine de nous fourguer clé en main une histoire du roman.
Le titre : « Il était une fois le roman »
Mais la réalité nous rattrape et l’escroquerie nous guette. Escroquerie parce que d’histoire du roman il n’en sera pas question, pas dans les premiers numéros, et il est à craindre au vu de la présentation que pour la suite, on laisse tomber.
Il serait malvenu de vous rappeler l’histoire du roman, d’où vient ce mot, quels sont les premiers romans… On le sait, ou si on ne le sait pas on le trouve un peu partout, pas besoin de chercher très loin.
France Culture s’est auto-proclamée radio éducative, ce qu’elle n’est pas exactement censée être.
En terme d'éducation, cette série est à déconseiller aux scolaires, et en fait pour être honnête, à déconseiller tout court.

Première partie, les débuts pourrait-on croire, et c’est vrai, cette partie raconte les débuts du roman, mais en oubliant juste la bagatelle de sept siècles d’Histoire. Pourquoi chipoter sur quelques siècles ? Qu’est-ce que sept siècles à l’échelle de l’histoire de l’Humanité ? Mais rien, quasiment que dalle ! Et puis cette obsession qu’ont les savants de toujours vouloir être précis, ça en devient fatigant. L’à peu près nous suffit, on n'est pas des sauvages tout de même, à vouloir pinailler sur tout !

Première partie : le fonctionnement d’un cabinet de lecture au XIXème siècle. Bon, il n’y a pas que des romans dans les cabinets, mais pétard vous gonflez avec vos pensées négatives !
Puis, ploum, le roman anglais du XVIIIème et XIXème siècle, romans popus et gros chiffres de vente (pour l’époque).
Si vous voulez un peu de littérature, foutez le camp sur Wikipédia ça ira plus vite, car on va parler gros sous et best sellers. Tapis musical de musique pop niaise, parce que ça fait tellement pas hors-sujet et on aime tellement à France Culture, que faut pas passer à côté.
Le docu reproduit le schéma de toutes les émissions de la chaîne : lutte des classes à tous les étages.
Le roman est un genre mineur et méprisé, adoré par la plèbe, et qui va conquérir au cours d’une lutte finale levons-nous et demain le statut de genre majeur, mais surtout en do majeur parce que j’aime bien le do majeur.
Au programme : Eugène Sue, Dickens, les sœurs Brontë, Jane Austen, George Eliot.
Des révélations de taille : Diderot s’est inspiré de Sterne.
France Culture doit-elle resservir en version light, très light, des infos que l’on trouve dans n’importe quel manuel de littérature de base ? Bien sûr que non.
Les prod’ considèrent qu’ils doivent servir à l’oral ce que l’on lit n’importe où. Une page Wikipédia fait hélas meilleure figure sur le plan infos, je l'ai déjà écrit et je le réécris pour tirer à la ligne, comme un bon feuilletoniste.
Les éléments de langage à la mode abondent, comme celui-ci, reproduit sur site : « Jane Eyre  roman total ».
Le terme de « roman total », « œuvre totale » nous gonfle au plus haut point. « Œuvre monde », sa variante, est tout aussi tartignole. La formule permet à son utilisateur de survoler vite fait ce qu’il aurait pu approfondir, et puis ça en jette. Les utilisateurs de cette formule doivent impérativement rejoindre ceux du niais « mais pas que ».
Tapis de musiques en toc sur témoignages vite coupés – faut pas dépasser deux minutes -, et généralités sur quelques romans choisis, voilà le programme.

Mais notre grande histoire du roman ne s’arrête pas là. Qui dit une première émission dit une seconde, et même une troisième, et pour achever le tout, une quatrième.
Et quel est le programme ?
Seconde partie : allez zou direct au XXème  - ça tombe bien il est juste après le XIXème - avec deux grands noms dont un intrus : Marcel Proust et Roland Barthes. Mais il a écrit des romans Barthes ? Non, mais il a théorisé bande de moules !
Quelques écrivains et spécialistes choisis parmi ceux qui sont déjà multi-invités sur la même chaîne nous livrent leur processus d’écriture. Pétard de nom de Dieu ! Mais c’est pareil que la grande tablinette, que les masterclasses du Grand Mamamouchi, que le temps qui court de Mariricheux, et que c’est taira !
Ils sont forts plus que du roquefort à France Cucure ! C’est un nid à idées, une folie de créativité qui nous vide tous nos sens ! Un feu d’artifice de savoirs et de connaissances !
Parce que ces auteurs, ils sont vivants je vous signale, et que sur site on nous renvoie directos chez les éditeurs ! Par ici la promo !
Troisième partie : « Le retour du réel ». Le roman, c’est bien parce que c’est po-li-tique ! La ligne générale de la direction est ri-gou-reu-se-ment respectée.
Plein de polémiques, de procès, de buzzzzzzzzzz….
Et encore des auteurs d’aujourd’hui et de maintenant, qui interrogent le roman pour le réinventer. J’ai casé les éléments de langage : on interroge, et on réinvente.
Dernière partie, parce que dans notre « il était une fois le roman » il y a encore de la place, à l’aise pour les best sellers, les auteurs à pépettes.
Le titre : « Le triomphe du best seller ». Un beau titre, parce qu’on n'imagine pas qu’un best seller ne triomphe pas, c’est inimaginable. Et pourtant, le titre sous-entend avec subtilité qu’un best seller peut ne pas triompher, être un bide total, être un best seller qui ne se vend pas.

Résumons notre histoire du roman :
- les anglais au XVIII et XIXème siècle
- Proust et Roland Barthes
- Aujourd’hui et maintenant.
L’histoire n’est pas déformée, elle est juste réinventée.
Conclusion : un docu construit sur une idée de génie pour encore promouvoir des auteurs soutenus par la maison F.C.
Docu is business.

Attention, LSD est dangereux pour la santé.

Curly En ligne

Curly

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Les docus express de LSD - Sam 19 Juin 2021, 11:40

Documentaire sur l’autoroute A6. Un docu de circonstance à la veille des vacances scolaires où la moitié de la France (=Paris) va aller rejoindre en famille la Côte d’Azur pour se dorer la pilule pendant un mois avant de laisser la place à l’autre moitié (=Paris).
« Sur la cosmoroute, une féérie autoroutière ». A l'écoute du docu, le nom féérie paraît largement en dessous de la réalité. On plane carrément. La fée Clochette du bitume nous a emportés aux confins des limites de notre imagination débordante.

Présentation « En 1982, Carol Dunlop et Julio Cortázar entreprennent un Paris-Marseille en s’arrêtant sur toutes les aires de l’autoroute. Nous avons mis nos roues dans les leurs et remonté ensemble l’histoire de l’épopée française de l’autoroute A6, l’autoroute du Sud. »
Non, les auteurs du docu n’ont pas mis « les roues dans celles de Dunlop & Cortázar ». Ils racontent juste la story de l’A6 sans poésie ni originalité. Et sans signaler dans les liens une quelconque référence au livre « Les autonautes de la cosmoroute », pourtant chez Gallim’.
Le lien proposé qui s’en approche le plus : « Les autonautes de la cosmoroute. Dossier pédagogique du spectacle adapté de l’œuvre de Julio Cortazar et Carol Dunlop par Thomas Quillardet au Théâtre de la Colline, avril 2012. » Pas de commentaire merci, continuons.

Une voix jeune et féminine lit un bout de Cortázar, une voix sans aucun caractère, si ce n’est celui de ne prononcer aucun « e », muet ou pas.  Tous les « e » dans l’mêm’ panier.
Après, un bout d’archive d’époque sur l’ouverture de l’A6, un film qui montre enfin sous nos yeux à quoi ça ressemble. Le premier qui dit qu’à la radio on voit que dalle du film mérite des baffes : et l’imagination, vous connaissez ? Eh bien usez-en, c'est pas pour rien que c'est une féérie.

On rentre ensuite brutalement dans du très dur avec une voix masculine non identifiée pour l’instant, mais qui nous annonce qu’elle se rappelle avoir vu la construction de la grande bretelle n°6, approximativement à la fin des années 60. Approximativement. La voix ne se souvient plus de l’année exacte de l’inauguration, alors elle réfléchit, faute d’une page wikitruc sous la main. Nous, nous nous pâmons : trop bon ! Passionnant !
L’exploitation familiale était pas loin, continue la voix faute d’avoir trouvé la date, et elle allait voir les travaux. Voilà. « On allait voir les travaux et c’était impressionnant. » Voilà. « On avait pas l’habitude de voir tout ça nous ». Voilà. « C’était impressionnant. » Et voilà.
Plus précis maintenant : « Ça ressemble à rien, c’est énorme d’une part, y’a d’l’a boue. »
Le garagiste qui cause intervenait sur les pistes pour réparer les camions des travaux. Voilà.
Arrivés ici, donc au bout de cinq minutes, nous admirons déjà l’immense capacité de l’auteur de ce docu à tirer du très poignant et du très lourd de chaque intervenant.

Cessons de critiquer, et passons à un point de vue plus technique qui montre que j’ai tort sur toute la ligne.
« Moi à mon avis ils se sont trouvés devant beaucoup d’problèmes hein... » Le spécialiste interrogé ne se souvient de pas grand-chose, il le dit en plus, mais il est formel : problèmes il y eut.
Une experte vient compléter le tableau : c’est une autoroute en béton. Et donc il a fallu couler du béton, avec les appareils idoines. Et comme la route, elle est droite il a fallu y aller à la manœuvre avec plein de ponts et de tunnels. Sans oublier les péages, et là, je cite, « il fallait faire en sorte que les péages puissent être payés. »
C'est trop. Pause lecture avec retour de la voix qui nous casse les « e ».

Nouvel expert : « Alors il faut je pense remonter au problème de la question des autoroutes »
Et quel est le problème de la question ? J’ai fait un comparatif entre la question du problème et la fiche Wikipédia de l’autoroute, et ça colle nickel parfait. Bon, sur Wiki y’a nettement plus d’infos, mais ce passage permet de soulever un autre problème de la question : c’est à quoi que ça sert un docu où on vous refile des infos que vous avez un en clic sur le net ? Et ça peut-il pas être autre chose que du coulage dans le béton d’infos dispos partout ailleurs ?

Mais l’Histoire, ça va deux minutes, il faut passer à des propos plus sociologisants,et qui vont bouleverser vos idées reçues sur l’autoroute A6 et même les autres. Le voyage en auto : « évasion par rapport à la ville, lâcher prise, l’autoroute autorise cet horizon lointain... » Bref, si vous prenez l’autoroute, c’est pour voyager, pas pour compter les péages ni pour suivre les traits blancs, même s'ils sont jolis.
Grandiose.

Arrivés à la 11ème mn, ayant la vague sensation que la suite va alterner une histoire sur voie express de l’autoroute en France à partir des années 30 avec une succession de considérations d’une trop grande profondeur pour un individu moyen pas suffisamment équipé sur le plan neurones, les auditeurs se disent, à l’écoute du début d’une nouvelle lecture de Cortázar, que ce sera sans « e », mais aussi sans eux.

Philaunet En ligne

Philaunet
Admin

133
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4h de témoignages d'alcooliques de sexe féminin - Mar 16 Nov 2021, 21:10

Ce qu'est devenue France Culture dans la case documentaire (et ailleurs également) ? Une association de femmes parlant aux femmes des problèmes de femmes, si possible de 20 à 40 ans, dénonçant injustices et stigmatisations, dans tous les domaine possibles et imaginables.

L'émission Sur les Docks n'en est pas à son premier essai : plusieurs séries ont tourné autour du corps des femmes.

Le sujet ?
Des femmes qui boivent (4 épisodes)
Épisode 1 : Je suis le genre de femme qui boit
Épisode 2 : L’ivresse de l’ivresse
Épisode 3 : La dépendance, une emprise dangereuse
Épisode 4 : Boire son dernier verre … ou pas

L'équipe ?
Production Perrine Kervran, Juliette Boutillier - Avec la collaboration de Anahi Morales, Maryvonne Abolivier, Annelise Signoret - Réalisation Nathalie Battus

Le descriptif :
"Lors du confinement, le jour où ma fille me confie sa peur de me voir parfois “abuser” à l’apéro, je décide d’interroger ma relation à l’alcool. Je m’inscris à Dry january, je consigne des notes quotidiennes et j’imagine une série documentaire pour réfléchir et déconstruire ce tabou de l’alcool au féminin, ses représentations collectives et sa singularité. Je m’entoure de femmes puissantes qui ont toutes en commun, d’avoir vécu une relation intense à l’alcool."

On note la très belle reconnaissance à France Culture qui a offert les moyens du service public pour faire ces quatre heures de radio : "Nathalie Battus (réalisatrice) et moi-même, nous rendons compte (...) de la médiocrité radiophonique à restituer la convivialité et la joie liée à cette boisson"  

De Mme Boutillier : "Pour ma part, j’interrogerais mon intimité “alcoolique” avec quelques courts extraits de mon carnet".  On suppose plutôt qu'elle interrogera au futur son intimité alcoolique (ça vient de sortir), c'est-à-dire qu'elle lira ses notes. De la radio for me, for me, formidable.

Une série documentaire de Juliette Boutillier réalisée par Nathalie Battus. Avec : Marguerite, Lila (prénom d’emprunt), Roxane, Virginie Despentes, Marguerite Gateau, Sha, Pascale, Jésus Paradis et son bar.

Pour se mettre dans l'ambiance de ces quatre heures : [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-15.11.2021-ITEMA_22832197-2021C26362E0319-21.mp3" debut="00:55 fin="04:09"] & [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-15.11.2021-ITEMA_22832197-2021C26362E0319-21.mp3" debut="04:09 fin="07:30"]

Au fait, chez les copines parisiennes de Télérama, on a aimé, forcément.
"Liens : Dans LSD sur France Culture, Juliette Boutillier explore le tabou de l’alcool au féminin. Une femme qui boit est toujours plus stigmatisée qu’un homme. La réalisatrice Juliette Bouteiller [le lapsus était inévitable] explore cette injustice et la honte qui l’accompagne, dans “LSD, la série documentaire”. Article à lire dans Télérama, 15/11/2021 (Article réservé aux abonnés)."

Curly En ligne

Curly

134
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Inédit & exceptionnel - Lun 03 Jan 2022, 16:55

A part quelques rares échappées, LSD est une émission qui documente notre monde, rendant compte de la richesse, de la diversité des formes de souffrances.
Dernièrement, nous avons eu le SIDA, le monde riche des lycéens, monde où l'humiliation est reine, les djeunes (délinquants only), alcoolisme (femmes only, donc sexisme et patriarcat un bonus), le terrorisme, le monde merveilleux des croyants (abus sexuels, patriarcat)...
Le monde de l'intime, de l'exaltation du moi sous toutes ses formes (moi, je, me, j', mon, mes, ma) est la règle, le témoin va à confesse devant le micro, c'est super à la mode, c'est pas du tout du voyeurisme à trois balles comme dans les émissions de tévé à la gomme, non, c'est de la so-cio-lo-gie. Et ce qu'il y a de bien avec la so-cio-lo-gie, c'est que c'est un passe VIP pour racoler à mort ni vu ni connu j't'embrouille.

Pour commencer l'année en douleur :
« Documentaire inédit LSD, la série documentaire : L’inceste
22/12/2021
LSD, la série documentaire propose une semaine exceptionnelle autour d’un sujet longtemps resté tabou : l’inceste. »

Le problème avec cette dernière phrase, c'est que par définition l'inceste est tabou, donc prohibé par notre société - même si la loi est survenue tardivement, c'est le moins que l'on puisse dire.
Donc, la fin du « tabou » se rapporte à la fameuse libération de la parole.

L'emploi de l'adjectif « exceptionnel » sert à vendre en gros un sujet qui est loin d'avoir été tabou en 2021 sur cette antenne.
Pour France Cluture, transformée en chaîne d'actu sociétale et politique, il est difficile de parler de semaine exceptionnelle.

Dernièrement,

                                                             La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1140

                                                        La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1139

Nous allons remonter beaucoup plus loin, juste pour montrer à quel point l'inceste a été un sujet tabou sur la chaîne culturelle, même à une époque où elle n'attendait pas l'actu la plus brûlante pour parler de certains sujets, envisagés sous des aspects légèrement plus variés.

                                                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1141
                                                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 2162
                                                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 3144
                                                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 4121


Pour rendre LSD encore moins exceptionnelle qu'elle prétend être, il est intéressant, dans la liste ci-dessus, prise dans l'INAthèque, de faire un petit zoom sur les deux émissions Grand angle de 1998.

Présentation

                                                                               La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1143

Descriptif de la première partie

                                                                              La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1142

Nous voyons ô combien ce « documentaire inédit LSD propose une semaine exceptionnelle autour d’un sujet longtemps resté tabou ».

Les illustrations choisies pour LSD sont joliment gettysées. Nous ne pouvons qu'applaudir à quatre mains le rédacteur des légendes, et supposer qu'il nous prend juste pour des demeurés. Or, non, c'est encore mieux, il a fait un copier/coller de la légende made in Getty sans rien toucher tellement c'était beau.

                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1144

                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1145

                                       La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1146

Le contenu, toujours rien de neuf, de l'analyse lapalissante qui fera dire à l'auditeur bienveillant que ça c'est bien vrai ça, c'est bien envoyé et bien pensé.

“ l'inceste sert à inculquer de façon violente, mais massive et radicale les rapports de domination. “ analyse l’anthropologue Dorothée Dussy
Nous avions du mal à imaginer l'inverse, mais maintenant, merci LSD, nous pouvons penser la même chose, mais avec la caution d'une anthropologue.

Autres extraits tout aussi non-instructifs, que tout un chacun a entendu au moins trois quatre fois dans les infos ou dans les reportages radio/tévé :
Sur la non-reconnaissance de la parole des victimes,
“ Il faut que les policiers, les gendarmes soient formés et je ne dis pas seulement formés, il faut qu'ils soient volontaires pour faire ça, qu'ils aient envie de le faire. “


Sur la prise en charge des agresseurs :
Linda Tromeuleue, psychologue clinicienne évoque leur profil : “ Si je reste sur une approche psychologique, ce qui est constaté, c'est un problème narcissique de très, très grande envergure chez quasiment chacun d'entre eux, ce sont des sujets souvent très égocentriques, très centrés sur eux-mêmes, rigides, qui ne critiquent pas leur manière de voir et d'appréhender les choses. “ Par ailleurs, elle ajoute que ces sujets “ ont un rapport pathologique au secret. On pourrait même dire à la vérité. Si bien d'ailleurs que lorsque nous les prenons en charge, ils se taisent. Ils dissimulent, ils minimisent, ils banalisent. “
Quelle surprise.

“La majorité des victimes de ces violences sexuelles sont hyper traumatisées. Avec des mécanismes de survie qui sont extrêmes, donc en état de choc traumatique continuel, “ une parole trop longtemps mise de côté comme en témoignent souvent les victimes : “ j_'ai quand même beaucoup parlé, beaucoup parlé, sans être entendu_“.
De l'inédit, comme vous pouvez le constater.

D'ailleurs, dans cette série il est question de viol, forcément.
Or, LSD, décembre 2020,

                                                               La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1147

Philaunet En ligne

Philaunet
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''Le corps au travail, le plaisir du bon geste'' - Mar 12 Avr 2022, 09:07

Le dernier épisode de la série Le corps au travail, le plaisir du bon geste (4.4) du 31 03 2022, "C’est le métier qui rentre, le plaisir du bon geste" ressemble enfin à un documentaire correspondant aux missions de la station.

Peut-on suggérer que c'est parce que son auteur est un employé non habituel de France Culture ? Jeune, si l'on se fie à sa voix, Rémi Dybowski Douat rencontre des apprentis et formateurs sur leurs lieux de travail et l'on entend des propos rares sur l'adéquation entre position du corps et tâche exécutée dans les règles de l'art. Trois domaines sont abordés : la maroquinerie, l'ébénisterie et le maniement du chariot élévateur. Ce dernier "art" est peut-être le plus intéressant à suivre grâce au formateur et au vice-champion du monde de la discipline.

Le montage (Jean-Philippe Navarre) est un classique croisement des trois lieux de reportage, entrecoupé de propos moins intéressants, ceux de la sociologue de service, qui ne démérite pas cependant, et du philosophe charpentier déjà entendu à Répliques.

Le monde du travail tel qu'on le rencontre rarement à France Culture : sans indignation, ni larmoyant, ni revendicatif, mais ouvert sur la noblesse du travail manuel requérant intelligence et goût pour la beauté.
Le geste professionnel, un patrimoine immatériel commun et singulier, un savoir-faire à transmettre et à conserver tout comme le corps des artisans, "un outil de travail" qu'ils doivent apprendre à préserver.
(...)
Nous découvrons comment une jeune décoratrice apprend à trembler pour peindre le faux marbre… Pour mieux appréhender la transmission du geste, nous entrons enfin dans une école de conduite de chariot élévateur. Nous décrivons qu’il faut infiniment de précision et de concentration pour maîtriser l’engin. Le formateur ce jour-là, fut champion d’Europe de la discipline.
(...)
Jerôme Theveny, directeur de l’école La Bonne graine
Christophe Arnaud, formateur en ébénisterie
Paul Alesse, formateur en maroquinerie
Darko Dordjevic, formateur et champion de chariot élévateur
Pascal Latour, formateur chariot élévateur
Les stagiaires caces de l’école « les formateurs parisiens »

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Curly

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Réinventer sa triple identité - Dim 12 Juin 2022, 09:52

Téléram' :
"Née à la fois juive, arabe et française, la cinéaste Cléo Cohen narre sa recherche identitaire cette semaine dans “LSD, la série documentaire”, tout en explorant l’histoire complexe de l’Afrique du Nord. 
Dans une série radiophonique érudite et touchante, la cinéaste Cléo Cohen, petite-fille de juifs d’origines tunisienne et algérienne, explore la difficile réconciliation de sa triple identité juive, arabe et française. Après son film Que Dieu te protège, cette quête transgénérationnelle et transméditerranéenne ajoute une pierre, précieuse, à l’édifice encore incomplet d’une histoire trop peu narrée. »


Encore un docu à la première personne, encore... cela se généralise, c'est in ze ouind, et c'est surtout et d'abord une leçon de marketing : ça accroche plus facilement l'auditeur de base (mais qui est-il.elle, ce.tte con.ne de base ?) quand tout est raconté à la première personne, quand la personne au micro s'implique personnellement dans ce qu'elle raconte.
En plus de gonfler l'ego, qu'il convient dans ce type de docu de surdimensionner un maximum pour émouvoir les auditeurs tout en ne parlant que d'un sujet : soi-même, il faut gonfler les émotions de nous les con.ne.s d'auditeurzétrisses, parce que la vie c'est si émouvant quand c'est pas la nôtre, la nôtre étant si merdique qu'elle ne mérite pas d'exister tellement celle des gens du docu est si exemplaire, si digne de figurer dans un nouveau livre de la Bible. J'arrête tout de suite j'en chiale déjà toutes les larmes de mon corps.

Alors la production ne va pas vous présenter le docu ainsi, non, ce serait un peu brutal, mais elle va vous dire que :
- c'est de l'Histoire, alors on écoute, on ferme sa gueule, on arrête de râler et on boit la vie de ceux qui parlent comme si c'était l’Ancien Testament (apparemment, vu le sujet, pour le Nouveau, on laisse tomber).
- c'est de la sociologie, ça dit quelque chose de notre époque (cette formule passe partout, vous pouvez faire gober n'importe quoi en la sortant, elle est l'assurance tout risque de tout média putassier qui se respecte), et continuez à fermer votre gueule de râleur, vous n'allez quand même pas dire que l'Histoire et la sociologie vous vous en foutez, ça voudrait dire que vous n'aimez pas les gens et dans ce cas vous êtes très méchant, vous n'êtes qu'un fasciste intolérant réac' antisémite anti-tout (etc... vous compléterez j'ai pas en tête la panoplie complète du méchant haineux).

Ne perdons pas de temps avec de la prose inutile, seul le son du docu m'empêchera d'en rajouter plus, tout en vous faisant apprécier ce que Téléram' appelle « une exploration de l'histoire complexe de l'Afrique du Nord ». Si vous trouvez que c'est insupportable, qu'on n'apprend rien de complexe, que les témoignages ressassent à l'envi ce qu'on a déjà compris dans l'exposé du sujet, qu'il n'y a rien d'historique, rien d'intéressant, à part certainement pour les gens qui causent dans le micro qu'on se demande pourquoi ils l'ont ouvert, c'est que vous n'avez pas bien compris le concept de « série radiophonique érudite et touchante ».

Titre de la dernière partie Se réinventer en Tunisie
Se réinventer : ce n'est déjà plus de l'Histoire, ni de la sociologie, mais du développement personnel...
A propos de sociologie, est-il prévu qu'un groupe de sociologues (il en faudrait beaucoup) analyse les émissions de France Cu pour en saisir les principaux aspects sociobidules ?
Quelques axes d'étude :
- Choix des sujets toujours les mêmes
- Choix des intervenants
- Ce que dit leur élocution du milieu dans lequel ils évoluent
Ce ne sont que quelques pistes, mais rien qu'avec ça il y a de quoi s'occuper, et se faire pleurer les tympans en écoutant des heures de débats et de récits édifiants, tout ça pour enfin trouver « de quoi France Cu est-elle le nom ».

                                                                                                                                        [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/23117-06.06.2022-ITEMA_23049789-2022C26362E8097-21.mp3 " debut="33:00" fin="39:20"]

Curly En ligne

Curly

137
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Nous deux, où, quand, comment, pourquoi, à quelle heure, chez toi, chez moi, avec quoi, hein, quoi, pardon, qu'est-ce que tu dis ? - Lun 17 Oct 2022, 18:54

Si la série documentaire est plus communément appelée LSD, ce n’est pas pour rien. C’est une invitation au voyage dans un monde magique.
Mais en fait de documentaires, vous avez une resucée des émissions en direct, mais en mode docu. Le mode docu est présenté comme exceptionnel, et il l’est, car rares sont les émissions qui ne sont pas en direct sur France Cu.
Les intervenants sont enregistrés, mais ce sont les mêmes que ceux qui tournent en rond et en direct dans l’esprit d’ouverture.
Et les sujets…
Lundi 17, début d’une grande série, « Histoires de rencontre : Nous deux, où, quand, comment ? »
Le couple. Une scie, un tube, une spécialité culinaire dont on n’entend pas assez parler sur France Cu à longueur d’année.
Donc c’est une bonne idée. De l'amour, d'accord, mais aussi du sexe. Enfin ! Encore ! Oh oui !

Lundi 17, première partie, « Au 18e siècle, la révolution libertine »
Une idée de génie de la radio dézidés, parce que,
14 juin 2022 : « Les libertins ou le calcul des plaisirs », Entendez-vous l’éco.
20 octobre 2021, « La Fontaine libertin, un homme affable », Le cours de l’Histoire
19 janvier 2022, « Libertinage, de la liberté politique à la licence sexuelle », Le cours de l’Histoire
Lundi 2 décembre 2019, « Les vendredis de la philosophie - Libertins dans l'âme (1ère diffusion : 28/01/2005) », Nuits de France Culture

Et quoi qui n’y a de 9 dans ce docu du 17 ?
N’y a des « Textes lus par » par des lecteurs sans nom ni voix « : Laura, Axelle, Christelle, Iria, Manu et Noé ».
Et n’y a surtout, parmi la brochette d’invités-intervenants, comme d’hab’ mais pas en direct, les poly-multi-invités Arlette Farge, pour respecter le quota EHESS obligatoire, Scarlett Beauvalet, déjà présente dans Le cours de l’Histoire du 19 janvier 2022 sur les libertins, Sophie Jacotot, une historienne de la danse spécialisée dans l’entre-deux (ce n’est pas un pas de danse mais la période 1918-1939) et qui pointe et tire dès qu’une émission de France Cu entre dans la danse…
Du tout neuf, de l’inédit, de l’esprit d’ouverture à fond de train-train.
La suite de la série, encore des tubes de France Cu, enrichis en sociologues : prostitution, libération sexuelle et rencontres en ligne.
Et pour boucler la boucle, et pour rester dans le thème du docu, LSD s’est acoquinée avec un glorieux partenaire :
« Partenariat
LSD, La série documentaire est en partenariat avec Tënk , la plateforme du documentaire d’auteur, qui vous permet de visionner jusqu'au 10/10/22 le film de Isabelle Broué - Lutine (97' - 2016) »
Doit-on préciser que la réalisatrice de ce film est la sœur d’une glorieuse productrice de France Cu ? Non, pas la peine, tous ceux qui maîtrisent l’esprit d’ouverture auront déjà compris.

Curly En ligne

Curly

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LSD, une drogue puissante - Mer 15 Mar 2023, 18:20

Journée de grève, peu de programmes, résultat : LSD (fume c’est d’la bonne) plane au dessus des eaux.
Et une fois de plus, au lieu d’un documentaire, voici une grande série 100 % militante. Sans militantisme, France Cu est en manque. Merci LSD.

                                                La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper1700

Psychanalyse & féminisme radical. Sans aucun recul, quatre heures de propagande en roue libre.
Une libre antenne, décomplexée.
Intervenants ? Eh bien carte blanche à Elsa Dorlin (multi-invitée sur France Cu pour apporter la bonne parole), Alice Coffin, Sandrine Rousseau...
Avec comme point de départ du racolage à l’état pur : le procès Johnny Depp / Amber Heard.
La productrice est la militante féministe Pauline Chanu. Pas la peine de reprocher aux médias privés d’être orientés politiquement. On peut leur reprocher bien des choses (on peut les éviter surtout), mais eux sont privés. Là nous sommes sur une radio de service public. Mais attenzione : quand le militantisme est du BON militantisme, ça compte pas. On peut en reprendre à la louche toute la journée sans souffrir d'indigestion. Bin non, puisque c'est d'la bonne.

Inutile de dire qu’en plus des militants sus-nommés, pointent les habituels sociologues, psychanalystes, historiennes de la psychanalyse, et bien sûr l’indispensable Hélène Frappat, qui vit sans doute enfermée dans un studio de France Culture, prête à sauter sur un micro qui se libère.

Bref, malgré la grève, le bourrage de crâne continue, avec bien sûr toujours autant de manque d’imagination, et avec cette obsession du militant de base, persuadé que ses idées sont les seules qui existent, que l’on ne doit parler que d’elles, tout le temps, sans jamais s'arrêter, tout en disant qu'on n'en parle jamais assez, et que tout ce qui est en dehors de leur cercle ne mérite que mépris.
Et voilà, nous avons fait le tour du vaste monde merveilleux de la culture selon France Culture.

Philaunet En ligne

Philaunet
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Du cyclotourisme fade - Mar 12 Sep 2023, 13:51

Écouter plus de la moitié de Voyageurs Tout Terrain de la série « La Vélo-Révolution : histoire d’un objet en pièces détachées » [Jeudi 14 septembre 2023], même en bruit de fond, est une entreprise difficile. Évidemment pas pour qui écoute d'une oreille distraite des banalités et le rabâchage des causes de la station : féminisme et misandrie, ouvriers contre bourgeois, flâneurs contre sportifs, nature contre urbanisme, lenteur contre vitesse, etc. On est sans doute aucun sur France Culture dans une émission faite par l'équipe composée de Johanna, Julie, Maryvonne, Anahi et Jean-Philippe (la parité selon France Culture).

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Scree686

Le vélo dès ses origines a été un moyen de parcourir le monde. Portraits croisés, des pionniers aventuriers aux voyageurs et voyageuses d’aujourd’hui. Ou comment ré-enchanter l’art de se déplacer avec un petit objet fait d’un cadre et deux roues.
Les témoignages de cyclotouristes (femmes forcément, les hommes n'en font pas) sont effarants de banalité, mais justement ce qui convient à la radio culturelle fabriquée sous la direction de Sandrine Treiner et qui continuera cette année, les équipes ne changeant pas sous Emelie De Jong.

Les témoignages sont récités comme ici par Alessandra Villa, cyclotouriste et Conseillère écomobilité et tourisme à vélo [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/ts/podcast09/86933f4d412a12a3116aefb0a0078478/5c43e525ea39b752b9555c43d95349bf/10177-11.09.2023-ITEMA_23482969-2023C26362E0153-21.mp3?podcast=podcast09/10177-11.09.2023-ITEMA_23482969-2023C26362E0153-21.mp3&geoipcountry=FR&provider=public&br=26362&stationname=France+Culture" debut="12:51 fin="13:55"]

ou encore par Nathalie Baillon, cycliste longue distance (avec une "formation d'ingénieur")  [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/ts/podcast09/86933f4d412a12a3116aefb0a0078478/5c43e525ea39b752b9555c43d95349bf/10177-11.09.2023-ITEMA_23482969-2023C26362E0153-21.mp3?podcast=podcast09/10177-11.09.2023-ITEMA_23482969-2023C26362E0153-21.mp3&geoipcountry=FR&provider=public&br=26362&stationname=France+Culture" debut="14:58 fin="16:28"]

La première éco-décroissante a fait l'Amérique du sud, la seconde la Nouvelle-Zélande. La première demi-heure n'a pas fait entendre Vicky Carbonneau Fondatrice d’une communauté de femmes à vélo (Girls on Wheels) et du Café-Vélo Pista ("En danseuse"), mais son témoignage est certainement original...

Forcément plus dans le ton cultivé à France Culture que celui, par exemple, d'une cyclo-touriste de 80 ans ayant participé à l'événement "Toutes à vélo"***, ce qui changerait des femmes de 30 ans qui éclipsent toutes les autres sur France Culture, surtout les plus âgées.

Pour le nappage sonore sucrant l'absence de goût des propos (mais pas l'absence de militantisme) : Documentation musicale : Virginie Gresset.

C'était le 4e volet de la série.

***********************

*** CLAP DE FIN POUR CETTE FÊTE UNIQUE EN EUROPE !
L’événement vélo 100 % féminin de la Fédération française de cyclotourisme s’est déroulé dans une ambiance festive les 11 et 12 septembre à Toulouse !

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Scree687

Des femmes dont la parole n'a aucune chance d'être recueillie par les jeunes employées de notre station parisienne :

La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Scree688


Philaunet En ligne

Philaunet
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''Et le bicycle fut !'' - Jeu 05 Oct 2023, 08:26

Précédemment, le 4e volet de la série "La Vélo-Révolution histoire d’un objet en pièces détachées" de septembre 2023.

Prenons aujourd'hui son 1er numéro, ''Et le bicycle fut !'', qui peut s'écouter intégralement si l'on supporte :
1/ la voix de la présentatrice
2/ le militantisme féministe omniprésent
3/ le marxisme sous-jacent
4/ l'anti-automobilisme
5/ l'écologisme (ah le bon temps du fumier de cheval qui permettait de nourrir la population parisienne en légumes bio !)

L'équipe de réalisation : Johanna, Julie, Maryvonne, Anahi et Jean-Philippe. Aux archives, Haude et Christelle, à la documentation musicale (le nappage des paroles), Virginie. Au mixage, Bruno, spécialiste du confetti.
De la draisienne à la bicyclette, ce volet retrace les origines des objets-vélos jusqu’au début du XXème siècle. Du vélocipède en passant par le Grand-bi puis le vélo de sécurité, sa transformation a influencé ses usages successifs et inversement.
Héroïne de l'émission, Isabel Best journaliste (« Queens of pain), qui déroule tous les poncifs féministes, la seule personne à voir son discours durer plus de quelques secondes et sans nappage sonore.

Les autres intervenants, des hommes (pourquoi les hommes sont-ils spécialistes de l'industrie et du déplacement ?) :

- Alexandre Schiratti géographe spécialiste des mobilités (« Prendre la route »)
- Fréderic Héran, économiste des transports et urbaniste à l’université de Lille (« Le retour de la bicyclette, Une histoire des déplacements urbains en Europe 1817-2050 »)
- Jacques Seray historien du fait cycliste (« Deux roues », « La reine bicyclette » )
- Emilien Lefèvre responsable de la collection Cycles au Musée de l’Art et de l’Industrie de Saint Etienne
- Bernard Chaussinand, ami du Musée de l’Art et de l’industrie de Saint Etienne (« Les établissements stéphanois Mercier »)

Les trois derniers sont les plus intéressants, mais la place pour développer ne leur est pas donnée. La partie historique mérite l'écoute :
En 1815, le volcan Tambora, en Indonésie, entre en irruption. Ses nuages de cendres vont se répandre occasionnant une année sans été ni récolte. La famine s’installe, des milliers de chevaux sont abattus. C’est dans ce contexte que le Baron Von Drais, à Mainnheim dans le Duché de Bade (Allemagne), va inventer sa « Laufmachine » (machine à courir) : un siège fixé sur une tige entre deux roues, avançant grâce à la poussée alternative des deux pieds sur le sol. Il faudra attendre quarante ans pour qu’une pédale soit ajoutée à cette Draisienne et qu’un premier vélo rudimentaire voie le jour grâce à Pierre Michaux et son fils à Paris. A la faveur de la grande Exposition Universelle, le succès du Vélocipède est assuré.  (...)
Après un couplet appuyé sur les classes privilégiées et la distinction sociale :
Si dès le début de sa création il est un moyen pour se déplacer plus vite, les premiers utilisateurs du grand-bi, tricycle ou bicyclette, sont des personnes issues des classes privilégiées ayant surtout du temps à perdre. Symbole de vitesse et de progrès, il est au départ très cher et devient un moyen de distinction sociale, dans la 1ère période on ne compte pas plus de 6000 "vélocemen" en France.
On apprend que le prix est divisé par quatre suite à la mise en place du travail à la chaîne dans les usines. Là, brusquement, pas de refrain anti-capitaliste, forcément l'industrialisation permet la démocratisation.
Puis une affirmation qui mériterait une étude approfondie :
Ce véhicule encore lourd et relativement incommode sera malgré tout un vecteur important de l’émancipation des femmes, comme le souligne la journaliste Isabel Best : “C'est vraiment radical la façon dont le vélo a changé la vie des femmes. C'est un mécanisme avec lequel elles pouvaient se déplacer toutes seules, sans avoir besoin qu'un homme les accompagne, sans besoin d'avoir un cheval ou de quelqu'un qui s'occupe du cheval. C'est difficile d'imaginer à quel point cela a changé la vie des femmes”.
Ah ? Le vélo utilitaire, féminin ? Des statistiques peut-être ? "Trois millions de français en 1911 vont adopter la Petite reine". De Français. Combien de Françaises ? Combien de kilomètres ? Où ? Le vélo était encore très inconfortable et dangereux. Le documentaire ne parlera pas des artistes ayant marqué pour une raison ou une autre l'histoire du vélo.

Alfred Jarry, passionné
La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Scree754

Ou Ernest Chausson, tragiquement décédé suite à une chute en 1899, cf "Chausson tombe de son vélo" France Musique (le compositeur étant mort à 44 ans, on peut se poser la question de la photo d'illustration à droite sur le descriptif).

Un documentaire largement issu du France Culture actuel : engagé politiquement, peu ouvert à la culture et à la technique (des éléments de base sont néanmoins donnés par l'historien), monté pour ne pas solliciter l'attention plus de quelques secondes sur les aspects culturels.

*********************

Autre production sur le sujet : Velo, Radl, Mountainbike - Ein Gefährt und seine Geschichte (BR 2 radioWissen 2009, rediffusion 22-11-2021, 20 minutes)
Le changement climatique et la sensibilisation croissante à la santé font du vélo l'un des grands espoirs de la politique des transports. Faire du vélo - les débuts de ce mode de déplacement remontent à loin, peut-être même à Léonard de Vinci. Mais il faudra encore des siècles pour que le vélo soit définitivement adapté à la circulation routière.

Der Klimawandel und ein wachsendes Gesundheitsbewusstsein machen das Fahrrad zu einem der großen Hoffnungsträger in der Verkehrspolitik. Radeln - die Anfänge dieser Fortbewegungsart reichen weit zurück - vielleicht sogar bis Leonardo da Vinci. Bis das Rad aber endgültig straßentauglich ist, vergehen noch Jahrhunderte.


Curly En ligne

Curly

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''Qu'est-ce qu'être un bon homme ?'' - Mar 16 Jan 2024, 19:19

C’était prévisible, quand on interroge le genre pour la millième fois, et concon fie la chose confite au meilleur d’entre les pires producteurs, ça donne de la daube en sauce sans sauce.

                                    La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper2367

Je passe vite fait tous les clichetons qui défilent, car ils pointent tous présents, et les extraits écoutés indiquent bien que vous écoutez des analyses éclairantes qui démontrent en l’affirmant (la classe) que « les hommes ont peur de l’impuissance », et que si l’homme, celui avec des hormones à zigounette, n’a pas de boulot dans lequel il se sent bien dans son corps à zigounette, eh bien il est « angoissé » et « extrêmement perturbé ». Alors que les femmes, non. C’est bien connu.
Mais j’avais dit que je passerai tous les clichetons, donc je vais passer les neuneuteries platounettes et lapalissantes qui démontrent avec pénétration (c’est le côté masculin de LSD) que la sociologie de Sciences po, c’est pas d’la merde.

L’écoute de la seconde partie est édifiante,

                        La série documentaire (ex-Sur les docks) - Page 14 Oper2368

tellement édifiante qu’au bout du dixième euh dans la même phrase, on stoppe la masturbation intellectuelle et on l’émascule une bonne fois pour toutes. [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/10177-15.01.2024-ITEMA_23614800-2024C26362E0006-21.mp3"debut="01:44" fin="02:28"]
La personne que vous entendez dans cet extrait est présentée comme "essayiste" dans la fournée de LSD. Incomplet, il manque "militante féministe, trans et lesbienne, membre du collectif ''Toutes Des Femmes''."
Extrait de ses théories : "l'amour des hommes pour les femmes n'est pas un cadeau (...) en un sens les hommes préfèrent de toute façon les hommes, ce qui ne les empêche pas d'être homophobes." CQFD. C'est évident.

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