Poursuivons le signalement d'émissions de qualité de la BBC (et d'autres radios) dans le but de montrer ce qui n'existe pas dans les programmes de franceculture.fr pour des raisons idéologiques, à savoir faire de la station culturelle française un instrument de réforme sociale et de militantisme politique, même dans les sujets qui ne s'y prêtent pas (voir les rubriques
Des idées pour France Culture (95 billets depuis juin 2015) ;
Les sujets obsessionnels de France Culture (248 billets depuis septembre 2015) ;
Le paradigme idéologique de France Culture (235 billets depuis 2011), etc.).
Prenons par exemple cette demi-heure (le format le plus à même de faire le tour d'un sujet sans dilution ni euh, euh, euh) de la série
The Life Scientific dont le projet est clair et la structure dynamique (direction d'entretien parfaite de Jim Al-Khalili) : présenter le domaine de recherche de l'invité, scientifique reconnu (voir dans ce fil les exemples comme
ici et
là), retracer sa vocation (enfance, milieu familial), reconnaître les difficultés et les succès et, last but not least,
faire aimer la science et susciter des vocations.
Les anglophones se reporteront au descriptif ci-dessous, les autres, selon l'intérêt envers la recherche médicale, le traduiront par DeepL
En un mot Peter Ratcliffe a obtenu le Prix Nobel de médecine pour ses découvertes sur l'EPO. Il en est devenu le spécialiste après avoir été néphrologue,
l'EPO étant produite principalement par les reins. La vulgarisation scientifique est faite sans concession à la facilité. Le profane qui garde en mémoire des notions de biologie vues à l'école suit aisément les explications. Et puis, l'émission est construite de telle façon que l'on peut la réécouter sans ennui si l'on a été inattentif par moments la première fois.
2019 Nobel Prize winner for Physiology or Medicine, Sir Peter Ratcliffe [04-02-2020].
Sir Peter Ratcliffe, Director of Clinical Research at the Francis Crick Institute, as well as Director of Oxford University’s Target Discovery Institute – has dedicated his life to understanding the body’s molecular-level response to low oxygen levels, or ‘hypoxia’. He received the 2019 Nobel prize for Physiology or Medicine, along with two Americans, William Kaelin of Harvard and Gregg Semenza of Johns Hopkins, for successfully tackling one of physiology’s greatest puzzles - how our bodies sense and adapt so quickly to a lack of oxygen, at high altitude for example, or during sudden exercise.
He talks to Jim about how his early medical career led him into a deeply unfashionable area of medicine that would solve how and why our bodies are so clever at being able to fine tune themselves to keep functioning under a range of conditions. His early ground breaking discoveries may have been initially turned down by a major scientific journal, but he would go on to pave the way for promising new strategies to fight anaemia and many other challenging diseases, most notably cancer.
