Quand une partie de la grille des programmes de France Culture court après France Inter et quelques radios dites « périphériques »… c’est la Culture que l’on sacrifie sur l’hôtel d’une hypothétique augmentation de l’audience toujours à venir, et qui ne viendra pas.
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Quelques exemples de déconfiture...
Dominique Rousset...
L’économie en question chaque samedi de 8h à 9h (horaire pour des insomniaques qui, à 8h du matin, et un samedi, n’auraient toujours pas trouvé le sommeil) - précédemment diffusée tous les lundis à 19h (Les auditeurs de France Culture n’ont rien perdu en perdant cette émission le lundi) : émission univoque - tous les invités sont des libéraux : mondialisation et capitalisme impénitents -, au débat non contradictoire, Madame Rousset étant bien en peine, faute d'aptitudes, d'apporter la moindre contradiction à qui que ce soit ; dans le doute, elle ne peut donc qu'acquiescer...
Ainsi que "Le rendez-vous des politiques" en partenariat avec l’hebdomadaire l’Express, programmé le samedi de 11h à 12h ; et là, mêmes symptômes.
Avec Dominique Rousset, c'est le dernier invité à son émission qui a raison ; le temps d'en inviter un autre.
Diable de femme ! Comment s’est-elle débrouillée pour occuper l’antenne à deux reprises, et qui plus est, le même jour ? Et alors qu'elle n'a dans les faits, face au micro et à ses invités, manifestement aucune aptitude pour conduire deux émissions qui ont pour sujets l’économie et la politique... si par aptitude on entend ce qui suit : être capable de faire autre chose que de tendre et de tenir un micro chaque samedi matin.
Aussi...
Force est de nous poser la question suivante : de qui donc est-elle l’épouse, la fille ou bien, la petite amie ?
Même si l'on peut sans risque préciser que la réponse est contenue dans la question. Reste alors plus qu'à faire son choix.
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Deux gentils ventriloques, gentils et inoffensifs – un homme et une femme : Brice Couturier et Julie Clarini -, occupent la tranche 18h20 -19h du lundi au jeudi (La direction de la chaîne leur a sucré le vendredi, et c’est tant mieux !)
Leur émission qui a pour titre Du grain à moudre ne doit surtout pas nous faire oublier que leur moulin tourne le plus souvent à vide ; en effet, leur meule ne pèse pas lourd, et avec eux, vous pouvez être assurés de manquer de farine six jours sur sept.
N’empêche, ça parle, ça parle, ça n’en finit pas ! Et rien n’arrive, jamais !
Programme au contenu d'un niveau à peine supérieur à l'émission « Au téléphone sonne » sur France Inter ou bien " C dans l’air", ou bien encore, France 2 avec ses débats sans objet dirigés par une Arlette Chabot sans conséquence.
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Réunie tous les dimanches matin autour de Philippe Meyeret de son soi-disant flegme britannique (flegme à la manière d'un Français qui n'aurait jamais mis les pieds en Grande Bretagne), une poignée de bien-pensants dits « intellectuels » pour une émission qui a pour titre : Esprit public.
Un Philippe Meyer toujours content de lui, le ton badin, un rien caustique mais… sans but ; un esprit pour rien ou pour si peu, un humour que c’est pas la peine…
France Culture présente son émission du dimanche (Meyer a tout d’un curé finalement !) en ces termes : « Des intellectuels, des spectateurs engagés dans les débats et les combats de l'époque, suffisamment liés par une estime et une sympathie réciproques pour ne pas se faire de politesse ni de concessions de façade…»
Demandez donc à Yves Michaud, lui qui a longtemps participé à cette émission, ce qu’il pense de l’estime et de la sympathie de son animateur !
Viré de France Culture suite à l'affaire Polanski, et sans que Meyer ne pipe mot notre Yves Michaud qui a eu le tort de s'opposer à un Finkielkraut producteur à France Culture ; un Finkielkraut toujours complaisant avec lui-même, son clan et sa caste mais… intraitable avec ses dis-semblables.
On reconnaît le courage dans l’adversité ; Meyer a donc la fâcheuse habitude de laisser ce courage à son domicile lorsqu’il se rend à son travail. On est donc prévenu : de lui, rien à attendre que l’on n’ait pas déjà reçu de tous les autres, c'est-à-dire : si peu ou pas grand-chose.
Dont acte.
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Pour rester avec la déconfiture, le pompon revient sans aucun doute à l’émission Le Rendez-vous ou… comment l'excellence est reléguée au rang du lobbying des agences de presse, de communication et de relations publiques.... parce qu’un film est produit, parce qu’un livre est à vendre...
Emission dirigée par un certain Laurent Goumarre pas gourmet pour un sou quand il s’agit de musique, de cinéma, théâtre, littérature, arts plastiques…
Avec son inénarrable rubrique Journal de la Culture ! Mille événements débités en 7 minutes, marathon et bouillie de chat dont on ne retiendra qu’une chose : le fait que l’on puisse n’en rien saisir ni retenir.
20 ans semble être l’âge moyen de l’équipe de Goumarre, sinon moins ; et là, on frôle l’embauche frauduleuse et certainement aussi, le détournement de mineurs, filles et garçons confondus.
On pourra néanmoins s'estimer heureux : à France Culture, on aurait très bien pu confier la Culture à des lycéens. On revient donc de loin, de très loin tant le risque était... et demeure grand.
Les invités de Goumarre du lundi au vendredi de 19h à 20h, demanderez-vous ?
Jugez plutôt : Olivier Marchal, Josée Dayan, Judith Godrèche réalisatrice de cinéma (Oui, oui ! Sans blague) Pierre Bellemare…
Quant à la programmation musicale - choix d'« artistes » invités à se produire en direct pour un instantané des scènes pop-rock&folk -, il sera le plus souvent question de « guitareux » de langue anglaise, dans le style… « Longtemps j'ai joué et fait la manche dans le métro » ou bien du côté de Beaubourg, là où ça sent immanquablement l’urine... un ou deux SDF couchés pas loin ; et guère plus, sinon moins.
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Mais alors...
Que diable est-il arrivé à France Culture, radio chaque jour plus bruyante (jingles et bandes annonces sans fin sur des programmes à venir... ici, là et ailleurs) comme pour étouffer un malaise et des choix éditoriaux indigents ?
De la nomination d'une Laure Adler* à la direction de la station à la fin des années 90, productrice et animatrice dont on soupçonnait déjà l'inculture et une intelligence plus que moyenne, étant tout juste capable, sur cette même radio, de tendre un micro à une ou deux personnes tard dans la soirée… de cette nomination-là, aujourd’hui encore, il se pourrait bien que la station ne se soit jamais remise...
Et nous non plus, après le départ d'ANTOINE SPIRE, licencié dès l'arrivée de la Dame de compagnie ; un Antoine Spire qui nous manque cruellement aujourd’hui pour enrichir la tranche qui était la sienne ; un 18-20 dédié à une information dans toutes les acceptions de ce mot...
Le croirez-vous ?! Une information avec un gigantesque I majuscule.
* Génération-Mitterrand, non pas à cause de leur âge à tous mais bien plutôt... pour tous les cadeaux qui leur ont été faits par une force tranquille du mépris, du copinage et des nominations plus politiques les unes que les autres… mais bien moins qu’une politique digne de ce nom quand il s’est agi pour un Président élu, de proposer à des millions français de vraies solutions d’existence hors du chômage, de la précarité, des discriminations et du commerce du cannabis.
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Il y a comme ça des décisions irréversibles ; et plus elles sont inconsidérées, arbitraires, ou bien confuses, voire obscures et inavouables, plus les dégâts et le gâchis à déplorer sont profonds et durables ; c’est l’air du temps qui passe et qui ne laissera plus jamais passer un autre air, et pour peu qu’il ait été déjà joué et entendu… de surcroît haïssable cet air, aux oreilles de celles et ceux qui ne souhaitent pas nous le faire entendre à nouveau, et ce sous aucun prétexte.
Car, aujourd'hui, chaque génération ne doit en aucun cas pouvoir trouver et suivre une trace : la trace d'une vie antérieure ; la trace d'une vie avant la sienne ; toute possibilité de retour sur une expérience qui aurait appartenu au passé doit donc être exclue.
Aussi, pour la direction de faire de la radio, c'est effacer toutes les traces, semble-t-il.
Dernière édition par Philaunet le Ven 01 Nov 2024, 08:42, édité 7 fois (Raison : Sept de l'auteur et une administrative (titre corrigé))