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Les Matins de France Culture    Page 78 sur 100

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Curly 


771
Répondre en citant  
Les billets culturels : tu coupes, tu colles et c'est bon. - Jeu 07 Mar 2019, 12:01

Ah zut changement de programme, décès de Jean Starobinski.
Aïe, il va falloir tartiner du sérieux deux secondes et laisser tomber les blockbusters...
Jean Star quoi ? Zut il va falloir faire croire que je l'ai lu en long en large à l'endroit à l'envers et même traduit en verlan...
Donc...
Billet culturel entièrement consacré à ce jour où Jean STARorbinski a changé ma life.
Bien sûr ...
Avec citation à l'appui, impressionnant non ?
"Écrire, c'est former sur la page blanche des signes qui ne deviennent lisibles que parce qu'ils sont de l'espoir assombri, c'est monnayer l'absence d'avenir en une multiplicité de vocables distincts, c'est transformer l'impossibilité de vivre en possibilité de dire".
Petite enquête (durée 3 secondes à tout casser) : cette citation qui en jette un max dans le billet culturel est piquée à ... un billet de Jacques Munier du 18 avril 2013 où la fameuse citation trône en bonne place.
Agrémentez de souvenirs d'étudiante, ou de lycéenne, et servez chaud.
Continuons avec celle-ci, d'abord de le Houel'becq : "Impitoyable école d’égoïsme, la psychanalyse s’attaque avec le plus grand cynisme à de braves filles un peu paumées pour les transformer en d’ignobles pétasses, d’un égocentrisme délirant, qui ne peuvent plus susciter qu’un légitime dégoût". On la trouve fastoche (2 secondes d'enquête), ici, ou encore ici ou . Je m'arrête parce que c'était pas fini.
Revenons à Starobinski : "Il est frustré dans son attente et, choisissant la voie contraire, il accepte – et suscite – l'obstacle, qui lui permet de se replier dans la résignation passive et dans la certitude de son innocence" écrit le maître dans la Transparence de l'âme.
Enquête de 3 secondes : citation trouvée à la pelle. On la trouve ici et encore ici et je m'arrêterai .
Un souvenir personnel ?
"Ce jour là notre professeur exposait donc la thèse de La Transparence et l’obstacle, phare inextinguible de la pensée littéraire. Pour résumer c’est l’idée que Rousseau recherche la «transparence» de l’âme, mais qu’il ne peut jamais jouir de cet idéal qui se heurte aux « masques » successifs de la société."
Allez on décortique (durée 3 secondes, c'est la trinité des secondes) :
- "qu’il ne peut jamais jouir de cet idéal qui se heurte aux « masques » successifs de la société" = le Rousseau pour les nuls. Voir éventuellement les cours de lycée. Ou un article de Starobinski dans Le Temps, par exemple.
Et attendez, et celle-là, "l’on entre dans « la critique de la relation », celle qui hybride la stylistique, l’histoire des idées et la psychanalyse."
Ah La relation de la critique... quel beau livre avec plein de pages que voilà. Allons sur le site de la librairie Payot un peu au pif, et que lisons-nous dans la présentation ? Nooon.
Si.
Citons, "Jean Starobinski s'attache à établir les principes d'une critique de la relation, capable de coordonner les méthodes de la stylistique, de l'histoire des idées et de la psychanalyse." Cela ne vous rappelle-il rien ?
On finit avec " il n’y a pas de domaine interdit à la pensée, tout peut être discuté dans la sincérité. Il n’y a pas de raison définie une fois pour toutes, pas de principe inné", mais la billettiste nous donne la source, le journal Le temps en 2012. Une petite lecture d'interview, pas de blème. Cadeau bonus. Pas la peine de chercher.


Et l'humeur du mamate ? Avec "Quelle heure est-il Guillaume Erner ?".
Tout est chamboulé. Punaise, Starobinski, c'est pas ce que j'avais prévu. Voir Il est sept heures docteur Erner.
Alors on va te meubler ça illico presto :
"Un monument de la critique littéraire que les plus jeunes n’ont pas connu semble-t-il, si j’en juge par le bureau des Matins, où son nom était inconnu des trentenaires et moins avec qui je travaille quotidiennement. "
Jean STAR, le frère de Joey ????
Vous écoutez Franceculturepopo. La culture, c'est notre boulot.
"Alors voilà, comment présenter cet homme et ses travaux ?"
Ben oui comment, en deux minutes alors que j'avais prévu un ticket (c'est plus petit qu'un billet) sur les prisons et la mairie de Paris ?
En tout cas le fait de poser la question fait indubitablement gagner du temps.
Après, on ose tout :
"Un exemple qui va vous permettre de comprendre comment entre Starobinski et aujourd’hui notre perception de l’être humain s’est dégradée, cet exemple, c’est l’enfant et les bonbons. Aujourd’hui, l’enfant et les bonbons, cela évoque le test du marshmallow (...) combien de temps un enfant va-t-il résister à un marshmallow, préférera-t-il un marshmallow tout de suite plutôt que deux dans 10 minutes ? Ce test du marshmallow a donné lieu à énormément de travaux. " Mais aussi à énormément de caries. Pour le test en question, voir partout sur internet, mais alors vraiment partout.
Et on rappelle une anecdote sur Rousseau qui est de l'inédit à l'état pur, c'est écrit dans Rousseau pour les Nuls :
"Eut-il en poche tout l’argent nécessaire, Jean-Jacques Rousseau a honte d’entrer chez le pâtissier. Sa gêne est insurmontable, et Rousseau de dire, « j’aperçois des femmes au comptoir, je crois déjà les voir rire et se moquer entre elles du petit gourmand. […] Trois ou quatre jeunes gens tout près de là me regardent »… Le désir de Rousseau est condamné par timidité à être frustré… Et cette frustration conduit ce désir à croître, explique Starobinski, va obliger Rousseau à chercher d’autres satisfactions, obtenues par des voies plus obliques…."
Il a pas choisi la facilité le Jean-Jacques, car comme le disait Pierre Dac dans son immortel ouvrage "Citations célèbres.com", "le plus court chemin d'un point à un autre est exactement le même en sens inverse."


Pour la citation de Rousseau, je dis pas où Popo l'a prise. Vous la rentrez dans le moteur de recherche de votre choix et je vous dis pas l'avalanche de friandises qui va vous tomber dessus.



Dernière édition par Curly le Ven 08 Mar 2019, 22:53, édité 2 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

772
Répondre en citant  
Nicolas Bouvier, l'artiste - Jeu 07 Mar 2019, 21:48

Sous le titre "Les billets culturels : tu coupes, tu colles et c'est bon".
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p760-les-matins-de-france-culture#32492) a écrit:Ah zut changement de programme, décès de Jean Starobinski.
Aïe, il va falloir tartiner du sérieux deux secondes et laisser tomber les blockbusters...
Jean Star quoi ? Zut il va falloir faire croire que je l'ai lu en long en large à l'endroit à l'envers et même traduit en verlan...
Donc...
Billet culturel entièrement consacré à ce jour où Jean STARorbinski a changé ma life.
Bien sûr ...
Avec citation à l'appui, impressionnant non ?
"Écrire, c'est former sur la page blanche des signes qui ne deviennent lisibles que parce qu'ils sont de l'espoir assombri, c'est monnayer l'absence d'avenir en une multiplicité de vocables distincts, c'est transformer l'impossibilité de vivre en possibilité de dire".
Petite enquête (durée 3 secondes à tout casser) : cette citation qui en jette un max dans le billet culturel est piquée à ... un billet de Jacques Munier du 18 avril 2013 où la fameuse citation trône en bonne place.
Agrémentez de souvenirs d'étudiante, ou de lycéenne, et servez chaud. (...)
Merci d'avoir fait les recherches des sources pour comprendre comment une ancienne "étudiante en lettres" a conçu son billet.

"Étudiante en lettres" et "en classe préparatoire littéraire", s'il vous plaît.

Ça tombe bien, un prof de prépa me confiait récemment que les devoirs à la maison étaient désormais bannis, les élèves copiant-collant à tout va. Autre "confidence", le niveau misérable de la langue. Mme Serrell ne déroge pas à la règle, son billet n'étant pas exempt de fautes :

par de là les pages [ par-delà]
Rousseau lui même [lui-même]
ce qui m’a frappé [c'est une dame qui parle, elle souhaite accorder au masculin apparemment]
c’est le chemin que traçait Straobinski [strabisme ?]
Ce jour là [jour-là]

Le plus drôle c’est que le texte a été relu, car il contenait "Et voilà ce qui ne vous quitte pus", ce matin, qui est devenu "plus" cet après-midi. Donc, relire sans voir le reste montre peu d'attention, et finalement peu de respect envers le lecteur.

Concernant Staro, quel bel unanimisme ! Personne pour faire la moindre objection ? Aucune voix discordante ? Peut-être qu'il ne faut pas fâcher un éditeur ami ? Un partenaire ? L'un des livres les plus barbants qui me soient passés entre les mains : "Montaigne en mouvement". Quant à "La mélancolie au miroir - Trois lectures de Baudelaire" je préfère donner la parole à George Steiner dans son "Réelles présences - Les arts du sens" (mots qui traduisent, avec un esprit très français, c'est-à-dire inutilement abstrait, le clair original "Is there anything in what we say").  George Steiner y écrit : "Je tiens pour un fait moral et pragmatique que le poème, le tableau, la sonate, sont plus importants que l'acte de réception, de commentaire, d'évaluation" (Folio essais p. 183).

Cette disparition est l'occasion de redonner toute sa nécessaire visibilité à un écrivain et poète, suisse également, qui est à cent coudées au-dessus de l'essayiste béatifié par France Culture, j'ai nommé Nicolas Bouvier.

Un beau livre, où l'on retrouve le nom du disparu du jour, regroupe un ensemble d'images du corps collectées par Nicolas Bouvier auxquelles sont associées des citations poétiques choisies par un certain Pierre Starobinski, "Le Corps, miroir du Monde - Voyage dans le musée imaginaire de Nicolas Bouvier" Zoe, 2002 (Introduction, qu'on peut allègrement sauter, de Jean Starobinski).

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Dernière édition par Philaunet le Ven 08 Mar 2019, 12:31, édité 1 fois

Curly 

Curly

773
Répondre en citant  
De l'art littéraire de Maître Erner, agrégé ès popo - Ven 08 Mar 2019, 12:10

L’humeur de ce mamate vaut à l’aise un article de fond du journal gratos Twenty Minutes ou une vidéo lambada sur touiteur ou faissebouque.

Maintenant, le best of (= les meilleurs moments) avec explications car le texte est hyper pointu :

«Vous connaissez le début : rien ne sert de courir… Oui, à l’origine c’est « rien ne sert de courir il faut partir à point », mais c’est devenu « rien ne sert de courir il faut dessiner le point »  
Je précise qu’il y a ici une référence à une fable de Jean de La Fontaine, Le lièvre et la tortue. Le jeu de mots est cocasse entre partir/dessiner. Parce que drawing c’est de l’anglais qui signifie « dessin » en français.
L'expression "dessiner le point" est propre à exciter l'imaginaire du lecteur le plus rationnel.

« Désolé mais il va encore falloir que je traduise : le GPS drawing, c’est cette une activité qui consiste à courir et à dessiner à l’aide de son trajet sportif une figure qui ne sera visible que sur un plan. »
Ici Il-est-sept-heures-Guillaume-Erner nous explique de manière précise et détaillée ce qu’est le GPS drawing. Sa définition toutefois est tellement technique qu’il faut expliquer.
Courir = Se déplacer par une suite d'élans, en reposant alternativement le corps sur l'une puis l'autre jambe, et à une allure, la course, plus rapide que la marche.
Dessiner = Représenter ou suggérer par le dessin.
Un dessin = Représentation ou suggestion des objets sur une surface, à l'aide de moyens graphiques.
Graphique = Qui représente, par des signes ou des lignes, des figures sur une surface.
Magnifique rupture "c'est cette une activité". De l'incompréhensible naît le sublime.


« Tout cela fait peut être beaucoup d’information, alors je reformule »
On voit bien que Il-est-sept-heures etc...  a pitié de nous. Il sait que nous sommes intellectuellement très limités par rapport à un producteur lambada de Francepopoculture.
L'absence de -s à information tient de la poésie surréaliste. Quelle liberté dans l'expression.

Un éclaircissement est nécessaire pour le point suivant : « C’est ainsi que l’on a été gratifié récemment, d’une cigogne, à Strasbourg, une cigogne de 51 km, un requin, le contour d’une carte de France, j’ai même vu un GPS drawing en forme de graffiti obscène, enfin bref tout est permis… » 
Un graffiti = Inscription ou dessin griffonné par des passants sur un mur, un monument, etc.
Obscène = Qui représente brutalement, directement des images ou des manifestations d'ordre sexuel.
Pas clair. Il eut fallu un exemple plus précis.

« Car j’imagine que vous avez été vous aussi embarrassé par certains de vos amis qui ont cru bon devoir partager avec vous leur dernier run »
Eh bien figurez-vous que non. Nous ne sommes pas du même monde.
Run = la course
Ami = Personne avec laquelle on est lié d'amitié.
Par euphémisme, amant, maîtresse.
Là-dessus le texte du Maître jongle avec beaucoup d'adresse et les deux sens possibles du mot.

« Une manière de rajouter du jeu dans le jeu, mais aussi de surajouter du je — J E — dans le jeu, de l’ego quoi. »
Passage extrêmement ardu. Le Maître est loin de nous prendre pour des billes. Franceculture ne s’adresse qu’à l’élite neuronale de la France.
Jeu =   Activité physique ou mentale dont le but essentiel est le plaisir qu'elle procure.
Je = Pronom personnel de la première personne du singulier des deux genres, au cas sujet (me, moi). Ex : Je parle.
Le Maître joue, justement, avec Brio & Finesse & Cie, sur la sonorité de ces deux mots, qui, vous l’aurez remarqué, est identique, alors qu’ils n’ont pas le même sens. En fait l’auteur veut les associer dans une même phrase pour montrer que dans le cadre de cette activité l’un n’est pas incompatible avec l’autre. Génial. Il s’agit d'un « jeu de mots » ou, mot encore plus technique, d’un « calembour ». Quelle maîtrise.
Ego = du latin "je pense", (Philosophie) sujet pensant (Psychologie) le moi.

« Le signe également que le sport n’est plus seulement du sport, je ne parle pas du sport professionnel, mais du sport amateur, le sport est devenu désormais un vaste champ d’expression,... »
L’écrivain a casé un maximum de fois le mot « sport ». C’est d’autant plus étincelant que vous pouvez remplacer « sport » par n’importe quel autre mot et c’est toujours génial.
ex. « Le signe également que le plombier n’est plus seulement un plombier, je ne parle pas du plombier professionnel, mais du plombier amateur, la plomberie est devenu désormais un vaste champ d’expression, ... »
Magique, il n’y a pas d’autre mot.


«... je ne parle pas du hijab running parce je m’étais promis de ne pas en parler… »
Splendide référence à l’actualité alors que à priori, pour les simples d’esprits comme nous, cela n’a rien à voir. C’est tout l’art du poète et de l’humoriste que d’associer des éléments si dissemblables. (dissemblable =  Se dit de deux ou plusieurs personnes ou choses qui ne sont pas semblables, bien qu'ayant entre elles des caractères communs. Semblable =  qui ressemble à )
Admirons aussi la prétérition (aussi appelée paralipse, c’est une figure de style consistant à parler de quelque chose après avoir annoncé que l'on ne va pas en parler). Sublime.
Running (en anglais) = le fonctionnement. Mais ici plus exactement dans le sens de "course" (à pieds).
Hijab = voile qui couvre les cheveux, les oreilles et le cou, porté par de nombreuses musulmanes.
L'association des deux est excessivement piquante.

« ... dessiner ou courir maintenant il n’y a plus à choisir. »
Référence à l’expression littéraire du XXème siècle, « boire ou conduire, il faut choisir ». Déformation admirable de cette expression qui démontre que le Maître Popo manie avec virtuosité, et une pointe d’humour dosée comme l’huile d’olive dans la cuisine provençale, la divine langue françoise.



Dernière édition par Curly le Ven 15 Mar 2019, 22:59, édité 2 fois

Fontaine 

Fontaine

774
Répondre en citant  
Popodada, dokipensedonktan ? - Ven 08 Mar 2019, 16:15

Désolé, popodada est désolé et moi je ego aussi j'en fais un jeu d'être désolé : référence à l'abomination de la désolation comme c'est écrit dans les zécritures, une peur de profanation du sol de la maison ronde sans doute, Zélite ou Zélote il faut choisir .
Désolé donc j'aimerais des éclaircissements sur les mots « trail » et « englobante ».
J'ai kamême pigé « troufion » et « à l'insu de leur plein gré » Virenque, Figon. Fignon ? Troufion ?
= troufignon, le voilà l'obscène.
Pour info wiki (pas le cirage Kiwi pour les fidèles) nous pouvons utiliser l'expression GPS Art ou Strava Art.

En revanche Maître, tu nous la sors bonne, je dis tu pour le « je » de mot, je est moi et pas un autre et c’est aussi un jeu entre nous – je vous redis vous de suite, vous est vous et à vous j' avoue, votre chute est une chute de vélo a en casser son GPS. Aneffet, Maître, votre sujet impose « dessiner ET courir » mais pourquoi se priver d'un je de maux.

Voici la mienne : causer dans le poste ou ne rien dire il faut choisir.
Fichiers joints
0000000000zob scène.jpg
Vous n'avez pas la permission de télécharger les fichiers joints.
(9 Ko) Téléchargé 3 fois

Curly 

Curly

775
Répondre en citant  
La Mésopotamie à 5h du mat' c'est intéressant mais bon... - Lun 11 Mar 2019, 11:38

Une dédicace toute particulière à notre conclusionneur professionnel, qui nous parle aujourd'hui de ses problèmes de tuyauterie au lieu de s'intéresser à la civilisation mésopopotamienne.
Les cours du Collège de France : première partie ici, mais il y en a dix.
Merci au passage à France popo de liquider ces sujets aussi passionnants dans des diffusions de cours qui ne coûtent rien, mais qui permettent de dire que le sujet a été largement traité à l'antenne.
30 premières secondes : spot de pub (pas d'autre nom) pour le Collège de France. Puis une petite présentation pleine de questions. Et une lecture d'extraits. Et évidemment un message : encore un livre à acheter. Le professeur qui nous parle durant une heure vient juste pile de sortir un livre sur le sujet.
Radiophoniquement, aucun intérêt : un micro et c'est bon. Création radiophonique, rien.
Il nous parle de lui, de ses travaux, et il y a plein de trucs à noter ; nous sommes des élèves.
Absolument indigeste.

Curly 

Curly

776
Répondre en citant  
L'étourdissement divertissant de la ''culture'' - Lun 11 Mar 2019, 16:37

Dans le billet culturel du 11/03/19

Mise en garde, orthographe d’origine incontrôlée 

« Le patrimoine s’impose de plus en plus comme le produit d’appel d’une politique culturelle qui serait d’avantage vécue comme « d’intérêt général ». Un pilier réconciliateur. En pour aller dans ce sens, les prochaines journées du patrimoine seront d’ailleurs dédiées au « lieux de divertissement ». A l’honneur : les théâtres antiques, les salles de spectacles, mais aussi le patrimoine folklorique, les fête foraines, ou encore «  les jeux traditionnels et les pratiques physiques » dans les piscines, les stades et les hippodromes. Pourquoi pas la reconstitution d’un « Interville »?
Bref une nouvelle facette du patrimoine, une vision élargie, et volontairement festive dont on peut se réjouir, mais qui revient aussi à cet étourdissement qui faute de trouver d’autres moyens de partager la culture se raccroche à son expression divertissantes »

Précédemment dans les billets culturels, pas Intervilles mais :
le carnaval de Rio (08/03)
Captain Marvel (06/03)  
Semaine de la mode (28/02)
The Wandering Earth, blockbuster chinois (26/02/19) (blockbuster + fin du monde)
Oscars et Césars (25 + 22 /02/19)
la chaîne Youtube Copycomics (21/02/19)
la mode (20/02/2019)
art + argent (19/02/19)
Netflix (17/02/19)
un biopic « gros budget » américain (13/02/19)
re-la mode (12/02/19)
Johnny Hallyday (11/02/19)
les best-sellers (10/02/19)
un jeu vidéo (31/01/19)
l’Eurovision (30/01/19) etc...

Et passons les quelques rares billets sur la peinture (Vasarely, Rembrandt) compilations de citations agrémentées de modernitudes... (pour plus de détails, voir Tu coupes, tu colles et c'est bon)
Ex, Rembrandt : "Il y a tout dans Rembrandt / Enfin à observer ses techniques inédites de peinture et ses jeux de lumières en clair obscur, c’est un Rembrandt directeur de la photo, grand chef opérateur, qui se détache, un découvreur du « flare », cet effet de lueur brouillée cher à des réalisateurs comme JJ Abrahams. / on pourrait croire défiler son fil Instagram."



Dernière édition par Curly le Lun 11 Mar 2019, 17:02, édité 5 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

777
Répondre en citant  
Les hontes de France Culture (entre autres) - Lun 11 Mar 2019, 16:47

Il y a 10 minutes ceci a été posté (la suite* plus bas):
Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p770-les-matins-de-france-culture#32536) a écrit:Dans le billet culturel du 11/03/19

Mise en garde, orthographe d’origine incontrôlée
Ah ? Et que pensez-vous de la prose de l'écrivain de 8h50, grand Narcisse devant l'Éternel, ancien élève de Sciences Po (encore un) et que FC élève au rang des incontournables produits marketing de son antenne ?

Visez un peu le niveau :

J’ai vu passé à la Concorde
un homme plutôt âgé au cheveux filasse
Le plus étrange, c’était que ce n’était pas
« tu déjeunera seul
un grotte anormalement remplie
dans un maison
un maison que mes parents avaient loué
j’avais trouvé un pile
un pile de magazine
les garçon aiment


France Culture à son meilleur. Quelle honte !

Et puis qu'a-t-on à f... de la sexualité de cet abruti : "Aussi loin que je remonte dans mon apprentissage de la sexualité, etc."
*« Le patrimoine s’impose de plus en plus comme le produit d’appel d’une politique culturelle qui serait d’avantage vécue comme « d’intérêt général ». Un pilier réconciliateur. En pour aller dans ce sens, les prochaines journées du patrimoine seront d’ailleurs dédiées au « lieux de divertissement ». A l’honneur : les théâtres antiques, les salles de spectacles, mais aussi le patrimoine folklorique, les fête foraines, ou encore «  les jeux traditionnels et les pratiques physiques » dans les piscines, les stades et les hippodromes. Pourquoi pas la reconstitution d’un « Interville »?
Bref une nouvelle facette du patrimoine, une vision élargie, et volontairement festive dont on peut se réjouir, mais qui revient aussi à cet étourdissement qui faute de trouver d’autres moyens de partager la culture se raccroche à son expression divertissantes »

Précedemment dans les billets culturels, pas Intervilles mais :
captain marvel (06/03/2019)  
Semaine de la mode (28/02/2019)
the wandering earth, blockbuster chinois (26/02/19) (blockbuster + fin du monde)
oscars et césars (25 + 22 /02/19)
la chaîne youtube copycomics (21/02/19)
la mode (20/02/2019)
art + argent (19/02/19)
netflix (17/02/19)
un biopic « gros budget » américain (13/02/19)
re-la mode (12/02/19)
johnny hallyday (11/02/19)
les best-sellers (10/02/19)
un jeu vidéo (31/01/19)
l’eurovision (30/01/19) etc...

Et passons les quelques rares billets sur la peinture (Vasarely, Rembrandt) compilations de citations agrémentées de modernitudes... (pour plus de détails, voir Tu coupes, tu colles et c’est bon)
Ex, Rembrandt : « Il y a tout dans Rembrandt / Enfin à observer ses techniques inédites de peinture et ses jeux de lumières en clair obscur, c’est un Rembrandt directeur de la photo, grand chef opérateur, qui se détache, un découvreur du « flare », cet effet de lueur brouillée cher à des réalisateurs comme JJ Abrahams. / on pourrait croire défiler son fil Instagram. »

Curly 

Curly

778
Répondre en citant  
The Concluze of the Day : Exciting, isn't it ? - Lun 11 Mar 2019, 19:41

Dans ces extraits de The Concluze of the Day des intrus se sont glissés. Saurez-vous les retrouver ?
Attention, un indice : seuls les intrus sont intéressants. L'orthographe est, cela va de soi, toujours d'appellation d'origine rigoureusement non contrôlée.

« Les rez-de-chaussée parisiens fumaient des clopes et dénudaient des fils. Il est resté, longtemps — peut-être existe-t-elle encore — une minuscule échoppe en haut de l’avenue des Gobelins qui vendait par milliers des objectifs interchangeables pour appareils photos : comme un grotte anormalement remplie de symboles phalliques. (...)
Les dieux étaient unis les uns aux autres par des liens familiaux : c'est ainsi que le dieu-Lune, Nanna/Sin, était considéré comme fils aîné du couple Enlil-Ninlil (…)
un été, dans un maison que mes parents avaient loué, j’avais trouvé un pile de magazine de tuning providentiellement remplis de mannequins dénudés(…)
Logiquement, le sanctuaire de Nanna à Ur était le plus important sanctuaire de la ville, au cœur de laquelle il se trouvait. (...)
M6, qui avait entrepris, avec une émission appelée Sexy Zap,(...)
les joies du peep-show à domicile — il fallait parfois plus d’une minute pour que la poitrine apparaisse. L’idée de faire l’amour avec une machine ne m’est ainsi pas aussi étrangère qu’elle le devrait, et l’existence de robots sexuels ne m’apparait pas absolument comme une monstruosité.(…)
Enanedu, prêtresse-entum de Nanna, – la grandeur de la prêtrise est innée, la noblesse chose divine : la personne qu'aime Ningal reçoit de sa main ce qui fait la pureté de la prêtrise, – parure de l'Ekišnugal, qui culmine plus haut que les cieux, ornement de l'É.NUN, lumière très brillante qui se lève sur le pays, convenant, vu sa sainteté, au masque de la prêtrise, appelée à juste titre pour accomplir les rites de purification de la divinité, princesse pleine de révérence, qui se tient sur la haute estrade du temple de son roi, après avoir procédé à la purification, Enanedu, prêtresse présentée à Nanna et Ningal –  à Ur, ville prééminente de Sumer, lieu où joue pour le seigneur Dilimbabbar (= Nanna) l'instrument-zannaru, - l'être qui a le grand rôle d'y bâtir en un lieu pur le Gipar pour en assurer la prêtrise (nam-en), c'est moi ! (…)
J’étais là, évidemment, en terrain connu : dans un kamasutra spécialement retraduit pour moi dans le style clair et avenant des notices de construction Lego Technic. (…) les garçon aiment le bricolage à cause de leurs organes sexuels externes.(..) le pénis des hommes est le centre du monde — thèse étrange » (de Houl’becq)(...)

Curly 

Curly

779
Répondre en citant  
La Sainte Trinité de la Mamate - Mar 12 Mar 2019, 12:05

La mamate en question :


First Part :
La popo-humeur :
« Qui a écrit le message à la nation que vient d’adresser le président Bouteflika aux algériens ?
C’est une vraie bonne question, et je me la popose d’ailleurs à chaque fois que je reçois un texte de plus de deux lignes en provenance d’un homme popolitique : je me demande quel khâgneux a bien pu écrire cela. »
Maître Popo 1ier se vante ensuite de reconnaître, lorsqu’il écoute un discours de popolitique, n’impoporte lequel, qui l’a réellement écrit.  Mais que tout cela est passionnant jusqu'au plus haut des cieux. Est-il permis à qui et à conque d'exprimer le plus profond de sa pensée au sujet de cette science infusée ? Tout est bouleversé. L'équilibre déjà précaire de notre belle France ne se remettra jamais de savoir qu' Adrien Prouttmachaire a écrit le dernier discours du maire de Bry-sur-Marne.
« D’ailleurs ça n’est pas pour me vanter mais je connais suffisamment d’intellectuels prolétaroides pour être désormais capable de deviner qui est le prof de lettre* ou l’agrégé d’histoire qui a écrit cette inoubliable biographie que notre cher ministre vient oppoportunément de publier juste avant les élections. » * Certains professeurs n'enseignent qu'une seule lettre.

Un seul commentairoïde à ajouter,
Il-est-sept-heures-Guillaume-Erner =


Second Part : The ticket of the Culture.
Fiche wiki d'un réalisateur hypra (c'est plus que hyper, parfois la langue françoise a ses lacunes, il faut les combler) médiatisé.  On passe.

Third and Last Part : The Best Concluze of the Day
Platon & Aristote
Alors à la une on liquide le premier puisque "Je n’ai jamais réussi à lire vraiment Platon, ou bien pour rire ."
Rappel : Vous êtes sur Franceculturepopo. "Au fond si j’ai abandonné la philosophie c’est là que ça s’est décidé. C’était beaucoup trop dur." Excès de modestie, c'est en fait l'inverse. La philosophie a déclaré forfait.
Aristote donc : "J’ai un rapport beaucoup plus simple à Aristote." Voilà qui est rassurant. Aristote doit être content.
"Je m’en souviens précisément : j’était dans un bateau rapide qui fonçait vers l’ile d’Yeux, sa coque était tranchante, la mer était violette, je regardais le sillage former des courbes identiques et je suis brutalement tombé amoureux de l’apparence des choses. J’étais un peu romantique, sans doute, mais je m’entends distinctement prononcer ces mots : “je suis aristotélicien.”"
En fait c'est encore l'inverse, c'est Aristote qui est bellangéricien, il me l'a encore répété pas plus tard qu'hier soir.
"Je me souviens que j’avais trouvé un pull en coton blanc tressé sur la digue du port, et que je m’étais dit, comme le sillage du bateau, qu’il était aristotélicien aussi —  je n’exclue pas tout à fait de l’avoir porté..."
Le concept de pull aristotélicien sera expliqué demain dans l'humeur du mamate par Je-sais-tout-il-est-sept-heures-Guillaume-Erner. Le sillage du bateau est aristotélicien car il est forme pure qui transcende le Monde. Les poissons qui se trouvaient dans le dit sillage pourront le confirmer.

"Les platoniciens sont toujours communistes." C'est vrai. Même que Platon avait lu tout Karl Marx. L'influence est perceptible.
Retour à "Je n’ai jamais réussi à lire vraiment Platon" plus haut. On voit bien que c'est faux. Quelle fausse modestie. Notre écrivain a tout compris. Et quel humour.

"J’avais en tout cas même fini par me lancer dans l’écriture d’un mémoire sur le merveilleux concept de prudence dans L’éthique à Nicomaque, et j’avais soigneusement annoté le classique de Pierre Aubenque sur le concept équilibré de phronesis."
C'est tout à fait vrai car Monsieur Wikipedia écrit "L'homme doit acquérir la vertu de phronesis (prudence, sagacité ou encore sagesse pratique), afin de nous aiguiller, de nous adapter, au moyen de règles générales (et non universelles.)" Pierre Aubenque n'a qu'à bien se tenir.
Le concept de phronesis on le voit est bien équilibré car il a été nourri avec plus de cinq fruits et légumes.

"Je suis même allé, c’était à l’Unesco, il y a presque 20 ans, à un colloque où il intervenait aux côté de Ricoeur.
Je réalise soudain que si j’ai jamais croisé Emmanuel Macron, c’était ce jour-là."
"Je ne sais pas si Emmanuel Macron est magnanime, il m’arrive de le supposer, jaloux, quand je constate que ma propre magnanimité se limite en général à avoir de l’indulgence pour cet étrange jeune homme qui semble avoir toujours un pull en coton blanc posé sur les épaules, et un exemplaire de Soi-même comme un autre à portée de main."
Tout ça pour en arriver à ça. C'est de la haute voltige sous-marine.
On suit la vraie progression, du plus futile à l'essence même du texte :
1- Platon
2- Aristote
3- Pierre Aubenque
4- Aubenque + Ricoeur à un colloque
5- Emmanuel Macron
6- Moi.

CQFD :



Dernière édition par Curly le Mer 13 Mar 2019, 08:46, édité 2 fois

Philaunet 

Philaunet
Admin

780
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Du repos pour Erner, vite ! - Mar 12 Mar 2019, 20:44

Curly(https://regardfc.1fr1.net/t19p770-les-matins-de-france-culture#32544) a écrit:La mamate en question : (...) Il-est-sept-heures-Guillaume-Erner
Jolie formule... Les cinéphiles ou les littéraires donneront-ils aussi en passant la réponse au pourquoi du "minuit" dans Il est minuit, docteur Schweitzer ?

Pour les heures beuglées toutes les trois minutes par le chroniqueur et matinalier, on peut faire son marché ici (belle collection !) : Urgent Urgent Urgent Urgent Urgent Urgent Urgent Urgent Urgent avec une très belle photo de pangolin.

Mais qui a envie de recevoir ça en pleine tronche le matin (ce matin) ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14310-12.03.2019-ITEMA_22006160-1.mp3 " debut="00:02" fin="00:06"]

Ou encore ça ? [son mp3="https://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/14310-12.03.2019-ITEMA_22006160-1.mp3 " debut="11:24" fin="11:28"]

Et pendant deux heures comme ça tous les matins ? Le pauvre ! On comprend qu'il n'ait plus toute sa lucidité.

Journal de 7h .

Curly 

Curly

781
Répondre en citant  
Le tiercé gagnant des Matines : Popo-humeur, ticket de bus culturel & Clucluze - Mer 13 Mar 2019, 13:59

Exclusivité interplanétaire, le journal de bord de la Popo-humeur.

Cher journal,
bonjour il est 6h46.
Oh la vache, (celle qui a gagné le concours du Saloon de l'Agriculture) en voilà une nouvelle qu'elle est bonne, même le journal de France Inter en a fait une brève juste avant la météo. A ma popo-école on m'a toujours dit, "Tu sais Guillaume Erner-il-est-sept-heures, les infos, c'est comme les questions dans Questions pour un champion, on garde toujours les meilleures pour la fin."
No problemo.
Pas la peine d'appeler SOS Popo aujourd'hui, j'ai trouvé.
Un sujet qui parle à tout un chacun  :
- aux riches
-  aux popauvres (regardez comme les riches sont immoraux)
- aux universitaires
- aux amateurs de séries américaines
Une actrice de série télé qui corrompt un directeur d'université pour faire rentrer sa fille. En deux minutes, c'est fait.
Je vais commencer et terminer par une blague, et emballé, c'est pesé.
"Vous avez déjà essayé de corrompre un directeur d’université ?"
"Moi non, pas encore — mes enfants sont petits (...)"
Parce que quand ils auront l'âge, je ne vais pas me gêner. Ah. Ah. Ah.
Je vais avoir de gros problèmes, mais j'assume. Chaque auditeur va s'écrouler de rire dans son lit, dans sa cuisine, dans sa salle de bain, dans sa voiture... Pour ceux qui sont dans leur lit, pas de problemi, ils ne tomberont pas de haut, mais alors les autres, je vous dis pas. L'apopocalypse, c'est de moi qu'elle va venir. L'apopocalypse dans la poilade absolue.
Pour le reste je pourrai faire un copier-coller express de l'article du Monde. Et je cite la source The Atlantic pour frimer comme un Dieu.
Pour finir, le meilleur comme je te me le disais mon cher journal.
"...l’on se souvient que la mère ultra morale de Forrest Gump n’hésita pas à coucher avec un directeur d’école pour que celui-ci accepte son fils mais aujourd’hui, c’est général : désormais les américains  sont prêts à tout pour faire entrer leurs enfants au 7ème ciel universitaire… Vous avez déjà essayé de corrompre un directeur d’université ?"
Je retombe sur mes pattes comme un beau gosse. Je me case une alluze à un bon gros blockbuster et une blague salace tellement grandiose que je vais en faire le titre "le 7ème ciel universitaire".
A demain cher journal, il va être 6h58.


Le ticket de bus culturel (le ticket, pas le bus) :
Nous serons bref comme il se doit en citant d'où nous partons, "A travers les derniers bilans de santé du livre, que peut-on dire de celle des lecteurs?"
et où nous arrivons, "Tels sont signes qui se dégagent de cette nuée de chiffres."
Nous laissons aux lecteurs simultanément pères et spicaces le plaisir de deviner ce qui se déploie luxurieusement entre les deux.


The Clucluze fait le plein this morninge :
Manga + fin de le monde.
Comme pour Platon un autre jour (c’était peut-être hier mais avec ces chroniques de Francepopo nous nous mélangeons dans le temps puisque ce qui est dit aujourd’hui le sera demain, puis hier, puis l’année prochaine, puis la semaine dernière, voyez bien, on s’emmêle complètement les pinceaux), allez on reprend le fil, la parenthèse est fermée, donc, comme pour Platon l’autre jour nous commençons par un aveu qui va nous amener loin, «Je n’y comprenais pas grand chose ».
La référence au chimiste James Lovelock frappe l’auditeur, ou plutôt le lecteur, car nous nous posons tous cette question l’espace d’une fraction de seconde avant de laisser tomber :
Comment peut-on être « mystérieusement centenaire »? Car c’est ainsi qu’on cause du chimiste.
D’autant plus qu’il est mort à 99 ans. J’ai vérifié sur wikimachin car contrairement à d’autres dont je tairai le nom, je cite mes sources, thermales ou non.
Après un résumé wikitruquesque aussi digeste qu’un plat de pâtes accompagné de frites au cassoulet, le clucluzeur revient sur le tout début du manga. Forcément, rappel : « Je n’y comprenais pas grand chose ».
On passe aux références :
- Wall-E
- La stratégie Ender, un bon gros blockbuster américain. Avec résumé du film. Nous eussions aimé autant de précision pour Aristote, hier ou demain nous sommes perdus.
- Résumé du manga, voir phrase ci-dessus, ou dessous je ne sais plus, pour le commentaire.
- Docteur Poche de Wasterlain, une bd que les trento-quarantenaires connaissent peut-être. Là aussi, que de précision dans le rendu.
- Tintin au pays des Soviets
- La famille Souris
- Les Schtroumpfs
- Game of Throne
- La Critique de la Raison Pratique (non là je rigole)

Pour se consoler de toute cette brillance, un peu de médiocrité, Ocean is The Ultimate Solution, et puis basta cosi,

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