Jean-François Colisimo se répand actuellement en particulier sur France Culture pour mener sa croisade contre l'islam. Il était déjà l'invité de "J'ai déjà connu le bonheur", dimanche dernier.
Ce matin Jean-François Colisimo, partisan et artisan des guerres de religion, est invité sous le thème suivant : "Sexe et pouvoir, quand religion rime avec oppression", dans le cadre d'une "journée animée par les producteurs de France Culture pour questionner les relations hommes/femmes et les rapports de domination comme de séduction". G. Erner nous fait d'abord écouter un texte très intéressant de Michel Foucault [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-08.02.2018-ITEMA_21581436-2.mp3" debut="01:05" fin="02:15"], en relation avec le thème de l'émission, suggérant que la sexualité a été maintenant érigée en clé d'intelligibilité de tout notre être. Mais le combat de JF Colosimo, c'est juste la croisade contre l'islam, sous prétexte d'une défense du christianisme qui serait menacé. Le thème de ce matin n'est pour lui qu'un prétexte pour mener son combat : il balaie donc rapidement les idées de Foucault qui concernaient bien le thème "sexe et religion", mais qui le détournent de sa croisade à lui.
Dans son obsession, JF Colosimo convoque ensuite toute les religions : le christianisme qu'il prétend défendre ; le judaïsme, peut-être son allié monothéiste dans ce combat contre l'islam ; et bien sûr le bouddhisme, caution pacifiste des religions monothéistes. Même l'hindouisme est mentionné, mais on ne saura jamais pourquoi..
Le bouddhisme n'est pas une religion mais une métaphysique, et a seulement le tort de faire en Occident une concurrence spirituelle au christianisme. Que vient donc faire le bouddhisme dans cette discussion autour des rapports hommes / femme, domination et séduction ? Colosimo évoque alors la question des rohyngias et des musulmans en Birmanie (qui n'a strictement rien à voir avec la question des rapports h/f...) et passe à autre chose.
Lorsque Colosimo évoque la question du port de signes religieux en visant évidemment le voile islamique, qui serait aussi politique, Erner suggère que peut-être les signes religieux du judaïsme ont eux aussi également une valeur politique. Colosimo balaie encore cette idée qui le détourne de son unique obsession.
Ce genre d'intellectuel, théologien comme Colosimo, ou écrivain comme Houellebecq (qui sait quelle est la religion la plus stupide du monde) ne devrait être invité que dans le cadre de débats contradictoires.
Ce matin Jean-François Colisimo, partisan et artisan des guerres de religion, est invité sous le thème suivant : "Sexe et pouvoir, quand religion rime avec oppression", dans le cadre d'une "journée animée par les producteurs de France Culture pour questionner les relations hommes/femmes et les rapports de domination comme de séduction". G. Erner nous fait d'abord écouter un texte très intéressant de Michel Foucault [son mp3="http://media.radiofrance-podcast.net/podcast09/13983-08.02.2018-ITEMA_21581436-2.mp3" debut="01:05" fin="02:15"], en relation avec le thème de l'émission, suggérant que la sexualité a été maintenant érigée en clé d'intelligibilité de tout notre être. Mais le combat de JF Colosimo, c'est juste la croisade contre l'islam, sous prétexte d'une défense du christianisme qui serait menacé. Le thème de ce matin n'est pour lui qu'un prétexte pour mener son combat : il balaie donc rapidement les idées de Foucault qui concernaient bien le thème "sexe et religion", mais qui le détournent de sa croisade à lui.
Dans son obsession, JF Colosimo convoque ensuite toute les religions : le christianisme qu'il prétend défendre ; le judaïsme, peut-être son allié monothéiste dans ce combat contre l'islam ; et bien sûr le bouddhisme, caution pacifiste des religions monothéistes. Même l'hindouisme est mentionné, mais on ne saura jamais pourquoi..
Le bouddhisme n'est pas une religion mais une métaphysique, et a seulement le tort de faire en Occident une concurrence spirituelle au christianisme. Que vient donc faire le bouddhisme dans cette discussion autour des rapports hommes / femme, domination et séduction ? Colosimo évoque alors la question des rohyngias et des musulmans en Birmanie (qui n'a strictement rien à voir avec la question des rapports h/f...) et passe à autre chose.
Lorsque Colosimo évoque la question du port de signes religieux en visant évidemment le voile islamique, qui serait aussi politique, Erner suggère que peut-être les signes religieux du judaïsme ont eux aussi également une valeur politique. Colosimo balaie encore cette idée qui le détourne de son unique obsession.
Ce genre d'intellectuel, théologien comme Colosimo, ou écrivain comme Houellebecq (qui sait quelle est la religion la plus stupide du monde) ne devrait être invité que dans le cadre de débats contradictoires.