A 8h ce jour lendemain d'attentat, modification des programmes de France Culture avec une édition spéciale des Matins. De même entre 12h30 à14h, toute la rédaction sera sur le pont et sous la baguette d'Hervé Gardette. Autres modifications du programme : dans Répliques le numéro sur l'euthanasie est remplacé par une rediffusion d'émission récente.
Concernant la matinale spéciale, je remarque la présence d'un professeur de rhétorique dont l'intervention s'annonçait assez bien mais qui a vite dérivé vers l'agressivité (envoyée tout autant que reçue) et vers la piètre improvisation. Il avait pourtant choisi un bon créneau : la critique du vocabulaire employé. On conçoit qu'il avait de quoi dire. Hélas en se grisant de sa propre parole il a surtout réussi à pédaler dans la choucroute ("est-ce la guerre ? si c'est la guerre, alors c'est la guerre ; est-ce la guerre etc"). A ne rien dire de précis et même à se mettre à dos un des interlocuteurs. Du coup ses effets de manche ont répondu de façon un peu idiote à ceux de Guillaume Erner qui à la suite des titres des journaux, parlait de scènes de guerre à Paris (3 fois dans les 2 premières minutes). Ce ne sont pas des scènes de guerre mais des scènes de carnage terroriste. Une scène de guerre suppose des échanges armés entre deux camps. Et c'est un autre participant au téléphone (Frédéric Encel je crois) qui a signalé de façon bien plus pertinente à mon avis l'utilisation inappropriée du terme "kamikaze".
Un des mauvais signes que cette radio nous envoie plusieurs fois par jour et même par heure, est l'inconscience totale dans laquelle ses journalistes et producteurs ont recours aux clichés. Le cliché est le signe qu'on s'exprime sans être profondément attaché à la vérité et à la pertinence de ce qu'on dit. De 12h30 à 14h on pourra compter les clichés dans la bouche d'un autre grand artificier de la chose : Hervé Gardette. Consolation : le seul événement de ces deux éditions sera peut-être d'avoir entendu pour un temps Gardette et Erner remiser leur ton claironnant et ironique pour se mettre croient-ils au service de l'actualité, qui comme chacun sait est la vocation profonde de France Culture.
Concernant la matinale spéciale, je remarque la présence d'un professeur de rhétorique dont l'intervention s'annonçait assez bien mais qui a vite dérivé vers l'agressivité (envoyée tout autant que reçue) et vers la piètre improvisation. Il avait pourtant choisi un bon créneau : la critique du vocabulaire employé. On conçoit qu'il avait de quoi dire. Hélas en se grisant de sa propre parole il a surtout réussi à pédaler dans la choucroute ("est-ce la guerre ? si c'est la guerre, alors c'est la guerre ; est-ce la guerre etc"). A ne rien dire de précis et même à se mettre à dos un des interlocuteurs. Du coup ses effets de manche ont répondu de façon un peu idiote à ceux de Guillaume Erner qui à la suite des titres des journaux, parlait de scènes de guerre à Paris (3 fois dans les 2 premières minutes). Ce ne sont pas des scènes de guerre mais des scènes de carnage terroriste. Une scène de guerre suppose des échanges armés entre deux camps. Et c'est un autre participant au téléphone (Frédéric Encel je crois) qui a signalé de façon bien plus pertinente à mon avis l'utilisation inappropriée du terme "kamikaze".
Un des mauvais signes que cette radio nous envoie plusieurs fois par jour et même par heure, est l'inconscience totale dans laquelle ses journalistes et producteurs ont recours aux clichés. Le cliché est le signe qu'on s'exprime sans être profondément attaché à la vérité et à la pertinence de ce qu'on dit. De 12h30 à 14h on pourra compter les clichés dans la bouche d'un autre grand artificier de la chose : Hervé Gardette. Consolation : le seul événement de ces deux éditions sera peut-être d'avoir entendu pour un temps Gardette et Erner remiser leur ton claironnant et ironique pour se mettre croient-ils au service de l'actualité, qui comme chacun sait est la vocation profonde de France Culture.