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Les Matins de France Culture Page 28 sur 100
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271Re: Les Matins de France Culture - Lun 14 Sep 2015, 17:11
Amélie Perrier a tout de même obtenu une belle promotion, gagnée sur le temps de parole de Munier. Elle a déjà fait le tour de tous les sujets économiques traités par la science économique et demande logiquement à celle-ci son avis le reste du monde, ce à quoi elle se prête de bonne grâce. Le summum est atteint avec l'interrogation conclusive sur "la référence culturelle qu'ça vous inspire", inaltérable source de clichés plaqués pour le 1% culturel de France culture.
masterkey
Admin
272Re: Les Matins de France Culture - Lun 14 Sep 2015, 18:15
Mêmes impressions ici : La matinale de Guillaume Erner, comme celles de la quasi-totalité des remplaçants épisodiques de Marc Voinchet, est de meilleure qualité (exceptions notables : Benoît Bouscarel, Martin Quénéhen).
Preuve non de l'usure du numéro de Voinchet - dès la première année on sentait une bouffée d'air frais quand ses vacances arrivaient -, mais du niveau et de l'état dans lequel il a laissé la matinale. Si Ali Baddou était un sous-Demorand, Marc Voinchet a continué de creuser le sous-sol du niveau des matins jusqu'aux strates du pliocène. Guillaume Erner n'a eu guère de difficulté à leur faire connaître une soulageante remontée. Pour autant, s'il partage bien les traits vocaux avec Demorand qu'a reconnu Nessie, je ne crois pas qu'il boucle l'histoire de cette matinale : pas encore, chez lui, de cette venimeuse envie qu'avait le premier de se payer l'invité, moins de creux et de facilité dans le contenu des questions, et comme le dit "surpris", pas de reprise abrupte de la parole à l'invité qui a le temps de développer un peu son propos. Autre qualité : aucune peur chez Guillaume Erner du mot cultivé ou savant. Quand il emploie un terme rare, il ne le surligne pas trois fois au marqueur vocal, ni ne le tourne en dérision avec ses copains du matin. Il l'emploi, l'auditeur ira en chercher le sens s'il ne le connaît pas. C'est là une marque du présupposé qu'il tient à propos de son auditoire, qui est tout différent de celui de Voinchet, meilleur représentant de doctrine en vigueur à France Culture et largement encouragé sous Poivre d'Arvor, celle qui craint avant tout qu'on exclue l'auditeur par un discours à prétention trop ouvertement savante.
Mais il reste l'essentiel, sur lequel la matinale ne progresse pas tellement : le contenu. Philaunet le rappelle souvent à raison, c'est le principal défaut d'une émission centrale dans l'audimat de France Culture : elle reste largement non-culturelle, en tout cas braquée sur l'actualité et les débats économico-politico-actualitaires. Guillaume Erner aura-t-il l'envie et les moyens de faire dériver doucement le contenu de ces matins vers des sujets plus dignes du nom et du passé de cette chaîne ? Bien peu certain, espérons-le tout de même
Preuve non de l'usure du numéro de Voinchet - dès la première année on sentait une bouffée d'air frais quand ses vacances arrivaient -, mais du niveau et de l'état dans lequel il a laissé la matinale. Si Ali Baddou était un sous-Demorand, Marc Voinchet a continué de creuser le sous-sol du niveau des matins jusqu'aux strates du pliocène. Guillaume Erner n'a eu guère de difficulté à leur faire connaître une soulageante remontée. Pour autant, s'il partage bien les traits vocaux avec Demorand qu'a reconnu Nessie, je ne crois pas qu'il boucle l'histoire de cette matinale : pas encore, chez lui, de cette venimeuse envie qu'avait le premier de se payer l'invité, moins de creux et de facilité dans le contenu des questions, et comme le dit "surpris", pas de reprise abrupte de la parole à l'invité qui a le temps de développer un peu son propos. Autre qualité : aucune peur chez Guillaume Erner du mot cultivé ou savant. Quand il emploie un terme rare, il ne le surligne pas trois fois au marqueur vocal, ni ne le tourne en dérision avec ses copains du matin. Il l'emploi, l'auditeur ira en chercher le sens s'il ne le connaît pas. C'est là une marque du présupposé qu'il tient à propos de son auditoire, qui est tout différent de celui de Voinchet, meilleur représentant de doctrine en vigueur à France Culture et largement encouragé sous Poivre d'Arvor, celle qui craint avant tout qu'on exclue l'auditeur par un discours à prétention trop ouvertement savante.
Mais il reste l'essentiel, sur lequel la matinale ne progresse pas tellement : le contenu. Philaunet le rappelle souvent à raison, c'est le principal défaut d'une émission centrale dans l'audimat de France Culture : elle reste largement non-culturelle, en tout cas braquée sur l'actualité et les débats économico-politico-actualitaires. Guillaume Erner aura-t-il l'envie et les moyens de faire dériver doucement le contenu de ces matins vers des sujets plus dignes du nom et du passé de cette chaîne ? Bien peu certain, espérons-le tout de même
Nessie
273Re: Les Matins de France Culture - Mar 15 Sep 2015, 19:01
Eh oui. J'ai sursauté, moi aussi.Dans le bétisier que RFC collecte sur FC, Antoine Arnoux a écrit:M. Erner chaque matin dit un « billet » – qui manifeste son « humeur » (sic) [...]. Dans l'exorde de son mot du jour, il osa dire ceci : « (…) alors loin de moi l'idée de commenter une décision de justice et plus encore de violer la neutralité du service public (…). »
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s38/NET_FC_3f1f650a-c52a-43a0-b2c2-617cf2f4bcda.mp3" debut="60:10" fin="60:38"]
« La neutralité du service public » à France Inculture ? En sus des producteurs qui se soustraient joyeusement à un telle obligation, la « rédaction » (vraie Propagandastaffel au sein de laquelle s'immerge M. Erner) témoigne tous les jours le mépris dans lequel elle tient la « neutralité » politique.
http://www.franceculture.fr/emission-les-matins-france-une-societe-bloquee-2015-09-15
Presque autant sursauté 10 minutes plus tard ou plutôt une heure après en constatant que dans le dialogue avec le sociologue invité, on n'avait pas entendu le moindre résidu de l'édito livré hier matin par Guillaume Erner. Car hier à 7h30 le producteur fustigeait la quantophrénie.
[son mp3="http://franceculture.fr/sites/default/files/sons/2015/09/s38/NET_FC_c8f96b85-cf90-415a-a806-54eb028ada0b.mp3" debut="58:52" fin="60:24"]
Tiré du jargon sociologique, ce néologisme cible franchement et sans barguigner ceux des confrères qui remplacent la comprenette par la calculette. Et l'usage est d'étendre l'opprobre sur ces proto-sociologues que sont les journalistes. Or, coincidence, ce matin avec Eric Maurin, de la quantophrénie nous avions un exemple parfait, qui plus est tripoteur de chiffres au service de ses thèses préconçues. Mais Erner n'a peut-être pas la moelle de chatouiller un polytechnicien défroqué, devenu ponte de la discipline (la socio, pas le journalisme) tout en pondant des petits bouquins qui ne passeraient pas au niveau M1 sans de sérieuses réserves du correcteur. Sauf si tout ça se passe à l'EHESS, bien sûr.
A part ça, on ne sait pas si Guillaume Erner est sociologue plus que journaliste ou journaliste plus que sociologue, mais il n'est certainement pas très ferré en psychologie, comme en témoigne son usage maladroit du mot "névrôse". Encore faudra-t-il le féliciter de n'avoir pas prononcé le mot à la façon FC, c'est à dire en imitant l'ouverture méridionale sur le "o" : /nevrɔz/, Erner a bien prononcé "névrôse" et rien que pour ce trait par lequel il ne copie plus Nicolas Demorand, on a encore un peu confiance en lui. Mais pour combien de temps ?
Dernière édition par Nessie le Jeu 17 Sep 2015, 09:14, édité 1 fois
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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
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Cancoillotte
274Re: Les Matins de France Culture - Jeu 17 Sep 2015, 08:33
Nessie a écrit: De la part du militant Munier on doit s'attendre au pire comme au meilleur mais le hic est qu'il semble maintenant plutôt chargé d'une revue de presse, dont il fait d'ailleurs l'effort de se distancier, merci à lui mais ça ne sera probablement pas suffisant pour éviter de nous faire regretter son "Essai du jour".
C'est d'autant plus nul que cette revue de presse fait suite à une revue de presse. On a encore une autre revue de presse à 7h24. Ce matin, l'éditorialiste n'arrivait pas à remplir son créneau donc après quelques circonvolutions il s'est contenté de nous dire ce qu'il avait lu dans le Canard Enchaîné. Dans la chronique de Caroline Eliacheff sur l'apprentissage de la lecture j'ai reconnu des pans entiers d'un article publié dans le Monde (et sûrement partout).
Thème de la matinale après ces chroniques : les médias.
Le temps que je rédige ce message, on annonce la revue de presse de Nicolas Martin.
munstead
275Re: Les Matins de France Culture - Jeu 17 Sep 2015, 09:04
@cancoilotte. Et le plus drôle est que ces revues de presse s'inspirent souvent, et citent même (inconscience!), Courrier International, qui est une revue de presse…
Autre chose: le flambeau du FG reste brandi chaque midi par Antoine Mercier, qui ne fait même plus l'effort de cacher ses a priori et opinions personnelles sur l'économie ou la politique. Le journal de la mi-journée devait être intitulé, le "billet d'Antoine Mercier". Il est vaillamment soutenu par Caroline Broué qui n'en manque pas une dans son petit brouet personnel d'inculture ou d'ignorance assumées. Avant hier sur le Labour (prononcé Laïïbor par elle, prononciation Islington) elle s'est cependant tenue à peu près coite face à un professeur Ecossais qui, avec finesse mais fermeté, ne s'en laissait pas compter par ses interlocuteurs-chroniqueurs, dont Sylvain Bourmeau, rebaptisé spécialiste du Royaume-Uni pour l'occasion. Hier , c'était l'enfant chéri de FC, Alain Badiou (j'évite les qualificatifs blessants) qui pinaillait sur un thème à l'énoncé fascinant (de bêtise) : les mathématiques sont-elles démocratiques? La philosophie française est entre de bonnes mains .À quand "la physique quantique est-elle lepéniste?", "le rempaillage des sièges est-il fascisant?".
Autre chose: le flambeau du FG reste brandi chaque midi par Antoine Mercier, qui ne fait même plus l'effort de cacher ses a priori et opinions personnelles sur l'économie ou la politique. Le journal de la mi-journée devait être intitulé, le "billet d'Antoine Mercier". Il est vaillamment soutenu par Caroline Broué qui n'en manque pas une dans son petit brouet personnel d'inculture ou d'ignorance assumées. Avant hier sur le Labour (prononcé Laïïbor par elle, prononciation Islington) elle s'est cependant tenue à peu près coite face à un professeur Ecossais qui, avec finesse mais fermeté, ne s'en laissait pas compter par ses interlocuteurs-chroniqueurs, dont Sylvain Bourmeau, rebaptisé spécialiste du Royaume-Uni pour l'occasion. Hier , c'était l'enfant chéri de FC, Alain Badiou (j'évite les qualificatifs blessants) qui pinaillait sur un thème à l'énoncé fascinant (de bêtise) : les mathématiques sont-elles démocratiques? La philosophie française est entre de bonnes mains .À quand "la physique quantique est-elle lepéniste?", "le rempaillage des sièges est-il fascisant?".
Nessie
276Vinaigre - Jeu 17 Sep 2015, 09:36
Aneffet ça ne s'arrange pas. Ceux qui veulent sonder la différence de profondeur entre deux séquences d'économie consécutives auront besoin d'un double décimètre pour l'une et d'une perche pour l'autre, cela aussi bien pour jauger l'invité ou le journaliste : entre la chronique éco de 7h45 et les Enjeux internationaux, la différence était criante en faveur des seconds, sauf que pour cause de format réduit, il a fallu stopper l'invité en plein développement. On ne saura jamais ce qu'il avait à dire. Mieux eut valu donner à Thierry Garcin les 5 minutes inexplicablement confiées à Amélihihihie Perrier.
Quant au plat de résistance (façon de parler !) de la matinale nous venons de subir consécutivement deux numéros franchement pénibles. Avec des invités en trop grand nombre, ce qui donne un jour la foire d'empoigne et le lendemain la prise de bec, avec dans la confusion qui s'installe après 8h15 une prime naturelle donnée aux plus énergiques ou aux plus engagés. Tout ça se fait sous la bénédiction de Guillaume Erner qui hésite entre recadrer son débat et donner son aval à celui des invités dont il soutient le propos. Hier c'était Danièle Lochak qui souffrait, aujourd'hui c'est Agnès Verdier-Molinié qui est submergée par les deux journalistes militants absolument pas gênés d'interrompre, de prendre d'autorité la parole à deux contre une qui se trouve bloquée en pleine phrase alors qu'elle n'a pas encore exposé son argument tandis qu'eux-mêmes ont eu le temps de délayer les leurs, d'arguments. C'est comme à la télé des années 60 une partie de catch à 3 (2 contre une) où l'on voit un arbitre jouant l'ahuri, qui se montre aveugle aux coups bas donnés sous son nez mais qui se réveille pour rétablir l'arbitrage en faveur de ceux qui cassent le débat : il répète à plusieurs reprises "On va laisser parler Julia Cagé". Julia Cagé qui a décidé de ne pas laisser parler Agnès Verdier-Molinié et donc l'interrompt systématiquement. Signalons que c'est bien la même Julia Cagé qui a portes ouvertes à FC : à la Suite dans les Idées, au Grain à moudre, à la Grande table. Après 20 minutes de ce bordel ponctué de quelques vacheries et ricanements de Daniel Schneidermann, Erner qui a systématiquement donné la priorité aux mêmes finit par lancer sur un ton rigolard et plus Demorandesque que jamais "on va conclure" et il lance le rap choisi par Benjamin Hue pour clôturer ce numéro d'intoxication.
Question : à quoi sert d'organiser systématiquement la seconde partie de la matinale sous forme de débat à 3 ou 4 invités, si le débat consiste à faire taire l'un des invités ? La remarque de Surpris quelques messages plus haut n'en est pas moins juste, mais elle pourrait ne s'appliquer qu'à une seule catégorie d'invités : ceux qui auront le respect de l'animateur sont les pontes, les gens dotés d'autorité, les politiciens respectables, toutes gens que Voinchet ne se privait pas de gratifier de ses bonnes vannes, en essayant de leur faire pousser la chansonnette ou en les piégeant avec un coussin-péteur. Ceux-là, Guillaume Erner sait les respecter. Mais les autres ?
Ces 3 semaines de matinale annoncent une déception qui était d'ailleurs parfaitement prévisible : en voyant nommée à la tête de la chaine l'assistante de Poivre d'Arvor, il devenait irréaliste d'espérer un changement de direction dans le programme ou un recul de l'engagement idéologique de la matinale. Les plus méfiants pourront même suggérer que la pauvre Sandrine Treiner qui n'a manifestement pas le niveau d'autorité ni le niveau intellectuel nécessaire, peut bénéficier des conseils en privé de Poivrinet qui, sans véritablement continuer à diriger la station en sous-main, pourra y conserver son influence autant qu'il en aura le désir ou l'opportunité.
Quant au plat de résistance (façon de parler !) de la matinale nous venons de subir consécutivement deux numéros franchement pénibles. Avec des invités en trop grand nombre, ce qui donne un jour la foire d'empoigne et le lendemain la prise de bec, avec dans la confusion qui s'installe après 8h15 une prime naturelle donnée aux plus énergiques ou aux plus engagés. Tout ça se fait sous la bénédiction de Guillaume Erner qui hésite entre recadrer son débat et donner son aval à celui des invités dont il soutient le propos. Hier c'était Danièle Lochak qui souffrait, aujourd'hui c'est Agnès Verdier-Molinié qui est submergée par les deux journalistes militants absolument pas gênés d'interrompre, de prendre d'autorité la parole à deux contre une qui se trouve bloquée en pleine phrase alors qu'elle n'a pas encore exposé son argument tandis qu'eux-mêmes ont eu le temps de délayer les leurs, d'arguments. C'est comme à la télé des années 60 une partie de catch à 3 (2 contre une) où l'on voit un arbitre jouant l'ahuri, qui se montre aveugle aux coups bas donnés sous son nez mais qui se réveille pour rétablir l'arbitrage en faveur de ceux qui cassent le débat : il répète à plusieurs reprises "On va laisser parler Julia Cagé". Julia Cagé qui a décidé de ne pas laisser parler Agnès Verdier-Molinié et donc l'interrompt systématiquement. Signalons que c'est bien la même Julia Cagé qui a portes ouvertes à FC : à la Suite dans les Idées, au Grain à moudre, à la Grande table. Après 20 minutes de ce bordel ponctué de quelques vacheries et ricanements de Daniel Schneidermann, Erner qui a systématiquement donné la priorité aux mêmes finit par lancer sur un ton rigolard et plus Demorandesque que jamais "on va conclure" et il lance le rap choisi par Benjamin Hue pour clôturer ce numéro d'intoxication.
Question : à quoi sert d'organiser systématiquement la seconde partie de la matinale sous forme de débat à 3 ou 4 invités, si le débat consiste à faire taire l'un des invités ? La remarque de Surpris quelques messages plus haut n'en est pas moins juste, mais elle pourrait ne s'appliquer qu'à une seule catégorie d'invités : ceux qui auront le respect de l'animateur sont les pontes, les gens dotés d'autorité, les politiciens respectables, toutes gens que Voinchet ne se privait pas de gratifier de ses bonnes vannes, en essayant de leur faire pousser la chansonnette ou en les piégeant avec un coussin-péteur. Ceux-là, Guillaume Erner sait les respecter. Mais les autres ?
Ces 3 semaines de matinale annoncent une déception qui était d'ailleurs parfaitement prévisible : en voyant nommée à la tête de la chaine l'assistante de Poivre d'Arvor, il devenait irréaliste d'espérer un changement de direction dans le programme ou un recul de l'engagement idéologique de la matinale. Les plus méfiants pourront même suggérer que la pauvre Sandrine Treiner qui n'a manifestement pas le niveau d'autorité ni le niveau intellectuel nécessaire, peut bénéficier des conseils en privé de Poivrinet qui, sans véritablement continuer à diriger la station en sous-main, pourra y conserver son influence autant qu'il en aura le désir ou l'opportunité.
Dernière édition par Nessie le Jeu 17 Sep 2015, 11:55, édité 1 fois
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A l'intention de ceux qui prennent mon pseudonyme pour un bouclier : mon identité n'est ni affichée ni dissimulée.
Pour la trouver il suffit de suivre le fil de mon profil.
Invité
Invité
277Homo viator - Jeu 17 Sep 2015, 10:37
ADADA
IMAMI
ANONA
IMAMI
ANONA
Dernière édition par Antoine Arnoux le Ven 12 Mai 2017, 17:20, édité 1 fois
munstead
278Re: Les Matins de France Culture - Lun 21 Sep 2015, 08:06
Avec le renouvellement de l'animateur, plusieurs choses n'ont pas changé : un minimum d'objectivité dans les faits, l'honnêteté de reconnaître ses erreurs, au final le respect de l'auditeur. Ces vieilles notions poussiéreuses n'ont qu'à bien se tenir devant le principe "d'information militante". Exemples ce matin à propos du résultat des élections en Grèce. Le 44% d'abstentions n'a été cité qu'une fois en passant, sans insister. Or ce chiffre a toute son importance. Il fait que Syriza n'a été choisi que par 20% des Grecs.! Dans un pays où le vote est censé être obligatoire! Aucun commentaire donc sur ce chiffre qui relativise les résultats de cette consultation. Rien non plus sur le vautrage lamentable des frondeurs de Syriza. Que ne nous-a-t-on pas dit en France sur ce mouvement dissident et ses gloires comme Varoufakis et le plus ancien résistant de Grèce. En France, Varoufakis s'est répandu dans tous les journaux, a été reçu, salué, pomponné, félicité, admiré, adulé par les Mélanchon, Montebourg et frondeurs à la Liennemann. Là était la vraie démocratie grecque, le pouvoir de demain, le réveil des peuples d'Europe, un modèle pour nous pauvres français soumis au knout PS. Résultat: pas un député et même pas 3,5% des voix , soit à peine 2% des électeurs. Un score mélanchonien. Et là dessus, pas un commentaire, rien, niente, nada, tipota.
Autre question : pourquoi n'y a-t-il jamais rien sur l'actualité culturelle, ne serait-ce qu'une vignette, dans ces journaux du matin?
Autre question : pourquoi n'y a-t-il jamais rien sur l'actualité culturelle, ne serait-ce qu'une vignette, dans ces journaux du matin?
surpris
279Re: Les Matins de France Culture - Lun 21 Sep 2015, 11:31
munstead a écrit: les Mélanchon, Montebourg et frondeurs à la Liennemann. [...] Un score mélanchonien.
Nota Bene : on écrit Mélenchon, mélenchonien et Lienemann.
munstead
280Re: Les Matins de France Culture - Lun 21 Sep 2015, 12:04
surpris a écrit:munstead a écrit: les Mélanchon, Montebourg et frondeurs à la Liennemann. [...] Un score mélanchonien.
Nota Bene : on écrit Mélenchon, mélenchonien et Lienemann.
Merci, merci. Pour Liennemann. Un deuxième "n" me semblait lui donner plus de poids. Quant à Mélenchon, j'ai du mal avec lui, y compris son nom que j'écorche à chaque fois. Damned!
Yann Sancatorze
281Re: Les Matins de France Culture - Lun 21 Sep 2015, 12:36
Illustrant ce que vous dites, Munstead, on est surpris à l'écoute du ton de l'envoyée spéciale de la rédaction, Annabelle Grelier. Au contraire d'un Quentin Dickinson à Bruxelles (envoyé permanent, certes, mais l'envoyée permanente en Grêce, Angélique Kourounis, a perdu toute légitimité journalistique sur ce pays), le ton de ses interventions n'était pas celui d'une journaliste, mais plutôt d'une commentatrice de la vie locale, à coup de jugements, de ressenti, de psychologie sans justification ("Alexis Tsipras est quelqu'un d'honnête, de droit etc."). On l'entend chercher ses mots pour décrire ce qu'elle ressent. Un journaliste prépare son intervention, relaie les propos d'acteurs locaux qu'il a pu interroger, recense des faits marquants etc. La rédaction de France Culture semble pouvoir se passer de ces principes de base du journalisme. A bas la travail et la recherche, vive le ressenti et la sélection cognitive de l'info. Personne ne semble réellement diriger la station, et voilà ce que cela donne quand une rédaction sans intégrité est livrée à elle-même.
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