Nessie a écrit:Saperlipopette j'ai bien cru entendre François Angelier ce matin... on ne sait pas s'il va remplacer Nicolas Martin pendant tout un mois.
[...]
Une semaine avec Angelier c'est du gâteau.
Un mois avec Angelier ça sera un vrai cadeau.
Well, ça semble bien parti puisqu'on retrouve Angelier ce lundi, apparemment pour une seconde semaine. Angelier est la meilleure roue de secours que pouvait trouver la carriole à bout de souffle de cette pauvre matinale.
Résumé de la semaine précédente :
- Lundi : Le journal de Maurice Garçon pendant l'Occupation
- Mardi : Le cerveau à sornettes
- Mercredi : Les mémoires de William Castle un maître du midnight movie
- Jeudi : Rembrandt en Typex par Bédé
- Vendredi : Le Basilic, ou le regard qui tue
Et ce matin : Henri Calet pour un ouvrage sur Paris. Ceux qui ont raté le début de la chronique ont pu croire à une réédition de "Le tout sur le tout" mais non, c'est apparemment un fond de tiroir, un inédit ou un pilonné d'antan qui -on peut le parier- méritait d'être exhumé par Le Dilettante : "Mes huit quartiers de roture". Cet éditeur est décidément spécialiste en rédemption littéraire, est-ce pour se faire pardonner d'avoir inséré Anna Gavalda dans le Hit-parade de l'édition je n'ose pas dire de la littérature ? Et pour cette faute, ensuite redoubler de trouvailles, en artisan de sa propre rédemption comme c'est habile ...
A part ça Henri Calet il faut le dire est un grand classique des auteurs quelque peu maudits et méconnus mais toutefois très bien connus des producteurs de France Culture pour peu qu'ils aient quelque talent de fouineur : on a eu l'occasion de rencontrer Calet dans Mauvais genre mais aussi dans les bonnes séries documentaires comme "Une vie une oeuvre" et dans "Surpris par la nuit" avec deux numéros dont un dans la série "Reconnaissances" de Matthieu Bénézet.
Encore un mot sur le Dilettante : longtemps logé en plein XIIIe dans la rue du champ de l'alouette (nom de rue très Caletien), l'éditeur est depuis quelques années installé dans une boutique à 2 pas de l'Odéon. Sa librairie vaut le détour et peut-être même le voyage lointain même depuis la butte aux cailles, car outre le catalogue maison l'on y trouve de l'occasion en fort bon choix, en prime les excellents conseils du libraire-éditeur, et si en plus vous tombez bien c'est à dire à l'heure où le visiteur de province apporte une bonne bouteille, vous pouvez aussi vous en tirer avec un canon cordialement offert. Que demander de plus ?