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La chronique des chroniques    Page 15 sur 45

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Nessie 


141
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Re: La chronique des chroniques - Mar 07 Mai 2013, 14:15

Salut Serge

Je ne pense pas que Huertas soit responsable de l'embauche d'Ockrent : il n'est que chefaillon dans la Rédaction (service politique) tandis qu'un contrat de producteur est une décision du Directeur des programmes, son excellence Poivre.

Serge Uleski 

Serge Uleski

142
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Re: La chronique des chroniques - Mar 07 Mai 2013, 14:26

Nessie a écrit:Salut Serge

Je ne pense pas que Huertas soit responsable de l'embauche d'Ockrent : il n'est que chefaillon dans la Rédaction (service politique) tandis qu'un contrat de producteur est une décision du Directeur des programmes, son excellence Poivre.

Bon. Si vous le dites.

http://sergeuleski.blogs.nouvelobs.com

masterkey 

masterkey
Admin

143
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Re: La chronique des chroniques - Ven 24 Mai 2013, 11:30

munstead a écrit:
Puis arrive la rédactrice en chef du magazine M qui, en compagnie de Voinchet fait la promotion de son magazine et détaille son sommaire. Paie-t-elle FC au tarif publicitaire pour cette chronique? Triste début de matinée

La chronique de Marie-Pierre Lannelongue est de loin se qui se fait de pire en matière de chronique aux matins, et même aux matins en général (exceptées peut-être les interventions publicitaires de Poivre 2).

Pourtant, c'est bien du côté des chroniques que les seuls progrès ont été fait depuis l'ère Baddou. Je n'aime pas tellement l'exercice de la pilule de contenu culturel concentré, à avaler au petit déjeuner, mais Philippe Meyer, Brice Couturier, Hubert Védrine, Etienne Klein, et même Danièle Sallenave, comme la plupart des chroniqueurs actuels, hors rédaction, s'en sortent très honorablement, à mon avis.

La chronique people qu'on doit à ce partenariat avec M, pas le fast-food mais magazine, c'est la perle de ce Tout feu, tout flamme qui tire avec l'animateur en chef la matinale vers le bas.

http://www.regardfc.com

Nessie 

Nessie

144
Répondre en citant  
Danièle Sallenave aggrave son cas - Ven 24 Mai 2013, 11:46

(Welle, Mkey, concernant Sallenave j'abondais par anticipation et comme je fus lent, je postai par posticipation)

Après s'être mis à dos la frange radicale des grincheux du forum (Henry Faÿ, Nessie pour une fois d'accord avant d'en découdre bientôt sur le pré pour leur Nième désaccord), Danièle Sallenave ce matin semble vouloir se mettre à dos tous les pro-pro du studio de la matinale.

Ouvrons une parenthèse sans la parenthèse : le pro-pro est à la radio ce que le bo-bo est à la ville et le sous-préfet aux champs. Le pro-pro n'est pas le 'procureur- provocateur', ni le 'protecteur-prostitutionnel', ni même le 'propriétaire-productiviste', non le pro-pro c'est le Producteur-Progressiste, une espèce qui fleurit à France Culture et c'est la (fin de la parenthèse).

Il s'agissait donc de se mettre à dos et pour de bon Marc Voinchet, homme de droite poussé par le conformisme à jouer l'homme de gauche. Tel est l'évident projet de Danièle Sallenave quand elle place au micro avec sa diction si particulière dans la retenue articulatoire, quand elle place dis-je sa méfiance anticipée contre le projet de re-création des IUFM sous un autre nom et sous une autre forme, mais sous la même idéologie. Or dit-elle, les IUFM c'est un échec, il faut le dire. Eh oui mâme Sallenave, les IUFM ont crétinisé les profs pour crétiniser les écoliers. Des IUFM réussis auraient visé le même crétinisme des écoliers mais en passant par la construction d'une vraie conscience des profs, et non d'une psychologie bétasse.

Danièle Sallenave je ne la prise guère et même je l'évite, presque chaque vendredi matin. Pourtant elle m'avait ébloui en 1980, année où grâce à elle d'un seul coup j'appris l'existence du prix Renaudot et sa différence d'avec le Goncourt que l'année précédente je ne connaissais pas non plus d'ailleurs. En fait cette année là elle aurait aussi bien mérité le Prix de l'Académie Française, qui couronna un Le Clézio pas génial-génial. Le roman de Danièle 'Les portes de Gubbio' avait les accents d'un Kundera lorgnant dans les cahiers de Soljénitsyne qu'à l'époque je ne connaissais pas et que d'ailleurs je n'ai toujours pas lu mais c'est l'image que je m'en fais.

Sauf que maintenant je ne sais plus ce que je voulais dire. Ah oui : je crois que ce matin je n'ai pas réussi à éviter Sallenave, et ma foi je m'en porte assez bien car elle met dans le mille avec sa chronique des idées claires dont voici le lien. Chronique qui est à Finkielkraut ce qu'une photo (bien choisie) de Catherine Millet est à Paul Léautaud. Et je vous donne rendez-vous dans un autre fil pour lire un extrait des Portes de Gubbio.



Dernière édition par Nessie le Sam 25 Mai 2013, 11:59, édité 6 fois

Nessie 

Nessie

145
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Tu as oublié de mettre le lien, pauvre crétin - Ven 24 Mai 2013, 11:50

Oui c'est vrai mais c'est pas la peine de m'incendier sinon je vais me mettre en retrait du forum.

Voici le lien pour écouter les idées claves de Danièle Sallenaire : Chronique du 24 mai 2013 : Les écoles du professorat"



Dernière édition par Nessie le Ven 24 Mai 2013, 11:54, édité 2 fois

Yann Sancatorze 

Yann Sancatorze

146
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Re: La chronique des chroniques - Ven 24 Mai 2013, 11:52

Et on s'est assuré ce matin que la récompense remportée par ce magazine avait bien été mentionnée, comme précisé par Voinchet et confirmé par MP "ragnagna-otte-couture" Lannelongue. Un peu d'humilité n'a jamais tué personne. Ouvrir une chronique comme cela nous indique aussitôt que l'exercice ne s'adresse pas aux auditeurs, ou alors simplement qu'on les méprise. L'ironie était particulièrement criante : ce sont bien des marques qui sont vendues. Mais comme souvent, la dissonance cognitive des producteurs de la station fait qu'ils sont incapables de déceler le moindre décalage.

Nessie 

Nessie

147
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Pour l'exemple - Mar 11 Juin 2013, 10:44

On ne sait pas si ça donne envie de crier ou de pleurer. Voici le fort beau texte de la chronique de Jacques Munier ce matin, texte agréable à lire et intolérable à écouter. Pourtant, pour une fois il n'y avait aucun râclement de gorge, aucune toux suivie d'excuse, et non plus aucune des facéties stupides dont Voinchet a le secret. Mais le texte est envoyé comme une pilule trop épaisse, qu'on n'a pas le temps de goûter. Il est lu d'une traite ou quasi, remarquez vu l'art de la mise en scène de soi qu'ont certains ou plutôt certaines entre 16 et 17 ou entre 22h15 et 23h, on se dit que la sobriété c'est pas plus mal. Sauf que ça ne passe pas. Pourtant Munier ne manque pas de métier, ni de présence vocale. Même avec son imprégnation militante archi-lourdingue, son choix de livres est bon, avisé et des plus instructifs. Mais voila, ce matin comme dans la plupart des cas, ça ne passe pas, on a l'impression de se farcir un pensum et c'est d'autant plus dommage que ça n'en est pas un.

Ma conclusion : il y a inadéquation entre l'homme de radio qui a derrière lui des années de documentaires réussis, puis de direct forcé, et ce nouveau genre ou créneau où il se trouve cantonné : la chronique expédiée comme une cuiller de médication le matin, à gober d'un coup de glotte sans respirer entre le journal intoxiqué et les facéties encore plus lourdes de Jean-Louis Ezine.

De façon tout à fait exceptionnelle et pour l'exemple, je donne immédiatement ci-dessous le texte de la chronique, ainsi que le lien pour l'écoute.

<< Fernando Pessoa dit quelque part, je crois que c’est dans Le Livre de l’intranquillité, que chacun d’entre nous est plusieurs : celui que nous sommes, celui que nous croyons être, celui que nous sommes pour les autres, celui que nous aimerions être et il demande : « quand deux personnes se rencontrent, laquelle rencontre l’autre ? ». Ce sont les arpents virtuels de ces vies que nous n’avons pas eues mais que les circonstances ou des choix différents nous auraient peut-être amené à vivre qu’explore le psychanalyste Adam Phillips dans un bel « éloge de ce qui a manqué à notre désir » et qui nous constitue autant que la vie réelle, que ce soit dans le deuil de ces « possibles » ou parce que « nous partageons nos vies avec les gens que nous avons échoué à être ».

Un objet d’étude apparemment ténu et fuyant, et qui pourtant s’impose à nous avec plus de force parfois que le peu de réalité de la vie courante, lorsque par exemple nous nous trouvons à la croisée des chemins, au seuil d’une nouvelle vie ou avant une décision importante qui – comme on dit – engage notre avenir. Là s’ouvre devant nous la perspective de ces vies possibles, mais terriblement réelles alors, dont nous palpons et caressons les contours rêvés où nous nous projetons tout entiers. L’auteur dit avec justesse que « nos utopies nous en disent plus sur nos vies vécues, et leurs privations, que sur nos vies souhaitées », et pour éprouver le degré de réalité de « la meilleure des vies », qu’il suffise de songer à ce qui se passe en nous lorsque nous sommes envieux des autres. Ce sentiment fait subitement apparaître l’évidence des vies que nous ne vivons pas. Et parce que nous ne sommes au bout du compte « rien de spécial », au départ de notre existence tout le soin et les efforts de nos parents vont consister à faire en sorte que nous soyons quelque chose de spécial, de particulier, de singulier. Tout en tolérant notre insignifiance, ils vont construire pour nous cet horizon des possibles qui lui aussi nous habite mais que nous peinons à rejoindre. « En ce sens – dit l’auteur – grandir est toujours une défaite ». C’est ainsi que « l’histoire de nos vies devient l’histoire des vies que nous avons été empêchés de vivre ».

« Le mythe des promesses d’avenir fait du deuil et de la plainte les plus réelles de nos productions. Et de notre frustration une vie secrète de rancunes » ajoute le psychanalyste, qui relève que c’est cette vie-là qui est « au cœur de notre façon de répondre aux questions de Freud ». Le besoin persistant d’être spécial, qui nous empêche de voir ce que nous sommes, est aussi un bon pourvoyeur de divans, lorsque la vie non-vécue devient une présence obsédante et ce qui manque à nos vies la matière de notre sens de la réalité. Dans nos vies rêvées nous sommes forcément plus conformes à nos souhaits et dans ces souhaits – que Freud place au centre de nos vies – nous comblons la distance entre ce que nous sommes et ce que nous aimerions être. Ce faisant – dit joliment Adam Phillips – « nous semons les graines de nos vies non-vécues ».

Dans le couple, ces vies non-vécues prennent aussi de l’épaisseur et entrent en relation réciproque car c’est souvent elles qui ouvrent l’espace de la rencontre, une rencontre entre deux « personnalités potentielles » qui s’engagent dans un avenir où ce qui n’est pas encore acquiert subitement plus de force et de réalité que ce qui est ou a été. D’autant qu’on se présente alors sous son meilleur jour, prêt à rentrer de plain-pied dans cette vie nouvelle et encore une fois « possible ». Et c’est sans doute la mise en présence de ces deux domaines de possibilité dont nous avons une expérience préalable qui fait que dans l’amour naissant l’autre semble très vite déjà connu, et du coup seulement et étonnamment « reconnu », comme « attendu » puisqu’il a été rêvé dans une vie non-vécue, et intensément désiré. Le psychanalyste y voit le retour toujours espéré de « quelque chose que nous n’avons jamais eu et qui n’a d’ailleurs jamais existé » mais dont nous conservons le souvenir confus, le plus souvent par défaut sous la forme de la frustration ou du manque, un souvenir qui nous ramène à la petite enfance, à notre condition d’enfant-roi déchu. Freud l’évoque dans une formule célèbre à propos de la vie érotique lorsqu’il affirme que les trouvailles de l’objet sont toujours des retrouvailles. Et Lacan le dira d’une manière plus abrupte en déclarant que « l’amour, c’est donner ce qu’on n’a pas à quelqu’un qui n’en veut pas ».

C’est là qu’intervient la puissance du désir, qui est à la fois source de satisfaction, de plaisr et cause de frustrations. Pourtant la vie est ainsi faite que rater une expérience nous en fournit une autre, ce qui confirme l’idée que décidément rien ne se perd. L’auteur décline cette infernale dialectique dans le théâtre shakespearien et chez différents auteurs comme Slavoj Zizek, Aldous Huxley, Richard Rorty, André Green, Stanley Cavell, Philip Larkin et d’autres, à travers les figures de la frustration, de la passion de l’ignorance, de la fuite en avant ou du dégagement, tout ce qui offre une place de choix à l’épanouissement des vies imaginaires. Comiques ou tragiques, les bifurcations de nos existences libèrent des zones de possibles toujours ouvertes au retour, comme les membres amputés qui conservent le souvenir de la sensation et ces poches de vie absente nous permettent parfois de rebondir dans une vie meilleure. Même la lamentation de celui qui fut le pilier du Café central de Vienne, où il conserve son effigie sous forme de statue de cire comme au Musée Grévin, Peter Altenberg, a trouvé là l’étendue de son éternité, lui qui parlait d’une vie oubliée au café comme un vieux parapluie. >>

(Jacques Munier ce matin sur France Culture - L'essai du jour)
http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-la-meilleure-des-vies-revue-penserrever-2013-06-11



Dernière édition par Nessie le Mar 11 Juin 2013, 13:31, édité 2 fois

Julie08 


Invité

148
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Tellement livres ! - Mar 11 Juin 2013, 11:57

J'avoue avoir été étonnée de votre avis concernant les chroniques de Jean-Louis Ezine. Quels sont les éléments qui vous gênent ?

Je trouve que son style peut certes être un peu "ampoulé" (je suis certaine qu'à l'écrit nous retrouverions encore des jeux de mots insoupçonnés et/ou insoupçonnables à l'oral) toutefois je trouve qu'il apporte une certaine distance toujours ironique avec la réalité, parfois avec des références inconnues pour ma part, donc j'apprécie ce petite moment.

Qu'en pensez-vous ?

Nessie 

Nessie

149
Répondre en citant  
Jean-Louis Ezine - Mar 11 Juin 2013, 13:05

Je comprends votre étonnement et je vais m'en expliquer aussi brièvement que possible : j'ai apprécié jadis l'humour de Jean-Louis Ezine, mais il me semble qu'il ne se renouvelle plus guère, enfin quand j'ai quitté l'écoute régulière par lassitude il y a quelques années c'était pour cette raison. Maintenant, très souvent je coupe en cours d'écoute. Quant au style, je ne le trouve pas ampoulé puisqu'il met en oeuvre le style classique de façon ironique ; mais le procédé me semble assez mal imité de Vialatte, auquel Ezine pique en passant quelques formules. Philippe Meyer se livre d'ailleurs au même exercice, avec une meilleure réussite me semble-t-il.

Cela dit, tout cela est largement subjectif, et j'ai bien conscience qu'il n'est pas très correct de simplement dénigrer un artiste ou un auteur -ici : un humoriste- que d'autres apprécient, sur la seule base du jugement de goût. Une des difficultés de ce forum est qu'on risque d'y encourir la critique (fort juste) de 'Si vous n'aimez pas ça, n'en dégoutez pas les autres'. C'est le cas ici : je m'en voudrais de faire un démontage qui ne convaincrait personne car les amateurs de sa chronique continueront à le trouver bien inspiré, tandis que les auditeurs qui ne la prisent guère, ceux là n'ont pas besoin de mon avis pour avoir le leur, identique.

A part ça, je dois dire que l'ironie d'Ezine me dérange moins que celle de Cluzel ou de Huertas, qui en font un outil de ricanement, défaut dans lequel Ezine tombe parfois lui aussi, mais pas aussi systématiquement que ces deux là parce que sa chronique est entièrement libre donc variée, il me semble qu'elle aborde des faits du quotidien. Je me dis même parfois qu'une bonne sélection devrait obtenir un bon succès une fois publiée en volume chez un éditeur qui sait y faire. Mais je parie, pour les mêmes raisons subjectives, qu'une fois soulevé le volume de la pile et brièvement feuilleté, je le reposerai assez vite. Alors que je lis avec plaisir les recueils de Vialatte et de Philippe Meyer (12 volumes datant des 90's)

Philaunet 

Philaunet
Admin

150
Répondre en citant  
Re: La chronique des chroniques - Mar 11 Juin 2013, 14:54

Nessie a écrit:Je comprends votre étonnement et je vais m'en expliquer aussi brièvement que possible : j'ai apprécié jadis l'humour de Jean-Louis Ezine, mais il me semble qu'il ne se renouvelle plus guère
Jadis, c'était quand ? Au temps où le dialogue Lebrun-Ézine prenait les auditeurs pour des crétins avec Pontault par-ci, et Combault par là ? Que c'était lourd et le ricanement en boîte soulignant l'humour à deux balles, pitié ! Quant au renouvellement, on a vite compris après deux ou trois de ses "chroniques" que la même veine serait désormais exploitée jusqu'à épuisement.

Les chroniques, voilà le mal, d'ailleurs. Que France Culture arrête donc ces bribes passe-temps.

Nessie a écrit:(...) je m'en voudrais de faire un démontage qui ne convaincrait personne car les amateurs de sa chronique continueront à le trouver bien inspiré, tandis que les auditeurs qui ne la prisent guère, ceux là n'ont pas besoin de mon avis pour avoir le leur, identique.
Sage propos. Qui pourrait potentiellement figurer dans un dernier post avant fermeture de ce Forum de discussion.

Il est en effet décourageant (ou déprimant, je ne sais) de lire des commentaires (je ne parle plus d'Ézine), par exemple sur le site de France Culture, qui encensent des émissions de la plus crasse nullité ou qui dégomment les plus belles - et trop rares -réalisations de la chaîne (je pense à l'un des plus beaux numéros d'une Vie une Oeuvre de la décennie, celui du 09 02 2013 consacré à Joseph Brodsky. descendu en flèche par une internaute - intelligemment contredite un mois plus tard, d'ailleurs -sur le site de l'émission http://www.franceculture.fr/emission-une-vie-une-oeuvre-joseph-brodsky-1940-1996-2013-02-09 )

Que faire après un certain nombre d'années à essayer d'analyser, de trier et de hiérarchiser les émissions intéressantes et de mettre en garde contre l'ignorance se pavanant au micro ?

Passer le relais à de moins épuisés et de loin en loin signaler un coup de coeur.

Philaunet 

Philaunet
Admin

151
Répondre en citant  
Re: La chronique des chroniques - Mar 11 Juin 2013, 15:55

Nessie a écrit:On ne sait pas si ça donne envie de crier ou de pleurer. (...) la chronique expédiée comme une cuiller de médication le matin, à gober d'un coup de glotte sans respirer (...).
En lisant de temps à autre les textes de Munier, je me demandais comment il était possible de les faire passer à l'oral. Car ce n'est pas de l'oral, c'est de l'écrit et cet écrit n'est pas travaillé pour devenir un monologue dont le cerveau de l'auditeur puisse absorber le contenu.

En attendant d'en écrire plus, car le sujet touche à beaucoup de questions, voici en lien un texte - à méditer - de Jacques Munier qui déjà, alors qu'il était au meilleur de sa forme les après-midis au XXe siècle, avait une propension à utiliser le temps de parole de ses invités. Jacques Munier est un homme de savoir, un intellectuel curieux et aimant aller au bout des choses. Pour cela il faut du temps, temps qu'il n'a jamais vraiment eu à France Culture. C'est un créneau d'une heure trente pour un seul sujet qu'il faut lui donner, et non cinq ou sept minutes.
http://www.franceculture.fr/emission-l-essai-et-la-revue-du-jour-le-temps-de-l%E2%80%99urgence-revue-le-debat-2013-04-22

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Re: La chronique des chroniques -

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